Le train de ta console roule sur les rails de mon PC.
De MES consoles.
Plus sérieusement (parce que je t'aime au fond, bien depuis qu'on s'est aidés sur Path of Exile y a quelques mois), si tu joue à The Last of Us chez des potes, fous les dehors, enferme-toi, éteins les lumières, baisse les stores/volets et monte le son. Jouer à ce jeu avec sept ou huit potes chargés à la bière autour, ça revient à jouer à Amnesia dans une fête foraine, ça tue un peu le truc.
Ce jeu fait parti des nombreux que j'ai lancé une fois sans jamais y retourner . Mais pour avoir été jusqu'à la fin de la cinématique après le premier boss, je ne l'ai pas trouvé dur du tout, il y avait une technique à suivre qu'on repère assez vite. T'as fait l'aveugle c'est ça ? De souvenir il faut lui balancer des caisses à la gueule, mais Steam m'indique que j'y ai joué le 14/07/2012 et 36 minutes alors ça remonte...
Pour SMB, t'as fini le light + dark world ou light world only ? Je m'étais arrêté au light world done perso, un jour peut-être je me ferai intégralement le dark world. J'ai fait une paire de niveaux mais il en reste encore au moins les 3/5ème de mémoire. Cotton Alley exclus.
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Mesdames et messieurs.
Jésus-Christ selon vous, pendant quarante jours,
Marcha dans le désert, sans boire ni manger ?
Ulysse même, dit-on, et sans aucun secours,
Mit dix ans à rejoindre sa terre et son foyer ?
Et qu'en est-il d'Hercule, qui des années durant
Dû faire de la Grèce les travaux épuisants ?
Je ne parle pas d'Atlas, lui qui, c'est encore pire,
Pour toujours devait la Terre soutenir...
Ces exploits, sachez le, n'en sont en fait pas
Comparés à ma tâche paraissant invincible
Car j'ai, je vous le dis, accompli l'impossible,
Au bout de nombreux mois, j'ai fini Black Mesa.
Sa longue durée de vie est en fait un problème.
Pourtant dire une telle chose serait presque un blasphème...
Et je me joindrais à vous, si je n'avais moi-même
Ressenti la douleur de cette longueur extrême.
En effet, disons-le, j'ai cru finir le jeu
De nombreuses fois au cours de ma très longue balade.
Pourtant, à chaque épreuve finie, en guise d'adieux
On m'envoyait bien vite vers d'autres mitraillades.
Ayant sauvé tout seul au moins la galaxie,
Je ne croyais vraiment plus voir un jour les crédits.
Et quoiqu'on puisse louer cette durée de vie,
Au final plusieurs fois elle m'a coupé l'envie.
Pourtant c'est fort dommage, car rien n'était plus cool
Que quand, simple cobaye, je fuyais vite les goules,
Et cherchant la sortie depuis les profondeurs
Ma plus grande joie était : trouver un ascenseur.
Hélas, au fil du temps, je devins invincible,
Portant tellement d'armes que c'était de la triche,
J'ai tué tellement d'ennemis que c'en est indicible,
J'ai regretté le charme de mon pied-de-biche.
Mais ces défauts ne doivent pas occulter l'image,
Tellement transfigurée qu'on dirait un mirage.
On ne peut comparer graphismes ou gameplay
Avec le vieux Half-Life (je veux dire : le premier).
Je le confesse, j'ai même, ébahi par l'intro,
(Cette lente descente jusqu'au fond des labos)
Relancé le début trois fois directement
Tellement j'étais bluffé, narrativement parlant.
N'ayant joué au 1 qu'il y a fort longtemps,
Je ne peux éclairer le lecteur sur ces points :
Comment l'opus actuel se défend graphiquement
Ou même sur tout le reste, n'en faisons pas un foin.
Le deuxième problème que j'ai pu remarquer
(Le premier étant, oui, la longueur effroyable)
C'est le feeling des armes, proche, s'il faut comparer,
Des sensations de Monique : Passion Comptable.
Je pense néanmoins, en toute humilité,
Que ces problèmes sont dans tous les FPS.
Qui voudra un feeling, voudra, oui, en effet
Pouvoir voir, quand on tire, le corps humain entier.
En conclusion, j'ajoute que pour un jeu gratuit,
Black Mesa pulvérise ce qu'on attend de lui.
N'attendez plus, foncez, vous verrez c'est pas niais
D'être Gordon Freeman, le scientifique muet.
(J'arrivais pas à dormir )
Ah non non j'ai essayé plusieurs fois, avec des soluces et tout. J'arrivais juste pas à esquiver les attaques et à viser correctement.
Pour SMB seulement le light world, je suis pas un fou.
Quand je vois que y'a des succès "finir le dark world de Cotton Alley sans mourir une fois" je me dis que faut être un sacré dingue.
Izual : C'est beau. Mais en disant que Black Mesa est long, tu veux dire HL1 plutôt vu que c'est la même chose ? Et je l'ai pas trouvé forcément long moi. Enfin si mais bon on le fais avec plaisir.
Et je crois d'ailleurs que Black Mesa n'est pas tout à fait terminé, car il y'a pas encore, si ?Spoiler Alert!
D'ailleurs, si t'aime les HL et que t'as déjà fais HL1. Je te conseille vivement Opposing Force qui est un des meilleurs FPS auquel j'ai pu jouer.
Non en effet, il manque cette partie finale. La longueur du titre est peut-être la même que sur HL1, j'avoue que je n'en sais rien. Au final, c'est surtout le scénario qui pêche : j'ai cru finir le jeu au moins dix fois, à chaque fois c'était un nouveau rebondissement, un nouveau truc à faire, au lieu de sauter dans une jeep et me barrer. Si ce travers là était déjà dans HL1, alors oui, je critique les deux jeux. Et j'ai aussi eu le sentiment qu'on inventait des ennemis pour combler ces nouveaux niveaux, toujours des ennemis plus incroyables, toujours des armes plus incroyables... A un moment, on prie juste pour que ça s'arrête.
T'as pas joué à Max Payne 3 en difficile toi. Là t'as envie que ça s'arrête tellement tu galère !
Fini Uncharted Golden Abyss.
Vitrine technologique mais pas que, il prouve que la Vita en a dans le bide à tous les niveaux, et prouve que l'on a là la première portable capable de nous offrir des sensations similaires à ce que l'on ne voyait qu'au salon habituellement.
Beau, rythmé, long et prenant, c'est un bon Uncharted et un très bon jeu portable.
Fini Shadows of the Damned.
Et c'était bien. Bon, on sent que Mikami est juste passé donner quelques idées et est reparti aussi sec, parce qu'on ne peut pas dire que le gameplay soit des plus carrés (paye ton esquive pétée), la difficulté est vraiment faible, et je suis vraiment pas fan de la visée laser, mais le jeu est plein de bonnes idées, et surtout l'ambiance est vraiment excellente, lors de mon premier run je faisais carrément pas la fière, malgré l'humour omniprésent
Dommage que le jeu soit vraiment court (8h pour le premier run en normal, moins de 6 pour le deuxième en difficile), et que le jeu n'ait aucune replay value. Mais à 10€, je ne me plains pas.
Call of Juarez : Gunslinger
Après avoir laissé tombé le calamiteux Call of Duty : Modern Warfare, j'avais quand même une envie de FPS. Envie largement comblée par ce "petit" jeu, vendu dès sa sortie à 15 euros pour une durée de vie courte (5 heures au compteur) en tout cas pour finir une première partie.
Déjà je suis super content de l'existence de ce genre de modèle économique. Après le très sympa Blood Dragon (apparemment un carton niveau vente) vendu au même prix, j'espère vraiment une généralisation des jeux de ce type. Je ne sais pas si le jeu recycle des assets d'un autre soft (ce qui peut expliquer son prix)...
Le jeu est court ce qui lui permet de tenir son rythme de bout en bout.
Izual parlait de HL :Black Messa qui dure bien plus longtemps et s'assure une bonne note en durée de vie sur les sites de tests de jeu, mais en fait il s'essouffle très vite.
Là si le jeu durait 15 heures on se ferait sans doute un peu chier mais on ne voit pas passer les 5 heures du jeu.
Le jeu a une dimension scoring que je n'ai pas cherché à exploiter sur mon premier run. Il est possible que le jeu gagne ainsi une bonne rejouabilité (en tout cas je ne l'ai pas désinstallé après l'avoir fini).
L'originalité du jeu, outre son univers de western finalement pas si courant, c'est sa narration amusante. Le héros raconte son histoire dans un bar, sa voix off raconte l'intrigue et les développeurs en jouent : il arrive au héros de préciser des éléments qui sont modifiés dans les décors. Par exemple un niveau peut commencer par être ensoleillé avant que le héros ne précise qu'il pleuvait des cordes : le temps est alors modifié et la pluie se met à tomber.
Cette idée de narration est très efficace et donne un charme au jeu. Les scénaristes ne sont pas particulièrement brillants mais cette idée permet de rappeler ce qui compte dans les histoires des jeux vidéo : la narration, la narration et la narration.
Bon l'originalité du jeu c'est bien mais il faut aussi préciser que le feeling du jeu est solide. Par une savante combinaison de recul, de bruit de déflagration et d'impact sur les ennemis, on a vraiment l'impression de tenir en main des flingues qui ont du punch.
L'action est rapide, les ennemis sont (parfois) assez mobiles et le jeu est un bon FPS couloir.
Fini Under a killing moon
C'était facile et vraiment bien
Ca change quelque chose dans ce jeu, le score ? J'ai fait 897.
The Darkness 2 en facile, parce que je voyais bien que ça serait du bourrinage tout le long et que j'arriverais pas à concilier challenge et compréhension du scénario. Sauf qu'en fait le pitch est tout con... et j'ai torché le jeu en 4 heures. En gros l'intérêt du jeu c'est sa patte graphique (même si le cel shading est parfois assez foireux, en particulier dans les animations de personnages) et le système de "combos" même si rien ne nous pousse à utiliser tous les outils pour tuer les ennemis.
Là je recommence direct en NG+, et c'est marrant parce que autant au premier run j'appréciais beaucoup les moments de pause entre les séquences de shoot, autant là j'aimerais bien avoir une arène avec des vagues d'ennemis sans arrêt, maintenant que j'ai presque débloqué tous les pouvoirs. En tout cas le jeu est bien sympa, concernant le prix j'ai pas grand-chose à dire vu que je l'ai eu avec Bioshock Infinite (et X-Com).
Ah bah tiens, tu m'évites de poster un pavé.
+1 donc. Tout au plus je regrette quelques niveaux vraiment trop "couloirs" dans la forme, même si globalement le jeu s'en sort bien et propose même parfois quelques arènes plus larges faisant illusion.
Pour ne rien gâcher je trouve que le jeu est vraiment mignon visuellement.
Bref une valeur sûre si on est pas fâché avec les FPS "couloirs". Environ 5H pour un premier run, pour 15€ max, et vu que le côté défouloir est réussie c'est le genre de jeu qui se ressort facilement plus tard.
-.-.-– nAKAZZ, depuis 2024
Hop, copié/collé de là, parce que mon temps le vaut bien (ou pas)
Voilà, fini le jeu. Bah bof, bof et rebof. Pour faire court : à part le travail artistique, ce jeu n'a rien d'extraordinaire.
Pour faire un peu plus long, je vais revenir sur mes premières impressions :
- linéarité : trop importante. Au final, plus que celle de SS2 ou non, je ne pourrais le dire vu l'état de ma mémoire... mais celle-ci me souffle tout de même à l'oreille que SS2 proposait un level design bien plus ingénieux, qui camouflait davantage cette linéarité. La ville de Rapture, elle ne ressemble à rien. On ne sait jamais vraiment où est quoi par rapport au tout. Ça fait très "parc d'attraction", ce qui casse l'immersion.
- l'histoire : elle est nulle, point barre. Le pitch de départ est très bon, mais jamais on ne se sent impliqué, jamais on ne se sent sous pression. Surtout après l'expérience que propose SS2 ou DE. Ça et le "retournement" de situation à la fin, haha, j'en ris encore...
- le gameplay RPGesque : il s'améliore durant la majeur partie du jeu, jusqu'à ce qu'on soit à même de se spécialiser dans presque toutes les compétences. C'est bien simple, le dernier quart du jeu, je l'ai fait avec un perso piratant tout ce qui passe, portant un arsenal digne d'une armée et totalement upgradé, et expert ninja. Ben c'est chiant. Le seul choix qui reste est celui de l'approche d'une situation, aspect sans doute le plus sympa et convaincant du gameplay. Ah, et celui de tuer ou non les gamines, mais ça reste un choix caduque en fin de compte, car il ne participe absolument pas à une quelconque rejouabilité. Si à mi-partie on se dit "oh, je suis curieux de voir ce qu'un personnage orienté trucmuche donnerait", à la fin ça devient "ben voilà, je sais maintenant vu que je peux tout faire". Du coup, aucun intérêt à relancer le jeu, là où SS2, et surtout DE, brillaient par leur profondeur. Le point le plus décevant du jeu, sans contestation possible.
- la difficulté : je suis content d'avoir joué avec le Silver's Bioshock mod au final. Oui, j'ai abusé des sauvegardes par moment, mais dans l'absolu je suis resté fidèle à mon approche initiale, à savoir jouer comme si j'étais en ironman, ou presque, en mode difficile et toutes aides/chambres vita désactivées. D'après ce que j'ai lu sur le net, la version vanilla m'aurait beaucoup déçu à ce niveau...
Conclusion : hmmm, difficile de noter le jeu. Je dirais 8/10 pour le puceau dans la série Shock/Deus Ex, car le gameplay sera sans doute parfaitement qualibré pour lui. Dans mon cas, 6/10, mais un très bon 6/10, celui qui te motive à terminer le jeu. Ah, et 10/10 pour le travail artistique !
Ça, c'est fait. Un coup de gueule maintenant : c'est quoi cet fin de jeu moisie ? Je ne parle pas des cinématiques, maisJe comprends pourquoi le jeu permet de monter un personnage performant à tout niveau du coup... Bref, ça associé au mod de difficulté avec lequel je jouais, ben j'ai fini par tricher pour la première fois en 24 ans de jeux vidéos. Pas envie de le recommencer plus que les 10 fois où j'suis mort...Spoiler Alert!
Question bonus : le second opus vaut-il la peine pour un canard aigri comme moi, ou pas du tout ? J'ai cru comprendre qu'il était encore plus facile, et que seule l'histoire pouvait réellement être motivante... Du coup c'est mort pour moi non ?
Euh perso moi qui ai adoré Bioshock 1 (surtout pour son gameplay et buter des protecteurs, et le retournement que moi j'ai beaucoup aimé - malgré un spoil) j'ai pas du tout aimé le 2. Je l'ai trouvé VRAIMENT trop bourrin (protéger les petites soeurs...quelle calvaire. Et les grandes soeurs mon dieu.) Donc il est beaucoup plus dur je crois. Mais encore plus linéaire si mes souvenirs sont bons.
Le scénario est un peu plus étoffé mais je l'aime autant que celui du 1. Doooonc. Si tu le vois en solde (il y est souvent, surtout que c'est bientôt les soldes Steam) prend le.
Et voilà, The Last Of Us terminé ! Un peu moins de 14h pour en venir à bout, je lui donnerais plutôt un 8 qu'un 9 ou un 10/10, la faute à la linéarité du titre, à des scripts en surnombre dont je me serais bien passé, et à une histoire qui vire un peu trop vers le hollywoodien à mon goût. Mais je fais mon rabat-joie, ça fait un moment qu'un jeu solo ne m'avait pas autant accroché.
Dernière modification par Jean Pale ; 19/06/2013 à 23h37.
Ben pour le coup je suis ressorti plus frappé (en bien ) par Heavy Rain que par TLoU, dont le dernier tiers m'a un peu déçu. Après je ne classe pas vraiment Heavy Rain dans la catégorie "jeu", contrairement à TLoU.
Ok, je note. Je ne le prendrai pas donc C'est que j'ai d'autres jeux à fouetter qu'un mauvais clone du premier, qui m'a déjà déçu.
Quant à buter les Big Daddy, oui mais non. Les premières fois c'est sympa, après ça devient extrêmement répétitif. À l'image du bestiaire d'ailleurs, absolument pas varié. Vraiment, je ne peux que te conseiller System Shock 2 et/ou Deus Ex si tu ne les as pas encore fait. Leur scénario n'a rien à envier à Bioshock, et leur gameplay est à mille lieu au-dessus. Pour autant que tu ne les trouves pas trop austères, je te garantis qu'ils te plairont
Tu avoueras que de nombreuses personnes crachent dessus sans y avoir touché. Inversement, parmi les personnes qui le trouvent bon, peu n'y ont pas joué. Après bien sûr qu'on peut ne pas aimer, Heavy Rain est pauvre d'un point de vue ludique, mais globalement bien meilleur que ce à quoi je m'attendais.
Dernière modification par Jean Pale ; 20/06/2013 à 11h03.
Ah si. J'y ai passé quelques heures. J'avoue ne pas avoir fini le jeu (ma chérie, en revanche, l'a terminé, donc j'ai pu voir l'étendue du désastre) mais j'avais pas mal avancé. Sauf que, à un moment, c'était plus possible. Appuyer sur A à répétition pour boire un verre d'eau ou pour tracer un trait à la règle, je comprenais plus moi-même ce que j'étais en train de faire, ni pourquoi j'étais pas en train de faire autre chose. T'ajoutes à ça une maniabilité de chie, zéro liberté, un scénario médiocre et DES QTE ABSOLUMENT PARTOUT PARTOUT PARTOUT... J'avoue, j'ai pas pu finir. (Mais je dois aussi avouer, par souci d'honnêteté intellectuelle, que je finis rarement mes jeux.)
---------- Post added at 11h03 ---------- Previous post was at 10h59 ----------
De même : parmi les gens qui n'y ont pas joué, nombreux sont ceux qui l'aiment bien. Ou : parmi les gens qui y ont joué, nombreux sont ceux qui ne l'aiment pas. C'est pas vraiment le problème. Et puis Cage, avec sa façon de péter avec la bouche en faisant croire qu'il prophétise les siècles à venir du jeu vidéo, ne récolte que ce qu'il sème.