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  1. #1441

  2. #1442
    Ensuite, j'imagine bien que, sur les milliers de journaux (et même en ne comptant que les journaux qui sont normalement de qualité), il y en a où le comité éditorial, ou juste un ou deux membres, dysfonctionne. (D'ailleurs ce n'est pas juste de l'imagination, vu qu'on m'a rapporté un cas il n'y a pas si longtemps, pour une revue tout à fait honorable)

    C'est là aussi qu'on a des difficultés, parce que ce genre d'information ne circule typiquement pas bien. De manière générale, quand dans le milieu académique quelque chose part en sucette, on a plus tendance à étouffer l'information qu'à la diffuser. Je pense que ça contribue aux problèmes dont on entend parler de temps en temps, de tel ou tel chercheur qui a bâti toute une carrière sur des résultats bidonnés, ou autres "scandales" qui finissent par sortir mais des années après que des gens ont commencé à avoir des soupçons, mais se sont abstenus de faire des vagues.

  3. #1443
    Citation Envoyé par Lee Tchii Voir le message
    Ah bon ?
    Faut que je trouve qui alors
    A chaque fois que j'ai été éditeur associé, j'avais quelqu'un au dessus de moi qui supervisait, vers qui je pouvais me tourner en cas de doute, etc ... Au pire il faut se référer à l'éditeur en chef. Mais il faut bien préparer ses arguments dans ce cas.

    Citation Envoyé par Shosuro Phil Voir le message
    Ensuite, j'imagine bien que, sur les milliers de journaux (et même en ne comptant que les journaux qui sont normalement de qualité), il y en a où le comité éditorial, ou juste un ou deux membres, dysfonctionne. (D'ailleurs ce n'est pas juste de l'imagination, vu qu'on m'a rapporté un cas il n'y a pas si longtemps, pour une revue tout à fait honorable)

    C'est là aussi qu'on a des difficultés, parce que ce genre d'information ne circule typiquement pas bien. De manière générale, quand dans le milieu académique quelque chose part en sucette, on a plus tendance à étouffer l'information qu'à la diffuser. Je pense que ça contribue aux problèmes dont on entend parler de temps en temps, de tel ou tel chercheur qui a bâti toute une carrière sur des résultats bidonnés, ou autres "scandales" qui finissent par sortir mais des années après que des gens ont commencé à avoir des soupçons, mais se sont abstenus de faire des vagues.
    Je suis entièrement d'accord. Cette pratique de cacher la poussière sous le tapis est d'ailleurs encore plus manifeste sur le processus de publication qui évolue un peu mais qui traine encore de nombreux défauts.
    Rien ne me choque moi, je suis un scientifique ! - I. Jones

  4. #1444
    Cela fait un bout que ce topic n'a pas servi à déverser de la bile !

    Crosstopic avec le GCDJ : mon ex-chef !
    Je suis premier auteur : j'ai rédigé l'article, fait les analyses et sorti les figures/tableaux.
    Mon ex-chef est dernier auteur : c'est son idée.
    L'article est prêt depuis début 2018. Mon ex-chef le bloque. Il veut une double soumission et l'autre article n'est pas prêt.
    Mon ex-chef se réveille cette année.
    Il corrige à nouveau l'article (qu'il avait déjà corrigé l'année d'avant) et réécrit complètement plusieurs parties. Il impose de nouvelles choses, de nouvelles références, c'est une purge à corriger mais je fais avec.
    Et là, il vient de refaire les analyses, de ressortir les figures ("les miennes, c'est mieux") ... mais plutôt que d'utiliser mes données qui sont vérifiées manuellement, il utilise les données d'il y a 4 ans que lui a calculé avec un programme qui donne des résultats faux.
    Et je le lui ai montré il y a 4 ans.
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!

    Je suis en PLS.

  5. #1445

  6. #1446
    Citation Envoyé par Molina Voir le message
    J'ai une question concon.
    Quand est ce qu'il faut réfléchir à se barrer (envoyer les C.V, ce genre de chose...) ? Normalement je soutiens vers novembre/décembre prochain. Pas trop envie de continuer en recherche. A part, si je me dégote un labo en UK, Danemark ou en Suède (sur un malentendu...).
    Le reste, ça sera soit ONG, soit le public. Et si vraiment personne veut de moi, j'vais dans le privé.
    Mai/Avril c'est trop tôt ? Etrangement, aucun co-thésard ne veut en discuter
    Les postdoc, faut s'en préoccuper au moins 6 mois avant je dirais.
    En maths, pour septembre de l'année N, il y a de très bons postdocs dont les deadlines sont en novembre de l'année N-1. Et il y a pas longtemps, pour les postdoc Marie Curie, il fallait candidater 14 mois avant le début éventuel du postdoc (je ne sais pas le délai ces temps-ci) ...

  7. #1447
    Salut,
    après ta soutenance, sur quel financement seras-tu ?
    C'est à mon avis le critère principal. En gros :
    - Si pas de financement, tu t'en vas quand tu veux. Eventuellement dès le lendemain de la soutenance . En vrai, c'est quand même mieux (voir obligatoire selon la décision du jury) de finaliser ton manuscrit en fonction des éventuelles remarques du jury. Et ensuite, bye bye. Tu ne dois rien. Surtout si tu ne souhaites pas faire carrière dans la recherche publique.
    - Si tu as un financement, cela dépend donc de ton contrat. Mais au pire un contrat peut s'interrompre.
    Rien ne me choque moi, je suis un scientifique ! - I. Jones

  8. #1448
    Et puis décrocher un Pierre et Marie Curie, faut s'accrocher

  9. #1449
    Je peux être payé jusqu'à Décembre mais pour être honnête j'ai pas trop envie de moisir sur place (surtout qu'à demi mot, on m'a proposé de continuer dans le même labo pour encore 1 ou 2 ans...).
    Merci à vous en tout cas. J'vais essayer d'être enthousiaste dans mes lettres de motiv.
    (Et pour pierre et Marie Curie, très sincèrement, je n'ai pas le niveau).

  10. #1450
    Citation Envoyé par Lee Tchii Voir le message
    Et puis décrocher un Pierre et Marie Curie, faut s'accrocher
    Ça va, on est entre experts CPC, on doit pas en avoir peur de ces appels à projets.
    D'ailleurs ça s'appelle Marie Skłodowska-Curie toute seule, son mari n'est pas associé à l'affaire.
    Au début de ma thèse j'étais allé à une réunion du ministère de la recherche qui nous présentait ces financements. Et je me suis remis à jour récemment pour essayer de revenir en France (l'idée est tombée à l'eau puisqu'une collègue m'a proposé spontanément un postdoc de 4 ans à Toulouse )
    Le principe bien sûr c'est de traverser les frontières pour aller ailleurs ou revenir au bercail, avec un échange de connaissances entre le labo d'accueil et le chercheur. Il parait (??? j'y crois pas) que le nombre de publis du chercheur n'importe pas tant que ça, que ce qui compte avant tout c'est l'adéquation entre le projet, le chercheur et le labo. Typiquement, je suis expert du modèle A, le labo est spécialisé dans la méthode expérimentale B, je serai le premier à combiner les deux et en plus ça guérira le cancer/réchauffement climatique. Et l'idée c'est aussi qu'il y ait une perspective de poste pour le chercheur suite au Marie Curie (du coup c'est ton dernier postdoc plutôt que le premier).
    En gros avec une bonne idée pile dans les priorités H2020 et un bon soutien d'un labo, une Marie Curie c'est quand même jouable. Plus facile que postuler au CNRS par exemple , et en plus ça doit bien aider ton dossier le jour où tu postules vraiment au CNRS.

  11. #1451
    Petite histoire pas si rigolote que ça - ça ne parle pas de doctorat, mais de carrières académiques, sous forme de postes d'enseignants-chercheurs, donc d'une forme de débouché quand même.

    L'université de Bordeaux, étant une grande université de recherche (qui peut en douter?), s'est précipitée pour accéder aux responsabilités élargies (je sais plus si c'est le nom exact, peu importe) proposées par la LRU. Résultat, l'État a décidé d'arrêter de compenser tous les ans l'augmentation mécanique de la masse salariale (les gens prennent de l'ancienneté, donc des échelons, donc ça coûte plus cher de les payer; et ce n'est pas compensé par les départs à la retraite de vieux bien payés qu'on remplace par des jeunes moins bien payés - ceci à cause de la pyramide des âges, on est dans une période pauvre en départs à la retraite).

    Bref. L'université s'est tout d'un coup rendue compte qu'elle avait un trou (récurrent!) dans son budget, d'environ 2 millions. Résultat, elle a décidé d'annuler en catastrophe tout un tas de recrutements d'enseignants-chercheurs, et de les remplacer par des ATER (un ATER, ça coûte moins cher qu'un MCF, et surtout ça n'a pas de progression de carrière). Je n'ai pas les chiffres exacts, mais globalement, ça doit se traduire par environ 75% des postes sucrés, dont l'immense majorité des postes de MCF. On préserve un certain nombre de postes de PR, "pour offrir des perspectives de promotion à nos maîtres de conférences" (texto de la newsletter de l'université - oui, ça sous-entend un peu que les postes sont pré-réservés pour des promos locales, et oui, je pense que ça pourrait fonder des recours contre les recrutements en question).

    Bienvenue dans le monde académique, les jeunes!

    (Je ne sais pas ce qu'il en est des autres universités cette année - il y a eu pas mal de gels de postes ces dernières années, mais j'ai l'impression qu'on est un peu singuliers cette année, à devoir tailler à la hache, en janvier-février, dans le PGE qui a été voté en décembre)

  12. #1452
    Je ne vais plus rassurer.

    Les crises budgétaires touchent à peu près toutes les universités, depuis le passage à la LRU. Il suffit de google : "université sous tutelle". Et c'est effectivement en partie à cause de la non compensation du "glissement vieillissement technicité" (GVT pour faire court) par l'état. Chez moi, université de Reims-Champagne-Ardenne, on est passé sous tutelle du rectorat il y a quelques années. Résultat : gros serrage de ceinture sur les postes (quasiment plus de recrutement en gros). On est sorti de la tutelle il y a peu. Mais peu de changement au niveau des postes. Ce qui n'empêche pas de pousser à ouvrir de nouvelles formations

    En effet, selon un critère imbécile, il ne faut pas consacrer un pourcentage trop important du budget au personnel. Et comme on est au dessus du seuil : quasiment pas de recrutements. La solution : faire peser des heures complémentaires sur les actuels agents et recours aux contractuels. La grande majorité des collègues des autres universités avec qui je discute me relate également ce genre de problème.

    La gestion de la pénurie est compliquée. Il est vrai que si tu n'ouvres pas de poste de PR, tu vas vite constater que pas mal de MCF réduisent leur activités par manque de possibilité de promo.
    Rien ne me choque moi, je suis un scientifique ! - I. Jones

  13. #1453
    À P13, c'est pareil. Depuis des années.
    On s'est même tapé une année à 0 poste sur toute l'université. Avant et après cette année-là, c'est un nombre restreints de recrutement, avec une mise en avant des recrutements locaux, dont une partie de copinage.
    Nous en maths où on s'interdit le recrutement local, ça nous fait rire jaune. Et les chiffres sur 10 ans concernant le nombre d'EC (-20%), d'ater (-50%), du budget du labo (-50% environ) et d'étudiants (+50%) sont sacrément sympathiques. Le twitter de l'université se vante de la place du labo de maths au classement de Shangai, et en parallèle nous sucre des postes. Trop cool.

    - - - Mise à jour - - -

    Citation Envoyé par Shosuro Phil Voir le message
    (Je ne sais pas ce qu'il en est des autres universités cette année - il y a eu pas mal de gels de postes ces dernières années, mais j'ai l'impression qu'on est un peu singuliers cette année, à devoir tailler à la hache, en janvier-février, dans le PGE qui a été voté en décembre)
    On avait eu exactement ça il y a 2-3 ans : un budget avec une erreur de copier/coller dans Excel (4% de la masse salariale avait été oubliée), un projet d'ouvrir plein de postes et une auto-congratulation à base de "on a fait un super job sur le budget" à "c'est la merde, on annule les 3 quarts des postes fin janvier juste avant de les mettre sur Galaxie"

  14. #1454
    Citation Envoyé par Vautour Voir le message
    À P13, c'est pareil. Depuis des années.
    J'ai quand même participé à un paquet de comités de sélection de P13 ces dernières années... (à Bordeaux, le bruit qui court, c'est que la situation de cette année, elle risque de perdurer jusqu'au moins 2022 [fin du mandat de l'équipe présidentielle actuelle])

    On avait eu exactement ça il y a 2-3 ans : un budget avec une erreur de copier/coller dans Excel (4% de la masse salariale avait été oubliée), un projet d'ouvrir plein de postes et une auto-congratulation à base de "on a fait un super job sur le budget" à "c'est la merde, on annule les 3 quarts des postes fin janvier juste avant de les mettre sur Galaxie"
    Ah oui, j'ai entendu cette histoire récemment (d'une collègue de P13). C'est rassurant, y'a pas que chez nous que les bras cassés sont aux commandes...

  15. #1455
    Citation Envoyé par Helix Voir le message
    La gestion de la pénurie est compliquée. Il est vrai que si tu n'ouvres pas de poste de PR, tu vas vite constater que pas mal de MCF réduisent leur activités par manque de possibilité de promo.
    Là, on risque une situation dans laquelle on ouvre une dizaine de postes de PR, et où on a de fortes chances de faire 100% de promos locales. Tout en vantant l'attractivité de l'établissement.

    Par ailleurs, je suis pas sûr que la perspective de promos joue beaucoup sur la persistence de l'implication des MCF. Autour de moi, je vois plein de MCF qui se décarcassent pour faire tourner la boutique, indépendamment des perspectives de promo (dans le lot il y en a pas mal qui n'ont pas d'habilitation). Ce qui fait que certains finissent pas baisser les bras, c'est plutôt qu'on en demande globalement de plus en plus, et la dégradation générale des conditions de travail.

    Dans mon labo, on a une grosse dizaine de MCF et de CR habilités qui pourraient prétendre à un passage PR. Il est clairement inenvisageable qu'ils obtiennent tous un poste en local (même avant le serrage de ceinture récent); ceux qui veulent vraiment une progression de carrière, l'ont généralement compris et postulent ailleurs, quand leur situation familiale le leur permet. Ce n'est pas la perspective de l'ouverture d'un poste PR de temps en temps, qui va suffire à les faire continuer à cravacher - on a plus de soutenances d'HDR dans une année, qu'on ne peut espérer de promotions (PR ou DR) imaginables.

  16. #1456
    Citation Envoyé par Shosuro Phil Voir le message
    J'ai quand même participé à un paquet de comités de sélection de P13 ces dernières années... (à Bordeaux, le bruit qui court, c'est que la situation de cette année, elle risque de perdurer jusqu'au moins 2022 [fin du mandat de l'équipe présidentielle actuelle])
    Le département d'info a fait +12 postes en 10 ans, le département de maths a fait -10 (avec notamment 5 départs en 2 ans et demi). Plusieurs collègues informaticiens nous ont dit "mais les matheux ont des postes tous les ans, vous avez toujours été très bien servis", quand on a fait remarquer qu'il y ait 4 postes en info prévus pour seulement 2 postes en maths. Il n'y a aucune logique dans la répartition des postes de mon point de vue.
    Ah oui, j'ai entendu cette histoire récemment (d'une collègue de P13). C'est rassurant, y'a pas que chez nous que les bras cassés sont aux commandes...
    Je pense que tout P13 a tenté de le raconter à toute la France. Tellement grotesque. Sans compter qu'en CA quand quelqu'un a fait remarquer la situation (2 mois avant que le ministère ne vérifie notre budget), le président de l'époque avait refusé de l'écouter.
    On a toute une tradition de bras cassés ...

  17. #1457
    Citation Envoyé par Vautour Voir le message
    Il n'y a aucune logique dans la répartition des postes de mon point de vue.
    Bah c'est simple, les maths ça ne sert à rien, l'info c'est la science du futur. Mettez-vous à l'intelligence artificielle et au big data! (ou faites comme moi, des maths avec un faux nez d'informaticien, ça peut passer)

  18. #1458
    Citation Envoyé par Shosuro Phil Voir le message
    Là, on risque une situation dans laquelle on ouvre une dizaine de postes de PR, et où on a de fortes chances de faire 100% de promos locales. Tout en vantant l'attractivité de l'établissement.
    Évidemment, dans ces conditions je reconnais la stupidité du truc.

    Citation Envoyé par Shosuro Phil Voir le message
    Par ailleurs, je suis pas sûr que la perspective de promos joue beaucoup sur la persistence de l'implication des MCF. Autour de moi, je vois plein de MCF qui se décarcassent pour faire tourner la boutique, indépendamment des perspectives de promo (dans le lot il y en a pas mal qui n'ont pas d'habilitation). Ce qui fait que certains finissent pas baisser les bras, c'est plutôt qu'on en demande globalement de plus en plus, et la dégradation générale des conditions de travail.
    Difficile de généraliser mais j'ai autour de moi plusieurs MCF qui ralentissent le rythme pour exactement cette raison, et qui préfèrent faire des heures complémentaires plus rémunératrices.
    Rien ne me choque moi, je suis un scientifique ! - I. Jones

  19. #1459
    Cela fait un paquet de temps que j'entends ça : la LRU, c'est de la merde (et pas uniquement parce que j'avais manifesté contre) et mets les Universités en banqueroute.
    J'ai essayé de postuler du côté de Toulouse en 2018 : aucun poste de MCF à Toulouse III en Biologie, deux postes (dont un poste au fil de l'eau) à Jean-Jaurés et deux ATER correspondants.
    Les deux postes de MCF ont été annulés faute de crédits.
    Les ATER, je ne me souviens pas, mais il n'y a pas eu d'ouverture de postes en plus ...

  20. #1460
    Citation Envoyé par Lee Tchii Voir le message
    Les deux postes de MCF ont été annulés faute de crédits.
    Les ATER, je ne me souviens pas, mais il n'y a pas eu d'ouverture de postes en plus ...
    C'est plus rude que ce qu'on a à Bordeaux cette année, mais il faut voir ce que ça donne globalement: chez nous, ce sont des mesures qui portent sur quasiment tous les postes de l'université, et qui sont censées durer plusieurs années (2022, 2023... j'ai entendu parler de 2025). En gros, actuellement, si on a des départs (retraites ou promotions), on s'attend à récupérer des ATER à la place.

    Mais oui, je partage ton opinion sur la LRU. Je m'en souviens assez bien: on a manifesté contre, le ministère nous a regardé de haut, les étudiants ont commencé à bouger contre la sélection en Master... le ministère a retiré la sélection en Master de la loi, les étudiants sont rentrés chez eux, on s'est retrouvés comme des cons et la LRU est passée.

    Et la sélection en Master aussi, huit ans plus tard. Ceci dit, je pense que c'était la seule chose à peu près positive dans le lot.

  21. #1461
    Citation Envoyé par Molina Voir le message
    Autre question d'un angoissé de la vie : Vous mettez sur votre C.V / linkedin que votre article a été cité dans tel ou tel journal ? (Mais pas par un autre article scientifique....
    Chaque fois, sans exception. C'est-à-dire exactement zéro fois.

    Plus sérieusement: ce genre de chose, je pense que ça dépend des communautés. Si ça se fait dans ta discipline, OK; sinon, ça ne fait pas vraiment bon effet.

    Après, ça participe de la visibilité d'un chercheur. Donc pourquoi pas...

  22. #1462
    J'ai vu des CV qui mettaient leur facteur h pour résumer les citations scientifiques, ça me parait pas idiot.
    Par contre, la citation dans Mickey Parade ou Valeurs Actuelles...
    Ya des collègues qui listent leurs interventions dans les médias grand public, et ça peut se valoriser comme de la vulgarisation à la rigueur.
    Mais si t'as même pas été interviewé par le journaliste, à mon avis ça vaut pas le coup de mentionner.
    Dernière modification par Came Yon ; 16/04/2019 à 01h25.

  23. #1463
    Hello les gens !

    Je dois faire un travail de recherche et j'aimerais en profiter pour me familiariser avec un logiciel dédié pour. En cherchant un peu, je vois qu'il s'agit surtout de gestionnaire de bibliographie et d'éditeur de métadonnées (je suis impressionné des progrès depuis mes études. À l'époque j'avais essayé Docear, mais j'avais pas croché).

    Du coup, je vois qu'il y a 3 logiciels populaires : Zotero, Qiqqa et Mendley.

    Vous recommanderiez de partir sur lequel selon vos goûts ?

  24. #1464
    Mendeley est vraiment sympa, et zotero aussi. Ils ont tous les mêmes fonctionnalités de toute manière. Perso, et ça va pas t'aider, j'aime bien zotero parce que c'était le premier que j'ai utilisé. Même s'il bug et qu'avec la littérature grise il a beaucoup de mal.

  25. #1465
    La littérature grise ?

    Merci pour le retour ! J'ai eu un cours sur Zotero ce matin, alors pourquoi pas essayé !

  26. #1466
    Citation Envoyé par MrBeaner Voir le message
    La littérature grise ?
    La littérature scientifique mais sans comité de lecture, souvent des papiers d'ONG, étatique ou d'institution de recherche qui ont leur propre journal. Typiquement, c'est le gros dossier super chiadé de 300 pages d'un ministère sur un sujet ultra précis. Ou un papier de l'OCDE ou de l'OMS ou ... C'est pas de la merde, juste que leur comité de lecture est en interne et qu'il n'est pas publié dans un journal indépendant et référencé.

  27. #1467
    Ah okay merci pour la précision. Effectivement, je vais en utiliser pas mal comme min domaine est plutôt dans la gestion de projet.

    On verra, à priori ça amené déjà un plus !

  28. #1468
    On a essayé de me pousser à utiliser zotero, mais j'ai pas vraiment accroché. Résultat je fonctionne comme avant, avec un gros répertoire rempli de PDF et un fichier .bib pas à jour...

    Mais je sais que certains collègues sont très contents de zotero.

  29. #1469
    Oui personnellement j'utilise Zotero, dont j'apprécie pas mal de fonctionnalités (attacher les PDF, le fonctionnement en cloud, le système de bibliographie partagée avec plusieurs personnes), pour la modique somme de zéro euros !

  30. #1470
    Je suis toujours sur EndNote, qui a ses avantages et ses inconvénients.
    Quand je changerai, j'irai surement sur Zotero.

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