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  1. #3481
    Ca répond à une question que je me posais, si on pouvait brasser du 10 litres dans un seau de 25, j'avais peur que ça gêne la fermentation. Que ton brassage soit béni des dieux.
    Citation Envoyé par Momock Voir le message
    L'absence de difficulté n'impacte pas négativement le plaisir de jeu.

  2. #3482
    Note que l'inverse fonctionne moins bien.
    "For someone with such an intense need to be liked you'd think I would have figured out how to be less of an asshole."

  3. #3483
    Idéalement il faut avoir un fermenteur adapté pour laisser le moins d'espace possible afin que ça n'altère pas le goût. Mais bon en pratique y'a pas de raison que ça donne un truc imbuvable non plus.


  4. #3484
    Pas trop compris, dans la phase de respiration aérobie, d’où viendrais donc ce fameux "gout métallique" ?
    Je veut dire, de souvenir, hormis contamination, la respiration des levures est parfaitement neutre (transformation glucose -> énergie + CO2). Si ce n'était pas le cas on ne pourrais jamais faire de vin ou de bière en fut de chêne ou il y a toujours contact avec une poche plus ou moins grande d’oxygène ...
    Si quelqu'un a une idée du mécanisme derrière qui donnerais ce type de gout ?

  5. #3485
    Citation Envoyé par Hyeud Voir le message
    Ca répond à une question que je me posais, si on pouvait brasser du 10 litres dans un seau de 25, j'avais peur que ça gêne la fermentation. Que ton brassage soit béni des dieux.
    Moi je fais du 10l dans des bidons de 30. Jamais eu de problème.

  6. #3486
    Citation Envoyé par Nilsou Voir le message
    Pas trop compris, dans la phase de respiration aérobie, d’où viendrais donc ce fameux "gout métallique" ?
    Je veut dire, de souvenir, hormis contamination, la respiration des levures est parfaitement neutre (transformation glucose -> énergie + CO2). Si ce n'était pas le cas on ne pourrais jamais faire de vin ou de bière en fut de chêne ou il y a toujours contact avec une poche plus ou moins grande d’oxygène ...
    Si quelqu'un a une idée du mécanisme derrière qui donnerais ce type de gout ?
    L'oxydation donne pas forcement un goût métallique, c'est même plutôt d'autres que celui-là.
    Et moi on parlait d'oxydation plutôt brutale, genre un transfert sans précaution d'un récipient à un autre.

    Un monsieur fait tout plein d’expérimentations et a testé l'influence de l'air restant dans le fermenteur : The Impact of Increased Headspace During Fermentation | exBEERiment Results!


  7. #3487
    Ouais sauf que son expérience n'est pas très bien faites. Le CO2 étant plus lourd que l'air, il est évident que dans une atmosphère confiné sans courant d'air celui-ci va "chasser" l'air en contact avec la couche haute du liquide. Résultat, la différence va être très faible, quelle que soit la taille de l'espacement. Surtout dans une bouteille en verre ou aucune porosité ne viendrais jouer (de toute façon l’expérience est trop courte pour que ça ait eu un impact si il avais utilisé un tonneau.)

    De plus c'est un bon départ mais je reste pas très certains du fait de faire atteindre à tout les brassins la même densité. Si il y a un brassin qui a eu droit à plus de respiration il est évident que sa densité sera plus faible (moins de résidu organique, plus de CO2 dégagé. ) et donc qu'atteindre la même densité à un point aussi bas pour les deux revient à baisser le taux d'alcool chez celui qui a subit le plus de respiration.
    Il y aura donc évidemment une différence de gout à densité égale, (celle qui subit plus de respiration sera plus légère et moins alcoolique) . Mais qui ne nous apprends pas grand chose ...

    Un protocole plus logique :

    - Même expérience mais avec un mini brasseur d'air (ventilo à pince à linge par exemple) DANS la bombonne pour assurer une constante disponibilité de l'O2 dans tout les cas et pouvoir rendre compte de différence significative.
    - Il faut absolument équilibrer cette histoire de densité. Le mieux étant d'apporter du sucre pure (glucose pure) artificiellement en quantité égale à ce que la respiration est censé avoir consommé, ce qui est mesurable "aisément", et exactement (ce qui est pratique) par le taux d’oxygène dans la cuve. Ensuite seulement on peut se permettre de viser densité égale. Le résultat devrait être un même état initial des deux brassins lorsque tout l’oxygène aura été consommé dans chacun. (pas au même moment donc) et ensuite un même taux de sucre et d'alcool à la fin.

    Si la respiration introduit un phénomène parasite ce protocole devrait bien plus le mettre en évidence que celui qu'il a utilisé amha.
    Dernière modification par Nilsou ; 21/08/2017 à 19h03.

  8. #3488
    Je pense que Brulosophy voulait surtout répondre à une question que se posent les homebrewer, est-ce que si j'ai un grand fermenteur et un petit brassin c'est un facteur important pour le goût ?

    Faire le test avec un ventilo ça a peu de sens dans ce contexte par ce que personne ne va faire ça.

    - - - Mise à jour - - -

    D'ailleurs pour la densité du co2 il a fait une autre expérience remplir des bouteilles en purgeant au co2, ou comme un bourrin avec un picnic tap.
    Étonnamment y'a presque pas de différence l'o2 étant probablement rapidement chassé par le fond.


  9. #3489
    Ben c'est exactement ce que je viens de dire au début de mon commentaire sur la densité du CO2 qui chasse l'O2 par le fond ... Son expérience no2 (dont le résultat été attendu) répond déjà à la question de l’expérience no 1.
    Si tu veut c'est tautologique et donc ça ne demande aucune expérience :

    - Si le milieu est bien calme il n'y aura pas plus de contact avec l'O2 dans un cas que dans l'autre, simple question de densité des gaz. Donc on n'aura aucune différence de gout.
    - Si il y a plus de contact avec l'O2 il y aura de toute manière une différence de gout due au taux de sucre et d'alcool qui sera évidemment différent. Donc le résultat est évident.

    Dans un cas comme dans l'autre l’expérience n'a pas de sens, elle ne répond pas vraiment à la question. Le brasseur amateur régulant le taux de sucre et d'alcool au coups par coups en faisant varier la durée d’ébullition et de fermentation, il n'y aucun intérêt au cas no2 qui mettrait en évidence le fait que la respiration aboutit à la consommation du sucre sans création alcoolique. Ce que veut savoir le brasseur amateur c'est surtout si les autres composantes du gout (celle qui sont non évidentes et qu'on ne peut pas compenser) vont être changées selon le cas. Et ces expériences ne répondent pas à la question...

    De plus ça ne réponds pas non plus à sa question initiale dans son texte : "est-ce que le type de contenant fait varier le gout" . Car si c'est un tonneau la porosité suffira à permettre un brassage de l’oxygène et du CO2 qui sera bien différent de son cas. Donc si, finalement, faire l’expérience avec un petit ventilo pour réguler le taux d'O2 aurait été plus probante pour savoir à quoi s'attendre (ça aurait été le cas extrême de l’oxygénation et après on peut interpoler vaguement pour en déduire des intermédiaires) dans pleins de cas utile au brasseur amateur ...

    Et si il voulait vraiment faire dans l'expérience bourrine pragmatique sans se poser de question, la réflexion ci-dessus (et son expérience sur le CO2 que tu cite) montre bien que le cas qui aurait été intéressant aurait été de faire l’expérience avec des contenants de diamètre différent (donc avec une surface en contact de l'air différente pour un volume donné) . Là ça aurait surement donné des résultats bien différent et des gouts différents selon les brassins (ou même expé avec des quantités très très différentes de liquides si on veut. Le faire avec un fond de bombonne ou une bombonne très remplie doit bien changer le résultat puisque la couche qui subit l'oxydation la plus forte est prépondérante dans un cas et ridicule dans l'autre).
    En fait c'est pas de bol : Son expérience qui fait varier principalement la hauteur de la masse d'air au dessus sans faire varier aucun autre paramètre est pile le seul cas ou il ne peut pas y avoir d'impact probant ...

    Enfin peu importe, ça ne répond du coups pas à ma question sur la présence de ce fameux gout métallique ...
    Dernière modification par Nilsou ; 21/08/2017 à 19h05.

  10. #3490
    Pour le goût métallique aucune idée.
    Pour le reste, tu prends la chose un peu trop au sérieux


  11. #3491
    Déformation professionnelle faisant une thèse j'ai tendance à décortiquer un peu les protocoles d'expé quand j'en vois. Ici les deux expé que tu m'a présenté de ce monsieur me paraisse entachées de plusieurs erreurs dans la façon de poser la question et d'y répondre, qui rendent les résultats inutiles pour le brasseur amateur. (sauf la seconde, qui est un résultat attendu mais qui vaut le coups de confirmer)
    Mais enfin bon, on s'en fiche, en effet.

    Pour des infos plus probantes sur l'oxydation de la bière j'ai retenu ceci :
    L'oxydation est probablement le problème le plus courant dans la bière. Si le moût est exposé à l'air (oxygène) à des températures dépassant les 26-27°C, la bière va développer prématurément ou tardivement un goût de carton mouillé ou de Madère (ou Sherry ou Xérès), ceci dépend de quel composant est oxydé. En général ce sont les alcools ou des composants du houblon qui sont oxydés.
    Qui insiste sur l'oxydation des composants du Houblon.

    Ou ceci :
    Le défaut le plus fréquent dans une bière maison est, selon moi, l’oxydation. Malheureusement, il est très facile d’oxyder sa bière. Personnellement, j’ai du mal à décrire ce que l’oxydation a comme goût, mais je la détecte très facilement puisque je suis incapable de boire une bière oxydée. Selon la littérature, vous percevrez un goût de carton mouillé dû à ce phénomène. Pour éviter de devoir étancher l’éternelle soif de votre drain, il faut faire très attention de ne pas oxygéner votre moût ou bière. Le seul moment où l’oxygène est votre ami est l’étape juste avant l’inoculation de votre levure à votre moût. Sinon, évitez les éclaboussements et les déversements lors des différents transferts. Faites également attention, suite à la fermentation primaire, à ce qu’il n’y ait pas trop d’espace libre dans votre fermenteur. À défaut de rajouter de l’eau pour combler le vide d’espace (comme je me suis déjà fait conseiller), purgez une quantité de gaz carbonique ou tout simplement, utilisez un fermenteur plus petit.
    En fouillant on découvre que le faux gout de carton mouillé vient plutôt de l'oxydation de certains composé du malt :
    Le faux gout carton mouillé (en chimie, le trans-2 nonenal) vient de l'autoxydation d'acide gras insaturés présents dans ton mout.
    Ces "précurseurs" sont présents dans le malt. Peux tu essayer de brasser avec du malt de Mickey (à tout hasard) qui n'aurait pas de soucis de carton.
    Le stockage du malt est aussi d'importance, au frais et au sec surtout.
    https://www.brassageamateur.com/foru...ic5946-10.html

    La présence de fer dans l'eau, les hautes températures et la présence d’oxygène, donc, auront tendance à accroitre ce type de faux gout on dirait bien.
    Et sinon en continuant à fouiller j'ai enfin trouver un bon article résumant les différent processus en jeu soit en oxydant les acides gras, soit en oxydant les composé du Houblon, soit en oxydant les alcools. Très instructif
    http://www.bieresetplaisirs.com/2017...n-pire-ennemi/
    (Ce qui veut aussi dire que selon le type de Malt et le taux de houblonnage de votre bière vous prenez plus ou moins de risque. )

    Un bon débat sur une page du forum
    https://www.brassageamateur.com/forum/ftopic5265.html

    Il est intéressant de noter que le "gout de carton" vient de la partie oxydation du malt mais qui semble être une auto-oxydation dépendant surtout des enzymes présentes et de la compositions du malt et NON que de l'O2... Une solution semble être donc plutôt une gestion de la T° adéquate et un choix de malt approprié. Il semble qu'il y ai pas mal d'étude sur le sujet et sur la selection/modif genetique de malt en vue de supprimer/réduire cette enzyme. Par exemple :
    https://www.researchgate.net/profile...ty-of-Beer.pdf
    Ou une thèse très instructive sur le sujet :
    https://scholar.sun.ac.za/bitstream/...pdf?sequence=1

    Finalement je suis tombé sur ceci : https://byo.com/aging/item/1227-oxid...mebrew-science
    Qui a le mérite de résumer pas mal de point, d'en faire la synthèse, de faire un point sur l'état de l'art sur le sujet, l'état des recherches etc... et de proposer des solutions pour le brasseur amateur.

    Dans quasiment tout les cas, la présence d'oxygène lors de la fermentation semblent être le plus minimal des problème quand la surface est raisonnable. "Fermentation After around 4 hours, almost all of the oxygen added to the wort will have been mopped up by the yeast. Evolving CO2 bubbles will quickly strip away the excess. At the end of fermentation, however, there should be a blanket of CO2 above the beer that will protect the beer from air contact"
    Et c'est surtout avant (choix des ingrédients, de l'eau, température d’ensemencement) et surtout surtout après (transfert, récipient, transfert, transfert, embouteillage ^^) que semble se poser majoritairement le soucis.

    A noter que le soucis est plus rare chez les amateurs qui embouteille immédiatement que chez les semi-pro ou chez les pro. La présence de levure dans la bouteille joue en effet un rôle anti-oxydant qui minimise le problème, et le fait de boire relativement rapidement la bière également. Une solution simple est donc de faire des bières non filtrées et de très très bien remplir les bouteilles
    Pour minimiser le phénomène durant la fermentation et le rendre encore plus négligeable la solution simple serait là plutôt de favoriser la formation de la couche protectrice de CO2 assez vite par l'emploi de cuve peu large par rapport à leur hauteur ou de cuve qui se resserrent au goulot façon bombonne de verre. L'emploi de ces deux astuces (peu de surface de contact + bière non filtrée) + éviter de faire des remous lors du transfert devrait complètement éviter le soucis chez le brasseur amateur. A tester

    Voila voila, ma plongée dans le monde de l'oxydation des bières
    J'imagine que je n'apprends rien aux canards les plus expérimentés sur le sujet, mais j'ai tenu à partager certains de ces articles et sources qui sont vraiment très formateurs
    Dernière modification par Nilsou ; 22/08/2017 à 11h32.

  12. #3492
    Bon sinon petite question autre. Mes bières actuelles semblent assez bien gérées niveau pression. MAIS y'a eu deux accidents d'ouverture. Un premier sur une bouteille offerte à un pote. Elle a moussé à mort à l'ouverture. Il m'a dit qu'elle était dans un frigo très froid. La seconde hier. J'avais oublié d'en mettre une au frigo, je l'ai mise genre 10-15 minutes au congélateur (en position mi debout, mi couchée, vu la place dispo) et là aussi, gros problème de mousse. Est-ce que vous savez si y'a corrélation entre le froid, ou genre le refroidissement rapide et la pression dans la bouteille ?
    Citation Envoyé par Big Bear Voir le message
    Je suis totalement d'accord avec le canardpcnaute M. Cacao.

  13. #3493
    Citation Envoyé par Bah Voir le message
    Bon sinon petite question autre. Mes bières actuelles semblent assez bien gérées niveau pression. MAIS y'a eu deux accidents d'ouverture. Un premier sur une bouteille offerte à un pote. Elle a moussé à mort à l'ouverture. Il m'a dit qu'elle était dans un frigo très froid. La seconde hier. J'avais oublié d'en mettre une au frigo, je l'ai mise genre 10-15 minutes au congélateur (en position mi debout, mi couchée, vu la place dispo) et là aussi, gros problème de mousse. Est-ce que vous savez si y'a corrélation entre le froid, ou genre le refroidissement rapide et la pression dans la bouteille ?
    Alors c'est quelque chose qui arrive souvent sur les liquides mousseux, et plus particulièrement la bière cette histoire de moussage rapide. Surtout si y'a des chocs de température.

    Par contre sur pourquoi ça fait ça, je sais pas si il existe des trucs l'expliquant

    A première vue, la température joue sur les équilibres de dissolution du CO2, dans le cas de "choc" thermique, tu as souvent les parois de la bouteille qui sont très froide alors que le liquide ne l'est pas encore. tu dois avoir une "couche" de température ou le CO2 est moins dissous et qui, quand tu ouvres la bière (mise à pression atmosphérique du liquide donc) va faire des plus grosses bulles/va entrainer plus de liquide.

    C'est vraiment une supposition de ma part, faut aller voir si il existe quelque chose sur le net

  14. #3494
    Tu as procédé comment pour les sucres de refermentation ? (quel sucre, quel dosage ?).
    Tu penses avoir mis la même quantité dans chaque bouteille ?
    Tu es sur d'avoir bien atteint la fin de la fermentation primaire ?


  15. #3495
    Citation Envoyé par Nilsou Voir le message
    Déformation professionnelle faisant une thèse j'ai tendance à décortiquer un peu les protocoles d'expé quand j'en vois. Ici les deux expé que tu m'a présenté de ce monsieur me paraisse entachées de plusieurs erreurs dans la façon de poser la question et d'y répondre, qui rendent les résultats inutiles pour le brasseur amateur. (sauf la seconde, qui est un résultat attendu mais qui vaut le coups de confirmer)
    Mais enfin bon, on s'en fiche, en effet.

    Pour des infos plus probantes sur l'oxydation de la bière j'ai retenu ceci :

    Qui insiste sur l'oxydation des composants du Houblon.

    Ou ceci :


    En fouillant on découvre que le faux gout de carton mouillé vient plutôt de l'oxydation de certains composé du malt :

    https://www.brassageamateur.com/foru...ic5946-10.html

    La présence de fer dans l'eau, les hautes températures et la présence d’oxygène, donc, auront tendance à accroitre ce type de faux gout on dirait bien.
    Et sinon en continuant à fouiller j'ai enfin trouver un bon article résumant les différent processus en jeu soit en oxydant les acides gras, soit en oxydant les composé du Houblon, soit en oxydant les alcools. Très instructif
    http://www.bieresetplaisirs.com/2017...n-pire-ennemi/
    (Ce qui veut aussi dire que selon le type de Malt et le taux de houblonnage de votre bière vous prenez plus ou moins de risque. )

    Un bon débat sur une page du forum
    https://www.brassageamateur.com/forum/ftopic5265.html

    Il est intéressant de noter que le "gout de carton" vient de la partie oxydation du malt mais qui semble être une auto-oxydation dépendant surtout des enzymes présentes et de la compositions du malt et NON que de l'O2... Une solution semble être donc plutôt une gestion de la T° adéquate et un choix de malt approprié. Il semble qu'il y ai pas mal d'étude sur le sujet et sur la selection/modif genetique de malt en vue de supprimer/réduire cette enzyme. Par exemple :
    https://www.researchgate.net/profile...ty-of-Beer.pdf
    Ou une thèse très instructive sur le sujet :
    https://scholar.sun.ac.za/bitstream/...pdf?sequence=1

    Finalement je suis tombé sur ceci : https://byo.com/aging/item/1227-oxid...mebrew-science
    Qui a le mérite de résumer pas mal de point, d'en faire la synthèse, de faire un point sur l'état de l'art sur le sujet, l'état des recherches etc... et de proposer des solutions pour le brasseur amateur.

    Dans quasiment tout les cas, la présence d'oxygène lors de la fermentation semblent être le plus minimal des problème quand la surface est raisonnable. "Fermentation After around 4 hours, almost all of the oxygen added to the wort will have been mopped up by the yeast. Evolving CO2 bubbles will quickly strip away the excess. At the end of fermentation, however, there should be a blanket of CO2 above the beer that will protect the beer from air contact"
    Et c'est surtout avant (choix des ingrédients, de l'eau, température d’ensemencement) et surtout surtout après (transfert, récipient, transfert, transfert, embouteillage ^^) que semble se poser majoritairement le soucis.

    A noter que le soucis est plus rare chez les amateurs qui embouteille immédiatement que chez les semi-pro ou chez les pro. La présence de levure dans la bouteille joue en effet un rôle anti-oxydant qui minimise le problème, et le fait de boire relativement rapidement la bière également. Une solution simple est donc de faire des bières non filtrées et de très très bien remplir les bouteilles
    Pour minimiser le phénomène durant la fermentation et le rendre encore plus négligeable la solution simple serait là plutôt de favoriser la formation de la couche protectrice de CO2 assez vite par l'emploi de cuve peu large par rapport à leur hauteur ou de cuve qui se resserrent au goulot façon bombonne de verre. L'emploi des deux + éviter de faire des remous lors du transfert devrait complétement éviter le soucis chez le brasseur amateur. A tester

    Voila voila, ma plongée dans le monde de l'oxydation des bières
    J'imagine que je n'apprends rien aux canards les plus expérimentés sur le sujet, mais j'ai tenu à partager certains de ces articles et sources qui sont vraiment très formateurs
    Une bonne synthèse qui va dans le sens de ce que ma petite a raconté, merci Nilsou.
    c:\duke3D\duke3D.exe - Si t'es devin, c'est que t'es pas 3 bières...

  16. #3496

  17. #3497
    J'allais dire la même chose, quelle "petite" ? Ta fille travaille dans la bière ?
    Tu nous la présente ?

    Bon sinon pour les histoires de température et de mousse, tout ce que j'ai trouvé c'est qu'une fermentation à basse température (re-fermentation ou fermentation initiale) à tendance à donner une mousse qui se tient plus. Enfin c'est plutôt l'inverse, une fermentation à température normale ou trop haute favorise certains composés qui cassent la mousse.
    Mais de là à dire que ça change quelque chose à la pression, je vois pas trop non. Surtout qu'en théorie, gaz parfait tout ça, le froid à plutôt tendance à faire se contracter les gaz.

    A noter qu'ensuite ça peut par contre être "explosif" en retrouvant une plus haute température, c'est ce qu'on fait pour le pain (Apprêt à froid, fermentation qui fait de petite bulle mais qui s'accumule puis explosion/dilatation lors du coups de chaud du four qui donne un meilleur résultat que si on venait de la température ambiante.)

    Néanmoins ce genre de truc n'a lieu que pour un choc thermique froid->chaud important qui n'a pas lieu d’être dans ton cas. Quant au premier cas sur la mousse il n'a lieu d’être que si il y a un processus de fermentation à froid, ce qui n'est théoriquement encore pas ton cas...

  18. #3498
    Moi je n'arrive pas à savoir si c'est ma cave qui est trop "chaude" (16°C constants) ou un manque de sucre à la mise en bouteille mais impossible d'avoir de belles grosses bulles et une mousse qui se tient. Dommage parce que le gout est nickel.

  19. #3499
    Coucou

    Ça fait longtemps que je suis pas passé sur le forum et encore moins sur ce topic (je sais même plus si je suis déjà intervenu d'ailleurs) mais Tenshu m'a conseillé de venir causer de mon dernier projet alors voilà.

    J'ai développé puis lancé en juin dernier un site de reviews de bières nommé Top Beer : https://www.topbeer.fr/
    J'y poste une review par semaine, c'est entièrement subjectif et l'esprit se réclame un peu de CPC. L'ambition c'est d'essayer un peu tout ce que propose le marché actuel, de la pils Lidl à la bière de micro-brasserie.

    J'espère que ça vous plaira !

  20. #3500
    T'as même pas fait l'effort de mettre la Skoll dans un verre en verre

  21. #3501

  22. #3502
    Du journalisme total le test de la BurgBräu.
    Citation Envoyé par Momock Voir le message
    L'absence de difficulté n'impacte pas négativement le plaisir de jeu.

  23. #3503
    Citation Envoyé par Mephisto Voir le message
    Coucou

    Ça fait longtemps que je suis pas passé sur le forum et encore moins sur ce topic (je sais même plus si je suis déjà intervenu d'ailleurs) mais Tenshu m'a conseillé de venir causer de mon dernier projet alors voilà.

    J'ai développé puis lancé en juin dernier un site de reviews de bières nommé Top Beer : https://www.topbeer.fr/
    J'y poste une review par semaine, c'est entièrement subjectif et l'esprit se réclame un peu de CPC. L'ambition c'est d'essayer un peu tout ce que propose le marché actuel, de la pils Lidl à la bière de micro-brasserie.

    J'espère que ça vous plaira !
    Plutôt cool, par contre tu n'a noté qu'une seule "bière d'abbaye" je me serais attendu à ce que soit l'un des premiers tests d'un site de ce genre. Sauf si tu es au Québec, évidemment...
    edit : oups, je viens de voir que c'est le cas de pas mal de catégorie, je retire ^^, c'est simplement les débuts du site ^^. Très agréable à lire en tout cas

  24. #3504
    Ah bah tiens la Steamworks Killer Cucumber Ale je l'ai goûté ya pas longtemps ! C'était surprenant mais pas mal ouais.

    Prix constaté : 12,32€/L
    Je l'avais trouvée à Noz pour 79 centimes la bouteille par contre.

  25. #3505
    Dites, juste pour savoir, vous pensez quoi du phénomène de multiplication des microbrasseries...? Effet de mode ou vous pensez que c'est durable ?
    Dans mon journal, il n'y a pas un mois qui passe sans qu'il y ait un petit article publicitaire sur une ouverture...
    Je suis amateur de bière sans être fan absolu, et j'aime bien m'approvisionner chez des cavistes du coin, suivant les opportunités et l'endroit où je me trouve, plutôt qu'en supermarché.
    Et je m'aperçois que l'offre est devenue vraiment pléthorique, en plus des bières classiques. Du coup, je ne prends que rarement deux fois les mêmes bières de suite.

    Par contre, j'ai l'impression que toutes ces blondes, ambrées et fermentation triple ont souvent un goût très proche...elles sont rarement mauvaises, mais je n'en bois que très rarement une qui me donne envie de m'en procurer un certains nombre d'avance. Je me dis que je trouverais toujours facilement un goût approchant....
    Après, je sais que je n'ai jamais eu un sens du goût très affuté non plus, il y a des subtilités qui m'échappent...

    Je vis en Bretagne au fait, si vous avez des conseils de bières du coin qui sortent du lot...
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Reconnaitre qu'on ne sait pas est un premier pas sur le chemin du savoir...

  26. #3506
    Je continue à lire Topbeer, c'est génial
    A mourir de rire pour certaine.

    Bon tu n'est pas allé tester le fond du fond encore Tu devrais chopper une carte Metro professionelle et faire un petit tour la bas, certaines horre... certains produits d'exceptions ne sont disponible que la bas (à 10 centime la canette )

  27. #3507
    Citation Envoyé par tenshu Voir le message
    Tu as procédé comment pour les sucres de refermentation ? (quel sucre, quel dosage ?).
    Tu penses avoir mis la même quantité dans chaque bouteille ?
    Tu es sur d'avoir bien atteint la fin de la fermentation primaire ?
    A priori j'ai mis la même chose partout, vu que j'ai bien brassé une fois fait l'ajout dans le fermenteur. J'ai attendu 1 semaine sans voir de modification de densité avant de mettre en bouteille, donc je suis raisonnablement sûr que la fermentation était terminée.

    Merci pour les pistes Jaycie et Nilsou. Je vais déjà voir si ça se reproduit et si oui, dans quelles conditions.
    Citation Envoyé par Big Bear Voir le message
    Je suis totalement d'accord avec le canardpcnaute M. Cacao.

  28. #3508
    Citation Envoyé par Manu71 Voir le message
    Dites, juste pour savoir, vous pensez quoi du phénomène de multiplication des microbrasseries...? Effet de mode ou vous pensez que c'est durable ?
    Dans mon journal, il n'y a pas un mois qui passe sans qu'il y ait un petit article publicitaire sur une ouverture...
    Je suis amateur de bière sans être fan absolu, et j'aime bien m'approvisionner chez des cavistes du coin, suivant les opportunités et l'endroit où je me trouve, plutôt qu'en supermarché.
    Et je m'aperçois que l'offre est devenue vraiment pléthorique, en plus des bières classiques. Du coup, je ne prends que rarement deux fois les mêmes bières de suite.

    Par contre, j'ai l'impression que toutes ces blondes, ambrées et fermentation triple ont souvent un goût très proche...elles sont rarement mauvaises, mais je n'en bois que très rarement une qui me donne envie de m'en procurer un certains nombre d'avance. Je me dis que je trouverais toujours facilement un goût approchant....
    Après, je sais que je n'ai jamais eu un sens du goût très affuté non plus, il y a des subtilités qui m'échappent...

    Je vis en Bretagne au fait, si vous avez des conseils de bières du coin qui sortent du lot...
    Il y a Lancelot en Bretagne qui est connut, mais c'est pas vraiment une micro-brasserie . Quoique c'est probablement l'une des première petite brasserie qui ai lancé le mouvement à l'époque ^^.
    Sinon je dirais que c'est toute une génération qui redécouvre la fermentation et que c'est un phénomène qui fait partie d'un phénomène plus global de toute une recherche d'originalité/authenticité (dans les métiers et ailleurs) de toute une génération, avec une volonté de renaissance des artisanats, de pas mal de savoir faire etc... on retrouve se phénomène un peu partout, travaux manuels, artisanats locaux, productions locales, agriculture locales etc... J'imagine que c'est une réponse de société aux abus "uniformisateur" mondialisés qu'a subit la génération précédente et qui a aboutit à la destruction de nombre de ces savoirs faire. Mais bon, c'est de la sociologie après... je ne fais qu’émettre des hypothèses
    J'imagine aussi que l’accès plus facile de cette génération à l'information qu'elle souhaite (via le net) a permis de soutenir ces mouvements de façon pérenne en formant des réseaux d'amateurs permettant d'encourager ceux qui n'y croient pas au départ et qui finissent par y croire par l'exemple tout en favorisant le partage de la technique qui va avec.

  29. #3509
    Citation Envoyé par Nilsou Voir le message
    Il y a Lancelot en Bretagne qui est connut, mais c'est pas vraiment une micro-brasserie .
    Ouais, elle je connais bien leurs produits... un de mes meilleurs souvenirs de visite de brasserie d'ailleurs, avec un jeune hyper passionné....
    Ils sont devenus emblématiques en Bretagne. Je ne sais pas trop où s'arrête le statut de "microbrasserie" d'ailleurs.
    Citation Envoyé par Nilsou Voir le message
    Quoique c'est probablement l'une des première petite brasserie qui ai lancé le mouvement à l'époque ^^.
    Oui, avec Coreff, et Britt' peut-être.

    Citation Envoyé par Nilsou Voir le message
    Sinon je dirais que c'est toute une génération qui redécouvre la fermentation et que c'est un phénomène qui fait partie d'un phénomène plus global de toute une recherche d'originalité/authenticité (dans les métiers et ailleurs) de toute une génération. Mais bon, c'est de la sociologie après...
    Après, je ne critique pas du tout le phénomène hein, je trouve ça plutôt sain...
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Reconnaitre qu'on ne sait pas est un premier pas sur le chemin du savoir...

  30. #3510
    Je n'ai pas entendu ça comme une critique t’inquiète

    Sinon Lancelot ils font aussi le Breizh cola. Vu les quantités qu'ils produisent et la dispo de leurs bière quasiment dans toutes les grandes surface on est peut être pas au niveau de Heineken mais plus non plus de la micro brasserie

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