Ayant tout juste récupéré le trône en or massif incrusté de diamant payé avec les pharaoniques amendes versées par Microsoft, l’actuel président de la commission européenne vient de trouver un bon moyen de renflouer les caisses de l’Union. Cette fois, c’est Intel qui devra probablement verser quelques-uns de ses milliards de bénéfices dans les mois à venir puisque l’UE vient tout juste de notifier le géant de Santa Clara que, concernant l’enquête pour abus de position dominante en cours depuis 2007, les limiers de Bruxelles étaient très proches du headshot.
En cause : un vieux talon de chéquier accusateur retrouvé dans le fin fond des poubelles d’un gros revendeur européen de matériel informatique. Sur le premier figurerait la mention "Payez contre ce chèque non endossable sauf si vous retardez la vente des PC de bureau à base de processeurs AMD, la somme de ......... 000.000 euros." Quant au second, on y trouverait une formulation un peu différente : "Payez contre ce chèque non endossable sauf si vous ne vendez que des portables à base de CPU Intel, la somme de ........ 000.000 euros."
Interrogé à ce sujet, Tom McCoy, Executive Vice President for Legal Affairs chez AMD, a déclaré : "Intel a payé un revendeur majeur pour empêcher les PC basés sur les processeurs AMD d’être vendus. En conséquence, Intel a volé aux consommateurs leur droit à choisir." Chez Intel, c’est Bill McBig, Senior Legal Guru, qui a répondu à nos questions en déclarant : "Pas maintenant, j’ai piscine."
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