Bon ben j'ai l'impression de m'être fait avoir par la hype.
J'avais commencé Yakuza 4 il y a quelques mois avec de grosses attentes, c'était bien parti pour beaucoup me plaire en dépit du fait que je ne comprenais pratiquement rien à l'histoire, (ça a l'air aussi avenant pour le nouveau venu que Metal Gear, cette série) mais j'ai lâché le jeu temporairement et un peu oublié de le relancer juste après la conversation sur le toit à la fin du premier acte parce que j'en avais marre d'avoir les deux mêmes combats imposés encore et encore et encore dès que je faisais plus de trois mètres dans la rue. C'est pas que les combats sont nuls en soit, mais ne pas pouvoir jouer plus de deux minutes sans être interrompu et répéter ça pendant facilement cinq heures c'était vraiment trop, c'est pire que dans Pokemon.
Qu'à cela ne tienne, j'ai repris aujourd'hui pour rapidement me rendre compte qu'il ne me manquait plus qu'une seule conversation pour terminer le premier acte, et la sauce a vraiment commencé à prendre pendant l'évasion de la prison avec de grosses séquences, des combats un peu durs mais pas trop, et l'histoire dans laquelle je suis toujours aussi largué transpire toujours autant la classe.
Et c'est le drame: je me retrouve sur la plage avec le mec du premier Yakuza sur PS2 et après plus d'une vingtaine de tentatives je dois en venir à la conclusion que je suis bloqué. Il n'y a aucun combo qui fonctionne contre lui, les dégâts des rares coups qui ne sont pas immédiatement annulés ou contrés sont ridicules, les esquives fonctionnent une fois sur dix, la seule vraie technique que j'ai pu débloquer avec les combats de la prison (une attaque bélier) fonctionne une fois sur dix et lorsqu'elle fonctionne ça le mets même pas à terre, il m'enchaine immédiatement dans le dos sans que je puisse faire quoi que ce soit, sa jauge Heat se charge à fond et il me pète la rondelle en dix secondes.
Ça m'emmerde parce que j'ai vraiment envie d'aimer le jeu pour ses personnages et son exubérance en dépit de ses enjeux qui me passent par dessus la tête, de ses interruptions permanentes et de ses moments bizarres, (Le gros moment de regard en silence avec la fillette tombée à terre, Huh ?) mais il a vraiment pas l'air d'avoir envie que je m'amuse.