Ça, et le fait que la plupart des joueurs ne s'en inquiètent pas puisqu'ils ne les changent pas. D'autant plus que, contrairement à ceux de Facebook, les utilisateurs de Steam sont généralement "computer-litterate" et n'ont donc pas l'excuse d'être trop noobs pour savoir fouiller dans un menu "paramètres". Au delà du cas de Steam, c'est caractéristique d'un certain rapport à la vie privée sur Internet, dont je parle dans l'article.
A mon humble avis (pas si humble que ça, d'ailleurs, et largement partagé au sein de la rédac), cette tendance au "panoptique décentralisé" qui se généralise mérite d'être évoquée. C'est un peu comme les DRM de plus en plus intrusifs : ne pas en parler serait considérer que c'est normal. Ça ne l'est pas.
J'ai le droit en horreur et je déteste les meuporgs, pourtant je l'ai dévoré. Son dossier dépasse le cadre d'une simple réflexion sur la loi dans les jeux en ligne et pose d'excellentes questions sur la nature des "communautés virtuelles". Et sur la représentation d'une organisation sociale dans un jeu en général. Et bien d'autres choses...