Orphée, ô cher époux,
Quel dieu cruel, hélas ! s'acharne contre nous ?
Le sommeil de la mort oppresse ma paupière ;
Il me faut à jamais, pour la seconde fois,
Dans l'éternelle nuit retourner en arrière :
O cher Orphée, adieu ; je ne suis plus à toi !
Tout la subtilité de Don't Look Back résidant dans son déroulement et dans son ressenti, difficile d'en dire quoi que ce soit sans risquer d'en spoiler une partie. Enfin, si : c'est moche, c'est difficile et ce n'est pas bien long.
Sans aller plus loin afin de ne rien gâcher, il mérite amplement qu'on lui attribue la dizaine de minutes qu'il ne dure, ne serait-ce que pour constater qu'un gros moteur 3D, un orchestre symphonique et un panel de couleurs s'étendant du marron déchetterie au vert décharge, la mode actuelle, ne sont pas nécessaires pour distiller une atmosphère digne de ce nom.
Une variation plus qu'intéressante du mythe d'Orphée aux enfers, et des jeux cruels auxquels aiment s'adonner les Dieux de la mythologie.
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