Quand j'ai tué Diablo pour la toute première fois.
Quand j'ai tué Diablo pour la toute première fois.
Je ne sais pas si je suis particulièrement sensible - enfin, disons que je ne joue que très rarement à des jeux censés faire peur (survival horror et compagnie...). Donc j'imagine que oui, je dois être sensible. Rhâââ. Fais chier. Je croyais être l'incarnation moderne de Conan. Tant pis.
Toujours est-il que FEAR est un jeu qui continue à me foutre les jetons, ce qui me gonfle d'ailleurs un peu, puisque ça m'interdit formellement de relancer le jeu sur un coup de tête, alors qu'il s'agit d'un jeu que j'aime vraiment bien. (Le premier, hein, parce que le 2 est vraiment pas terrible.)
Ok. Ben je ne te conseille pas Penumbra et consort alors. J'ai testé, j'ai presque eu peur...mais en fait, non . Donc toi....
Arf, j'suis jaloux. J'aimerais retrouver cette sensation d'oppression que j'ai connu lors de ma première partie de Resident Evil
Si je devais retenir un seul truc, c'est ma découverte du cycle jour/nuit (dans Zelda OOT).
Le nombre de fois que j'ai regarder un couché de soleil (au lac Hylia parce que j'ai toujours aimé la représentation de l'eau dans les jeux également). Bref, ma première fois, snif.
Et je le fais encore régulièrement dans les jeux qui propose l'option. Je regarde si la lune bouge bien, comment le ciel change de couleur et ce genre de chose. Mais bon, je m'y attarde beaucoup moins longuement (puis je le fais rarement plus d'une fois ou deux aussi )
La mort d'Aerith dans FF7, j'en aurais chialé.
La peur dans les labos de Stalker, obligé de faire pause et de sortir prendre l'air.
Les victoires a la derniere seconde sur Enemy Territory, l’adrénaline et la joie d'avoir vaincu la team d'en face grâce au TP de tes mate.
Mon 1er orage de nuit dans Stalker
La bataille de Leningrad dans Red Orchestra, avec les blindés qui occupent les rues tandis que l'infanterie infiltre les habitations et les égouts. La peur quand on est coupé de son équipe, le bonheur quand on prend à revers les défenseurs, le sentiment du devoir accompli quand on prend enfin ce foutu pont .
Et quand on fini sa première chanson "épique" en difficile ou sa première chanson tout court en Expert dans Guitar Hero, on se sent pousser des ailes. (je ressens ça en ce moment avec osu! d'ailleurs).
Vaincre le premier boss de secret of mana sans mourir a été un autre grand moment de ma vie.
Et quand j'ai cru battre le dernier boss de Jet Force Gemini j'étais aux anges, et pouf perdu ! Jamais de ma vie je n'ai rencontré un boss aussi difficile (et je ne l'ai pas encore tué), dans les Donkey Kong, les boss étaient spé mais faisables, pour Banjo et Kazooie Rare s'est viandé et ils sont tous nazes (un peu pour Perfect Dark aussi...). Mais ceux de JFG sont abusifs...
Un CPC gift du KLJVEnvoyé par CptProut au KLJV
Portal 2. Je crois que j'ai rarement eu autant d'étoiles dans les yeux en visitant les locaux tantôt cleans, bordéliques ou délabrés d'Aperture Science, du début à la fin.
Dans la même catégorie d'émerveillement, il y a également Beyond Good and Evil. Je crois que rarement un univers m'a autant passionné au point de pouvoir passer plusieurs heures à errer dans le jeu juste pour le plaisir des yeux et des oreilles, sans faire aucune mission.
il y a aussi GTA 4, la quete de Niko m'a plus fait douter avant que après. San Andreas m'a également bluffé, dans son environnement et son contenu sous-jacent que j'ai trouvé édifiant de vérité et de subversivité.
Flashback sur snes (ou Amiga), une véritable claque ce jeu à l'epoque, d'ailleurs, graphiquement ça a très bien vieilli et ça passe nickel sur emu sur psp.
Toujours beaucoup de nostalgie pour ce jeu. et ce niveau dans la forêt, magnifique !
LE jeu que je garde en souvenir pour une raison toute bête c'est que c'est le premier que j'ai pu essayer (CQFD) reste Another World.
Restituons la scène, j'étais alors jeune, sans télé (ca rend bête), sans internet (c'est du temps perdu) et sans jeux vidéo (c'est pour les autistes) dixit mes parents.
Et en fouillant dans les disquettes du mac [insérez modèle je m'en souviens plus] de mon pôpa je tombe sur un version tipiak d'another world.
Rajoutez ici facteur émotionnel, j'habitais a Manosque avant et mon meilleur pote était monté.
Donc on a bloquer tout le we en se relayant quand un craquait (il était dur et on étaient jeunes).
Et la l'apothéose, la fin de ce jeu formidable a la hauteur du déroulement.
Ça reste l'impression la plus forte videoludique que j'ai pu avoir.
La deuxième grosse claque pour moi a été Perfect Dark, qui tenait du génie, et sa musique d'intro que je laissait tourner en me mettant en position fœtale pris de convulsions avec une mousse épaisse s'échappant de ma bouche.
Vint enfin le coup de grâce, lors de ma première nuit réseau à Grenoble, j'ai découvert que Counter devenait agréable sans passer par AOL 56k et j'ai subit un traumatisme qui sera a jamais graver dans ma mémoire.
Première partie de starcraft, les 7 autres joueurs étant de bons joueurs, je dis tranquillement "je débute soyez cool m'voyez", évidement ces charognes puantes se mettent a 7 contre moi et me rase des les 5 premières minutes.
Quelque-chose s'est cassé en moi a cet instant précis, une étrange musique de défaite zerg est venu amplifié ce sentiment et je ne juresplus depuis que par le mot "REVANNNNNCHE"
Donc j'ai passé entre 10 et 14H par jours a joué a starcraft premier du nom en protoss et chaque fois que je me repasse la musique du devoir accompli contre les fourbes et les mesquins se mettant en travers de mon chemin, mon poil se hérisse, je tremble et mon cerveau me lache une grosse dose d'endorphine.
Sinon le dernier truc ou je me suis sentit vulnérable derrière mon écran était la mort de la chtite nenette dans silent hill 4 sur cette musique tellement triste.
J'avais une petite larme à ce moment la.