Parler de l'économie ou de Betancourt ?

[Nono]

des bananes privée de liberté.

Alors que dans les locaux de CPC, les bananes elles font tout ce qu'elles veulent.

[Jeremy]

Non.
On va prendre un exemple simple, je dit en public "jeremy est un pédophile il faut le tuer avec des petits cailloux". J'abuse de ma liberté d'expression en utilisant un mensonge afin d'inciter à la haine et donc au trouble de l'ordre public.

La question est faut il borner la liberté d'expression?
Si l'on considère qu'en exprimant un point de vu basé sur un mensonge ou une déformation de la liberté, tu ôtes la liberté de fait aux citoyens qui seraient séduit par ton argumentaire.

La liberté s'arrête bien là ou commence celle des autres non?

Je répondrais juste méchament que certes je suis un pédophile, mais le proxénète qui met des mineurs sur le marché, c'est toi. Pour le moment, aucune liberté n'a été enfreinte.
Par contre, si quelqu'un s'amuse à jeter des cailloux à l'un de nous, il attente à notre intégrité physique et est en faute. La parole seule ne fait rien et n'a donc pas à être limitée.

Ecoutes, si t'as l'impression de pas être libre de t'exprimer en France, va habiter en Chine quelques années. Tu verras que tu comprendras mieux le concept à ton retour.

Ecoutes, si tu trouves qu'on est trop emmerdés à propos de la violence dans les jeux vidéos, vas en Chine quelques années. Tu verras qu'en fait on est super libre en France.
Si prendre le cas d'autre pays moisis d'intéresse, ce concept est extensible à de nombreuses choses. Personnellement, je préfère tendre vers un idéal de liberté plutôt que de tomber petit à petit dans un état policier car "il y a pire ailleurs".

[Monsieur Cacao]

blabla

Faut pas non plus aller dans les extrêmes: on a certes une présence renforcé des forces de l'ordre, mais de là à parler d'Etat policier, faut pas abuser...

La parole seule ne fait rien

Me dis pas que tu ignores la puissance d'une rumeur infondée ou des "on-dit" foireux ?
La parole possède autant d'impact qu'un coup de poing dans la gueule, si manier avec suffisamment d'intteligence. Voire plus, dans la mesure où le coup de poing ne blesse que ton corps...La parole peut ravager psychologiquement quelqu'un (ok je prends l'extrême aussi).

[Jeremy]

Etat policier :
- censure des média (télé, journaux, internet)
- multiplication des caméras "pour notre bien"
- lois spéciales donnant plus d'autorisations aux forces de police tous les 4 matins
- possibilité d'enfermement à vie (pour l'instant, que les pédophiles, mais on va vite voir d'autre crimes et délits ajouté à la liste)
- fichage ADN pour de plus en plus de motifs

Petit à petit, liberté aprés liberté. Ce ne sera pas une prise de pouvoir de dictateurs, mais une lente descente vers un état policier, jouant sur les peurs des gens et sur les faits d'actualité pour entrouvrir des portes. Et comme le mouvement est lent, que "on est tout de même mieux en France qu'au Zimbabwe", on ne peut pas compter sur une prise de conscience soudaine amenant à une destruction de l'appareil étatique.

[Aghora]

Tu peux aussi rajouter à ta liste EDVIGE : le fichage des jeunes dès l'âge de 13 ans avec conservation des données (http://www.pcinpact.com/actu/news/44...s-libertes.htm).




Fermons cette grosse parenthèse.

[Jeckhyl]

COLOMBIE • Des détails embarrassants sur la libération des otages
La libération d'Ingrid Betancourt et de 14 otages a constitué un succès retentissant pour le gouvernement colombien. Mais la diffusion de certaines images de l'opération militaire réalisée le 2 juillet met en difficulté Bogotá.

Source et suite de l'article (en clair) : Courrier International.

En gros, l'utilisation de la Croix-Rouge sur les uniformes colombiens lors de l'opération est dénoncée.

[Maalak]

Oui, et c'est surtout dangereux car c'est le principe de neutralité derrière cet emblème qui peut ête remis en cause par ce genre de chose, avec des conséquences potentiellement dramatiques derrière (refus de coopérer avec la "vraie" croix-rouge, pour les FARC et allez savoir qui d'autre dans le monde).

[Jeckhyl]

Du nouveau sur l'opération Jaque

http://www.courrierinternational.com...p?obj_id=90045

[ERISS]

information de la Coordination populaire colombienne de Paris, dont France Amérique LAtine est membre

COMMUNIQUE DE LA COORDINATION POPULAIRE COLOMBIENNE A PARIS
Alors que les conflits sociaux se multiplient et s'amplifient dans le pays, le gouvernement colombien répond par des balles et des arrestations arbitraires à l'exigence de justice sociale et de démocratie.
La Coordination Populaire Colombienne à Paris appelle, en France et en Europe, les organisations syndicales, les partis politiques et les mouvements associatifs à se prononcer vivement contre l'état d'exception décrété par le gouvernement colombien le 9 octobre 2008.
Elle les appelle également à exiger de ce gouvernement qu'il ordonne aux forces armées et aux forces de police de cesser immédiatement la répression brutale qu'elles exercent contre le mouvement indigène, les communautés afro-colombiennes, les paysans et le mouvement syndical.
Au lieu d'engager de véritables négociations, le gouvernement de Mr Uribe Vélez stigmatise toute protestation et criminalise l'ensemble des mouvements en évoquant une soi-disant « infiltration des FARC ». La CPCP invite à condamner la permanente utilisation du prétexte de la lutte contre le terrorisme pour réprimer le mouvement social colombien.
Alors que l'Union Européenne a honteusement accepté le 13 octobre 2008 de continuer à négocier avec la Colombie un accord bilatéral d'association commerciale, la CPCP rappelle que les mobilisations des indigènes, des coupeurs de canne à sucre, des employés des services publics colombiens rejettent les politiques néolibérales qui n'ont fait que favoriser les intérêts des multinationales au détriment des peuples.
La CPCP est solidaire de ces luttes et appelle l'opinion publique de France et d'Europe à une forte mobilisation :

• Non à l'état d'exception en Colombie !
• Non à la criminalisation des mouvements sociaux colombiens !
• Arrêt des assassinats des dirigeants syndicaux et sociaux !
• Respect de la démocratie et du droit à la vie !
  

CPCP - Paris, 23 octobre 2008

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COLOMBIE : Les conflits sociaux s'intensifient

• La Justice en Grève : 34.000 travailleurs du secteur colombien de la Justice ont commencé début septembre une grève nationale indéfinie pour réclamer un rééquilibrage des salaires (prévu par la loi 4 de 1992) et le respect de l'indépendance de la Justice. En savoir plus : http://coordinadora.popular.googlepages.com/
• La Grève des Coupeurs de canne à sucre : Depuis le 15 septembre 2008, près de 18.000 travailleurs des entreprises sucrières du Valle del Cauca ont arrêté le travail : Ils exigent des salaires et des conditions de travail décents, et surtout, la fin des pseudo-coopératives de travail associé. http://coordinadora.popular.googlepages. com/
• La Minga de Résistance Indigène et Populaire : Depuis le samedi 11 octobre, les indigènes colombiens ont commencé une marche nationale de résistance. Dans toutes les régions du pays, ils se mobilisent en affirmant : "Que l'Etat d'Exception n'éteigne pas la voix des peuples et le cri de la mère terre". http://coordinadora.popular.googlepages.com/
• L'état de "commotion intérieure" (Etat d'exception) a été décrété par le président Uribe le jeudi 9 octobre. http://coordinadora.popular.googlepages.com/
• 23 octobre 2008 :Le mouvement syndical répond par une Grève Nationale de 24h à l'appel de la CUT (Centrale Unitaire des Travailleurs) et des organisations sociales et politiques d'opposition pour manifester le rejet à l'état d'exception décrété par le gouvernement. http://coordinadora.popular.googlepages.com/

[ERISS]

La politique du chiffre aussi en Colombie:

"Le général Mario Montoya, chef de l’armée colombienne, a brutalement annoncé son départ mardi, dans le cadre du scandale, qui prend de l’ampleur, sur de nombreuses exécutions extra-judiciaires de civils, qui pourraient avoir été abusivement présentés comme des guérilleros des FARC tués au combat.

Unanimement salué pour avoir organisé dans la jungle, sans qu’une goutte de sang ne soit versée, la libération d’Ingrid Betancourt et de 15 autres otages des FARC le 2 juillet, le général Montoya n’a pas évoqué ce scandale en annonçant son départ après 39 années de service.
Mais il aurait encouragé la pratique généralisée dans l’armée, d’assurer la promotion des officiers dont les unités tuaient le plus de guérilleros présumés, politique qui aurait été à l’origine des abus dénoncés.
Au moins 27 officiers supérieurs, dont trois généraux, ont été limogés la semaine dernière par le président Alvaro Uribe dans le cadre de cette affaire, accusés de négligence pour avoir échoué à enquêter sur ces massacres, attribués par Uribe à des "criminels conspirant avec des membres de l’armée".
Selon les organisations de défense des droits de l’homme, ces dernières années, cette politique aurait encouragé les soldats à tuer un grand nombre, voire même des centaines, de civils, avant de les faire passer pour des guérilleros abattus au combat. La justice colombienne dit enquêter sur plus de 90 militaires dans ce type de cas.
La démission de Montoya a été saluée par le Mouvement national des victimes de crimes d’Etat, qui s’est réjoui du mouvement d’épuration dans les forces armées, mais réclame également des "procès et des condamnations".
L’affaire semble prendre de l’ampleur. Samedi, après une mission d’une semaine, Navi Pillay, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU a jugé que ces exécutions extra-judiciaires étaient "systématiques et très nombreuses".
L’épisode le mieux documenté porte sur la disparition en août de 11 hommes de Soacha, bidonville des environs de Bogota, dont les cadavres furent retrouvés quelques semaines plus tard dans une fosse commune en zone de guerre dans le nord-est du pays.
Montoya, 59 ans, était à la tête de l’armée colombienne depuis avril 2006. L’armée a depuis enregistré nombre de succès contre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
Un ancien chef des escadrons de la mort d’extrême-droite, aujourd’hui emprisonné, a également accusé Montoya d’avoir fourni des armes à ces groupes paramilitaires, et selon des fuites en provenance de la CIA, il aurait mené des opérations conjointes avec ces paramilitaires lorsqu’il était commandait la région de Medellin, avant d’être promu à la tête de l’armée"

Dans le NouvelObs!

[Jeckhyl]

D'après un article que j'ai entraperçu il y a quelques semaines dans Courrier, les militaires touchent une sorte de prime au rendement au guerolleros abattu. Une combine semblait s'être montée : un propriétaire terrien lançait une annonce de recrutement de journaliers, à la descente même du bus ceux-ci - par définition de condition modeste, et qui venaient tous de provinces éloignées - se faisaient enlever, puis étaient exécutés en tant que guerilleros. Et une prime dans la poche, une. Presque au même niveau que les exterminations de gosses dans les favelas brésiliens, cette arnaque.

[ERISS]

Sûrement encore une théorie du complot! Ces journalistes ne savent plus quoi inventer, le NouvelObs infiltré par les gauchistes (le Courrier tout le monde sait que c'est des communistes)!: dans quel monde on vit ma bonne dame