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  1. #1
    ... pour une troisième guerre.

    Je ne sais pas pour vous, mais les jeux olympiques je m'en tape complètement. Pour moi c'est mafia et compagnie; par contre, je suis très inquiet sur les évènements qui se déroulent en Géorgie actuellement.

    Le représentant de la Russie à l'OTAN était l'invité de France Inter dans la matinale, et ses propos n'ont rien fait pour me rassurer. Il insiste beaucoup sur des détails sans s'attarder un seul instant sur les méfaits de l'armée Russe. Parle d'un respect de l'accord de retrait, à plus ou moins long terme () pour finalement admettre à demi-mot que les "pacificateurs" (l'armée russe ()) ne partiraient que lorsque le gouvernement Géorgiens serait renversé.

    Moquez-vous, mais j'ai fait le stock de pates, sucre, lait, etc.

  2. #2
    Citation Envoyé par Belkanell Voir le message
    Moquez-vous, mais j'ai fait le stock de pates, sucre, lait, etc.
    Je te comprends, c'est quand même le plus gros clash jamais vu entre l'OTAN et la Russie depuis la chute de l'URSS.

  3. #3
    Il me semble que la Géorgie n'est pas Sainte au début de cette histoire.

    J'imagine que les Russes attendent la moindre couille dans les pays de l'ex urss également pour intervenir.

    J'aimerais beaucoups connaitre en détail ce qu'à fait la géorgie pour que la Russie attaque.

  4. #4
    Gynsu2000
    Guest
    Un bon résumé du pourquoi du comment

    http://www.letemps.ch/template/inter...article=237345

    INTERNATIONAL : L'Ossétie du Sud s'embrase
    Date de parution: Samedi 9 août 2008
    Auteur: Christian Zeender, Tbilissi

    GEORGIE. Des combats dans la province séparatiste aurait fait 1400 morts,
    dans ce qui ressemble à un nouveau conflit Est-Ouest.

    «Les chars russes sont en Géorgie!» Cette information a rapidement fait
    le tour de la capitale géorgienne vendredi, rappelant les pires souvenirs
    de l'époque soviétique aux habitants de la république caucasienne. Le président
    Saakachvili a déclaré la mobilisation générale et rappelé les mille hommes
    du contingent géorgien en Irak, des troupes aguerries qui risquent d'augmenter
    encore d'un cran la portée du conflit. Dans la nuit de jeudi à vendredi,
    c'est Tbilissi qui avait lancé l'offensive, en attaquant la province indépendantiste
    d'Ossétie du Sud.

    Vendredi soir, la Géorgie affirmait avoir totalement repris le contrôle
    du territoire séparatiste et déplorait 30 morts, tandis que le président
    ossète, Edouard Kokoïty, en annonçait plus de 1400. Côté russe, on déplore
    la mort de plus de dix soldats des forces de maintien de la paix à Tskhinvali,
    capitale ossète. Le commandant des forces russes de maintien de la paix,
    le général Marat Koupakhmetov, a assuré que Tskhinvali avait été «presque
    entièrement détruite par les nombreux bombardements à l'arme lourde». Le
    Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a demandé l'ouverture d'un
    «couloir humanitaire», afin d'évacuer les blessés des combats.

    Dans la matinée de vendredi, plus d'une centaine de chars russes ont emprunté
    le tunnel reliant l'Ossétie du Nord et l'Ossétie du Sud et se trouvent
    actuellement à Tskhinvali, le chef-lieu de la République autoproclamée,
    occupé par les troupes géorgiennes. Chars et pièces d'artillerie russes
    ont «détruit» des positions géorgiennes autour de la capitale ossète. Le
    premier ministre russe, Vladimir Poutine, avait prévenu depuis Pékin, où
    il était en déplacement pour l'ouverture des Jeux olympiques, que l'offensive
    militaire de Tbilissi entraînerait des «mesures de rétorsion». Pour les
    autorités de Tbilissi, la Russie a clairement violé les frontières d'un
    Etat souverain. Mais pour la Russie, il s'agit «d'éviter un bain de sang».

    Dans la soirée, la Russie a annoncé l'interruption de toutes ses liaisons
    aériennes avec la Géorgie à compter de samedi. Pendant 18 mois, d'octobre
    2006 à mars 2008, Moscou avait déjà suspendu les liaisons aériennes, terrestres
    et maritimes entre la Russie et la Géorgie après l'arrestation dans ce
    pays de quatre officiers russes pour «espionnage».

    L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud représentent les deux épines laissées en
    héritage à la Géorgie par la défunte Union soviétique. En 1992, l'Abkhazie
    s'est déclarée indépendante suite à un violent conflit. Plus tôt déjà,
    l'Ossétie du Sud avait fait sécession, expulsant elle aussi les Géorgiens
    vivant sur son territoire. Depuis, la plaie est ouverte et chacun des gouvernements
    en place à Tbilissi a promis de ramener ces provinces au sein de la mère
    patrie. Bien que la Russie n'ait jamais reconnu les deux entités, à l'instar
    de la communauté internationale, elle les soutient militairement et économiquement.

    Une tension extrême avait déjà été atteinte à l'été 2004, lorsque des unités
    géorgiennes avaient ouvert le feu sur des milices ossètes. Lesquelles avaient
    répliqué en faisant plusieurs morts du côté géorgien. Tbilissi a tenté
    une autre méthode, installant un gouvernement provisoire ossète à sa solde
    et tentant de grignoter le pouvoir du responsable local, Edouard Kokoïty,
    un ancien lutteur qui a passé quelques années comme homme d'affaires à
    Moscou. Celui-ci a rétorqué en lançant des attaques sur des villages géorgiens.
    Du côté de Tbilissi, on a estimé peu à peu que seule une action de grande
    envergure pourrait régler l'affaire. Après plusieurs jours d'intense malaise
    début d'août, celle-ci a finalement été déclenchée.
    Dans un entretien accordé vendredi soir au Temps, l'ancien directeur de
    cabinet du gouvernement géorgien et actuel député Petre Mamradze estime
    que les responsables ossètes étaient devenus de plus en plus agressifs
    ces dernières semaines. «Pour moi, ce qui arrive n'est pas une surprise.
    Les Ossètes étaient en train de procéder à un nouveau nettoyage ethnique.
    Monsieur Kokoïty n'agit pas comme un responsable. Il est un simple employé
    au service du FSB russe qui a succédé au KGB soviétique. Ces derniers temps,
    il ne contrôlait plus que le chef-lieu Tskhinvali. Il lui fallait réagir.
    Le souci des Russes n'est pas l'Ossétie. Il leur fallait trouver un moyen
    de gêner la Géorgie dans sa volonté d'adhésion à l'OTAN.» A Moscou, le
    président Dmitri Medvedev a averti que la Russie ne laisserait pas «impunie»
    la mort de ses «compatriotes» en Ossétie du Sud et qu'elle défendrait les
    ressortissants russes «où qu'ils se trouvent».

    Cinq questions pour comprendre les racines du conflit
    Lorraine Millot et Marc Semo



    1. Qu'est-ce que l'Ossétie du Sud?
    Une montagne de 3900 km2, peuplée de 70000 habitants, très pauvres: l'Ossétie
    du Sud est l'un de ces confettis du Caucase qui se distinguent avant tout
    par leurs passions nationalistes.
    Descendants des Alains, les Ossètes ont été chassés de leurs territoires
    du sud du Don par les hordes mongoles au Moyen Age et se sont réfugiés
    sur les contreforts du Caucase, qu'ils auraient aussi habité depuis l'Antiquité.
    Christianisés au contact des Géorgiens et de l'Empire byzantin, les Ossètes
    n'en ont pas moins gardé une culture et des ambitions politiques propres,
    qui s'étaient déjà manifestées en 1917, lors de la Révolution russe. A
    l'époque, ils avaient pris parti pour la révolution bolchevique, tandis
    que la Géorgie profitait des troubles russes pour reprendre son indépendance.
    L'URSS divisa ensuite les Ossètes en deux entités, l'une rattachée au Caucase
    du Nord, et l'Ossétie du Sud rattachée à la Géorgie.
    En 1990, les Ossètes du Sud profitèrent du délitement de l'Union soviétique
    pour proclamer leur indépendance. Avec l'aide militaire de la Russie, ils
    réussirent à repousser les troupes géorgiennes et à imposer en 1992 un
    cessez-le-feu fragile, qui leur a permis de créer un semblant d'Etat indépendant,
    reconnu par personne.

    2. Pourquoi cette offensive?
    Mikhaïl Saakachvili, le jeune et bouillant président géorgien, avait besoin
    d'action pour sauver son régime. Le héros de la révolution des Roses, célébré
    en 2003 comme un nouvel espoir démocratique pour tout le Caucase, était
    en train de tourner à l'autocrate, dispersant les manifestations d'opposition
    ou muselant les médias critiques. Elu avec 95% de voix en 2004, Saakachvili
    n'avait été réélu que par 53% des suffrages en janvier 2008, avec force
    pressions et tripatouillages électoraux. Depuis 2003, Saakachvili promettait
    aussi à son opinion le retour des deux provinces perdues, Ossétie du Sud
    et Abkhazie, et il était temps de passer à l'action.
    En lançant l'offensive, Saakachvili peut certainement compter sur le nationalisme
    géorgien. «Le peuple est avec lui car il comprend qu'il fallait faire quelque
    chose. Un opposant a déjà appelé à un moratoire de la lutte anti-Saakachvili»,
    indiquait hier le directeur du Centre de sécurité régionale du Caucase
    du Sud à Tbilissi, Alexandre Roussetski. Le statu quo jouait aussi en faveur
    des indépendantistes ossètes, qui pouvaient se prévaloir de leur propre
    gouvernement depuis plus de quinze ans maintenant. A la veille du changement
    d'administration aux Etats-Unis, Saakachvili a sans doute voulu profiter
    de ses bons contacts avec l'équipe Bush, pour être sûr du soutien américain
    face à la Russie. «Son but est soit de reconquérir l'Ossétie du Sud, soit
    au moins d'entraîner la Russie dans une guerre, dans laquelle la petite
    Géorgie aura le soutien occidental», redoute l'analyste russe Fiodor Loukianov.


    3. Que veut Moscou?
    Moscou s'est lié aux Ossètes ces dernières années en leur distribuant (de
    même qu'aux Abkhazes) des passeports russes. Les habitants de Tskhinvali
    bombardés par Tbilissi sont donc aujourd'hui des ressortissants russes
    que Moscou se doit de défendre. Sous prétexte humanitaire (les Ossètes
    et Abkhazes ne voulaient pas du passeport géorgien et n'avaient donc plus
    de passeports pour voyager), la Russie s'est ainsi, durant les années Poutine,
    mise elle-même dans un piège, souligne Dmitri Trenine, analyste du centre
    Carnegie à Moscou.
    «La Russie s'est engagée moralement à défendre les Ossètes, sans avoir
    de stratégie derrière pour résoudre le conflit, poursuit cet expert. Elle
    se retrouve maintenant avec ses citoyens en pleine zone de conflit.» A
    cause de ces engagements passés, la Russie «n'a pas le choix aujourd'hui:
    elle est obligée d'intervenir militairement», estime aussi Fiodor Loukianov,
    rédacteur en chef de la revue Russia in Global Affairs. «Refuser de soutenir
    les Ossètes au moment où ils en ont plus besoin que jamais serait une monstrueuse
    rupture de confiance», insiste Fiodor Loukianov.
    L'Ossétie du Sud et l'Abkhazie sont d'autant plus chères au cœur de Moscou
    que ce sont aujourd'hui les derniers territoires du Caucase où les Russes
    se sentent bienvenus. Partout ailleurs, y compris dans le Caucase du Nord
    resté intégré à la Russie, ils paient aujourd'hui pour leur politique coloniale
    passée: les Russes ont pratiquement tous été chassés de Tchétchénie ou
    d'Ingouchie, même si formellement ces régions relèvent de la Fédération
    de Russie. En elle-même, l'Ossétie du sSud n'a rien de «stratégique», mais
    pour Moscou c'est aussi une question d'amour-propre: refoulée du Caucase,
    où elle a perdu des positions clés en 1991 (surtout l'Azerbaïdjan et la
    Géorgie), la Russie veut garder pied dans la région.

    4. L'Abkhazie, prochaine étape?
    «Les troupes abkhazes sont en marche vers la frontière géorgienne», annonçait
    dès vendredi matin le «président» de la république autoproclamée d'Abkhazie,
    Sergueï Bagapch, promettant son soutien inconditionnel aux frères ossètes.
    L'Abkhazie, 250000 habitants sur un territoire guère plus grand que la
    Corrèze, est une autre petite région sécessionniste de Géorgie, au sort
    tout à fait semblable à celui de l'Ossétie, sauf qu'elle est beaucoup plus
    convoitée. Il y a ses superbes plages au bord de la mer Noire, qui auraient
    attiré l'an dernier quelque 1,5 million de touristes russes. Et il y a
    surtout l'enjeu stratégique, le débouché du Nord-Caucase sur la mer Noire,
    tout près de la ville russe de Sotchi où se tiendront les Jeux olympiques
    d'hiver de 2014.
    Islamisés au XVIe siècle, les Abkhazes émigrèrent massivement vers l'Empire
    ottoman en 1864 plutôt que de se soumettre à la conquête russe. Minoritaires
    dans leur région, ils s'affrontèrent durement avec les Géorgiens au début
    des années 1990. Les combats firent plusieurs milliers de morts et 250000
    Géorgiens durent quitter l'autoproclamée République abkhaze.
    Le président géorgien Saakachvili a promis de reconquérir ce territoire,
    indépendant de facto depuis 1992. «Il y a un vrai danger que les séparatistes
    abkhazes tentent des provocations pour ouvrir un deuxième front, estime
    à Tbilissi le directeur du Centre de sécurité régionale, Alexandre Roussetski.
    Mais la Géorgie est prête et tout à fait capable de mener la guerre des
    deux côtés.»

    5. Quels sont les enjeux du Caucase?
    Les immenses réserves gazières et pétrolières de la mer Caspienne ont accru
    l'importance géostratégique du Caucase, à nouveau au cœur d'un «grand jeu»
    opposant la Russie et les Etats-Unis. En Transcaucasie d'anciennes républiques
    soviétiques comme l'Azerbaïdjan, puissance émergente grâce à ses richesses
    en hydrocarbures, et la Géorgie se sont rapprochées des Occidentaux. Ces
    derniers ont financé la construction de l'oléoduc BTC, qui porte le pétrole
    azéri jusqu'à la Méditerranée. Un gazoduc, Nabucco, est en projet avec,
    pour les Européens, l'idée de réduire leur dépendance énergétique vis-à-vis
    de la Russie. L'administration américaine appuie en outre la candidature
    géorgienne à l'OTAN. L'Azerbaïdjan, musulman et turcophone, entretient
    d'étroites relations avec la Turquie, pilier du flanc sud-est de l'Alliance
    atlantique.
    Les Russes dénoncent «un encerclement». S'ils contrôlent le nord du Caucase,
    intégré à la Russie, cette mosaïque de peuples en majorité musulmans reste
    explosive, d'autant que la rébellion indépendantiste tchétchène persistante
    produit des métastases en Ingouchie, au Daguestan ou en Kabardino-Balkarie.

    Moscou contre-attaque en poussant ses cartes en Transcaucasie, aux dépens
    de la Géorgie mais aussi de l'Azerbaïdjan, appuyant à fond l'Arménie dans
    le conflit du Nagorny-Karabakh, gelé depuis 1994. Cette enclave arménienne
    en Azerbaïdjan s'était libérée en 1992 avant de se rattacher à la mère
    patrie, occupant au passage 20% du territoire azéri. Cela complique un
    peu plus les relations déjà complexes entre Erevan et Ankara, même si une
    ébauche de normalisation se dessine.

    © Le Temps. Droits de reproduction et de diffusion réservés. www.letemps.ch

  5. #5
    La Géorgie a fait ce que la Russie fait en Tchétchénie, empécher la séparation au pays d'une région autonomiste proche de la Russie : l'Ossétie du sud. Faites ce que je dis pas ce que je fais.

  6. #6
    Sachant que le Georgie a sciemment été encouragé par les USA, fournissant armement et envoyant nombre d'instructeur encadrer l'armée Georgienne.
    Sans compter que l'armement de la Georgie a été faite avec la sainte bénédiction des états européens qui espérait ainsi trouver une alternative a la dépendance russe en matière énergétique.
    Donc il serait réducteur de dire que les Russes sont les seuls méchants/responsables, loin de là....

    Mais la Russie a sagement entendu que l'occasion se présente de frapper. Il s'agit surtout pour ce pays de démontrer aux puissances occidentales que malgré la chute de l'URSS, Moscou possède la maitrise de ses "satellites" gravitant autour d'elle, tout en assurant son monopole d'approvisionnement de l'Europe.
    Et pis, loin de la langue de bois qui caractérise les médias, la guerre est pas plus violente et les frappes russes ne sont pas plus propres que celle orchestré par les Americains, que ce soit en Afghanistan ou en Irak, ce qui me fait exaspérer quand je vois les journaux décrire l'armée russe comme frappant dans le lard bêtement (ce qui n'est pas non plus dénué de fondement c'est certain).

    Et surtout, la question de l'après conflit se pose.
    Quid de l'ossetie ? De l'abkhazie ?
    On sait dejà que l'autorité Ossette, une fois le conflit fini, retrouvera une indépendance, mais ce qui m'inquiète, c'est les dires du chef de l'autorité : ils veulent une ossétie aux ossètes.
    Autant dire que ça augure du bon....

  7. #7
    Surtout que ces prétendues "républiques" (Ossétie et Abkhazie) ne sont qu'en réalité qu'un vaste repaire de mafias en tout genre.

    Les russes devaient se retirer hier, apparemment ils ne l'auraient pas fais, ça promet.
    Hi, I'm Elfo !

  8. #8
    Attention au raccourcis et aux simplifications.
    Ce n'est ni la yougoslavie ni la tchéchénie dont on parle.
    Alors choisissez bien vos comparaisons.


    Je ne suis pas assez documenté sur le sujet pour m'exprimer sur les versants nationalistes de ces contrées.
    Néanmoins la Russie semble avoir obtenue ce qu'elle désirait servi sur un plateau par Sarkozy qui d'une passe magique prétend que la "Géorgie est un pays souverain" et sort de sa manche la promesse d'un référendum en Ossétie sur son appartenance ou non à la Russie.

    C'est un peut comme si on disait que la France est souveraine mais que l'Espagne venait avec des chars réclamer un rattachement du pays Basque à son territoire, et que mettons Angela Merkel promette un référendum dans ledit pays basque pour trancher la question.

    Un grand charlatan diplomate ce sarko


  9. #9
    Yep, beau passage à la trappe de l'intégrité territoriale de la Georgie.
    Et même si les gouvernements georgien/russe/ossète sont loins d'être recommandables, on s'en fout, c'est les civils qui trinquent comme d'habitude.

  10. #10
    La Georgie a essaye jouer son va tout et elle a perdu.
    A sa décharge, il faut dire qu'ils ont été porte a bout de bras depuis un certain temps maintenant par les États-Unis, cherchant a contrebalancer l'influence russe dans cette nouvelle région a pipelines. Et il ne faut pas oublier que la Géorgie orthodoxe est menacée par certains activistes musulmans provenant de Tchetchenie.
    Promesse d'intégration a l'OTAN, plan GTEP (Georgia Train and EquiP) qui a envoye 200 instructeurs des forces spéciales, etc...

    Résultat, tout allait bien, l'armée georgienne a pacifie la gorge de Pankisi par laquelle s'infiltrait les activistes musulmans et empêché la session de l'Ajara. Et pour signifier de manière encore plus profonde leur alliance avec les USA, les géorgiens étaient le 3me contributeur en troupes en Irak derrière les USA et le Royaume Uni avec 2000 hommes (ce qui est beaucoup pour un pays de 5000000 habitants).

    Pas de chance pour la Georgie, ils ont crus les promesses de Bush.
    Les États-Unis sont empêtrés en Irak ce qui les affaiblis sur le plan international. Je vois mal ce qu'ils pourraient faire a part protester et essayer de mettre en œuvre un plan de paix.

    De plus, si on voit les choses du cote russe, l'OTAN s'est entendu jusqu'à quasi les encercler, les américains veulent déployer des missiles dans les ex-pays de l'est et en plus cerise sur le gâteau, le Kosovo vient d'accéder a l'indépendance (je me demande encore pourquoi d'ailleurs).
    La Russie actuelle n'est plus celle de Yeltsin, elle est riche et son armee a été rénovée.

    Mais ce n'est pas vraiment l'intervention russe qui risque d'être si inquiétante, c'est plutôt la réaction des Abkhazes dont l'indépendance ou l'autonomie priverait la Géorgie d'une grosse partie de sa façade maritime.
    Dernière modification par Grosnours ; 19/08/2008 à 11h08. Motif: erreurs

  11. #11
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    La Russie actuelle n'est plus celle de Yeltsin, elle est riche et son armee a été rénovée.
    Dommage le reste était plaisant à lire.
    La Russie riche? Riche pour les olligarches qui ont pillés les biens collectifs des peuples de l'URSS. Lorsqu'ils auront finit de dépecer les richesses de leurs pays, vont ils prêter attention au peuple qui crève sous leurs fenêtres?

    Mais ce n'est pas vraiment l'intervention russe qui risque d'être si inquiétante, c'est plutôt la réaction des Abkhazes dont l'indépendance ou l'autonomie priverait la Géorgie de toute façade maritime.
    La façade maritime Abkhaze est déjà minuscule si je me souvient bien du vieux Thalassa qui en traitait.
    Et c'est vrais que sans je vous laisse constater le résultat :



    (l'Abkhazie est en gris)


  12. #12
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Résultat, tout allait bien, l'armée georgienne a pacifie la gorge de Pankisi par laquelle s'infiltrait les activistes musulmans et empêché la session de l'Ajara. Et pour signifier de manière encore plus profonde leur alliance avec les USA, les géorgiens étaient le 3me contributeur en troupes en Irak derrière les USA et le Royaume Uni avec 2000 hommes (ce qui est beaucoup pour un pays de 5000 habitants).
    Ah ouais effectivement.

  13. #13
    Citation Envoyé par tenshu Voir le message
    Dommage le reste était plaisant à lire.
    La Russie riche? Riche pour les olligarches qui ont pillés les biens collectifs des peuples de l'URSS. Lorsqu'ils auront finit de dépecer les richesses de leurs pays, vont ils prêter attention au peuple qui crève sous leurs fenêtres?
    Quand je parlais de Russie riche, je ne parlait pas de la richesse des habitants bien entendu. La Russie n'a pas vraiment amélioré ni sa richesse par habitant ni son espérance de vie catastrophique (60 ans pour les hommes ou dans ces eaux la), on est bien d'accord.

    Mais tu conviendra que le pays n'est plus endette jusqu'a l'os et deviend de plus en plus riche. Apres, a qui sont distribuees ces richesses, c'est un autre debat.....


    Citation Envoyé par tenshu Voir le message
    La façade maritime Abkhaze est déjà minuscule si je me souvient bien du vieux Thalassa qui en traitait.
    Et c'est vrais que sans je vous laisse constater le résultat :

    http://upload.wikimedia.org/wikipedi...khazia_map.png

    (l'Abkhazie est en gris)
    Effectivement tu as raison, la Georgie serait alors privee d'une partie de sa facade maritime (pres de la moitie quand meme).

    Citation Envoyé par mcpaul34 Voir le message
    Ah ouais effectivement.
    Oups, effectivement me suis trompe...
    Fallait lire 5 millions bien sur...

  14. #14
    Mouais on traite de tout ça avec beaucoup de distance je trouve, c'est bien l'homme de Babylone ... Plus viscéralement, j'ai été très remué par cette attaque russe, si violente et en même temps très "classique"; et les dernières réactions de l'Otan ...
    Belkanell a nommé son topic "Géorgie, nouvelle yougoslavie", c'est un raccourci délicat mais c'est plutôt légitime.
    Je saisis mieux pourquoi Dantec a été si touché par les troubles entre Serbes et bosniaques et pourquoi dans tous ces livres (la sirène rouge surtout) c'est presque palpable ... Vivre pendant un conflit pas loin et être en sécurité c'est ... dérangeant.

  15. #15
    Citation Envoyé par Therapy2crew Voir le message
    Mouais on traite de tout ça avec beaucoup de distance je trouve, c'est bien l'homme de Babylone ... Plus viscéralement, j'ai été très remué par cette attaque russe, si violente et en même temps très "classique"; et les dernières réactions de l'Otan ...
    Belkanell a nommé son topic "Géorgie, nouvelle yougoslavie", c'est un raccourci délicat mais c'est plutôt légitime.
    Je saisis mieux pourquoi Dantec a été si touché par les troubles entre Serbes et bosniaques et pourquoi dans tous ces livres (la sirène rouge surtout) c'est presque palpable ... Vivre pendant un conflit pas loin et être en sécurité c'est ... dérangeant.
    Quand j'aurais le temps, je mettrais des liens spécialisés relatifs au conflit, et vous pourrez voir que l'attaque géorgienne sur Tskhinvali était loin d'être "mineure". C'est même du costaud.
    Ce qui n'enlève rien au fait que la Russie veut exploiter la situation à son avantage.

  16. #16
    Citation Envoyé par Belkanell Voir le message
    ... pour une troisième guerre.

    Je ne sais pas pour vous, mais les jeux olympiques je m'en tape complètement. Pour moi c'est mafia et compagnie; par contre, je suis très inquiet sur les évènements qui se déroulent en Géorgie actuellement.

    Le représentant de la Russie à l'OTAN était l'invité de France Inter dans la matinale, et ses propos n'ont rien fait pour me rassurer. Il insiste beaucoup sur des détails sans s'attarder un seul instant sur les méfaits de l'armée Russe. Parle d'un respect de l'accord de retrait, à plus ou moins long terme () pour finalement admettre à demi-mot que les "pacificateurs" (l'armée russe ()) ne partiraient que lorsque le gouvernement Géorgiens serait renversé.

    Moquez-vous, mais j'ai fait le stock de pates, sucre, lait, etc.
    Tu commences mal:
    ...les méfaits de l'armée Russe.
    Certes, mais qu'en est-il de ceux de l'armée géorgienne à Tskhinvali?
    Et ce n'est qu'un premier exemple.
    Renseignes-toi.
    Si tu commences par nous proposer ton méchant par rapport à ton gentil, ce topic est voué au vérouillage.
    Dans ce genre de situation il faut savoir rester raisonnablement objectif.

  17. #17
    Citation Envoyé par tenshu Voir le message
    Attention au raccourcis et aux simplifications.
    Un grand charlatan diplomate ce sarko



    Néanmoins la Russie semble avoir obtenue ce qu'elle désirait servi sur un plateau par Sarkozy qui d'une passe magique prétend que la "Géorgie est un pays souverain".

    ca fait un moment (17/18 ans?) que la Géorgie est un Etat souverain.

  18. #18
    Citation Envoyé par Elinol Voir le message


    ca fait un moment (17/18 ans?) que la Géorgie est un Etat souverain.
    Nan, c'est surtout le passage aux oubliettes de l'intégrité territoriale de la Georgie qu'est un beau cadeau de Sarko.

  19. #19
    Pour ceux qui ont 1 heure pour s'instruire sur le sujet. Il y avait un reportage jeudi dernier sur Arte. Vous pouvez le revoir gratuitement.

    Lien: Arte La colère Russe en Géorgie

    J'ai trouvé le débat excellent et très instructif. Merci le service public.
    Dernière modification par J-D ; 19/08/2008 à 14h26.
    "On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui." Pierre desproges

  20. #20
    Citation Envoyé par Captain Dread Voir le message
    Nan, c'est surtout le passage aux oubliettes de l'intégrité territoriale de la Georgie qu'est un beau cadeau de Sarko.
    L'intégrité territoriale est une notion à géométrie variable en occident.
    On parle du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes au Kosovo et de l'intégrité territoriale de la Géorgie
    A mon avis, le conflit ossète n'est que le premier bébé d'une longue portée issue de l'indépendance du Kosovo
    Le persiflage est bon pour ma santé et me moquer des sots entre dans mon régime.

  21. #21
    Citation Envoyé par Courtequeue Voir le message
    L'intégrité territoriale est une notion à géométrie variable en occident.
    On parle du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes au Kosovo et de l'intégrité territoriale de la Géorgie
    A mon avis, le conflit ossète n'est que le premier bébé d'une longue portée issue de l'indépendance du Kosovo
    Bien vu.
    En 1991 les déclarations d'indépendance de la Slovénie et de la Croatie mettaient en danger l'intégrité territoriale de la Yougoslavie, leurs reconnaissance par l'Allemagne a mis le feu aux poudres. A cette époque les USA étaient plus favorables au status quo (ils ne prirent fait et cause pour la Bosnie que bien plus tard), et la France était bien génée car la Serbie était encore son alliée historique (1912-1914).

  22. #22
    Way enfin la comparaison s'arrête là quoi, le conflit Osséte n'a pas grand chose à voir avec un conflit inter-religieux et l'épuration ethnique qui va avec ...


  23. #23
    Et surtout avec un pipe-line ...

  24. #24
    Citation Envoyé par tenshu Voir le message
    Way enfin la comparaison s'arrête là quoi, le conflit Osséte n'a pas grand chose à voir avec un conflit inter-religieux et l'épuration ethnique qui va avec ...
    Dans ce genre d'affaire la religion est un prétexte facile pour exciter les foules, rarement, sinon jamais, l'élément qui va pousser à la guerre.
    Bref la comparaison vaut, avec d'un côté l'OTAN qui participe au démembrement de la Yougoslavie et de l'autre la Russie qui va s'attacher à faire de même avec la Géorgie.
    Evidemment c'est fascinant, voir ironique vu d'en haut, c'est un cauchemar pour ceux qui sont "en bas"
    Le persiflage est bon pour ma santé et me moquer des sots entre dans mon régime.

  25. #25
    Citation Envoyé par tenshu Voir le message
    Way enfin la comparaison s'arrête là quoi, le conflit Osséte n'a pas grand chose à voir avec un conflit inter-religieux et l'épuration ethnique qui va avec ...
    L'épuration ethnique (qui grosso modo signifie tuer (ou déplacer mais en tout cas virer de la région) tout ceux d'une ethnie/tribu/nationalité différente) est un concept aussi vieux que l'humanité et ne va pas forcement de paire avec un conflit inter-religieux.
    Cela (et le déplacement de population, ce qui revient plus ou moins au même) a toujours été l'outil de choix pour régler un quelconque problème de minorité qui risquait de dégénérer.

    Et que se passe-t-il ici en Ossetie ?
    Une minorité russe au sein d'une majorité géorgienne. La situation type qui va appeler une épuration ethnique.
    D'ailleurs les deux parties en question on toutes les deux déjà pousse des hauts cris dénonçant l'épuration ethnique dont elles sont victimes....

  26. #26
    Pas convaincu ... définitivement pas convaincu.


  27. #27
    Citation Envoyé par tenshu Voir le message
    Pas convaincu ... définitivement pas convaincu.
    Comment tu veux être convaincu vu que toutes les infos que l'on reçoit se font par la lentille russe ou "occidentale" ?

    Malheureusement, si il y'a vraiment eu épuration ethnique, on le saura quand on découvrira les images des charniers.

  28. #28
    Citation Envoyé par Courtequeue Voir le message
    Dans ce genre d'affaire la religion est un prétexte facile pour exciter les foules, rarement, sinon jamais, l'élément qui va pousser à la guerre.
    Euh non pas d'accord du tout, la religion est pour la majorité de la population mondiale la chose la plus importante.
    Bien plus importante que la démocratie ou toute autre de ces valeurs qui nous tiennent tant a cœur en Occident.

    Donc oui la religion permet de pousser les foules, mais non la plupart du temps ce n'est pas un prétexte, c'est la principale raison d'un conflit.

    Citation Envoyé par Courtequeue Voir le message
    Bref la comparaison vaut, avec d'un côté l'OTAN qui participe au démembrement de la Yougoslavie et de l'autre la Russie qui va s'attacher à faire de même avec la Géorgie.
    Evidemment c'est fascinant, voir ironique vu d'en haut, c'est un cauchemar pour ceux qui sont "en bas"
    C'est malheureusement si vrai.

  29. #29
    Citation Envoyé par Captain Dread Voir le message
    Comment tu veux être convaincu vu que toutes les infos que l'on reçoit se font par la lentille russe ou "occidentale" ?

    Malheureusement, si il y'a vraiment eu épuration ethnique, on le saura quand on découvrira les images des charniers.
    Je vois pas l'intérêt de la russie de pratiquer des purges.
    La majeure partie des Ossétes qui ne soutenaient pas la Russie ont fuit la région.

    Il voulait obtenir un moyen de récupérer la région, ils ont un référendum.
    En même temps ils prouvent qu'ils ne reculeront devant rien pour protéger leurs intérêts.

    Bon ce conflit date pas d'hier mais de la révolution d'octobre, c'est donc difficile de donner des opinions tranchées ...


  30. #30
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Donc oui la religion permet de pousser les foules, mais non la plupart du temps ce n'est pas un prétexte, c'est la principale raison d'un conflit.
    Faux. Ce sont les gouvernements qui déclenchent les guerres et je doute que la question de la religion soit si importante comparée à une question territoriale.
    Par contre, c'est le prétexte idéal à faire avaler à la populace.

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