Maintenant que vous savez que mon cerveau s'appelle Michelle, je peux vous avouer que mon trou de balle s'appelle Céline. L'explication en est fort simple :
c'est que, voyez-vous, lorsque je pense à l'économie mondiale ces derniers temps, la musique du Titanic résonne à mes oreilles, ce qui signifie qu'on l'a tous dans le cul. Enfin, dans le fion, dans le Céline Fion, donc.
C'est que, les subprimes, les Madoff et les avoirs toxiques : ça faisait déjà beaucoup. Mais alors là ! Je viens de tomber sur une info et je peux vous le dire, j'en ai plein le Céline. Non seulement nous sommes tous victimes de rapaces qui utilisent le système bancaire pour piller nos économies, mais on ne peut même plus jouer tranquille !
Prenez Eve Online par exemple ; c'est un MMORPG futuriste sympa dans lequel on peut avoir une activité économique, basée sur la monnaie virtuelle l'Interstellar Kredit, afin de customiser ses vaisseaux spatiaux. Des banques ont rapidement fleuri dans cet univers, dont EBank, un des plus gros établissements financiers du jeu.
Un des "dirigeants" de cette banque, un joueur australien, a simplement détourné 200 milliards d'Interstellar Kredits et a échangé cette monnaie virtuelle contre environ 3.650 € !
Ce tour de force s'est opéré facilement : il a vendu, contre des espèces sonnantes et trébuchantes, cette monnaie virtuelle à des joueurs de EVE.
Là où l'univers fictionnel se mélange à la réalité, c'est que cet argent réel a permis à ce joueur australien de payer les frais réels d'hospitalisation de son fils réel !
Où comment transformer des heures de jeu en avantages financiers nécessaires à la santé d'un proche, notre Ministre de la santé devrait en prendre de la graine.
Mais là où l'univers fictionnel se mélange au juridique, c'est que, dans EVE, le vol et la piraterie sont admis, de sorte que, dérober les ISK de la banque n'est pas tant un problème ingame que celui de les échanger contre de ‘l’argent réel, pratique IRL prohibée par l'EULA du jeu.
Alors, je vous le dis : d'ici quelques années à peine, nous aurons droit à une loi bien réelle réglementant l'usage des monnaies virtuelles, un peu à l'instar de ce qui s'est passé récemment en Chine.
En tous cas, Céline et moi, nous allons retourner jouer à AVP2. C'est peut être « vieux jeu » mais au moins, je n'ai pas à craindre les magouilles d'un Madoff 2.0.
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