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  1. #1
    Le nombre croissant de gens écrivant un récit a fini par me donner envie d'écrire le mien. Voici donc le premier des sept tableaux que constituent mon histoire. Elle sera donc courte : car je souhaite mettre l'accent sur une belle narration. L'univers qui encadre cette histoire est d'ailleurs conçut sur mesure. (Ah, et quand vous aurez lu, je vous dis tout de suite, non, je ne me drogue pas, ni quoi que ce soit de bizarre. Je sens les questions du genre venir)
    Actuellement, je ne compte pas fournir de screen, ni d'image. Déjà pour le travail que cela demande (J'ai un Namuh a faire, vous vous souvenez ?), et ensuite car je joue beaucoup sur les incertitudes que je laisse volontairement planer dans l'esprit du lecteur. Faire une image pertinente et qui respecte ces doutes demanderait donc une conception d'un niveau que je n'ai pas.

    WIP : Je dois encore corriger mes fautes. Elles ne doivent déjà plus gêner la lecture, mais je bosse encore la dessus.

    Tableau Premier :



    Elhaz : Esprit protecteur. La 15eme rune, descendant du bois d'If et du Chêne, symbolise la protection divine et les valkyries, protégeant les guerriers lutant contre le chaos. Utilisée dans la protection pour la vie, elle est puissante a l'échelle d'un individu, et apporte la chance. (Ange gardien, protection surnaturelle, vie, etc...)
    La flaque rouge d'apparence organique semblait vivre d'après les mouvements que trahissait sa surface. Il s'en approcha, puis lui demanda gentiment de s'ouvrir. Sa douceur fut récompensée par une ouverture en forme de large escalier épaulé par deux rangés symétriques de piliers supportant un petit préau. Une fois que cet accès eut fini de se déployer, il s’enfonça dans la noirceur vers laquelle il menait. Lorsqu'il bascula dans l'épaisse atmosphère, il perdit ses repères durant un moment.
    Il se réveilla debout dans une pièce grande comme une salle de classe. Les murs noirs semblaient émettre une lumière simultanément rouge sombre et orangée. L'ambiance pourprée des murs contrastait avec les lianes translucides qui pendaient a espace irréguliers de tout le plafond, qui semblait émettre des impulsions lumineuses bleutés qui se propageaient le long des lianes. Parmi elle, la classique liane dorée, reine de la pièce, était parcourue de nombreux points lumineux qui dansaient le long des fibres qui la composait.
    N'étant pas là pour chômer, l'avatar chercha la cause du mal, et presque instantanément le bout d'une liane se mit a luire d'une auréole violette vers laquelle il se faufila au travers la jungle de lianes. Lorsqu'il arriva près de celle qui s'était manifesté, il chercha le problème, puis vit des amas noirs fixés a certains endroits de la liane. Approchant sa main, il aspira la matière toxique avec difficulté : tel un malaise, la substance semblait diffuser tristesse, malheur et envies suicidaires la ou elle passait. Il combattit la sensation, et bientot elle s'éteignit. Puis il recommença pour chaque dépôt malsain de la liane malade, en espérant que sa cure serait efficace. Une fois la liane proprée, l'état du soignant était critique : affaibli par la substance absorbée, il sentait quelque chose vivre en lui. Sortit alors de son être un démon, qui, a peine indépendant de celui dont il sortait, chargeât d'un violent assaut. L'avatar bloqua l'attaque et le combat devint un bras de fer, chacun luttant contre la tentative d'intrusion de l'autre dans son être. L'avatar reçut plus d'énergie afin de vaincre ce monstre, ainsi il pu réussir a enfoncer son bras par la bouche du démon. Sa main fouilla dans la créature, a la recherche de son cœur, mais le démon se débattait, et son bras subissait une force répulsive d'une intensité a peine soutenable. Puisant dans ses dernières réserves, il injecta dans son bras une giclée d'énergie qui balaya la résistance. Saisissant le cœur de l’adversaire, il le lui arracha violemment et le fit rentrer en lui. Ce qui restait a l'extérieur flottait sans vie, inerte, comme une gelée blanche en apesanteur, dérivant lentement sur le coté. Mais en lui la bataille ne semblait pas finie. L'esprit de son adversaire luttait désespérément contre le contrôle que voulait prendre le nouveau maitre, mais bientot l'esprit du monstre cessa de se débattre, et le calme revint.
    Affaibli par ce combat, il aspira goulûment l'énergie blanche qui flottait près de lui.
    Il se réintéressa à son environnement : tout semblait calme, et la liane semblait ne plus souffrir d'aucun handicap.

    Soudain les murs s'éteignirent, les lianes ne recevaient plus d’impulsions et tout devenait sombre. Les lianes pendues semblaient pourtant rester différentes des lianes mortes qui jonchaient le sol, et la liane dorée, fixée approximativement au centre de la pièce, restait mise en avant. Tout semblait avoir été désactivé d'un seul coup. Alarmé, il descendit a la cave : un bouquet de lianes fines pendait du centre de son plafond. Les lumières qui les parcourent normalement étaient presque figés, se déplaçant lentement. Il entra dans ce bouquet, et parcouru la liane oculaire jusqu’à son extrémité basse. Injectant sa propre énergie dans cet esprit apparemment secoué, il vit. Son énergie ne lui permit que de voir durant une fraction de seconde qui fut suffisante pour reconnaitre un bâtiment datant de la fin de la reconnaissance, vu depuis le rebord givré d'un bassin. Scrutant le reste du bouquet, il vit de nombreuses fibres défectueuse stoppant la majorité des lumières qui sont sensés s'y propager. Il quitta le bouquet, puis décida de vérifier l'état du grenier. Quand il repassa par la salle centrale, rien n'avait changé, il monta encore, et vit le grand cerceau muni d'un nombre incalculable de petites bagues dorés, flottant comme à l'habitude un peu au dessus du sol. Le noyau perché au dessus étincelait toujours, mais ses fines perches ne sortaient pas de cette sphère dorée comme lorsque le sujet est conscient. Il comprit alors que cet homme était hors d'atteinte des bras décharnés de la mort. N'ayant plus rien a faire, il se fit rappeler, et l'énergie verte qui le compostait se dissipa.
    Pour se protéger du froid qui agressait ses oreilles et ses doigts, elle se pelotonna dans ses couvertures. Elles reposaient sous l'arche de pierre gelée qui lui coupait le vent, sans quoi elle serait déjà en hypothermie. Intriguée par des bruits de pas apparemment brusques, elle leva les yeux.
    L'homme qui venait de contourner le fontaine avait une cinquantaine d'années, il était doté d'une calvitie sculptant ses cheveux grisonnant, et d'un costume noir auréolé de sueur. Son regard avait l'air affolé avant qu'il ne se retourne pour se poser sur un second homme en costume qui venait de sortir a son tour de l’hôtel. L'homme qu'il regarda était doté d'une carrure imposante, calme, le visage froid, il s’avançait vers la fontaine avec la puissance que l'on observait souvent chez les boxeurs.
    Alors que l'homme affolé ne voyait que le visage de son prédateur déformé par l'eau qui coulait entre eux, il tenta de négocier une dernière fois.
    "Les circonstances étaient inopportunes...", "Votre rôle était clair, et vous avez accepté de l'endosser".

    Le bruissement de l'écoulement de l'eau dans la fontaine était captivant, mais c'est au loin que la femme aperçu une créature aux écailles vertes et sombres. Cet être inhabituel qui avait presque la taille humaine, laissait apparaitre une lueur pourpre au fond de ses yeux qui devenait de plus en plus intense a mesure que sa marche silencieuse l'approchait de sa cible.

    "Cette erreur n'a rien compromis !", "Nous ne tolérons aucune imperfection", "Vous savez que je suis un homme compétent", "Aucun rapport", "Que va t'il arriver ?", "Plus rien".
    L'homme fit décrire un arc de cercle au dessus de sa tête a son index. C'est une demi seconde plus tard que la créature détona, la faisant disparaitre avec ses quartes petites pattes a quelque centimètres du dos de sa victime. Le souffle souleva l'homme dans les airs, qui décrivit une large parabole jusqu’à heurter le rebord verglacé de la fontaine. Son visage grimaçant se détendit une seconde après avoir cogné contre la bordure du bassin. Son bras droit surplombait la surface de l'eau et rendait étrange la position dans laquelle il se trouvait. Se désintéressant du sort de son adversaire, l'homme fit un demi tour, et sa carrure athlétique disparut derrière la porte de l’hôtel qui se referma, laissant la nuit éclairer le corps meurtri de ses lampadaires. Leurs ampoules au sodium, dont le spectre au pics quasi-monochomatique gommais les couleurs pour faire place a un dégradé sombre et cuivré éclairait l'homme immobile. La femme regarda le calme qui régnait en se remémorant la lueur pourpre des yeux de la bête. Elle voyait le bloc rouge qui luisait en parcourant le boulevard : sirènes éteintes, il s'avança en silence vers l’hôtel qui affichait a son tour les reflets bleutés des gyrophares courants sur ses murs. Avec fluidité, les ambulanciers sortirent des portes arrières avec un brancard, filant droit vers l'homme agonisant. Leurs tenues noires et rouges portaient des bandes réfléchissant les tons orangés des lampadaires qui se froissèrent lorsqu'ils s'accroupirent aux cotés de l'homme agonisant : son corps fut glissé dans la civière avec une douceur qui surprit la spectatrice, puis les secouristes synchronisés entamèrent la course menant le blessé au convoi qui se remit en marche alors que ses portes se refermait sur le blanc froid que propageais le tube fluorescent de l'intérieur. Le clair cuivré des lampadaires qui se reflétait sur les parois du véhicule lorsqu'il passait devant, et la danse circulaire des halos bleus des gyrophares sur les murs quittèrent le champ de vision de la femme lorsque l'ambulance l'éclipsa a l'angle du boulevard.

    Le poids de sa fatigue ne lui permettait plus de voir clairement ce qui l'entourait, ses yeux gelés défocalisant régulièrement ce qu'elle tentait de regarder. Exaspérée de devoir intimer a ses yeux l'ordre de voir convenablement, elle décida de dormir. S'allongeant dans ses couettes, elle senti peu après le froid engourdir ses pieds : bientot elle ne les sentit plus. Il était urgent de dormir, avant que les morsures croissantes du froid ne l'en empêchent.
    Endormie, la femme n'avait pu comprendre que le vent glacial avait tourné, contournant l'arche protectrice.
    Dernière modification par Don Moahskarton ; 17/05/2012 à 17h52.
    Citation Envoyé par Romanito Voir le message
    J'ai dit 3 minutes. Restons objectif, pour juger le jeu il faut au moins avoir passé l'écran de chargement

  2. #2
    Alors, après une première lecture, voici ce que j'en pense :
    C'est bien écrit, fourmillant de détails, et très original. Par contre j'ai du mal à faire le parallèle avec Minecraft mis à part pour la "deuxième histoire". Est-ce que tu vas ajouter ne serais-ce qu'une capture du jeu à chaque bloc de texte pour l'illustrer et ainsi aider la compréhension du texte ?
    De même, tu annonces "tableau premier" mais on est confrontés à trois histoires qui n'ont apparemment aucun lien entre elles. J'imagine que c'est voulu, cependant est-ce que ces histoires vont s'entremêler ou vont-elle "vivre" chacune de leur coté ?

  3. #3
    Les deux premiers plans ne sont pas descriptible dans minecraft, ils en sont distincts, donc aucun screen pour eux (Si je peux tosoper un truc, je verrais, mais pas desuite). Je m'attendais un peu a cette remarque. Je suis conscient que pour l'instant, je ne fais qu'allusion a Minecraft par des détails. Mais rassures toi, les deux prochains tableaux ancrerons cette histoire dans le monde de minecraft.


    Pour ce qui est de l'indépendance ou non de ces trois plans, je préfèrerais que cela reste une question en suspend.
    Mais si tu veux vraiment un élément de réponse,
    Spoiler Alert!
    il te faudra attendre la fin du deuxième tableau, ou bien le début du troisième, selon la longueur que prendra le second, qui s'annonce très dense. Sinon, tu peux essayer de prendre du recul par rapport aux trois plans, peut-être apparaitrons des points communs, les liens, ou bien rien du tout.
    Dernière modification par Don Moahskarton ; 09/05/2012 à 13h35.
    Citation Envoyé par Romanito Voir le message
    J'ai dit 3 minutes. Restons objectif, pour juger le jeu il faut au moins avoir passé l'écran de chargement

  4. #4
    Que tu ne décrives pas l'environnement par des termes explicites, nous rappelant immédiatement Minecraft ne me dérange pas. Au contraire, cette subtilité est la bienvenue. Mais il nous faut tout de même un point d'accroche pour qu'on ne se demande pas pourquoi ton récit est dans la section Minecraft. Ce n'est bien entendu que ma vision de la chose, libre à toi de ne pas en tenir compte.

    Je n'ai pas regardé ce qui se cache sous la balise spoiler. Le seul fait que tu caches quelque chose me donne envie d'en savoir plus, par le texte et non par une probable explication donnée sur un plateau d'argent.

  5. #5
    J'ai supprimé le récit central, je n'arrivait pas a lui donner suffisamment d'importance dans l’intrigue. De plus, ce deuxième tableau est déjà très long, même sans la partie dans le monde des cubes.
    J'espère que cela améliorera la lecture.

    Tableau deuxième :

    Fehu [prononciation à mi-chemin entre feu et fu] : Le premier symbole de l'alphabet runique descend du Noisetier et du Sureau, et on l'associe souvent a l'Ortie : plante qui brûle. Feu incontrôlable et destructeur, cette rune symbolise le chaos, la force jaillissante, la puissance, l'abondance, la richesse. Elle symbolise aussi l'argent qui circule incessamment de main en main tel le sang coulant de guerres en guerres. (Événement foudroyant, bouleversement, force matérielle, etc... )
    Le brouillard rose l'accueilli lorsqu’il apparut, mais l'épaisseur qu'il avait n'était pas là pour masquer quelque chose, mais plutôt pour indiquer les endroits où l'avatar n'avait pas encore focalisé son attention. A son éveil, son regard balaya ses alentours : partout où son attention se concentrait, le rose nébuleux se dissipait, laissant apparaitre ce qui s'y trouvait réellement. Un long couloir, aux parois faites d'un long tissage de fines fibres parallèles translucides parcourues par des millions de minuscules petites lumières colorés. Mais ces lueurs étaient imperceptibles de la distance d'où il observait, qui ne lui montrait ces parois que d'un rose uniforme qui encadrait les humains circulant à l'intérieur. Ils n'étaient pour lui que de fines toiles blanches brillantes, sorte de circuit nerveux convergeant vers la tête de chacun des hommes, où il discernait une minuscule flaque superposée au cerveau rayonnant, suspendue dans leurs tête.
    Mais quelque chose qu'il n'aimait pas voir se dessina devant lui, dans ce couloir passaient des câbles, noirs, tendus. Tendus très forts. Ils passaient au travers des parois du couloirs. Ce sont des flaques, comme celles que chaque être humain possède; des portes d'entrées vers l'esprit de son propriétaire, mais ces flaques là étaient étirées comme un élastique, tendues sur une distance si grande qu'il n'en connait pas la fin, et noircies par la torture qu'elles enduraient, les rendant repoussantes, hideuses, répugnantes, et choquait le clair de la vision de l'avatar. Cet endroit hébergeait de multiples extrémités de câbles, sagement alignés à intervalles réguliers de part et d'autres du couloir.
    L'avatar fut mis en pause. inconscient, il ne mesurait pas le temps qui s'écoulait, et ne put dire combien de temps s'était écoulé lorsqu'il se réveilla.
    Tout était resté tel quel, les humains continuaient de circuler dans le couloir, et dans la chambre à coté de laquelle il se trouvait, aucun humain ne semblait avoir remarqué le moment d’absence du maître et de son avatar. La chambre était rose elle aussi, entièrement rose, cette couleur symbolise le travail de l'homme : rien de tout cet environnent n'est naturel. La chambre abrite deux personnes : a droite du maître se trouvait quelqu'un d'autre. Il s’approchât de sa flaque, lui demanda ouverture, puis perdit ses repères lorsqu'il pénétra dedans. Il se réveilla dans une salle grande comme une salle de classe, dont les murs luisaient d'une lumière a la fois rouge, orangée et sombre. Il connaissait cette personne, et vérifia donc que tout était en place : le bouquet de la cave était de nouveau fonctionnel, et des flux de lumières le traversaient à une vitesse convenable. De même, les lianes semblaient ne souffrir d'aucun mal, et propageaient les imputions régulières que le plafond émettaient . Au grenier le noyau brillant tendait des fines perches vers de nombreuses bagues de l'anneau flottant, puis les retiraient pour aller chercher d'autres bagues. La vitesse de déploiement des fines baguettes dorés ne fait aucun doute : le sujet dors. Vulnérable psychologiquement, l'avatar sortit de sa tête sur la pointe des pieds pour ne pas perturber ce rêveur.
    Il retrouva la chambre et le couloir. Le maître s'était déplacé et se tenait debout dans une pièce adjacente, retournant sur ses pas. Deux personnes entrèrent, puis le maître fut emmené par l'une d'elles dans le couloir, à destination d'une salle lointaine. Il jeta un dernier regard au rêveur, qui s'était réveillé et venait de se lever, avant de se focaliser sur la nouvelle pièce de son maître. Il vit qu'elle traversa une pièce qui possédait une rangée de vitre dirigée vers l'étrange forme rose devant laquelle elle s’allongeât. Un instant plus tard, elle coulissa vers le monstre rose, rentrant entièrement à l'intérieur.
    Il ne se passa rien pendant un petit moment, puis les hommes qui étaient assis devant les bureaux sous les vitres de la salle d'à coté partirent en courant. Il alla observer ce qu'il se passait, le chaos était dense : les couloirs étaient très agités, et tout le monde se pressait. D'autre hommes semblait au contraire calmer le jeu. Il vit à plusieurs reprises des éclats rouges vif éclater, détruisant des pans entiers du couloir. Inquiet, il reçut de l'énergie, et activa une vision humaine quelques secondes. Des hommes armés d'arcs enchantés, habillés de noirs avaient cassés les vitre et pris d’assaut l’hôpital et évacuaient les médecins et les malades. Repassant en vision normale, il vit dans la pièce ou le maître était resté qu'un homme s’avançait. Celui-ci faisait la ronde, vérifiant que personne n'était oublié. L'avatar rentra dans sa flaque, et se connecta a la liane dorée, et ainsi il perçut les pensés du garde : il pense a sa famille au Venezuela, il a peur, il veut remplir son rôle le mieux possible. Il admire l'équipement qu'il a : torche plus arc Damage IV, personne ne pouvait lui faire face. Dans cette pièce, rien ne restait, a part une machine IRM et des bureaux. Il voulut faire la pièce d'à coté, un retard sur sa ronde lui attirerait des ennuis.
    L'avatar chercha après quelques instants les personnes qui restaient dans le bâtiment : personne sauf le garde qui vérifiait l'étage supérieur, et une personne un peu plus bas. Le maître sortit de sa cache, et fila vers l'homme du bas. Elle eut du mal a ouvrir les portes coulissantes menant jusqu’à lui, et l'homme fut surpris de voir la femme lui tendre la main au travers de la trappe qui les réparait. Seuls, les deux humains s'assirent sur le coté.
    La clocharde se retourna dans ses draps, chauds, lisses, ils lui semblaient très confortables. Encore a moitié inconsciente, la femme avait dormi de longues heures cette nuit, et ne s'était aperçu de rien. C'est lorsqu'elle ouvrit les yeux ce jour-là qu'elle se rendit compte que quelque chose n'était pas habituel : ses couvertures miteuses agglomérés dans le coin de son arche avaient étés remplacés par une épaisse couette douillette d'un blanc immaculé, de même, sa tête n'était plus posée sur son sac, mais sur un oreiller doux et bien rembourré. Elle regarda autour d'elle, et vit une salle aux murs blancs, par endroits turquoise, éclairés de la lumière froide qu'émettaient les tubes fluorescents de certaines dalles du plafond. Une horloge indiquait de ses chiffres de DEL rouges qu'il était 09h14, elle était vissée a coté d'une petite télévision dans le coin d'un mur, juste a droite d'une porte dont l’entrebâillement laissait entrevoir une petite salle de bain. Elle contempla le voisin encore endormi qu'elle avait et la chambre durant quelques minutes, puis une infirmière fit irruption. La femme ne fit pas d'effort pour voir quel traitements l’infirmière appliquait a son voisin, mais elle fut obligée de sembler éveillée lorsque la dame avança vers elle avec sa blouse blanche.
    "Comment vous sentez vous madame ?", "Ça va, j'ai bien dormi je crois", "C'est une bonne chose, mais le docteur vous a examiné il y a une petite heure et voudrait vérifier que vous n'avez aucune lésion cérébrale.", "Pardon ? Pourquoi suis-je ici ?", "Une ambulance vous a vue et a demandé au secours populaire de s'occuper de vous. Mais nous avons été rappelé lorsque celui-ci a constaté que vous étiez froide et inconsciente. Lorsque l'on est venu vous chercher, votre température corporelle était de 31°C, et vous auriez pu tomber dans le coma. On vous a mise au chaud, mais le docteur voudrait toutefois vérifier que votre cerveau n'a subi aucun dommage. Donc dès que le scanner IRM sera libre, il vous y amènera","très bien...","Ça ne devrait pas être trop long. Tenez, voici une pomme d'or, vous vous sentirez mieux après l'avoir mangé je vous le promet", "merci", "Si vous avez un problème, n'hésitez pas a m’appeler, le bouton a droite de votre lit est fait pour".
    La dame blanche sorti de la chambre, mais l'autre femme avait les idées confuses. Qu'allait voir le docteur ? Que se passerait-il s'il s’apercevaient de quelque chose ? Serait-elle internée ? Hôpital psychiatrique ? Intervention neurochirurgicale ? Aurait-elle le droit de refuser ces actes médicaux ? Elle ne pourrait plus faire croire aux autres qu'elle n'était qu'une pauvre femme a la rue. Bientôt elle ne voulu plus y penser, et tenta de chasser ces perceptives de sa tête.
    L’hôpital semblait rempli de gens atteins de cette épidémie qu'elle n'arrivait ni a soigner, ni a identifier. Cela la mis mal a l'aise. Beaucoup de problèmes semblait être arrivés en peu de temps.
    Soudain sa tête l'emporta, elle perdit tout repère, et elle se senti voyager à travers des choses qu'elle ne connaissait pas. Elle ferma les yeux, et sa vision devin nette : elle vit un futur proche. Une vitre au fond d'un long couloir fut brisé, et les hommes de noirs débarquèrent de l'hélicoptère avant même que tout les morceaux de la vitre ne furent retombés au sol. Elle senti la panique, le monde s'agiter sous les coups de tnt détruisant les portes, l’hôpital était littéralement pris d’assaut par des hommes noirs, armés d'arc enchantés et d'armures d'acier noir. Le bâtiment fut évacué, des innocents furent tués. Elle senti la mort, la peur et le chagrin.
    Elle revint dans son lit : rien n'avait bougé. Tout était calme. Elle se reposa de longues minutes, au bout desquels son voisin de chambre semblait s'être réveillé puisqu'il alluma la télévision de la chambre. Elle espérait ne pas l'avoir réveillé. Les jambes engourdies, elle se leva doucement, puis se traina lentement vers la salle de bain; son voisin tourna la tête vers elle , et l'homme qu'elle avait sauvé du creeper la dévisagea avant de lui demander : "Pourquoi es-tu ici ?", "hypothermie, je n'ai pas de toit pour me protéger du froid cet hiver. Et toi ?", "C'est complexe".
    Elle avait l’esprit trop embrumé pour être déçue de n'avoir pu comprendre pourquoi l'homme de l’hôtel avait tenté d’assassiner son voisin de chambre, elle se dirigeât plutôt vers le lavabo de la salle de bain, et lava la pomme d'or. Les reflets irisés de l'objet étaient fascinants : son reflet dans le fruit était net, et parsemé de lignes violettes et dorés qui s'accentuaient sur les cotés. Quelqu'un avait visiblement calculé les interférences lumineuses avec beaucoup de talent. Elle croqua son reflet, et instantanément elle senti son énergie augmenter. Bouchée par bouchée, son énergie semblait danser en elle comme si elle exécutait une chorégraphie d'une ode a la vie. La pomme mangée, elle retourna vers son lit, les idées parfaitement claires. Elle se sentait bien.

    Le docteur et l'infirmière rentrèrent dans la chambre, et ses problèmes rerentrairent dans sa tête. L’infirmière s'adressa à l'homme : "Comment vous sentez vous ?", l'homme se leva, "Bien, mes maux de crâne se sont dissipés", "Vous avez eu beaucoup de chance d'avoir été aussi peu blessé", le docteur intervint : "Vous êtes en bonne santé, et nous n'avons pas eu grand chose a faire : vous pouvez quitter l'établissement", "Le temps de rassembler mes affaires".
    Le docteur était un homme dans la quarantaine, et son visage bienveillant sourit à la Clocharde, ce qui la rassura, un peu du moins. "Bonjour, je suis le docteur qui vous a réceptionné cette nuit. Vous avez eu très froid dehors quand vous dormiez, vous savez... votre cerveau peu avoir mal supporté le froid, nous devons vérifier que tout va bien a l'intérieur. Venez avec moi, le scanner IRM est prêt pour vous." La femme anxieuse et ses habits de papier bleu suivirent le docteur dans le couloir, où elle vit la vitre qu'elle avait vu se faire briser : ses soucis étaient si préoccupants qu'ils l’empêchaient d'enregistrer le chemin qu'elle effectuait dans le dédale de hôpital.
    Le docteur passa une porte et la femme le suivit dans une salle ou de nombreux bureaux portaient d'étranges appareils disposés sous les fenêtres d'une cloison donnant vue dans une salle dans laquelle trônait une grande machine. Le montre métallique formait un épais tunnel, devant laquelle elle fut allongée, sur un long plateau, avant que son docteur ne lui donne plusieurs conseils qu'elle n'écouta que d'une oreille lointaine. Elle hocha la tête à la fin du flot de parole, et la machine fit rentrer la clocharde sous son tunnel d'acier. La femme était entièrement dans la machine, ses pieds comprit, et entendit son docteur, puis vit la machine s'animer un bref instant avant de s’arrêter : coupure de courant. De longues secondes s'écoulèrent, rien ne bougeait, mais elle entendit des cris : sa vision se réalisait, l’assaut avait commencé, les coups de TNT secouaient le plancher. Elle sentait le chaos dans le bâtiment, l’hôpital était en train d'être évacué, la laissant seule dans sa petite salle, coincée dans un scanner IRM. Après quelques minutes d'attente dans la noirceur que la machine conservait, elle senti un garde approcher dans le couloir : le pauvre terroriste ne semblait pas être très coriace, apeuré d'être en retard et de se faire punir par ses supérieurs, apparemment. Elle resta immobile dans sa machine sombre, et senti le garde jeter un coup d’œil aux environs, avant de repartir pour vérifier la salle suivante.
    Elle attendit que le bâtiment fut complètement évacué pour s'extirper de son scanner. Elle chercha des personnes autres que des agresseurs dans le bâtiment : Quelques étages plus bas, elle senti une personne, anxieuse, recroquevillée dans un espace exigu. Le garde était passé à l'étage supérieur : la voie était libre.
    La femme entra dans le couloir sur la pointe des pieds, et fit attention de ne croiser aucun garde lorsqu'elle descendit vers l'endroit ou elle percevait une personne emprisonnée. C'est une cage d’ascenseur qu'elle rencontra : quelqu'un y était prisonnier. Comme les gardes étaient a plusieurs étages de là, elle força la porte de la cage, pour descendre sur le dessus de la cabine, 1m50 plus bas. Elle ouvrit enfin la trappe de secours, puis tendit sa main dans l'ombre de la cabine. L'homme qui était enfermé ne voyait qu'une silhouette féminine sculptée dans un carrée de lumière aveuglante. Il prit la main salvatrice et fut hissé jusqu'à l'étage supérieur où la clocharde reconnut la victime du creeper.
    Dernière modification par Don Moahskarton ; 17/05/2012 à 19h06.
    Citation Envoyé par Romanito Voir le message
    J'ai dit 3 minutes. Restons objectif, pour juger le jeu il faut au moins avoir passé l'écran de chargement

  6. #6
    J'ai adoré
    Citation Envoyé par S3um
    en gros ses une vie réel avec des jobs qui vous font gagner des points et de l'argent

  7. #7
    Le problème que ya sur les tableaux 2&3 c'est qu'ils sont assez dense par rapport au reste, du coup je ne peux pas trop étendre mes descriptions très lyriques à l’instar du 1er tableau.
    Je m'en rend compte dans le 3em, qui est lui aussi assez gros, et je dois me battre pour essayer de faire de belles choses sans que ça fasse 5 pages.
    J'ai écrit la moitié en gros du prochain tableau. Jvais essayer de le publier ce WE.
    Citation Envoyé par Romanito Voir le message
    J'ai dit 3 minutes. Restons objectif, pour juger le jeu il faut au moins avoir passé l'écran de chargement

  8. #8
    Bien, presque 1 ans après, voici enfin le troisième tableau. Le quatrième est déjà bien avancé, et j'ai beaucoup avancé ma réflexion sur le final.
    Final qui arrivera vite : le prochain tableau sera central, tant du point de vue numérotation que de l'intrigue.
    Je ne garanti pas le 0 fautes de français, mais bonne lecture





    Tableau troisième :



    Uruz [prononcer Ourouz] : Seconde rune de l'alphabet. Elle descend du bouleau et du bleu de la nuit où billent les étoiles. C'est la rune symbolisant le réconfort, comme la protection que la mère donne a son enfant. Ressenti comme un fluide énergétique latent, on l'utilise souvent pour apaiser ou équilibrer une situation, mais elle sert aussi pour se préparer à une nouvelle action. (Repli, abri, soin, vitalité, etc...)
    D'un agglomérat de pelotes blanches, sortait quelques uns de ces hideux câbles noir : La présence humaine était dense devant le bâtiment. Il s'approchait de l’enchevêtrement blanc, traversait les murs de fibres roses. La tension était palpable, au delà de celle des câbles : les esprits s'affichaient entassés, pétrifiés, terrorisés : le blanc était de glace. Lentement, le tableau se mouvait : un corps fut avancé au-devant des autres, faisant face à une rangée d'humains qui, dos au portail de l'enceinte de l'hôpital, laissaient transpirer l'agressivité devant leur angoisse.
    Soudain l'esprit avancé fut baigné d'éclairs : une violente douleur sembla surgir de cet être qui expulsa des particules de milles couleurs. Se fit entendre de lui, au loin, un horrible hurlement de douleur, atroce, à peine audible. Puis, l'esprit disparut d'un coup : n'en restait que son énergie, jaune pâle, perdant sa forme, comme une goutte d'encre la perdrait dans un verre d'eau. La situation sembla glacée pendant un long moment, mais une seconde personne s’avança et pris la place du disparu. L'avatar reçu plus d'énergie, qu'il utilisa pour activer une vision humaine de grande qualité. Des hommes d'acier noir bloquant la sortie à un troupeau de soignants et de patients, et, entre eux, reposait un corps meurtri en blouse blanche, un homme dans la quarantaine, le visage autrefois bienveillant, figé de la grimace qu'il fit lorsque la flèche pénétra. "Vous payerez votre silence de la vie d'un autre innocent !". La flèche vola, puis la seconde personne avancée tomba, puis la seconde blouse blanche se pourpra au près de la première.
    Sa vision normale revint : il se porta près de cette rangée de meurtriers, où de l'homme central ruisselait l'intuition qu'il commande les opérations. S'approchant de lui, il pu voir sa flaque, bientôt, il perdit ses repères, puis se retrouva dans une pièce aux lianes. Il voulu connaître le sens du chaos à l'hôpital : une liane brilla de jaune et de vert. Les couleurs comme superposées, non mélangées : une mélodie de couleurs aux multiples instruments. Une fois près d'elle, il la tendit vers lui, et d'où la liane était fixée, se détacha une trappe, auparavant invisible, du plafond de la salle. Il fut attiré, puis aspiré par le blanc aveuglant qui émanant de l'ouverture, et lorsqu'il la franchit, perdit ses repères.
    Il était un homme d'une carrure athlétique, digne d'un boxeur, debout, penché au dessus de son bureau de marbre, sur lequel il s'appuyait de ses deux poings. Il leva la tête : "Vous êtes bien sûrs de votre information ?". "Hélas oui, notre infiltré a confirmé avoir dû appeler l'ambulance". "If faut sortir le grand jeu : il sort tout juste de la mine. C'est crucial, dites aux mineurs que j'aurai donc un peu de retard".

    L'avatar se déconnecta en vitesse de cet humain, perdit ses repères, puis se retrouva devant la bande de meurtriers. Puis téléporté près du maître, il était là où il l'avait laissé. Autour de lui, était un homme stressé et agressif dans le couloir de l'étage supérieur, s’apprêtant à s'engager dans l'escalier.

    Il s'enfonça alors profondément dans le bâtiment, jusqu'à sous terre, mais sa vision se brouillait. Le maître perdait sa. Concentration. Il cru bientôt voir un grand hall. Dont le sol paraissait occupé. Par de grands amas de métaux. Tous rangés. Tels des pièces d'échiquier. Période d’absence. Fut choisi un amas parmi eux. Il y pénétra. Le véhicule contenait. Une faible marque d'énergie. Il fit son possible. Pour la mémoriser. Il retourna près du troupeau humain. Devant l'hôpital. Il chercha une énergie semblable. Trouvé. Il s'y connecta. Salle des lianes. L'avatar voulu les clefs. Liane brillante.Trouvé.
    Ayant besoin de son esprit, le maître abandonna l'avatar qui disparut aussitôt.
    "Je suis dans la voiture, on passe à une quarantaine de mètres de l'affront de cette mafia avec la police. Visiblement, deux meurtres ont terrorisé les gens de l’hôpital : ils pensent dans tout les sens. Mais je sens plus de morts que ces deux là, je ne sais pas combien, trop fatigué..."
    Les émotions que suscitèrent les retrouvailles des protagonistes furent mitigés : l'homme était reconnaissant envers la femme salutaire, mais celle-ci était inquiète de retrouver encore l'homme que par deux fois elle a sauvé des bras décharnés de la mort. L'homme demanda à la femme comment elle avait deviné qu'il était coincé ici, mais elle ne sut quoi répondre : embêtée, elle réalisait peu a peu que le nombre de fois où ils s'étaient croisés était peut être un signe du destin. Elle répondit alors, la tête basse, d'une voix a peine audible : "Je suis medium.". Un silence de plomb s'ensuivit.
    Elle avait le regard vide et lointain du nourrisson qui semble regarder au travers des visages qui l'entourent. L'homme, dont les yeux s'habituaient peu à peu à la lumière, avait perçu que cette femme était concentrée sur ses pensées et n'écoutait pas ce qu'il venait de prononcer : cela le déstabilisa, laissant de nouveau place a de longues secondes d'un silence religieux.
    Un éclair traversa soudain les yeux de la clocharde : elle focalisa instantanément son regard sur son partenaire : "Tu es leur proie : Ils sont ici uniquement pour te tuer.", "Pardon !?". La femme mis brièvement sa main droite sur sa tempe : "Viens, il faut fuir". Elle se rendit compte qu'un garde allait descendre a leur étage dans quelques secondes, elle ajouta alors : "Vite, l'un d'eux approche !", "Où ça ?", "Viens aller !".
    Les doigts désormais écrasés sur la tempe, la femme courrait avec difficulté dans le long couloir : sa trajectoire n'était pas droite, et elle avait du mal a maintenir son équilibre. L'homme, non loin derrière, crédule, courait le long des longues baies vitrés entrecoupés par des barres verticales dont l'ombre hachait le tapis immaculé de lumière blanche qu'affichait le sol. Parmi les reflets d'aciers du bâtiment que les vitres assemblaient en de fines lames de lumière, la femme titubante s’engouffra dans l'encadrement d'une des portes d'acier brossé, puis pris le couloir de gauche : tant bien que mal, la femme suivit de son protégé parcourait une bonne partie de l'étage rendu scintillant par la structure de métal que l'architecte a cru bon de poser. Essoufflée, elle déboucha devant une porte de secours derrière laquelle elle dévala l’escalier sombre qui mena à l'étage inférieur, dans une pièce de service : grandes baies vitrés, machine à café, casiers métalliques, tout indiquait une salle de repos. L'homme comprenait mal la stratégie de la femme, qui semblait trop bien connaitre le complexe médical. Alors qu'elle s'intéressait aux casiers de la salle, trop curieux, il demanda : "Tu connais quelqu'un ici ?", "Connaître... On peut dire cela oui.". La femme avait changé de main, la gauche étant maintenant connecté à sa tempe pendant que les doigt de la droite courraient sur la peinture verte des portes des casiers dont elle épluchait les noms inscrits sur les étiquettes. Son visage s'illumina lorsqu'elle vit celui qu'elle cherchait : les casiers n'étant pas verrouillable, elle ouvrit la porte, dévoilant les affaires personnelles d'un médecin auxquelles elle enleva les clefs d'une voiture.
    La femme fonça alors vers une porte usée au fond de la salle, et couru dans l'escalier, fendant le noir d'acier traversant plusieurs paliers plongés dans le noir. Les bruits de pas métalliques résonnaient dans la charpente de béton soutenant le parking souterrain, et étaient encore audibles plusieurs secondes après que le duo eu fini sa descente infernale. La clocharde courrait seule dans le noir total du sous-sol, zigzaguant entre les voitures, pour s'immobiliser à quelques mètre d'une petite auto, vers laquelle elle pointa les clefs, puis appuya sur la commande de déverrouillage : quelques clignotements orangés surgirent des cotés du véhicule permirent a l'homme, incapable de se déplacer dans le noir total, de localiser puis rejoindre le véhicule.
    La clocharde l'attendait, et lui lança : "Je ne sais pas conduire.". Il attrapa les clef, monta dans l'auto, démarra le moteur, puis alluma les phares. La femme éblouie par la lumière bleutée des ampoules au xénon que ses yeux reçurent subitement recula de quelques pas, la main dressée devant ses yeux. Bientôt, ils furent tout deux a bord du véhicule, qui se déplaça en souplesse dans le dédale de béton dont les parois sculptaient les puissants halos bleutés irradiants du véhicule qui remontait à la surface.
    La voiture sombre surgit sur la route, une rue plus loin que l'entrée de l’hôpital, où l'homme pu voir à sa gauche que l’hôpital avait été évacué devant son entrée, et qu'un affrontement avait lieu entre la police et les attaquants. Il songeât à tout ces otages innocents, dont certains avaient sûrement dû mourir.
    "Où allons-nous ?", "Dans un lieu sûr, c'est à mon tour de te guider désormais". La femme était sonnée, son esprit vagabondait, elle était fatiguée, et laissa donc son compagnon la guider. Quelques minutes plus tard, elle fut tirée de sa somnolence par l'annonce du conducteur : "C'est ici, reste près de moi et ne parle pas.". Le véhicule se gara devant un immeuble bourgeois de la ville, très bourgeois même, datant de la renaissance, il affichait de vives couleurs qui lui donnait un air presque mystique. Rouge, pourpre, violet et doré étaient les couleurs que les corniches, les tours de fenêtres et les blasons des murs arboraient. Ils entrèrent dans le bâtiment par une large porte, et une petite femme sursauta de son tabouret lorsqu'elle vit l'homme entrer. La petite secrétaire contourna son bureau, et parla a voix basse auprès de lui : "Les catastrophes que vous avez engendrées ont fait grand bruit ici, et je suis profondément navré de votre échec. Le prêtre souhaite évidemment vous voir, il doit finir une réunion d'ici moins de 5 minutes. Attendez-le en haut.", "Que Dieu vous remercie de votre soutien ma soeure, nous y allons de ce pas.".
    Le duo guidé par l'homme traversa le couloir à droite du bureau de la secrétaire, puis gravit un escalier sur ses sept étages, ou ils trouvèrent la salle d'attente du bureau du prêtre. Décorée de bleu, de violet et d'or, la tapisserie était majestueuse, chatoyant les rayons du soleil qui illuminaient un lustre gigantesque surplombant la salle.
    Toujours interloquée par la rencontre avec la secrétaire, la femme demanda : "Où sommes-nous ?", "Dans le temple de l'ordre que je sert, nous vivons en communauté, et défendons notre foi des hérétiques dispersés dans le monde.", "Quelle est sa doctrine ?", "Elle est essentiellement basée sur un mode de vie très sportif, strict, et en harmonie avec la nature. J'en suis un disciple, et pour tout te dire, nous avons créé notre propre art Martial".
    Un homme encapuchonné fit irruption dans la pièce : bleue, rouge, dorée et agrémentée de fleurs de lys, le drapé de la tenue était digne d'un roi. Le prêtre s'adressa à l'homme : "Vous avez générés de graves troubles, disciple. Grâce a Dieu, vous en êtes sauf, venez donc me raconter vos pérégrinations, nous avons à en parler.". L'homme expliqua à la femme de rester dans la salle avant de disparaître derrière le prêtre qui ferma la porte de son bureau, laissant la décoration royale seule avec la clocharde aux habits de papier bleu.
    Citation Envoyé par Romanito Voir le message
    J'ai dit 3 minutes. Restons objectif, pour juger le jeu il faut au moins avoir passé l'écran de chargement

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