Le topic des profs : "Donne moi ton carnet, sale perturbateur !"

[Souly]

T'es un mitaire', tu sais pas ce qu'est une tête bien faite

Bah si, c'est une tête sur laquelle les balles ricochent, non ?

[orime]

Si tu veux que tes élites aient un bon niveau culturel, il faut introduire la culture au concours.

Deux problèmes toutefois :
- tu vas encore plus handicaperles classes sociales défavorisées,
- la Culture est définie par l'élite. Donc en fait ça sert à rien de leur enseigner.

Allez, trois même :
- à chaque fois que j'ai vu une épreuve dites "de culture générale", elle tournait à la plaisanterie. Sauf peut-être l'épreuve hors-programme de l'agreg d'histoire, et encore, on reste sur une culture générale de la matière.

Le niveau baisse partout effectivement, même à l'agrégation.

[Vautour]

Et juste pour me foutre de la gueule des profs du secondaire.

Classe de maturité.

Maturité

Hâte de voir les micros trottoirs à la sortie des lycées pour demander l'avis des intéressés .

Sais-tu comment on appelle l'équivalent du bac en Suisse ?

[orime]

Ouaip c'est le même nom.
Mais sérieux, on est obligés de copier des noms de merde ?

[Vautour]

Le niveau baisse partout effectivement, même à l'agrégation.

Tu ne trolles pas hein.
L'agreg de maths est devenu une blague, au sens où les derniers classés sont nuls. Et je ne parle même pas des admissibles non-classés au final.
Pour rappel, ces 2-3 dernières années, seulement les 3 quarts des places sont pourvues. Les collègues qui sont au jury m'ont raconté longuement le niveau des derniers admis, ça fait peur.

(et je ne doute pas qu'Mdt va nous raconter qu'en histoire, tout le monde était génial à son époque et maintenant ils sont tous nuls)

[Anon26492]

J’ai pas lu le dernier rapport du jury mais ils n’ont pas l’air de plus se plaindre que d’hab.

Après en maths les évolutions sont plus faciles à voir.

[Laya]

Pourquoi pas les deux ?

J'allais le dire. Pour la prépa, outre le fait qu'on puisse en parler sans l'avoir faite j'ai un bon échantillons de contact qui l'ont faites et j'ai tout de même une bonne idée de ce que ça produit en dehors de personne, on ne va pas se mentir, de parfois un excellent niveau.

L'agreg de math c'est un peu la débandade, mais c'est plutôt l'exception que la règle. Ils ont quand même dû stopper le truc tellement la moyenne des derniers classé était basse. Après si on suit mdt ça suffit pr le collège.

[orime]

Tu ne trolles pas hein.
L'agreg de maths est devenu une blague, au sens où les derniers classés sont nuls. Et je ne parle même pas des admissibles non-classés au final.
Pour rappel, ces 2-3 dernières années, seulement les 3 quarts des places sont pourvues. Les collègues qui sont au jury m'ont raconté longuement le niveau des derniers admis, ça fait peur.

(et je ne doute pas qu'Mdt va nous raconter qu'en histoire, tout le monde était génial à son époque et maintenant ils sont tous nuls)

Je vois surtout des stagiaires d'ESPE qui n'ont jamais vu un enfant de leur vie. Mais genre même pas un weekend de babysitting et ça, ça me fait plus flipper qu'un agrégé sans culture.

[Jaycie]

Pourquoi pas les deux ?

ça dépend les prépas et les concours préparés...mais de l'école d'ingé "de base" c'est de l'usine à bachoter oui.

Après si tu fais une MP* pour préparer l'X, t'as sûrement un background familial au point sur la culture générale

[BentheXIII]

Quid de ta définition de l'école d'ingé de "base", par curiosité.

Personnellement la prépa m'a surtout appris à apprendre, ce qui est à mes yeux plus estimable et utile que la connaissance de tous les critères de convergence d'intégrale de séries de fonctions. Et il y a quand même des notions qui me sont toujours utiles aujourd'hui. Et c'est aussi une leçon d'humilité, quand tu arrives à te penser bon à un moment, et que tu vois passer des espèces de machines sur l'autoroute de la défonce intellectuelle, elles-mêmes très loin du niveau des tous meilleurs.

Au sujet de la culture générale, je me rappelle de mon oral de français aux mines qui avait très vite basculé sur ce domaine, avec pour question d'ouverture "Pouvez-vous me donner la définition d'un génocide" histoire de débuter l'examen sur une note riante.

[Vautour]

Quid de ta définition de l'école d'ingé de "base", par curiosité.

Un truc moins prestigieux que les Mines de Paris ?

[BentheXIII]

Les Mines de Paris ne sont pas une école d'ingénieur

[Achille]

La classe prépa est très formatrice sur le plan intellectuel et les méthodes de travail.

- - - Mise à jour - - -

Et c'est aussi une leçon d'humilité

[fenrhir]

Je vois surtout des stagiaires d'ESPE qui n'ont jamais vu un enfant de leur vie. Mais genre même pas un weekend de babysitting et ça, ça me fait plus flipper qu'un agrégé sans culture.

Bah, c'est dans la droite ligne de la formation à 99% sur le disciplinaire (dans lequel j'inclus pédagogie et didactique) et 1% sur leur cible (psycho/socio de l'enfant/ado). Ou du fait qu'avoir eu 3 gamins compte toujours pour remplacer des prérequis.
Même pour le futur CPE, ces domaines ne sont pas pas spécialement à la fête niveau enseignement fourni...

[Tellure]

Quand tu formes une grosse partie de décideurs, ( d'ailleurs même si c'est pas le cas) j'espère bien que la formation te donne un peu plus d'ouverture sinon tu te retrouves avec des types hyper pointus mais qui peuvent n'avoir rien pigé. Pire que ça qui peuvent se prendre pr le centre de la terre.
Heureusement ce n'est pas tout le temps le cas. Ton système a une influence sur les personnes et vaut mieux penser ça comme un tout et pas seulement pour un seul but. D'autant que le système français à travers la prépa c'est des sacrés railles qui peuvent même empêcher toute réflexion de fond des élèves qui parfois vont se rendre compte en master que c'est pas leur truc en vrai.

Alors, mon expérience dans une petite prépa PC qui m'a amené dans une petite école d'ingé vaut ce qu'elle vaut mais :

1 J'y ai toujours été encouragé à faire d'esprit critique que ce soit pendant les cours littéraires (où les sujets abordés étaient systématiquement des sujets de société) comme les enseignements scientifiques (après des interros où la moyenne générale était de 5/6 le thème de l'engueulade était toujours "Réfléchissez avant d'écrire").
2 La prépa on la fait quand on a 18/19/20 ans. Il serait peut être plus judicieux de commencer à former des "citoyens" bieeeeeeen avant cet âge.

[Lee Tchii]

La classe prépa est très formatrice sur le plan intellectuel et les méthodes de travail.

La classe prépa a été (perso) très formatrice sur l'apprentissage de la psyché humaine.
Chez nous, c'était élitisme (sur les notes), concurrence exacerbée, humiliation (verbale) des "mauvais" ...
Résultats : plusieurs cas d'abandons dans l'année car trop de pression = breakdown, dont une dépression traitée sous pilules.
Et nos profs étaient des sociopathes visiblement connus de leurs confrères géographiquement éloignés.

[ShotMaster]

C'est bizarre. Moi c'était aide mutuelle en permanence, super ambiance de travail, des profs très disponibles et pointus, qui te faisaient progresser comme jamais.

C'est sûr, y a eu de la perte en ligne (27 en première année, seulement 12 en 2e), mais tout le monde n'est pas fait pour ça.

Et j'ai jamais autant appris qu'en prépa, et avec autant d'enthousiasme. C'est bien simple, je pense que ce sont les 2 seules années où j'ai vraiment bossé efficacement et où j'ai appris des choses, tant au niveau du fond que de la forme.

"Prépa" intégrée à l'INSA Lyon ici. Donc pas une prépa en fait, mais y'avait de quoi bosser et une super ambiance. Par contre qu'est ce que j'ai appris à bien picoler

[Laya]

C'est bizarre. Moi c'était aide mutuelle en permanence, super ambiance de travail, des profs très disponibles et pointus, qui te faisaient progresser comme jamais.

C'est sûr, y a eu de la perte en ligne (27 en première année, seulement 12 en 2e), mais tout le monde n'est pas fait pour ça.

Et j'ai jamais autant appris qu'en prépa, et avec autant d'enthousiasme. C'est bien simple, je pense que ce sont les 2 seules années où j'ai vraiment bossé efficacement et où j'ai appris des choses, tant au niveau du fond que de la forme.

C'est effectivement ce que j'ai souvent entendu mais tjrs systématiquement par les élèves qui avaient réussi en prépa. Et d'ailleurs je les crois volontiers sur le fait que c'est un passage intellectuellement intéressant si ça te plaît. Mais c'est clairement pas le ressenti de tout le monde.
@tellure ma réponse au depart etait pour souligner qu'on pouvait justement ne pas faire que du bachotage en prépa et que je trouvais ça bien de ne pas uniquement faire cela.

[Uzz]

"Prépa" intégrée à l'INSA Lyon ici. Donc pas une prépa en fait, mais y'avait de quoi bosser et une super ambiance. Par contre qu'est ce que j'ai appris à bien picoler

J'ai pas mal fréquenté le local étudiant "associatif" de l'INSA de Rennes, c'était assez épique...

- - - Mise à jour - - -

Bah, c'est dans la droite ligne de la formation à 99% sur le disciplinaire (dans lequel j'inclus pédagogie et didactique) et 1% sur leur cible (psycho/socio de l'enfant/ado). Ou du fait qu'avoir eu 3 gamins compte toujours pour remplacer des prérequis.
Même pour le futur CPE, ces domaines ne sont pas pas spécialement à la fête niveau enseignement fourni...

Y a du boulot pour remettre en place une formation initiale
Comme en plus ça va coûter des sous, je sens que les solutions à base de "on va faire des nouveaux programmes tous les deux ans et demi, les profs se débrouilleront avec" vont continuer encore un bon bout de temps.




Un petit feed the troll, mais en réponse à MdT, si les salaires de profs étaient plus attractifs, on n'aurait sans doute pas une telle crise de recrutement... C'est quand même un bon indicateur.

[Lee Tchii]

C'est bizarre. Moi c'était aide mutuelle en permanence, super ambiance de travail, des profs très disponibles et pointus, qui te faisaient progresser comme jamais.

J'ai bien dit profs "sociopathes".
De temps en temps, on avait en colle des profs de lycée ils étaient tellement sympas, tellement intéressants, ils nous expliquaient sans nous juger ...
Meilleures colles ever.

N.B. Ceci dit tous le lycée devait être toxique.
Les Maths-Sup, Maths-Spé nous regardaient de haut en fanfaronnant, et ce même après le suicide d'un des leurs (visiblement lié à des problèmes avec sa classe).
Ambiance.

[Laya]

Plus que le salaire je dirais que c'est la considération qui pourrait être plus élevé et les conditions de travail qui ne donnent pas spécialement envie d'y aller.
Même si effectivement si tu met l'instit à 10k euro tu auras sûrement un effet psychologique de meilleur considération.

[Anon26492]

Autant avoir des systèmes adaptés pour permettre au plus grand nombre de trouver chaussure à son pied.

Je dis toujours qu'il faut supprimer les prépas publiques :
- les gosses de riches peuvent se payer des prépas privée (qui se développeront),
- ça fera un appel d'air pour l'élite des profs qui sera mieux payée,
- on file des bourses aux meilleurs pauvres pour se payer ces prépas privée,
- l'économie est réinvestie dans la fac et les IUT/BTS.

Ça n'a plus de sens de surfinancer l'élite dans une époque ou l'élite est devenue essentiellement parasitaire.

[Laya]

Encore une fois : tout le monde est pas fait pour la prépa. Tout le monde est pas fait pour la fac.

Autant avoir des systèmes adaptés pour permettre au plus grand nombre de trouver chaussure à son pied.

Perso je serais plus pour un système de fusion qui serait plus progressif que la prépa en terme de rythme de travail et plus demandant que la fac en terme d'horaire et d'encadrement.
Une sorte de moyenne. Ça nous permettrait aussi d'être plus compris à l'extérieur ( même si en vrai on s'en fou )

[von_yaourt]

C'est bizarre. Moi c'était aide mutuelle en permanence, super ambiance de travail, des profs très disponibles et pointus, qui te faisaient progresser comme jamais.

C'est sûr, y a eu de la perte en ligne (27 en première année, seulement 12 en 2e), mais tout le monde n'est pas fait pour ça.

Et j'ai jamais autant appris qu'en prépa, et avec autant d'enthousiasme. C'est bien simple, je pense que ce sont les 2 seules années où j'ai vraiment bossé efficacement et où j'ai appris des choses, tant au niveau du fond que de la forme.

En même temps, moi aussi je serais content si ma prépa c'était d'apprendre la stratégie militaire de Napoléon à la dissuasion nucléaire avec une UE libre tir au FAMAS à 100 mètres.

[ShotMaster]

Perso je serais plus pour un système de fusion qui serait plus progressif que la prépa en terme de rythme de travail et plus demandant que la fac en terme d'horaire et d'encadrement.
Une sorte de moyenne. Ça nous permettrait aussi d'être plus compris à l'extérieur ( même si en vrai on s'en fou )

Tu veux un IUT en fait ?

[von_yaourt]

Non ça c'est après la prépa

Putain me dis pas que tu devais faire des mathématiques et de la comptabilité à Saint-Cyr, ça me rendrait tout triste.

[Achille]

Non j'ai choisi la bonne filière. Pas fou.

La filière internaute

[Uzz]

Je dis toujours qu'il faut supprimer les prépas publiques :
- les gosses de riches peuvent se payer des prépas privée (qui se développeront),
- ça fera un appel d'air pour l'élite des profs qui sera mieux payée,
- on file des bourses aux meilleurs pauvres pour se payer ces prépas privée,
- l'économie est réinvestie dans la fac et les IUT/BTS.

Ça n'a plus de sens de surfinancer l'élite dans une époque ou l'élite est devenue essentiellement parasitaire.

Relance de 10 sur le shitstorm avec une belle main : on a du "le privé c'est mieux", de "l'élite des profs" (concept bien moisi, pas défini) et de la sociologie de l'"élite" tout court (pas définie non plus) à la hache. Le tout à base d'avis personnel définitif... Ca tient à la fois du travail d'orfèvre et du carpet bombing à ce niveau là.

[Achille]

La classe prépa a été (perso) très formatrice sur l'apprentissage de la psyché humaine.
Chez nous, c'était élitisme (sur les notes), concurrence exacerbée, humiliation (verbale) des "mauvais" ...
Résultats : plusieurs cas d'abandons dans l'année car trop de pression = breakdown, dont une dépression traitée sous pilules.
Et nos profs étaient des sociopathes visiblement connus de leurs confrères géographiquement éloignés.

C'est pour les gens solides la prépa. Bien évidemment, c'est un environnement essentiellement concurrentiel puisqu'il y a des concours à la fin (comme en médecine).

[Anon26492]

Relance de 10 sur le shitstorm avec une belle main : on a du "le privé c'est mieux", de "l'élite des profs" (concept bien moisi, pas défini) et de la sociologie de l'"élite" tout court (pas définie non plus) à la hache. Le tout à base d'avis personnel définitif... Ca tient à la fois du travail d'orfèvre et du carpet bombing à ce niveau là.

C'est ma doctrine en matière de défense : des ogives de 10mt délivrées avec précision par des drônes

Note que "le privée c'est mieux", c'est surtout ici "le privée c'est gratuit."
Et que l'élite des prof, c'est surtout "les profs les mieux payés."

Pourquoi la France lâcherait-elle entre 30 000 et 50 000 € pour que des gosses de riche passent des concours ? Personne ne pose les vraies question dans ce pays. C'est du même niveau que le budget de la culture qui finance essentiellement l'art bourgeois regardé par des bourgeois.