Depuis le passage à l'économie de marché le bonheur (selon les critères que tu as retenu : santé, logement, bouffe etc...) a augmenté. Les gens vivent plus longtemps, en meilleure santé, mangent plus sainement etc..
Mais je pense que le débat est vain puisque tu poses comme postulat un monde entièrement "libéral" qui n'existe nulle part et dont personne ne veut.
Aucune économie libérale ne souhaite se priver de la loi, ni que l'Etat ne renonce à ses fonctions régaliennes (et pour répondre à ton exemple l'écologie répond à ce critère d'ordre intérieur). L'Etat doit définir le droit et en matière économique ce droit doit préserver le peuple de l'anarchie sous toutes ses formes.
Je ne suis pas opposé à ce type d'interventionnisme, même si le nom est impropre. Et comme beaucoup de libéraux depuis les origines, je ne suis pas opposé à l'intervention ponctuelle de l'Etat pour compenser quelques dérives ou pour entreprendre de grands projets qu'aucun acteur privé ne pourrait envisager.
Par contre je suis fermement opposé à la "planification" de l'économie et à lintervention systématique de l'Etat, les technocrates et autres super fonctionnaires ont déjà largement démontrer leur incapacité à se comporter comme des dictateurs éclairés. Power to the people.
Sinon, si ce débat devait se poursuivre, je propose de déterrer un vieux topic où on discutait joyeusement de la lutte des classes parce que la crise des subprime est loin d'être terminée (et en plus on pourra faire des copier/coller
)