Je devrais vous parler du Grand Prix de Baru ou du Fauve d'Or de Riad Sattouf mais c'est lundi matin, je suis au taf, je viens de bander la main de mon chef suite à l'explosion d'une porte vitrée alors je vais pas me prendre la tête et vous présenter en vitesse (avant que l'autre chef arrive) un truc plus décérébré : Les Abandonnés de Ross Campbell.
La Géorgie, des bayous, une punk à piercings et tatoos au grand coeur et des zombies. Bon mélange hein ? D'un coup d'un seul, toutes les personnes de plus de 23 ans se zombifient. D'ailleurs, ça commence dans une maison de retraite, on m'ôtera pas de l'idée que c'est une allégorie anti-vieux, toute cette mode des zombies. Vous rajoutez à ça les rapports difficiles de l'adolescence, la découverte de l'homosexualité, un dessin en noir et rouge (Jeanne Mas sors de ce corps) plein de lavis plutôt classe, du gore plus gore que dans Walking Dead et vous obtenez un chouette one-shot zomblard (enfin je crois que c'est un one-shot, vous vérifierez j'ai pas le temps) avec des relents de Black Hole même si on est loin de la finesse de Burns. Un chouette petit bouquin de 300 pages pas indispensable mais largement recommandable aux fans de zombies.
Les Abandonnés, Ross Campbell, Milady Graphics, - de 10 euro.
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