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  1. #271
    Citation Envoyé par Tetsuro999 Voir le message
    message
    Ça me rappelle mon CM1. Le prof nous avait donné le texte de la dictée qu'il allait nous dicter le lendemain. Je l'ai apprise par coeur, 20/20.

    Par la suite, j'ai eu des profs de français que les élèves qualifient de "cool". Résultat : énorme chute lorsque j'ai eu un prof de français normal en 3ème. 1er trimestre, 5 de moyenne. Mais au moins j'ai pu progressé par la suite ( mais c'est pas encore terrible... ).

  2. #272
    Citation Envoyé par Super Timor Voir le message
    Certes. Mais combien de gens savent encore par coeur un certain nombre de dates de l'histoire de France tout en étant incapable d'expliquer leur importance ? Pourquoi c'est important Marignan ? (d'ailleurs ça ne l'est pas vraiment...)
    Oui bien sur.
    Mais j'avais plutôt à l'esprit l'idée que l'apprentissage bête et méchant de bases indispensables (en français et en maths au moins) était un moindre mal et garantissait au moins de ne pas se retrouver en troisième a devoir réviser comment poser les 4 opérations sur papier, notion normalement sur au CM2.

    Si déjà on garantissait des bases de ce type, ce serait un immense progrès.

    Citation Envoyé par orime Voir le message
    Disons que la dictée pratiquée en tant que telle n'apporte absolument rien à l'élève.
    L'élève reste dans son échec sans jamais rien apprendre.
    L'erreur, l'échec, la sanction.
    Mais pourquoi, oh grand pourquoi diaboliser ce qui est un des meilleurs moyens d'apprentissage connu : se planter en beauté.

    C'est incroyable cet acharnement obsessionnel à ménager l'élève, à le protéger, à vouloir le faire apprendre dans sa bulle de coton.

    Les meilleurs profs que j'ai jamais eu ont toujours été les plus impitoyables (mais justes). Ils étaient carrés, exigeants et généralement détestés (par moi compris). Mais je leur dois tellement que je ne pourrais jamais les remercier assez.

    Citation Envoyé par Mdt Voir le message
    Nan, l'abandon des notes, c'pas si mal parfois.

    Nous créons une nation de traumatisés avec cette obsession des notes, des moyennes, des classements, des comparaisons.

    Algorithme de réaction des élèves :

    "c'est noté m'sieur? c'est noté?"

    Oui -> Montée d'adrénaline. Sudation en augmentation. Farfouillage dans les trousses. Relectures hâtives de cours. Chuchotements. Protestations outrées. Têtes dans les mains. Un sourire chez le fayot du devant.

    Non -> Effet analgésique. Encéphalogrammes plats. Soulagement. Sortie des téléphones portables. Bavardages. Drague de la voisine. Sexting. Déception chez le fayot du devant.
    C'est tellement vrai...
    Mais bon, c'est le jeu, et tu peux bien entendu en jouer habilement aussi à ton avantage.

  3. #273
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    L'erreur, l'échec, la sanction.
    Mais pourquoi, oh grand pourquoi diaboliser ce qui est un des meilleurs moyens d'apprentissage connu : se planter en beauté.

    C'est incroyable cet acharnement obsessionnel à ménager l'élève, à le protéger, à vouloir le faire apprendre dans sa bulle de coton.
    Car l'élève n'a pas forcément la motivation et le courage de se dire "whaou j'ai eu zéro a ma dictée, comment ca me rebooste trop sa race pour la prochaine !" mais plutôt "whey l'autre enculé vasy jenairienafoutre de ta dictée de merde j'aurais zéro t'facon !"

    Et du coup, l'élève reste dans sa merde.

    C'est pas du cocooning, c'est appliquer des méthodes reconnues comme positives pour l'élève.

    Pour que l'erreur (et surtout pas l'échec : un échec est irréversible, une sanction pénalisante alors que l'erreur est un moyen) soit intéressante il faut qu'elle soit remise en cause par l'élève, qu'il se dise "ah mais non c'est pas ca !"

    M'enfin CRPE vs CAPES le grand débat de merde quoi.
    Citation Envoyé par Downto Voir le message
    Et puis si j'ai un grand-oncle taxidermiste, ça ne fait pas obligatoirement de moi un expert de l'empaillage du sanglier.

  4. #274
    Citation Envoyé par orime Voir le message
    Car l'élève n'a pas forcément la motivation et le courage de se dire "whaou j'ai eu zéro a ma dictée, comment ca me rebooste trop sa race pour la prochaine !" mais plutôt "whey l'autre enculé vasy jenairienafoutre de ta dictée de merde j'aurais zéro t'facon !"

    Et du coup, l'élève reste dans sa merde.

    C'est pas du cocooning, c'est appliquer des méthodes reconnues comme positives pour l'élève.

    Trollons un peu, elles sont tellement fantastiques ces méthodes pédagogiques qu'elles ont totalement mis à genoux l'école actuelle. Merci les nouvelles méthodes pédagogiques, vraiment.

    La note, l'autorité du professeur, la sanction, l'échec, l'erreur, l'effort nécessaire sur le long terme, le gout de l'effort, la récompense uniquement au bout de l'effort ?
    Des concepts dépassés et rétrogrades de toute évidence, et on en voit le bien triste résultat.

    Je suis littéralement furieux de voir la deliquescence du système et ce focus incroyable, cette myopie sur la place centrale de l'élève dans le systeme éducatif en est en grande partie responsable.

  5. #275
    Citation Envoyé par orime Voir le message
    Car l'élève n'a pas forcément la motivation et le courage de se dire "whaou j'ai eu zéro a ma dictée, comment ca me rebooste trop sa race pour la prochaine !" mais plutôt "whey l'autre enculé vasy jenairienafoutre de ta dictée de merde j'aurais zéro t'facon !"
    Ça me fait flipper comme raisonnement. Pour moi c'est plutôt : zéro à une dictée = j'me faisais défoncer en rentrant le soir = interdiction de Y (où Y est forcement un truc qu'un gamin de cet âge là veut faire) = je fais le maximum pour qu'à la prochaine, j'ai une bonne note. Il n'a jamais été question de "motivation" ou de "courage" juste de faire, sinon la sanction suivante augmente.

    Ça implique une communication a minima entre le corps enseignant et les parents. Or, maintenant, quand tu vois les parents s'offusquer lorsque tu donnes une dictée à leur gamin...

  6. #276
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message

    Trollons un peu, elles sont tellement fantastiques ces méthodes pédagogiques qu'elles ont totalement mis à genoux l'école actuelle. Merci les nouvelles méthodes pédagogiques, vraiment.

    La note, l'autorité du professeur, la sanction, l'échec, l'erreur, l'effort nécessaire sur le long terme, le gout de l'effort, la récompense uniquement au bout de l'effort ?
    Des concepts dépassés et rétrogrades de toute évidence, et on en voit le bien triste résultat.

    Je suis littéralement furieux de voir la deliquescence du système et ce focus incroyable, cette myopie sur la place centrale de l'élève dans le systeme éducatif en est en grande partie responsable.
    Ca c'est pas la pédago, c'est les triso de parents qui rejètent les idées des profs alors qu'ils sont les premiers à dire "c'était mieux avant".
    La pédago n'y est en rien, c'est la société qui est la fautive.

    De plus, faut aussi arrêter de croire qu'avant c'était trop bien : mon père (60 piges) était un incroyable glandeur, il me racontait des trucs digne du Petit Nicolas, et que leur instit, bien qu'il soit devenu son copain , ils lui en faisaient voir de toutes les couleurs.

    Du coup là, on blame qui ?

    Des gamins restent des gamins.

    Moi je passais plus de temps à mater Christelle au premier rang qu'à écouter le prof d'Espagnol, pourtant terriblement autoritaire. Et au final je parle pas Espagnol.
    Citation Envoyé par Downto Voir le message
    Et puis si j'ai un grand-oncle taxidermiste, ça ne fait pas obligatoirement de moi un expert de l'empaillage du sanglier.

  7. #277
    Messieurs (mesdames pour celles qui s'aventureraient ici), si je puis me permettre, cette discussion, au demeurant fort intéressante, aurait nettement plus sa place dans le topic de l'école...

    (non parce que j'aime bien lire les histoires de profs et des relations avec leurs élèves, là j'ai peur d'en louper au milieu de vos diatribes)
    Oook ?

  8. #278
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message

    Trollons un peu, elles sont tellement fantastiques ces méthodes pédagogiques qu'elles ont totalement mis à genoux l'école actuelle. Merci les nouvelles méthodes pédagogiques, vraiment.

    La note, l'autorité du professeur, la sanction, l'échec, l'erreur, l'effort nécessaire sur le long terme, le gout de l'effort, la récompense uniquement au bout de l'effort ?
    Des concepts dépassés et rétrogrades de toute évidence, et on en voit le bien triste résultat.

    Je suis littéralement furieux de voir la deliquescence du système et ce focus incroyable, cette myopie sur la place centrale de l'élève dans le systeme éducatif en est en grande partie responsable.
    Trollons, trollons !

    Les mirifiques méthodes d'enseignement que tu décris, elles ont (et encore !) été adaptées à une époque où l'autorité des enseignants n'était pas remise en question et était naturellement légitime pour les élèves aussi bien que pour le reste de la société (les parents au 1er chef), et surtout où la majorité des enfants arrêtaient l'école à la fin de l'obligation scolaire (13 puis 14 ans). La pédagogie perroquet-règle sur les doigts pouvait éventuellement marcher lorsqu'il s'agissait d'apprendre à écrire et à compter aux masses, sans aller plus loin et surtout sans chercher à démocratiser l'enseignement.

    C'est tragique, on aurait pas du, c'est sur, mais voilà, la société française a changé. Ce qui était acceptable il y a quelque décennie ne l'est plus, l'autorité n'est plus automatiquement acceptée sans discuter mais doit être négociée. C'est comme ça. Ca ne concerne pas que l'école d'ailleurs, mais ça touche toutes les institutions. On est donc bien obligé d'en tenir compte... Merci donc de ne pas confondre école et armée, torchons et serviettes, développement personnel et défilé au pas de l'oie. Ne pas oublier aussi qu'il y a un siècle former des citoyens voulait dire préparer de bons petits soldats murs pour le service militaire et dociles au massacre. Comme quoi, le progrès a du bon.

    Il ne s'agit pas de faire cours aux élèves des années 1930, mais à ceux d'aujourd'hui. Et la "pédagogie de l'échec" a bien comme conséquence de provoquer le décrochage massif de toute une partie des gosses, qui intègrent très vite le fait qu'ils sont nuls et qu'ils le resteront. La pédagogie de l'échec systématique, ça sert à une petite minorité qui s'en sortira mieux avec elle que sans (comme par hasard, la minorité la mieux armée culturellement au départ), et ça enfonce les enfants des classes populaires.

    Par ailleurs, il ne faut pas confondre exigence du prof et fétichisme de la note et du niveau. Ca c'est bon pour la prépa (je me rappelle de ceux qui y faisaient des versions latines et qui arrivaient péniblement à atteindre 0 au bout d'un an d'efforts acharnés - ben oui ils avaient commencés à -30...), pour le reste ça vaut pas un clou.
    Signature en grève
    Profil Steam : http://steamcommunity.com/id/Super_Timor/

  9. #279
    Non, non et non.
    Je n'ai jamais dit qu'il fallait tomber dans l'excès inverse de la pédagogie perroquet et règle sur les doigts. Je n'ai jamais été partisan des punitions corporelles à l'école ou de la classe sergent instructeur.

    Et c'est bien là le problème culturel qu'on rencontre aujourd'hui (je suis bien d'accord que c'est un problème au cadre bien plus large que l'école) : on parle effort et on vous répond perroquet. On parle autorité du professeur et on vous répond armée.
    C'est ridicule, on justifie le laxisme le plus bêtifiant sous prétexte qu'autrement ce serait l'armée. Pour continuer à mieux se boucher les oreilles, on raille en caricaturant grossièrement : autorité -> autoritarisme, laisser l'élève se tromper -> stratégie de l'échec, etc...

    Le seul fait que le professeur a perdu toute son autorité naturelle induite (voire même sa légitimité parfois) devrait nous interpeller. Maintenant on trouve cela normal, dans l'air du temps pour ainsi dire. Je ne partage pas du tout cet avis.

    ---------- Post ajouté à 10h53 ----------

    Citation Envoyé par orime Voir le message
    Ca c'est pas la pédago, c'est les triso de parents qui rejètent les idées des profs alors qu'ils sont les premiers à dire "c'était mieux avant".
    La pédago n'y est en rien, c'est la société qui est la fautive..
    C'est vrai, la société est clairement fautive.

    Citation Envoyé par orime Voir le message
    De plus, faut aussi arrêter de croire qu'avant c'était trop bien : mon père (60 piges) était un incroyable glandeur, il me racontait des trucs digne du Petit Nicolas, et que leur instit, bien qu'il soit devenu son copain , ils lui en faisaient voir de toutes les couleurs.
    Quand je parle "d'avant" je parle du début des années 80, pas de 1950. La différence entre ma propre scolarité et mes débuts dans l'enseignement a été une des premières choses à me sauter aux yeux à l'époque.

  10. #280
    Ah ben on est d'accord là-dessus : avant d'avoir des ambitions pédagogiques, il faut d'abord s'en donner les moyens, chose qui n'est pas faite. Du coup, bah on se plante comme des grosses vaches. 'Fin bon c'est pas comme si c'était une devenu une tradition par ici.
    Every time we try to impose order we create chaos we create chaos

  11. #281
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message

    Quand je parle "d'avant" je parle du début des années 80, pas de 1950. La différence entre ma propre scolarité et mes débuts dans l'enseignement a été une des premières choses à me sauter aux yeux à l'époque.
    Je te rassure, je le constate aussi : je viens d'une école privée, collège privé et je suis ensuite tombé dans un lycée public.

    Aujourd'hui je suis pion dans un collège public où je constate amèrement l'absence totale d'autorité de certains d'une part parcequ'ils ne sont pas reconnus comme tels, mais d'autre part car pas mal de profs n'ont clairement rien a foutre en tant qu'enseignants : mal à l'aise avec des gosses, incapables de tenir 3 pauvres gosses...
    Citation Envoyé par Downto Voir le message
    Et puis si j'ai un grand-oncle taxidermiste, ça ne fait pas obligatoirement de moi un expert de l'empaillage du sanglier.

  12. #282
    Purée on est d'accord alors ?! :champomy:

  13. #283
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Le seul fait que le professeur a perdu toute son autorité naturelle induite (voire même sa légitimité parfois) devrait nous interpeller. Maintenant on trouve cela normal, dans l'air du temps pour ainsi dire. Je ne partage pas du tout cet avis.
    Et oui. Et pourquoi ils ont perd toute autorité ? Va coller des heures de colle ou un punition, t'auras un coup de fil de leur timbrés de parents" Meuuuh c'est inadmissible de punir mon enfant, je le connais mieux que vous il est parfait sous tous rapports !!"
    Entre 30 et 50% des parents d'aujourd'hui sont de parfaits teubés complètement incapables d'éduquer correctement leurs enfants.

    Ma mère garde des gamins, ils sont adorables en journée avec elle, ne touchent à rien, ne font pas crise parcequ'ils savent trés bien que sinon ca chie. Et beh devinez ce qu'il se passe quand les parents arrivent ?
    Je vous raconte pas la transformation des gamins qui savent qu'ils peuvent faire NIMPORTE quoi avec leur parents. Ils se mettent à à courir en rond en hurlant, ils grimpent aux rideaux, et leur neuneux de mère qui les regarde faire en souriant "Mon fils est trés dynamique " J'ten foutrais moi. Faut pas chercher plus loin.

  14. #284
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Non, non et non.
    Je n'ai jamais dit qu'il fallait tomber dans l'excès inverse de la pédagogie perroquet et règle sur les doigts. Je n'ai jamais été partisan des punitions corporelles à l'école ou de la classe sergent instructeur.

    Et c'est bien là le problème culturel qu'on rencontre aujourd'hui (je suis bien d'accord que c'est un problème au cadre bien plus large que l'école) : on parle effort et on vous répond perroquet. On parle autorité du professeur et on vous répond armée.
    C'est ridicule, on justifie le laxisme le plus bêtifiant sous prétexte qu'autrement ce serait l'armée. Pour continuer à mieux se boucher les oreilles, on raille en caricaturant grossièrement : autorité -> autoritarisme, laisser l'élève se tromper -> stratégie de l'échec, etc...

    Le seul fait que le professeur a perdu toute son autorité naturelle induite (voire même sa légitimité parfois) devrait nous interpeller. Maintenant on trouve cela normal, dans l'air du temps pour ainsi dire. Je ne partage pas du tout cet avis.


    Quand je parle "d'avant" je parle du début des années 80, pas de 1950. La différence entre ma propre scolarité et mes débuts dans l'enseignement a été une des premières choses à me sauter aux yeux à l'époque.
    2 mots et après je vais bosser.
    1) c'est quoi le "laxisme" ? Il s'agit du comportement des élèves ou de ce qu'on veut leur enseigner ?
    2) la dénonciation du "laxisme" et la célébration de "l'effort", c'est pour moi très... paresseux intellectuellement. C'est mettre sur le dos de la flemme individuelle ou des lacune personnelles des enseignants ce qui relève de phénomènes collectifs. Je ne connais aucun prof sérieux qui n'essaie pas de tirer ses élèves vers le haut. Le débat n'est pas là, mais sur la méthode pour y arriver.
    3) se lamenter sur le fait que le prof n'a plus d'autorité naturelle ne sert à rien. Il y a quelques décennies encore le savoir et la connaissance en imposaient (relativement) plus qu'aujourd'hui, c'est sur. Je ne nie pas que la société d'aujourd'hui valorise l'argent facile et la réussite express, Tony Montana plutôt que Jules Ferry. Bien. A quoi sert de se lamenter dessus ? On ne reviendra pas à la situation précédente.

    Je persiste dans mon appréciation que l'anti-pédagogisme, c'est bon pour former les 0,0001 % qui iront à Normale Sup, et nuisible pour tous les autres.

    Par ailleurs, le hiatus entre l'expérience professionnelle des enseignants et celle qu'ils ont eu en tant qu'élèves, c'est inévitable. Parce qu'on était généralement de bons élèves, qui ne discutaient pas l'autorité et la légitimité du savoir, et qu'on aimerait bien que tous nos élèves soient comme ça. Manque de pot, la plupart du temps c'est faux, et il faut bien en tenir compte. Ca s'appelle le réalisme, tout simplement.
    Signature en grève
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  15. #285
    Dans mes bras
    Citation Envoyé par Downto Voir le message
    Et puis si j'ai un grand-oncle taxidermiste, ça ne fait pas obligatoirement de moi un expert de l'empaillage du sanglier.

  16. #286
    Parce qu'on était généralement de bons élèves, qui ne discutaient pas l'autorité et la légitimité du savoir, et qu'on aimerait bien que tous nos élèves soient comme ça.
    Ce n'est pas tellement vrai. J'étais un élève avec de gros problèmes de discipline (puisque, justement, remettant en cause la légitimité du savoir et des professeurs - j'avais déjà bien pigé leur incompétence) et je connais quelques collègues qui n'étaient pas des élèves brillants. S'ils avaient été bons, ils auraient fait une classe prépa, une école d'ingénieur ou de commerce ou médecine, et ils ne seraient pas professeurs.


    L'autorité, ce n'est pas nécessairement être un dictateur totalitaire aux violentes punitions. C'est ce que ne comprennent pas les nostalgiques de la IIIe république.

    L'autorité, ce n'est pas nécessairement suivre les conneries pédagogol sur le respect de l'élève et son épanouissement. C'est ce que ne comprennent pas les nostalgiques de Mai 68.

    L'autorité, c'est 60% de savoir-être et 40% de savoir-faire. Comme les concours ont tendance à recruter des candidats dont le savoir-être n'est pas adapté et ensuite à leur enseigner le mauvais savoir-faire, elle ne suit pas.

    Un professeur doit avoir du charisme et savoir l'utiliser. Un professeur est un charmeur de serpent. Un joueur de flûte de Hamelin. Une danseuse du ventre. Qu'il ait en face de lui trente cinq débiles d'une troisième en ZEP ou vingt putes d'une première L résidentielle, il adapte sa personnalité et ses méthodes. Les premiers ne comprennent que la force. La violence. La loi du Mâle Alpha. La longueur de la bite. Les secondes ont besoin d'être charmée. Séduites. Envoûtées. La largeur de la bite. Entre ces deux extrêmes, il y a autant de cas que de classes, et ce n'est NI dans les manuels de l'IUFM, NI dans le recours à la règle sur les doigts que la vérité se trouve.
    Dernière modification par Anon26492 ; 06/10/2010 à 12h08.

  17. #287
    Je viens de me taper tout le topic ... Je ne sais pas quoi en penser !

    En ce qui me concerne, je suis PES1 (et ouai, c'est comme ça qu'on nous appelle maintenant). Si vous vous demandez ce que c'est, ce sont le petit nouveau franchement débarqué qu'on envoi dans les classe avec une "formation" plus que minimale. Pour l'instant j'ai des CP, je suis en binôme dans la classe d'une tutrice qui m'aide à démarrer. Cela se passe pas trop mal mais c'est loin d'être le paradis ...

    Les soucis commenceront certainement à la rentrée de Toussaint, ou je me retrouverais SEUL dans une classe ne sachant ni le lieu, ni le niveau ! Et si je m'inquiète pour moi, je m'inquiète surtout pour les élèves, à qui ont envoie des "profs" qui vont passer la plupart de leur temps à ramer/jouer la survie plutôt qu'a enseigner ...

    Surtout que je suis dans une circo ou toutes les écoles sont en ZEP dure (drogue, violence et tout le toutim...), et que ce n'est surement pas mon année d'IUFM qui m'a préparé à cela !

    Le peu de formation qu'on aura cette année serait une énorme blague : Identique pour les stagiaires ayant des petites section de maternelle chez les bisounours (aix sud ...) et ceux ayant des CM2 en ZEP ! Pense-t-il réellement que les enjeux sont les même ?!?

    Pour en revenir au concours, je pense qu'il n'est absolument pas fait pour recruter des profs ! Quiconque capable de manger des tonnes de bouquins peux passer avec un peu de chances ... Cela en fera-t-il un bon enseignant ? Je ne crois pas !

    Pour finir, je pense que le plus gros soucis, au moins au niveau du primaire, c'est l'implication des parents : la différence est colossale entre le gamin qui a ses parents derrière et celui qui est livrée à lui-même dès le CP (pour pas dire la maternelle). Comment voulez vous enseigner à des enfants qui n'ont pas un minimum de savoir vivre ? Pour certains il ne s'agit même pas de les éduquer tant il faut les élever d'abords !

    Et pour corriger une bêtise que j'ai lu, l'école primaire, ça dure 8 ans ! L'école primaire c'est l'école maternelle (3ans) + l'école élémentaire (5ans). Et si il y en a qui pense que la maternelle est inutile, venait donc voir la différence dans un CP en septembre entre celui qui est allé à la maternelle et celui qui rentre à l'école pour la première fois ...
    ---> Topic de Vente BDs JdS : L'Aquarium de fishinou }>(((((°)>

  18. #288
    Citation Envoyé par Augusto Giovanni Voir le message
    Purée on est d'accord alors ?! :champomy:
    Ah non hein, va pas tout gâcher, c'est un lieu de débat interminables ici !

    Citation Envoyé par Dar Voir le message
    Ma mère garde des gamins, ils sont adorables en journée avec elle, ne touchent à rien, ne font pas crise parcequ'ils savent trés bien que sinon ca chie. Et beh devinez ce qu'il se passe quand les parents arrivent ?
    Je vous raconte pas la transformation des gamins qui savent qu'ils peuvent faire NIMPORTE quoi avec leur parents. Ils se mettent à à courir en rond en hurlant, ils grimpent aux rideaux, et leur neuneux de mère qui les regarde faire en souriant "Mon fils est trés dynamique " J'ten foutrais moi. Faut pas chercher plus loin.
    Il y a de cela aussi.
    A aucun moment de mon discours je ne mets en cause les gamins, qui ne sont jamais que le reflet de ce qu'on leur autorise.


    Désolé, je saucissonne :

    Citation Envoyé par Super Timor Voir le message
    2 mots et après je vais bosser.
    1) c'est quoi le "laxisme" ? Il s'agit du comportement des élèves ou de ce qu'on veut leur enseigner ?
    2) la dénonciation du "laxisme" et la célébration de "l'effort", c'est pour moi très... paresseux intellectuellement. C'est mettre sur le dos de la flemme individuelle ou des lacune personnelles des enseignants ce qui relève de phénomènes collectifs. Je ne connais aucun prof sérieux qui n'essaie pas de tirer ses élèves vers le haut. Le débat n'est pas là, mais sur la méthode pour y arriver.
    3) se lamenter sur le fait que le prof n'a plus d'autorité naturelle ne sert à rien. Il y a quelques décennies encore le savoir et la connaissance en imposaient (relativement) plus qu'aujourd'hui, c'est sur. Je ne nie pas que la société d'aujourd'hui valorise l'argent facile et la réussite express, Tony Montana plutôt que Jules Ferry. Bien. A quoi sert de se lamenter dessus ? On ne reviendra pas à la situation précédente.
    Le laxisme, c'est la capacité, donné par tous les niveaux de la société, de laisser faire l’élève ce qu'il veut, quand il le veut, comme il le veut.
    Ce n'a jamais été de bons prérequis pour l'apprentissage.

    Qu'on le veuille ou non, tout apprentissage est une contrainte (au moins physique car il faut être là) et demande un effort certain (qu'il faut fournir tôt ou tard). Meme l'apprentissage par le jeu demande à ce que l’élève veuille bien jouer dans un premier temps.

    Donc oui, il faut célébrer l'effort et ne pas glorifier la facilité afin d'au moins donner un minimum d'incitation morale à travailler. Si on passe son temps à tout pré-macher et faciliter, comment voulez-vous que les enfants ne s'y habituent pas ?

    Quand à l'affirmation du type : "les temps ont changé, maintenant on ne respecte plus que le fric et rien d'autre, faisons avec", j'ai tendance à trouver cela d'une passivité éhontée. C'est une question de valeurs (le mot est lâché ).
    Le fait que certaines valeurs ne sont plus ou peu promues par les médias ou le consensus mou ambiant ne m'autorise pas à considérer qu'elles sont inutiles et dépassées et que je ne doive pas les défendre et les enseigner.
    S'il faut que je passe pour un dinosaure encrouté parce que je défends un minimum d'autorité de respect et de travail à l’école, cela ne me dérange pas et ne me fera pas changer d'avis.

    Citation Envoyé par Super Timor Voir le message
    Je persiste dans mon appréciation que l'anti-pédagogisme, c'est bon pour former les 0,0001 % qui iront à Normale Sup, et nuisible pour tous les autres.
    Et faire du pédagogique pur, on voit ce que cela donne, c'est un succès total nuisible à personne.

    Citation Envoyé par Super Timor Voir le message
    Par ailleurs, le hiatus entre l'expérience professionnelle des enseignants et celle qu'ils ont eu en tant qu'élèves, c'est inévitable. Parce qu'on était généralement de bons élèves, qui ne discutaient pas l'autorité et la légitimité du savoir, et qu'on aimerait bien que tous nos élèves soient comme ça. Manque de pot, la plupart du temps c'est faux, et il faut bien en tenir compte. Ca s'appelle le réalisme, tout simplement.
    Non, du tout.
    J'ai toujours fait toute ma scolarité dans le public, mes parents n'ayant pas les moyens de m'envoyer dans le privé et n'en voyant pas l’intérêt de toute façon. Mes écoles n’étaient ni dans un quartier défavorisé, ni privilégié.
    Et je ne parle même pas de mon expérience individuelle, je parle d'une expérience de toute la classe.
    Alors oui, bien sur, on a envoyé trois profs de musique (au bas mot) en dépression. Évidemment on méprisait gentiment certaines matières et traitaient de noms d'oiseaux la majorité des profs, c'est normal. On cherchait à bavarder et à ne pas en foutre une, c'est tout à fait dans la nature normale des élèves.
    Mais il n'y avait pas du tout ce climat pesant (que décrit très bien Orime dans un post précédent d'ailleurs) de non respect et de jm'en foutisme total qui existe aujourd'hui.

    ---------- Post ajouté à 13h06 ----------

    Citation Envoyé par Mdt Voir le message
    L'autorité, ce n'est pas nécessairement être un dictateur totalitaire aux violentes punitions. C'est ce que ne comprennent pas les nostalgiques de la IIIe république.

    L'autorité, ce n'est pas nécessairement suivre les conneries pédagogol sur le respect de l'élève et son épanouissement. C'est ce que ne comprennent pas les nostalgiques de Mai 68.

    L'autorité, c'est 60% de savoir-être et 40% de savoir-faire. Comme les concours ont tendance à recrute des candidats dont le savoir-être n'est pas adapté et ensuite à leur enseigner le mauvais savoir-faire, elle ne suit pas.

    Un professeur doit avoir du charisme et savoir l'utiliser. Un professeur est un charmeur de serpent. Un joueur de flûte de Hamelin. Une danseuse du ventre. Qu'il ait en face de lui trente cinq débiles d'une troisième en ZEP ou vingt putes d'une première L résidentielle, il adapte sa personnalité et ses méthodes. Les premiers ne comprennent que la force. La violence. La loi du Mâle Alpha. La longueur de la bite. Les secondes ont besoin d'être charmée. Séduites. Envoûtées. La largeur de la bite. Entre ces deux extrêmes, il y a autant de cas que de classes, et ce n'est NI dans les manuels de l'IUFM, NI dans le recours à la règle sur les doigts que la vérité se trouve.
    Mille fois oui, je souscris à ce que tu décris de A à Z.

  19. #289
    Citation Envoyé par fishinou Voir le message
    Et pour corriger une bêtise que j'ai lu, l'école primaire, ça dure 8 ans ! L'école primaire c'est l'école maternelle (3ans) + l'école élémentaire (5ans). Et si il y en a qui pense que la maternelle est inutile, venait donc voir la différence dans un CP en septembre entre celui qui est allé à la maternelle et celui qui rentre à l'école pour la première fois ...
    Disons qu'il y a tellement de termes différents, primaire, secondaire, collège, les classes, les cycles etc... qu'on s'y perds vite entre abus de langage et autre.

    Et vu que l'école maternelle n'est pas obligatoire, souvent on parle de la primaire à partir du CP.


    M'enfin...

    Je ne sais plus si le sujet a déjà été abordé, mais on parlait littérature avec des amis il y a deux trois jours. Ce qu'il en est ressorti, notamment de mon point de vue, c'est que l'apprentissage, notamment au collège est quand même super aberrant au vue des œuvres traitées.

    En y repensant, le choix des livres qu'on nous fait lire est totalement incohérent, on te plonge dans du Zola, du Hugo, du Maupassant (en général pas le Horla, mais ses bouquins chiants) et compagnie... mais pourquoi ?

    Je ne remet pas du tout en cause la qualité ou le niveau de ces auteurs et des œuvres en question, mais justement, quel est l'intérêt de les présenter à des collégiens, qui ont un niveau de langue encore balbutiant ? Au final, on présente les élèves face à un mur (d'ennui, d'incompréhension)... une petite poignée va tirer son épingle du jeu, mais qu'est ce que ça va apporter à tout les autres ?

    J'ai eu la chance en cinquième d'avoir une prof. un peu plus ouverte d'esprit, qui nous a fait lire de la science-fiction (entre autre), du Roald Dahl, et d'autre joyeusetés, et ce fut une de mes meilleures années en français (tant au niveau des progrès que des "notes"), là où toute les suivantes m'ont dégouté de tout un pan de la littérature française.

    Au final on te gave de pavés pas folichons, sans aucune étapes intermédiaires, sans aucune marge de progression, il doit y avoir plus pédagogue comme méthode...

  20. #290
    Citation Envoyé par fishinou Voir le message

    Et pour corriger une bêtise que j'ai lu, l'école primaire, ça dure 8 ans ! L'école primaire c'est l'école maternelle (3ans) + l'école élémentaire (5ans). Et si il y en a qui pense que la maternelle est inutile, venait donc voir la différence dans un CP en septembre entre celui qui est allé à la maternelle et celui qui rentre à l'école pour la première fois ...
    Qui a dit que la maternelle ne sert a rien que je lui défonce l'anus direct ?
    Citation Envoyé par Downto Voir le message
    Et puis si j'ai un grand-oncle taxidermiste, ça ne fait pas obligatoirement de moi un expert de l'empaillage du sanglier.

  21. #291
    Citation Envoyé par Mdt Voir le message
    Nan, l'abandon des notes, c'pas si mal parfois.

    Nous créons une nation de traumatisés avec cette obsession des notes, des moyennes, des classements, des comparaisons.

    Algorithme de réaction des élèves :

    "c'est noté m'sieur? c'est noté?"

    Oui -> Montée d'adrénaline. Sudation en augmentation. Farfouillage dans les trousses. Relectures hâtives de cours. Chuchotements. Protestations outrées. Têtes dans les mains. Un sourire chez le fayot du devant.

    Non -> Effet analgésique. Encéphalogrammes plats. Soulagement. Sortie des téléphones portables. Bavardages. Drague de la voisine. Sexting. Déception chez le fayot du devant.
    Ah ah c'est trop ça

    Mais voilà, les notes ont pour effet positif de provoquer une petite dose de stress, suffisante pour booster la motivation et les capacités de concentration. Est-ce qu'il serait possible d'arriver au même résultat sans les notes ? C'est pas dit...
    There is no spoon.

  22. #292
    Citation Envoyé par Lacuillerenexistepas Voir le message
    Ah ah c'est trop ça

    Mais voilà, les notes ont pour effet positif de provoquer une petite dose de stress, suffisante pour booster la motivation et les capacités de concentration. Est-ce qu'il serait possible d'arriver au même résultat sans les notes ? C'est pas dit...
    Le problème c'est que ça fait marcher les élèves à la carotte, et la plupart se focalisent sur les notes et plus sur ce que c'est sensé représenter (les progrès que tu fais par rapport à l'apprentissage).

    En gros ce qui est une évaluation est perçu comme une récompense ou une punition...

  23. #293
    Toutafé.
    Citation Envoyé par Downto Voir le message
    Et puis si j'ai un grand-oncle taxidermiste, ça ne fait pas obligatoirement de moi un expert de l'empaillage du sanglier.

  24. #294
    J'ai eu droit à la suppression des notes à l'école primaire, franchement pour un enfant c'est vraiment déroutant. Acquis/Non acquis/ En cours d'acquisition, ça reste des notions vagues et pas vraiment moyen de savoir où on se situe. Alors pour les parents, c'est encore pire.

  25. #295
    Et les écoles privés, vous en pensez quoi? :troll: :alimente le débat:
    La plaisanterie c'est comique rire à gorge déployée :nativité:

  26. #296
    Citation Envoyé par Mdt Voir le message
    Un professeur doit avoir du charisme et savoir l'utiliser. Un professeur est un charmeur de serpent. Un joueur de flûte de Hamelin. Une danseuse du ventre. Qu'il ait en face de lui trente cinq débiles d'une troisième en ZEP ou vingt putes d'une première L résidentielle, il adapte sa personnalité et ses méthodes. Les premiers ne comprennent que la force. La violence. La loi du Mâle Alpha. La longueur de la bite. Les secondes ont besoin d'être charmée. Séduites. Envoûtées. La largeur de la bite. Entre ces deux extrêmes, il y a autant de cas que de classes, et ce n'est NI dans les manuels de l'IUFM, NI dans le recours à la règle sur les doigts que la vérité se trouve.

    Je vais de ce pas vérifier si ça s'applique à 12 amouillantes de L1 bio.

  27. #297
    Citation Envoyé par DakuTenshi Voir le message
    Et les écoles privés, vous en pensez quoi? :troll: :alimente le débat:
    C'est cher et pas forcément mieux.
    Car on dit à un gamin "bordel t'es qu'un sale petit con, si tu bosses pas je te fous dans le privé !"

    Et du coup dans le privé, la moitié sont des gamins en échec, ou des gamins dont aucun établissement ne veut.
    Citation Envoyé par Downto Voir le message
    Et puis si j'ai un grand-oncle taxidermiste, ça ne fait pas obligatoirement de moi un expert de l'empaillage du sanglier.

  28. #298
    Je reviens sur un truc sur lequel j'ai tilté dès ma première semaine :

    C'est fou la facilité qu'ont certains gamins pour te foutre toute la classe en l'air. Sur 23 élèves de CP, quand un seul en particulier est absent (ou punis dans une autre classe ...) j'ai l'impression que c'est plus la même classe ...

    Comme quoi parfois, cela se joue vraiment à un élève près.
    ---> Topic de Vente BDs JdS : L'Aquarium de fishinou }>(((((°)>

  29. #299
    Citation Envoyé par orime Voir le message
    HAHA j'ai des textes qui prônent l'usage du SMS en Francais si on veut .
    OK, et je fais mon cours sans parler en utilisant les six symboles bourbakistes : □, τ, ∨, ¬, = et ∈.

    Citation Envoyé par Mdt Voir le message
    Nan, l'abandon des notes, c'pas si mal parfois.
    Parfois seulement, parce que les conneries de l’évaluation par compétences, c’est une usine à gaz prétentieuse doublée d’une tentative de chosifier les élèves pour savoir s’ils sont cons pétants ou non. Allez voir la liste des compétences.

    Nous créons une nation de traumatisés avec cette obsession des notes, des moyennes, des classements, des comparaisons.
    Avec le passage automatique en classe supérieure, ce n’est plus vrai.

    "c'est noté m'sieur? c'est noté?"

    Oui -> Montée d'adrénaline. Sudation en augmentation. Farfouillage dans les trousses. Relectures hâtives de cours. Chuchotements. Protestations outrées. Têtes dans les mains. Un sourire chez le fayot du devant.
    Au moins, il essaie de suivre le cours.

    Citation Envoyé par FanDeBouvard Voir le message
    J'ai eu droit à la suppression des notes à l'école primaire, franchement pour un enfant c'est vraiment déroutant. Acquis/Non acquis/ En cours d'acquisition, ça reste des notions vagues et pas vraiment moyen de savoir où on se situe. Alors pour les parents, c'est encore pire.
    Et pour les profs, c’est encore pire.
    une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
    Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
    Canard lecture

  30. #300
    Citation Envoyé par ducon Voir le message
    Et pour les profs, c’est encore pire.
    Ne m'en parle pas : en langue, on doit évaluer le niveau des élèves à l'oral : A1, A1+, A2, A2+, voire B1 pour certains...

    Tout cela grâce à des grilles tellement obscures qu'on les croiraient sorties d'une nouvelle de Lovecraft...


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