[SKYRIM] Le topic de vos gueules de porte-bonheur

[Diwydiant]

Allez, je me lance...

Diwydiant, Impérial, Guidé par son Destin...

Je ne me rappelle de rien... Un mauvais coup ? Une chute ? Un sortilège ?

Peu importe... Le plus important, c'est que je me suis réveillé à l'arrière de cette foutue charrette, en route vers mon destin... Vers le billot...


Et c'est au moment où j'ai posé ma tête sur le funeste bout de bois que j'ai compris : je dois agir... Un dragon, des cris, des larmes.

Tout se mélange, tout se brouille.

Je trouve une arme au sol : une hache. Noble. Brutale. Je sens au fond de mon âme que je n'utiliserai que ce type d'arme, je suis en parfaite symbiose avec son manche et sa tête.

Explosions. Flammes. Destruction.

Le dragon nous survole. Je le fixe un moment, et une vague immense de chaleur et de douleur me prends dans la main, me faisant plisser mes paupières. Des mots étranges bourdonnent dans ma tête. Que veulent-ils dire ? Ont-ils seulement un sens ? J'ai mal, mais je n'ai pas peur.

J'ouvre les yeux. A ce moment, un jet de flamme sort de ma paume et atteint la Bête en pleine poitrine.

Elle tombe.

Je me sens bien.


Je ne sais pas qui j'étais, mais je sais au fond de moi ce que je serai : le Dovakhiin...











RP-off : Donc voilà mon petit chouchou : une sale trogne, mais un tempérament plus qu'altruiste. Je n'utilise que des haches et jet de flammes... Pas de sorts de soins, pas de magie autre.

Par contre, pour le moment je suis niveau 32, armure de dragon, hache d'ébonite et arc daedra, le tout en légendaire... Les

Spoiler Alert!

Grises-Barbes

vont en faire, une de ces tête, lorsqu'ils me verront arriver pour la première fois...

[Ketham]

RP-off : Donc voilà mon petit chouchou : une sale trogne, mais un tempérament plus qu'altruiste.

C'est le plaisir de Skyrim que de pouvoir jouer des gueules cassées qui se baignent dans la boue pour se débarrasser des puces et des tiques.

[Radulphus]

Lernos, Rougegarde
Une main, armure légère, destruction, enchantement, forgeage
Si il faut vraiment un alignement... chaotique neutre s'en rapprocherait le plus.



Lernos méditait, là, assis dans ces ruines Dwemers où aucun être sensé n'avait mis les pieds depuis bien longtemps.

Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ? Et pourquoi haïssait-il tant l'Empire ? Certes, ils allaient le tuer sans qu'il ne sache pourquoi. Mais ce n'avait pas été les seuls.

Il n'avait pas rejoint la rébellion Sombrage pour libérer Bordeciel, il l'avait fait pour faire couler le sang des impériaux. Mais pourquoi ? Haïssait-il l'Empire car il avait voulu sa mort, ou l'Empire avait-il voulu sa mort car il le haïssait ?

Cette rage, et le doute qui le rongeait quant à son passé... qu'avait-il bien pu faire ? Pourquoi encore maintenant sauvait-il des vies, pour en prendre d'autres sans raison ? Pourquoi les Daedras avaient ils une telle emprise sur lui ?

Il empoigna le manche de sa lame daedrique et sentis la puissance refluer dans son bras. Il avait des ruines à vider de leurs gardiens de métal...



Lernos est une brute. Il n'a pas mauvais fond, mais est du genre soupe au lait, et pas vraiment porté sur le pardon. Enfant de dragon, mais pantin des princes Daedras qui en font l'instrument de leur volonté. C'est mon premier perso, pas franchement très profond, j'avais envie de faire... disons simple, et de profiter un peu de la magie dans un TES

Je pense que le prochain sera plus nuancé, et un beau-parleur invétéré.

[Tarsiz]

Tania Parissus, impériale

Il arrive parfois qu’on ait l’impression d’être spectateur de sa propre vie. Il arrive aussi que le destin vous claque la porte au nez.

« Et merde… » Tels furent les premiers mots que celle qui répond (parfois) au nom de Tania Parissus prononça en Bordeciel.

Née à Anvil il y a vingt-trois ans de cela, fille de petits commerçants toutefois aisés, son souvenir d’enfance le plus notable a été la douloureuse rencontre de sa joue avec le bord d’une table en fer, alors que, juchée sur une chaise perchée sur cette table, elle tentait maladroitement d'attraper des friandises qui lui avaient été défendues, ce qui manque de lui arracher la moitié du visage, lui laissant pour le coup une cicatrice qu’elle devait garder toute sa vie. Enfant rêveuse et distraite, les efforts de ses parents pour lui donner une éducation convenable sont vains, et à dix-sept ans, elle est tout à fait incapable de travailler dans l’affaire familiale.

Attirée par la magie, elle quitte toutefois la guilde locale deux semaines après ses débuts, car bien que tout à fait dénuée de talent pour les arcanes, elle possède un don certain pour briser les (coûteux) objets en verre qui lui passaient entre les mains. Désabusée, elle se laisse vivre, exerce plusieurs menus travaux qu'on lui confie de moins en moins, lassé par sa maladresse. Elle épouse en désespoir de cause un gringalet aux cheveux gras du nom de Servilo Lentius, armurier de son état.

Son mariage est un échec, et a pour effet de faire découvrir à Tania le goût d’un bon cognac cyrodilien (quand elle ne casse pas la bouteille). À ses heures perdues, pendant la nuit, elle prend l’habitude furète dans la boutique de son époux et fait de grands moulinets avec les armes qui lui tombent sous la main, s’imaginant être quelque personnage héroïque. Les deux ne font toutefois pas bon ménage, et un soir, passablement imbibée et assoupie, épée à la main, elle surprend un rôdeur cherchant visiblement à cambrioler l’échoppe de Lentius. Pas très bien réveillée et victime d’un mal de tête épouvantable, elle lui tranche la tête d’un seul coup sec, avant de se rendre compte de son geste. Malheureusement, il s’avère que le monte-en-l’air avait pour père l’un des chambellans du comté, ce qui l'oblige à prendre la fuite.

Elle échoue à la Cité Impériale, ayant perdu en boisson en chemin son petit pécule, et se demande qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir faire à présent. Passablement étourdie (et définitivement poissarde) et tête en l'air, elle est incapable d'effectuer la moindre tâche compliquée sans se tromper. Cuisinière minable, forgeronne ratée et employée de ménage paresseuse, elle se laisse porter par une existence morne et simple. Deux ans et quatre séjours en prison pour état d’ivresse sur la voie publique, coups et blessure, et incapacité à payer ses dettes plus tard, elle se réveille d’un quasi coma éthylique devant l’arène impériale, et, fatiguée de sa vie compliquée, en pousse la porte par curiosité.

On lui donne une grosse épée de fer, une armure rouillée et des instructions extrêmement simples. À sa grande surprise, elle remporte son premier duel avec une facilité déconcertante. Elle s’entraîne alors et se montre incroyablement habile une claymore en mains. Elle enchaîne les victoires à un rythme effréné, et décide alors, la veille de son duel pour le titre de championne, à fêter cela en taverne avec ses camarades.

Cette décision la conduit, bien malgré elle, à un nouvel exil.

Equipée de sa seule épée et d’un petit viatique en septims, Tania Parissus prend la route de Bordeciel, endroit où selon elle, « personne ne viendrait l’emmerder ». Arrivée à la frontière, elle s’arrête dans une auberge qui lui paraît accueillante, et commet l'erreur d’accepter le défi d’un énorme orc qui lui propose de boire le liquide jaunasse d’une bouteille où macéraient plusieurs frelons.

Elle se réveille le lendemain, du bon côté de la frontière, sans argent, sans armes, habillée de haillons, avec une énorme bosse sur la tête, un mal de tête épouvantable, les mains attachées, dans un chariot accompagnée de Sombrages condamnés à mort, et la promesse solennelle qu’on ne l’y reprendrait plus.

Tania a toujours l'air endormie. Tête en l'air, étourdie (et se remettant régulièrement de la beuverie de la veille), elle est incapable de se concentrer, et en est en conséquence extrêmement maladroite, aussi bien avec les objets qu'avec les gens. Bien qu'elle ne soit pas stupide, elle ne possède pas une très grande culture, et ne comprend pas grand chose à la situation politique passablement compliquée de Bordeciel. Elle espère simplement qu'on ne lui prendra pas la tête...

Quelques informations supplémentaires :

• Pas de Fast-Travel, Tania ne sait pas monter à cheval, ni lire une carte d'ailleurs, même si elle a un bon sens de l'orientation
• Pas de magie, pas d'enchantement, elle est tout à fait dénué du moindre talent magique
• La nuit je dors à l'auberge ou dans ma maison, et mon perso descend ses dix-quinze bouteilles d'alcool
• Conséquence de son alcoolisme, Tania a développé un instinct surnaturel pour les breuvages : elle possède donc un don pour l'alchimie
• Pas de forgeage pour le moment, elle est trop maladroite
• Dans un donjon je récupère toutes les bouteilles d'alcool, mais pas tous les objets de valeur... Tania ne sait pas forcément qu'ils en ont

EDIT : Petite mise à jour pour fêter son niveau 20 au 30/12. Tania Parissus s'est mise en devoir d'apprendre à tirer correctement à l'arc...

Après un peu plus d’un mois en Bordeciel, Tania a l’impression d’avoir enfin trouvé sa place. Ici, les gens sont discrets et peu regardants, pourvu que l’on allonge la monnaie. Tête en l’air mais pas idiote pour autant, elle a vite compris qu’elle pouvait mettre à profit son talent d’escrimeuse pour payer son hydromel. Toujours pratique, elle a préféré éviter les distances trop longues, et a gagné le respect des habitants de Blancherive en éliminant une par une les bandes de bandits installés dans les multiples fortins et grottes de la Châtellerie.

Les choses se sont précipitées lorsque, embarquée malgré elle dans une tragique chasse au dragon, elle a vaincu la bête d’un grand coup d’épée, et l’a vue ahurie se décomposer pour ne laisser qu’un squelette exsangue. Elle a eu la vague impression qu’il se passait quelque chose – et a mis ça sur le compte des dix bières de la veille – puis s’est fait appeler « enfant de dragon » par les nordiques. Si elle ne comprend pas tout ce qui lui arrive, elle se doute néanmoins que ce nouveau pouvoir qu’elle a de crier des imprécations étranges n’est pas tout à fait anodin.

[zijulo]

Il n'avait pas rejoint la rébellion Sombrage pour libérer Bordeciel, il l'avait fait pour faire couler le sang des impériaux.

Tiens c'est marrant, j'ai donné à mon re-roll la même haine envers les impériaux pour justifier son adhésion aux Sombrages.

J'ai fait ce re-roll pour essayer le gameplay magie et pour jouer plus RP en m'imposant ces contraintes :
- Pas de Fast Travel
- Pas d'attente de plus d'une heure ou deux. S'il fait nuit je dors dans une auberge ou dans un lit qui m'appartient.
- J'assume mes échecs (pas de chargement de sauvegarde à outrance)

Flamerian - Aldmer

Il est honnête et serviable mais il est terriblement rancunier. Il n'a pas du tout apprécié sa condamnation à mort par les impériaux et il s'est fixé pour but de se venger en se ralliant aux Sombrages.

Après s'être pris la plus grande rouste de sa vie lors d'une bagarre à l'auberge de Blancherive il a réalisé qu'il était bien trop faible pour s'engager dans une guerre contre l'empire. Pour arriver à ses fins, il s'est rendu à l’académie de Fortdhiver pour y apprendre la magie et l'alchimie.

[daemogia]

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Quelle belle épée

[Radulphus]

Quelle belle épée

C'est une "simple" épée daedrique avec un enchantement de soul trap. Ca donne un effet bien plaisant, et aspirer l'âme des ennemis qui tombent sous ses coups n'est pas pour gâcher le tableau.

[daemogia]

C'est une "simple" épée daedrique avec un enchantement de soul trap. Ca donne un effet bien plaisant, et aspirer l'âme des ennemis qui tombent sous ses coups n'est pas pour gâcher le tableau.

J'en ai pas encore vu passer, pourtant quête principale finie

[Keep]

Gislinde Alrund dit "Gaïa"

Jeune guerrière issue d'une famille de la petite noblesse de Bordeciel.

Gaïa est une nordique lambda, grande et athlétique, les cheveux blond, soigneusement ramassés en arrière. Tatouages et cicatrices témoignent de son esprit guerrier.



Gameplay :
- Guerrier standard, quelques flèches puis on fonce dans le lard.
- Magie très limitée, un peu de guérison et sorts de destruction réservés au lapins !
- Le personnage est moyennement sensible à l'élitisme et au racisme ambiants chez les Sombrages.
- Respect pour la légion malgré "l'accident d'Helgen"
- Haine irrésistible envers le Thalmor. Talos reviendra!
- Les nécromanciens sont d'abominables personnages à éradiquer par tous les moyens sanglants possibles et imaginables!
- Sans détester les Mers et les Hommes-Bêtes, toute discution un peu tendue peu vite finir dans un bain de sang.
- Les compagnons sont des humains et toute mort est définitive pour eux. Pas de magiciens, on aime pas trop ça la magie, sauf pour se soigner. (j'attends un mod pour rendre la bouffe utile à ce niveau, si vous en voyez un passer je suis preneur)
- Utilisation réduite du fast travel pour les cas du style "aller voir les barbus pour apprendre la location d'un mot et vraiment pas envie de me refaire toutes ces marches". Sinon j'aime voyager à pied
- L'alignement du personnage est plutôt neutre bon.



Compétences majeures :
- Enchantement et forge : que je pratique de façon modérée mais régulière histoire d'équilibrer le plus possible avec la progression du personnage et de ne pas tomber trop dans le grosbillisme abusé.
- Parade avec bouclier et armes à une main : combo intéressant quand le bouclier est autant offensif que défensif.
- Archerie : beaucoup plus sympa et utile que dans Oblivion. Pour affaiblir les défenses adverses avant de charger "Fus Ro Dah" style.
- Armure lourde : parce que l'armure légère c'est pour les laupettes et niveau RP je préfère jouer les têtes-à-baffes.

Compétences mineures :
- Compétences développées sans dépenses d'atout
- Furtivité : ça s'impose avec l'archerie dans les sombres donjons de Bordeciel et pour la chasse.
- Alchimie : "money, money, money!"
- Eloquence
- Crochetage
- Guérison : utile au début du jeu moins maintenant, je n'ai que le sort de base



A propos
- Jeu mis à jour
- Niveau difficile, ni trop dur ni trop facile, ça me convient comme ça.
- Patch 4gb
- Quelques mods de texture d'ambiance comme ceux de Lush et Vurts (oh les putains de forêts que ça nous fait!), le Xenius pour les personnages, les épées de JaySuS, les animaux de Bellayache, les inutiles et donc indispensables retexturages des pièces de septims, de la nourriture et des potions, quelques retexturages d'armures et de vêtements etc. J'en profite pour remercier les types qui ont développé le Nexus Mod Manager, tellement simple à utiliser et pratique pour installer/désinstaller les mods sans faire de conneries.

[Daturax]

Salut à tous,

Bon et bien je me lance à mon tour: pour mon Voleur level 23 pour l'instant

Nom : Daturax "Le Fourbe"
Race : Nordique
Orientation : Voleur (1ere fois que j'en fais un sur un TES)
Skills Principaux : Destruction/furtivité/arme à une main/armure légére
Skills secondaire : Forge/Éloquence/Guérison/Vol à la Tire
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Configuration : XP Pro / Core 2 Duo (3Ghz)/ 4Go DDR2 / 9800 GTX +
Paramétrage : 1280X1024 / AA 4X / Aniso 4Echantillons, le reste en elevée avec distance de vue à 11
Mods : QD_Inventory_0_235-667-1 (pour l'instant)
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RP: Compte bien aider ses frères Sombrage à libérer Bordeciel, mais fais tout pour devenir un assassin de haut vol afin de servir au mieux son Yarl (et lui même par la même occasion )
Pas de cheval ,sauf si il en vole un, ce qui arrive rarement...tres peu de transport auto, mais il est tres bon client avec le taxi de Riveblanche. Il vole tout les impériaux et leurs larbins , mais ne vole aucun Sombrage.
Vous pourrez le trouver facilement à la jument pavoisée ou il attend son acte immobilier...quand au lieue ou il accumule son trésor , c'est un secret bien gardé!

Aujourd'hui c'était sortie chez les "Dwemer", avec des très zolis cavernes...





Et des poses bien méritées:



Mode de combat:
1°) Backstab de la main droite (X6) en mode furtif , puis rôtisserie de la main gauche...
2°) Fleche Furtives (X2) et capture d’âme à la masse dwemer
3°) marche arrière avec alternance Destruction en main droite et Soin en main gauche.

Mode : Normal ou Difficile selon les humeurs de l'Auto levelling....

PS: J'adore la présentation de Tarsiz

[Anansi]

Mon mien :



(ouais, c'est une photo de mon écran, parce que... bon ben... je joue sur ps3 )

Draegar, Bosmer de son état, chasseur à l'arc en harmonie avec la nature et qui n'a globalement rien à taper des conflits humains. Empire ? Rebellion ? Peu importe, il va à celui qui paye le mieux, en n'hésitant pas à changer de factions selon le gré de ses humeurs. Aucune affiliation, aucun sens de la fraternité, il se débrouille seul, en étant accompagné lorsqu'il le juge nécessaire mais sans hésiter à tout laisser en plan d'une seconde à l'autre.

L'inconvénient, c'est que sa nature furtive vire souvent à la paranoïa, et n'importe quelle exploration de ruines ou de caves donne lieu à une marche craintive longue et silencieuse. Mais il faut bien ça, pour survivre dans ce monde froid et inhospitalier.

[Grosnours]

Punaise ton screenshot me rappelle la sodomie au verre pilé qu’était l’achat du guide Prima d'Oblivion, où tous les screens étaient encore pire question qualité et couleurs baveuses.

[Anansi]

T'es jaloux de mes talents de photographe, c'est tout !

[Mark Havel]

Scylla, future impératrice.



Une bonne dose de confiance et d'ambition, ça aide toujours dans la vie. Alors ce jour fatidique restera celui où ses ambitions les plus folles commencèrent à poindre. C'était près de Whiterun, la jeune Scylla a abattu un dragon, avec l'aide de quelques gardes puis l'a vu se décomposer et en quelques secondes, former une féérie de lumières blanches autour d'elle, la soulevant légèrement et lui donnant une étrange sensation. Les gardes ont légèrement reculé, l'un d'entre eux a commencé à s'agenouiller avant de se reprendre et le capitaine lui a alors dit qu'elle était Dovakhin, fille des dragons, capable de parler leur langue, de les tuer et dotée de pouvoirs dépassant l'entendement. Quelques minutes après, un immense cri déchirait l'immensité de la plaine, ce qui, selon le capitaine, signifiait que les Greybeards, les moines vivant reclus au sommet de la plus haute montagne du monde, invitaient un nouvel élève à leurs côtés. Elle, très certainement.

Fille d'une magicienne ratée dont la seule dot fut son titre de noblesse, et d'un légionnaire blessé d'une flèche au genou au cours de la Grande Guerre, Scylla de Laurentiis fut élevée dans une cordiale détestation des Thalmor, "ces gros connards arrogants prétentieux qui ont un peu vite oublié qui est parvenu à contrôler tout Tamriel depuis 600 ans", dans un village perdu dans la forêt au sud de Cheydinhal. Vers ses 20 ans, elle rêvait de partir s'instruire à l'Académie Impériale de magie, mais ses parents la retenait, "s'il te plait, encore une saison, après, promis, on te laisse partir". Une bande de déserteurs, devenus pillards, attaqua et détruisit complètement le petit hameau. Alors que l'un des bandits tentait de profiter d'elle, l'épée de son père tomba sous sa main à point nommé pour lui permettre d'embrocher l'importun. Cela éveilla en elle un plaisir assez malsain, encore plus quand elle foudroya sur place quelqu'un qui s'approchait dans l'ombre. Elle eut la vision fugace d'un vieillard en bure avec une épée rouge vif qui tirait énormément de plaisir à lancer des éclairs sur un étrange lutin vert avec une épée vert très vif. Tant pis pour Caius Petus, le prêtre d'Arkay qui l'avait toujours regardée un peu bizarrement, avec son regard trop malsain pour être honnête.
Se défendant l'arme paternelle à une main, son sort de foudre dans l'autre, Scylla parvint tant bien que mal à fuir vers Cheydinhal, où elle passa quelques semaines à tenter de vivre de diverses rapines. N'étant guère douée pour la discrétion, elle essaya de mettre ses talents nouvellement découverts en pratique. Dans une sombre auberge, un type louche lui demanda de tuer autre type louche. Elle réussit un peu trop bien à tuer un informateur de la garde et vit sa tête mise à prix par les autorités après avoir brulé son employeur, qui, se révélant être un autre membre de la garde, voulut l'arrêter pour meurtre. Peut-être pensait-il augmenter ainsi son taux d'élucidation des crimes. Fuyant la ville, elle fut vite rattrapée par un petit groupe de soldats. Restons pudique sur leur sort, à base de coups d'épée et de diverses brulures, qui valut à Scylla une prime encore plus élevée dans la région.

Après quelques mois d'errance dans des montagnes nordiques de plus en plus froides, elle se décida à aller dans des contrées plus hospitalières. Elle pensait qu'il était plus que temps d'aller enfin voir cette fameuse Cité Impériale, et vu l'état de l'Empire en ce moment, mieux valait tôt que tard, quand les Thalmor auraient fini par envahir définitivement tout Tamriel. Alors que la nuit tombait, elle fut attirée par la lumière et l'odeur d'un feu. Autour de ce dernier étaient assis une dizaine d'hommes, grands, baraqués, blonds, riant très fort en se tapant sur les cuisses et buvant d'énormes chopes de bière. L'un d'entre eux disait aux autres :
"Ha, mon gros Frific, bonne idée qu'on a eu là que d'aller dans ces montagnes si près de la frontière avec Cyrodil, ces crétins d'impériaux n'auront jajamais l'idée de nous chercher par ici !
- Oui, Börngvarnd, je sais, je sais, je suis trop fort, j'ai tué un type en lui criant dessus le mois dernier. Et après cette petite embuscade vespérale des Impériaux, on l'a échappé belle, mais de grâce, fais moins de bruit. Sans quoi, même dans cette vallée isolée et perdue, les Impériaux qui grouillent à notre recherche finiront par nous entendre !
- Pardon messieurs, vous pourriez m'indiquer la route pour Bruma, s'il vous plait ?
- Qu'est-ce que tu fais là, ch'tite ? T'es pas une espionne impériale au moins ?
- Non, monsieur Frifric, je me suis juste un peu perdue dans ces montagnes inhospitalières, sinistres et froides et où l'on entend des cris bizarres et comme des battements d'ailes d'une énorme chauve-souris la nuit…
- Je ne me rappelle pas avoir entendu de cris autre que ceux des Impériaux que nous avons occis la nuit dernière… et mon nom est Ulfric. Stormcloack. Je te prierai de ne pas m'appeler par ce surnom ridicule ! Et pourquoi donc t'indiquerait-on le chemin de Bruma ? Tu pourrais nous dénoncer facilement aux soldats en garnison là-bas…
- Je peux vous faciliter la vie. Je pourrais tuer un type pour vous par exemple. Moi, je veux juste aller à Bruma pour ensuite visiter la Cité Impériale avant que les Thalmor ne l'envahissent, mais je tuerai s'il le faut."
Le visage du dénommé Ulfric s'assombrit à cette mention.
"Tuer un type ? Elle en a de bonnes cette petite. Oui, en effet, je connais quelqu'un que tu pourrais tuer pour moi. L'Empereur, peut-être. Non, soyons plus pragmatiques, le Général Tulius, commandant de la Légion en Skyrim, fera l'affaire ! Hahahahaha, je te souhaite bien du courage !"

Ensuite, une pluie de flèches tomba, des légionnaires surgirent de partout en criant et le bouclier d'Ulfric aller percuter la tête de la jeune Scylla. Elle se réveilla au matin, ligotée dans une carriole descendant la montagne, avec les Impériaux très contents d'eux mêmes autour des prisonniers. Leur chef était semblait très satisfait, sifflotant joyeusement une marche impériale dans l'air frais du matin. À côté de Scylla, un type semblait avoir perdu un peu la tête, s'échinant à lui rappeler qu'elle était à côté du célèbre rebelle Ulfric Stormcloack, meurtrier du Haut-Roi de Skyrim, soulevé contre l'Empire pour défendre son droit de croire en Talos…
"Je le sais déjà et quelle idée idiote, pensa Scylla, ils feraient mieux de trouver un moyen de rappeler aux Thalmor que c'est pas pour rien que les humains dominent Tamriel depuis Alessia. Après ça, ils pourraient croire en qui ils veulent sans être rebelles et risquer de se faire capturer par les autorités."
Une petite invasion draconique et quelques grands brulés plus tard, Scylla se retrouvait à Whiterun, en train de courir à la tour de guet ouest pour tenter de chasser un dragon en vadrouille.

Deux jours plus tard, presque au sommet de la plus haute montagne du monde, une bande de vieux croulants lui révélaient qu'elle était l'une des rares personnes à pouvoir tuer des dragons, absorber leur âme, parler leur langue étrange et ainsi se doter de pouvoirs très puissants, mais "à utiliser avec précaution".
"Merci, je l'avais déjà compris, se dit-elle intérieurement, et je les utiliserai comme je veux, c'est bien trop amusant pour ne pas le faire au moins 4 ou 5 fois par jour."
Ils mentionnèrent au passage qu'un de leur meilleurs élèves était un certain Hjalti Tiber Septim de Talos. Constatant la satisfaction manifeste des vieillards au vu de ses progrés, elle en conçut rapidement son plan.

Elle allait d'abord rejoindre la Légion Impériale pour mater cette rébellion ridicule. Ce serait l'occasion s'amuser à tuer des gens tout en se construisant une petite réputation militaire. Ensuite, elle s'arrangerait pour monter encore dans les rangs, ourdirait quelques complots contre les Thalmor, puis, le moment venu, les bouterait hors de l'Empire. Ce serait alors le moment de faire valoir ses droits à la couronne impériale en toute légitimité. On verrait après pour les détails d'intendance, tels que réunifier Hammerfell à l'Empire et remettre ces gros péteux de Hauts Elfes définitivement à leur place s'ils avaient le malheur de contester son Auguste Règne.

[L0ur5]

Chouette présentation!

[shaskar]

Oui bonne histoire bien écrite.

[Jasoncarthes]

Pareil par contre : Bonne chance pour colonisé hammerfell maintenant... l'empire s'est fais une réputation de tapette

[Nacodaco]

Fille [...] d'un légionnaire blessé d'une flèche au genou

Bien joué à toi et aux autres pour vos présentations !