Vous l’aurez remarqué : depuis quelques temps, le plat de résistance aux journaux télévisés est un savant mélange de dépression boursière, de crise financière et de diverses malédictions prophétisées par les économistes de tout bord. De Pernaut à Ferrari, le laïus est le même : « Vendez votre maison avant que les huissiers ne viennent vous la saisir et nourrissez-vous de racines en attendant des jours meilleurs ! ». Voilà pour le petit peuple. Pour rire, nous avons été voir si les fabricants de hardware PC étaient, eux-aussi, frappés la crise. Pour cela, nous avons comparé le court de leurs actions en bourse sur un an, du 24 Septembre 2007 au 22 Septembre 2008.
Commençons par Intel, dont l’action valait 25.87$ il y a tout juste un an. Aujourd’hui, celle-ci en vaut 18.50$, soit une sévère chute d’un peu plus de 28%. Pourtant, le géant de Santa Clara s’en sort plutôt bien face à ses concurrents. Chez AMD par exemple, on est passé d’une action cotée 13.48$ à un junk-bond bradé 4.99$ en un an, soit une baisse de 62.31% sur cette période. A titre de comparaison, ce chiffre est presque identique à celui de la banque d’affaire américaine Merrill Lynch (-62.46%) qui a évité de peu la faillite il y a quelques jours. Un petit détour chez Nvidia montre un effondrement similaire de l’action, passée de 35.37 dollars à 11.13 kopecs, soit presque 70% de baisse. Conséquence directe : le grand patron vient d’annoncer le licenciement de 6.5% des employés.
Dans cet océan de pessimisme figure toutefois quelques îlots de résistance. Ainsi Google n’accuse « que » -23.2%, Microsoft -11.33%, Apple -9.08%, HP -6.67% et IBM -0.49%. Dans ma quête désespérée pour trouver une valeur en hausse, j’ai finalement trouvé Ubisoft, qui fanfaronne à +24.87% en un an. Voila, c’était Doc Teraboule en direct de la bourse de Paris.
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