Ben justement, Horus est présenté pendant grosso merdo 500 pages (L'Ascension d'Horus et la première moitié des Faux Dieux) comme un chevalier de l'espace, prêt à envoyer ses hommes au casse-pipe s'il pense pouvoir trouver une solution diplomatique, prêt à négocier pendant des mois pour annexer pacifiquement un empire humain.
Puis, hop-là-boum, un chapitre plus loin, il flingue un émissaire pacifique dont tout indiquait qu'il voulait rejoindre l'Impérium, commence à faire éliminer ou à éliminer des commémorateurs, et se lance dans du génocide de bas-étage. Et ce, à la vu et au su du reste de l'équipage. Loken explique même à sa pote commémoratrice comment Horus a abattu le représentant de la Technocratie Aurélienne et comment Varkravas a été flingué par un Son of Horus.
Et là, on touche à l'aspect wtf de l'univers de Warhammer 40K, où les types construisent des robots géants et des vaisseaux spatiaux, mais sont incapables d'envoyer un message vers une autre planète sans que cela prenne des mois/années, où un empire complètement totalitaire n'exerce aucun contrôle sur ses généraux, et où, alors que le grand chef connait les dieux du chaos, des types comme Angron sont libres de faire ceux qu'ils veulent.