Je suis un grand sentimental. Je sanglote devant le Roi Lion, ma fiche de paye ou encore les documentaires sur la Seconde Guerre mondiale. Je n’y peux rien, c’est ainsi. Aussi, lorsque RockPaperShotgun porta à mes yeux l’existence de K.O.L.M., jeu de plateforme/exploration jouant sur le thème de l’amour filial, je ne pouvais que sauter dessus. Une vraie gonzesse j’vous dis. C’est aussi moi qui fais le ménage et la vaisselle à la maison.
Machine partiellement détruite, abandonnée aveugle et estropiée dans un lieu inconnu, vous n’avez qu’un souhait : aider votre mère, lui apporter l’assistance qu’elle vous réclame. Pour cela, il vous faudra explorer votre environnement pour récupérer l’intégralité de vos aptitudes, morceau par morceau, et comprendre ce que votre génitrice attend de vous. Expérimental, minimaliste, facile puisque la mort n’y est pas contraignante, K.O.L.M. ne prend qu’une petite heure à terminer. Il brille néanmoins par son thème, son ambiance, ses musiques superbes et les échanges enfantins, presque maladroit, du petit robot avec sa maman.
Un jeu flash sans grande prétention mais qui se laisse jouer avec plaisir, tant sur le plan de la plateforme que de la découverte. Simplicité, tristesse et mélancolie, ou comme l’aurait (presque) dit Pierre de Marbeuf s’il y avait joué « et la mère et l'amour ont l'amer pour partage ».
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