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  1. #61
    Citation Envoyé par ERISS Voir le message
    Google ne rends pas un service, il le fait payer (même si ça semble gratuit pour le quidam).
    Donc il le rend effectivement, il ne l'offre pas...
    Pour Google, l'appréciation des gens est accessoire, ce n'est pas le but:
    Cf l'Hadopi chinois, mis en place par Google (et le gouvernement), qui avait déjà démontré que le droit n'était pas en phase avec leur société: les chinois font tout pour contourner la censure, quelques rares courageux font des procès sans espoir.
    Une censure de l'état chinois que google doit suivre. Après tout, c'est très envisageable en france, on l'a chez ebay etc... Ca s'appelle le droit souverain d'un pays et ce n'est SUREMENT pas à une SOCIETE de le modifier.

    Chacun son business. Ou alors après faut pas gueuler que les entreprise controle le pays.

    http://www.neteco.com/283094-gouvern...is-google.html
    Le Google-street est l'excés inverse de cette censure.

    On pourrait croire que les marketeux de Google cherchent les failles des sociétés qui leur permettraient des bénéfices?
    Non, ils développent leur business de controle absolu de l'information.
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  2. #62
    Citation Envoyé par Neo_13 Voir le message
    Une censure de l'état chinois que google doit suivre. Après tout, c'est très envisageable en france, on l'a chez ebay etc... Ca s'appelle le droit souverain d'un pays et ce n'est SUREMENT pas à une SOCIETE de le modifier.
    Personne ne les oblige à aller faire du business là bas, surtout quand on leur impose ces conditions.
    J'ose croire des sociétés ont encore une éthique.

    C'est mon côté Bisounours
    Dernière modification par Savage-Bisounours ; 14/08/2009 à 20h07.
    Weng Weng Weng Weng two feet nine, He kicks you in the nutsack from behind

  3. #63
    Citation Envoyé par Savage-Bisounours Voir le message
    Personne ne les oblige à aller faire du business là bas, surtout quand on leur impose ces conditions.
    J'ose croire des sociétés ont encore une éthique.

    C'est mon côté Bisounours
    Si c'est pas google c'est un autre... Et Google se fait continuellement agressé parce qu'il sont trop laxiste par rapport à la censure exigée par la parti.
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  4. #64
    Ça montre bien que le Droit n'est plus en phase avec notre société. La technologie a pris le pas.

    En tout cas avec toutes ces bêtises, les autorités européennes vont finir par nous bloquer l'accès au service de Google et on l'aura bien profond!
    Tout ça parce qu'une photo floutée de vous dans la rue est sur le site! N'importe quoi!
    La CNIL c'est du caca. Et Google hausse les épaules? Google a bien raison!
    Vont finir par nous faire culpabiliser de marcher dans la rue ces européens...

  5. #65
    Très bon article

    La question posée est intéressante.


    Si les mentalités changent et se mettent à accepter le fait de se faire photographier ainsi, c'est le rôle de la démocratie que de permettre à de nouvelles lois d'êtres votées pour autoriser cette pratique.

    Je pense que la situation actuelle n'est pas durable, et soit on va finir par obliger google à respecter plus scrupuleusement la loi, soit la loi va donc évoluer naturellement (poussée par le changement de mentalité dû au service rendu par google) pour rendre ces activités légales.Donc le droit devrait redevenir en phase naturellement avec la société, comme cela s'est toujours fait, même si les nouvelles technologies rendent les décalages provisoires entre le droit et la société plus exacerbés.
    .

    On ne peut pas arrêter le progrès; Le contraire serait régresser ; cela dit, il faut rester extrêmement vigilant (et c'est probablement l'une des explications du décalage entre la loi et l'évolution des sociétés) car le droit à la vie privée est sacré, c'est le premier principe de la liberté. Google, à mon sens, ne devrait pas faire exception et son but premier n'est pas, me semble-t-il, de faire visualiser votre minois. Alors oui peut être faut-il lui rappeler qu'elle n'est pas au dessus des lois car l'autoriser à les violer au nom d'un service rendu ne serait-ce pas la porte ouverte à des atteintes bien plus graves à la liberté, comme par exemple la pratique de la pose de caméras un peu partout, soit-disant au nom d'une certaine protection des citoyens ? Même si je n'ai rien à me reprocher (et si j'avais j'assumerais, sinon faut pas se placer en infraction) je n'apprécierai jamais d'être fliquée.Il y a un proverbe qui dit "L'écureuil a beau être petit, il n'est pas l'esclave de l'éléphant"
    Je préfère vivre en harmonie avec ma « dignité », pour employer un grand mot, et refuser le confort du compromis même pour l’argent, même pour la gloire.

  6. #66
    Oui, oui oui c'est vrai. Le droit rend fou. J'ai fait 7 ans d'études de droit et je vous laisse deviner le résultat (oui j'ai poussé le masochisme dans ses derniers retranchements!)
    Comme le dit Grand Maitre B. (loué soit son nom, que thémis lui lèche quotidiennement le gros orteil gauche et que l'esprit de Cambacérès lui gratte l'omoplate droite tous les jours à 15h-oui même quand il plaide, c'est un package, ça fait partie du deal.), le droit déforme! Fuyez jeunes bâcheliers tant qu'il est temps. Ne vous exposez pas comme moi dans mes jeunes années à la folie d'un Philippe Malaurie dans le grand Amphi d'Assas (vécu inside).

    Bref, je ne pratique pas vraiment puisque je n'explore qu'une frange relativement sauvage de la sphère juridique (le droit douanier), mais je me pose une question quand à l'exposé du sus-dit : que font la cnil et la Commission Européenne face au problème évoqué? Cela ne pourrait-il pas passer pour ces images "en périphérie" où la personne n'est pas vraiment reconnaissable ? Par ailleurs, en quoi se trouver dans un coin en flou d'une image de google street constitue un préjudice ? Mes connaissances en droit civil sont plus que rouillées, mais il me semblait grosso merdo que pour être indemnisable, le préjudice invoqué devait être actuel, réel et sérieux, alors quid, ô loué des livres rouges et bleus ?
    Dernière modification par gabek ; 16/08/2009 à 08h01.

  7. #67
    Très bonne question de Gabek. En fait, la violation de l'article 9 du Code civil implique automatiquement un préjudice. La seule constatation de l'atteinte à la vie privée ouvre droit à réparation. C'est un des cas où tu n'as pas à plaider la réalité de ton préjudice et le lien de causalité entre ce dernier et la faute (ici, la faute étant la violation du droit à l'image).

    Bon, ceci étant dit, en réalité, les juges tiennent compte de l'étendue du préjudice réel pour fixer la condamnation, ce qui explique que tu as souvent des plaignants qui ne gagnent que 1 000 € (alors qu'ils en demandent 100 000), voire, dans les cas les plus extrêmes, l'euro symbolique.

    Mais le principe est que, s'il y a faute (donc violation du droit à l'image) alors le préjudice est automatiquement considéré comme existant.

  8. #68
    Cet histoire de préjudice est assez marrante. Petite question théorique donc : Mettons que quelqu'un soit condamné "à cause" de ce google street view (on se rend compte qu'il était où il devait pas être par exemple. Je me doute que c'est plus compliqué hein, mais simplifions). Est-ce qu'il peut arguer d'un préjudice plus grand et gagner plus d'argent ? Ou est-ce qu'on estime que bon, faut pas déconner non plus, vu que ce qu'il faisait était illégal, il n'y a pas lieu de considérer que c'est un préjudice.
    Citation Envoyé par Big Bear Voir le message
    Je suis totalement d'accord avec le canardpcnaute M. Cacao.

  9. #69
    Hum, on a violé son droit à l'image, donc il a droit à de l'argent. Après, pour savoir combien, tout dépend ce que tu entends par "ce qu'il faisait était illégal".

    Si le gars était au bar au lieu de bosser, ce n'est pas illégal en soi (en revanche, c'est une violation de son contrat de travail). Mais il se fait licencier à cause de ça. Du coup, oui, il peut obtenir de l'argent puisque, même s'il est fautif du point de vue de son contrat de travail, on peut dire que Google est au moins en partie la cause de son licenciement car aller au bar au lieu de bosser relève de sa vie privée. Mais il n'aura pas autant d'argent que, disons, le gars qui est pris en photo en train de traverser la gay pride à Paris et, à cause de ça, son entourage pense qui'l est homo alors que ça n'est pas le cas mais sa femme a quand même divorcé. Là, le mec aura bcp plus d'argent.

    Enfin, si le gars est en train de vendre de la drogue ou de cambrioler une maison, là c'est illégal. Mais dans ce cas, je doute que le mec soit assez crétin pour se plaindre au tribunal. S'il le fait, ici, on pourrait largement plaider que ce n'est plus de la vie privée, mais la commission d'une infraction. Google a au contraire aidé à repérer un délinquant.
    Dernière modification par Grand_Maître_B ; 16/08/2009 à 16h03.

  10. #70
    Merci pour cette réponse claire. Je me doutais qu'un délinquant ne pourrait pas "profiter" de sa condamnation comme ça, mais ça va mieux en le disant.
    Citation Envoyé par Big Bear Voir le message
    Je suis totalement d'accord avec le canardpcnaute M. Cacao.

  11. #71

  12. #72
    Bon ben chez nous c'est en stand bye...

    Source : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/6d14...View_en_Suisse

    Google sommé d’arrêter Street View en Suisse

    Anouch Seydtaghia

    Le Préposé fédéral à la protection des données demande la suspension du service

    Les paroles sont sans appel: «Le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence exige de Google de retirer immédiatement le service en ligne Google Street View concernant la Suisse.» Par un communiqué, Hanspeter Thür demande donc, dès vendredi soir, la désactivation de ce service, lancé mardi matin dans le pays (LT du 19.08.09). Pour mémoire, Street View permet de se balader virtuellement en Suisse, via des photos prises par des voitures sur 360 degrés.

    Le Préposé a constaté que de nombreux visages et plaques d’immatriculation n’étaient pas ou insuffisamment floutés. Or Hanspeter Thür a été, ces derniers mois, plusieurs fois en contact avec les responsables de Google pour s’assurer que ces problèmes ne se produisent pas. Malgré les garanties apportées par la firme américaine, son travail n’est pas jugé acceptable. Il suffit en effet de passer quelques minutes à utiliser Street View pour apercevoir le visage de passants et pour lire avec précision des numéros d’immatriculation. La possibilité offerte par Google de lui rapporter facilement ces problèmes, d’un clic dans Street View, ne satisfait nullement Hanspeter Thür.

    Vendredi soir, Google n’avait pas désactivé son service pour la Suisse. Contacté, un porte-parole de la firme a exprimé sa surprise face à l’annonce du Préposé: «Nous avons engagé un dialogue constructif avec lui avant le lancement de cette semaine pour démontrer comment nous protégeons la vie privée.» Google ne dit pas si et quand il désactivera le service en Suisse. De son côté, Hanspeter Thür affirme qu’il rencontrera des représentants de Google en début de semaine prochaine.


    Interdiction en Grèce

    Street View est actuellement disponible dans douze pays, Suisse comprise. Google a connu de nombreux problèmes pour le lancement de son service dans plusieurs pays. Ainsi, invoquant le respect de la vie privée, la Grèce refuse toujours que ses voitures munies de caméra circulent dans le pays. En Angleterre, le service est disponible, mais des habitants d’un quartier avaient refusé qu’une voiture les approche. En Allemagne, Google semble se heurter à une législation stricte qui l’oblige à avertir à l’avance les passants qu’ils seront pris en photo. Au Japon, où Street View est disponible, un groupe d’avocats et de professeurs a demandé le retrait du service, là aussi pour préserver la vie privée des habitants. En France, la Commission nationale de l’informatique et des libertés s’est inquiétée des données «brutes» conservées par Google, un point qui fâche aussi, en Suisse, Hanspeter Thür.

    Par ailleurs, un avocat valaisan a déposé une dénonciation envers la firme américaine à cause de lacunes dans le domaine de la protection des données.
    Citation Envoyé par Big Bear Voir le message
    Je suis totalement d'accord avec le canardpcnaute M. Cacao.

  13. #73
    Cool, pour une fois que la Grèce fait un truc correct !

    J'élabore un peu : voire une société privée, située sur un autre continent et sous le régime du droit de son pays, détenir autant d'informations personnelles sur autant de personnes me fait toujours un peu froid dans le dos. Surtout que Google est une société multi-facettes (tentaculaire ?), possédant de très très nombreux moyens de collectes d'informations.
    Et je ne vois pas pourquoi je leur ferais confiance, ce serait une attitude bien naïve.

    Que ce genre d'informations soit la propriété d'un État ne me dérange guère, c'est partie intégrante de ses fonctions régaliennes. Mais une société privée, cela change tout.
    Dernière modification par Grosnours ; 23/08/2009 à 09h21.

  14. #74
    Bon sinon, ils sont chaud patate chez Google. Le préposé à la protection des données leur somme d'enlever leur truc dès vendredi et là c'est dimanche et c'est toujours en ligne.
    Citation Envoyé par Big Bear Voir le message
    Je suis totalement d'accord avec le canardpcnaute M. Cacao.

  15. #75
    Et voilà : condamnée G_M _B on attend vos commentaires
    http://www.itespresso.fr/street-view...nde-41885.html
    Je préfère vivre en harmonie avec ma « dignité », pour employer un grand mot, et refuser le confort du compromis même pour l’argent, même pour la gloire.

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