En cherchant une référence de casque je suis tombé sur un test d'un site
http://www.tellementnomade.org/. Je vous colle un bout du truc. Personnellement j'ai tendance à y voir une énorme quantitié de bullshit, MAIS peut-être que je me trompe, parce que moi le son c'est pas trop mon truc. Du coup je me dis que c'est le topic idéal pour lancer le débat. Je mets en gras quelques-uns des trucs qui me font marrer (je le mets pas en quote, ce sera plus simple pour répondre comme ça).
Au naturel de la réponse fréquentielle des Tenore répond
la musicalité de leur dynamique. Ces intras savent
négocier avec panache mais sans ostentation les ruptures de volume les plus agressives et peuvent « claquer » quand il le faut et comme il le faut. Mais c’est surtout au niveau de la
micro-dynamique, du
déroulé fin de la scansion du signal que les Tenore semblent déployer la plus parfaite aisance, en se montrant capable de
suivre la cadence du signal à toutes les échelles de temps, jusqu’aux intervalles dont les variations subtiles définissent groove ou swing, ce balancement intime qui fait que la musique danse dans la tête avant de pouvoir faire bouger le corps. Alors, certes,
cette musicalité se paie par une certaine estompe des attaques qui fait que tout peut parfois paraître trop lié et trop coulant sur les Tenore mais, dans leur secteur tarifaire,
cette fluidité est un peu le prix de la musicalité.
C’est dans le secteur de la rapidité que ces intras butent sur leurs limites — ou plutôt sur celles du parti pris de leur conception qui semble avoir
privilégié avant tout le plaisir et l’immersion, au détriment d’une certaine sécheresse qui aurait pu rendre leur rendu plus acéré dans le temps. Car il faut bien avouer que les Tenore s’emmêlent un peu les pinceaux sur les rythmes rapides, au point de
paraître presque « lents » sur les musiques les plus énervées. Bref, il leur manque ce petit s
urcroît d’articulation qui aurait pu leur permettre de
concilier musicalité et réactivité. Même déception (toute relative, cependant) dans leur restitution des timbres qui, quoique très naturelle aussi, ne semble pas bénéficier de ce pouvoir de caractérisation optimal qui aurait permis de mieux distinguer les uns des autres les instruments de chaque pupitre. Les Tenore souffrent en ce domaine d’un certain
manque de fidélité à la hauteur tonale spécifique des interventions sonores, et cela jusqu’aux niveaux les plus fins : sur ces intras, parfois,
le son de telle contrebasse n’est pas assez boisée ou celui de tel saxophone pas assez cuivré. Le défaut est subtil, certes, mais s’entend et gâche un peu le tableau par ailleurs excellentissime que présentent les performances de ces intras.