Erf... Si tu savais ! (certains lendemains sont parfois cruels...)
Non, c'est pas ça ! L'idée c'était de bosser sur le clair-obscur, donc pour moi, à la fois le côté technique (source de lumière qui n'éclaire qu'une partie de la scène et laisse l'autre dans le noir, l'obscur, comme expression d'un mystère) et une lecture plus personnelle du sujet. J'ai donc cherché à savoir d'abord ce que les peintre XVIIe avaient peint (des trucs bibliques pour la plus part, avec une présence très importante de la mort, de la douleur ou du secret) et ce qui était pour moi à la fois clair (c'est-à-dire visible, réel, présent) mais en même temps obscur (qu'on n'arrive pas vraiment à distinguer, qu'on ne peu dire existante que par extension, hypothèse, ces choses qu'on présume, qu'on imagine...) Bref et pour faire court : les relations humaines.
Donc cette photo est supposée représenter une jeune fille qui pleure. D'où la position du modèle (on voit bien que quelque chose ne va pas, mais on ne sait pas trop quoi) et le choix du cadre, un peu décalée, sur le côté, à moitié effacée, comme si elle voulait prendre le moins de place possible, disparaître, bien que pourtant on la voit très clairement.