Personnellement, et en aparté, j'utilise la PSZ 9MD Universal Protection. Elle a de bonnes protections impacts, perforation et explosions, et garde de bonnes protections antirad et anomalies. Et elle ne coute que 50 000 roubles.
Dis-donc, visiblement, tu as moins souffert que moi pour entrer dans le labo. J'espère que la sortie se passera aussi bien. Mais comme tu dis que ta partie est désormais terminée...
Athmos : Ça confirme ce que je suspectais depuis toujours, Ash_Crow est un vicieux. Son âme retorse ne vit que pour semer d'embûches le chemin des honnêtes canards, et sa fourberie n'a d'égale que sa profonde méchanceté. :fear:
Dans ma mémoire, elle n'avait que 40% en perforation. J'ai du la perdre, ma mémoire.
Pour l'entrée, disons que... heu... Regardes à gauche et à droite avant de traverser le wagon la prochaine fois
/mod Pense à ses souffrances dans Pripyat...
/mod Suppose que Pluton est meilleur tacticien et tireur que lui et le suppose très fort.
Athmos : Ça confirme ce que je suspectais depuis toujours, Ash_Crow est un vicieux. Son âme retorse ne vit que pour semer d'embûches le chemin des honnêtes canards, et sa fourberie n'a d'égale que sa profonde méchanceté. :fear:
Tiens au fait Pluton tu comptes tout rassembler ou pas? ça ferait un bon premier poste je pense.
Perso j'ai lu que le début et sinon j'ai jeté des coups de zyeux en diagonale mais je préfère éviter de me spoiler
Oulaa, ça ferait un très long premier post. Le mieux serait sans doute de mettre dans chaque post des liens vers les parties précédente et suivante...
Athmos : Ça confirme ce que je suspectais depuis toujours, Ash_Crow est un vicieux. Son âme retorse ne vit que pour semer d'embûches le chemin des honnêtes canards, et sa fourberie n'a d'égale que sa profonde méchanceté. :fear:
Quatorzième partie : Pripiat
Je crois que je suis en train de devenir fou. J'ai repris conscience sur la route entre la Forêt Rouge et la ville fantôme.
Toutes ces années après...
Pripiat.
La remontée vers la surface dans le laboratoire X10 s'est faite en l'absence de mes sens. Quand j'essaie d'entrevoir ce qui s'est passé dans les souterrains, ce n'est qu'une rumeur confuse de cris, de tirs d'armes automatiques et de hurlements inhumains qui me revient.
La nuit est tombée depuis plusieurs heures quand je pénètre dans la Ville Fantôme. Comptant m'installer à l'abri d'un bâtiment pour prendre du repos et passer la nuit, je prends la première rue sur ma droite.
Une bande de stalker se tiens au milieu de la chaussée et m'interpellent :
- Eh toi, là, veux-tu te joindre à nous ? Nous allons reprendre ce quartier, et pousser vers le Nord.
L'occasion est trop belle, s'il m'en coûte une nuit de sommeil, je ferai au moins la traversée en bonne compagnie. J'aquièsce donc d'un signe de tête et m'avance avec les hommes, au milieu des rues silencieuses.
Les lampes dansent dans la nuit noire comme la suie, éclairant de leur ballets surréalistes les façades désolées qui bordent la rue.
- Sniper on the roof, to the left !
- Here, behind the window !
La pluie et les corps se mettent à tomber, des éclairs déchirent le voile d'un ciel en deuil, nous progressons difficilement vers le Nord. Un à un mes camarades s'effondrent, et de tous côtés de nouveaux tireurs se pressent aux balcons, fenêtres et derrière les chiens assis.
Je suis maintenant seul avec le chef des stalkers, quand une meute de Zombies sort littéralement du sol. Mon fusil à pompe fait merveille, mais je suis obligé de leur pulvériser le crâne une fois à terre, sans quoi ils se relèvent quelque secondes plus tard.
Je suis vraiment seul à présent, des coups de feu retentissent dans le lointain et ma tête commence à tourner. Des sifflements aigus me vrillent les tympans.
- VIENS !
Un contrôleur ! Au beau milieu de la ville ! Je sors mes jumelles, pris de nausées, et inspecte chaque recoin de la rue, rien. Le contrôleur doit se trouver à l'intérieur d'un de ces bâtiments. On n'y voit goutte et le temps que je le trouve, mon cerveau aura grillé depuis longtemps. Une goutte de sang coule sur mon menton, et je fais demi-tour, sprintant à travers les décombres. Vers l'entrée de la ville. A ma grande joie, des renforts stalkers viennent à ma rencontre je décide avec eux de longer le côté Est de la ville afin d'arriver au stade en échappant à l'influence du contrôleur.
Nous avançons alors dispersés dans la largeur de la rue et, sans incident, parvenons devant l'immense hôtel du centre ville. Une courte fusillade y a lieu contre des membres du Monolithe, mais une bande de Snorks vient s'en mêler et fait pencher le combat largement en notre faveur. Le soleil s'est levé.
A l'angle de l'hôtel, en revanche, c'est une hécatombe. Deux snipers armés de fusils gauss se tiennent sur les toits d'un building placé à plusieurs centaines de mètres de notre position. Coincé derrière un muret, je vois les balles supersoniques faire sauter le béton autour de moi, et les quelques stalkers qui tentent de répliquer se font immédiatement étendre.
J'avise une sorte de tranchée creusée dans le rez de chaussée d'un immeuble en face de moi, se dirigeant vers le bâtiment occupé par les deux snipers.
Les balles fusant à mes oreilles, je me précipite à l'abri de cette tranchée et remonte celle-ci jusqu'à me trouver sous les fenêtres du bâtiment. Les deux tireurs dégringolent de leur nid d'aigle et je m'absorbe un instant dans la contemplation de la grande roue qui se dresse au sud du stade. Un instant, le rire fugace de Darena résonne à mes oreilles.
Les grincements plaintifs de la Roue se mêlent aux rires des Snorks. Ou pire : au silence assourdissant de la Zone.
Vers le Nord, au dessus des gradins, se dresse la cheminée de la centrale. Il est temps.
Il est temps de régler ça, définitivement.
Bilan :
Equipement- Un stock de nourriture qui est maintenant très faible, je compte bien arriver à la fin avant peu.
- Mon Mossberg M500 (action shotgun), la classe américaine. Avec maintenant très peu de munitions (combat contre les snorks à Pripiat, qui a bienfailli me couter la vie en plus de mes munitions.
- Une petite mitraillette (la viper) presque vide, dont je ne me sers plus.
- Un FN-2000 belge, le meilleur fusil d'assaut du jeu, avec le silencieux monté dessus.
- Mon fidèle AK, je ne m'en séparerai plus désormais.
- Le fusil de sniper vintar... avec 2 balles... qui me sers pour les snipers qui posent problème.
- La combinaison scientifique améliorée SSP-99M (bleue, verte dans le jeu original) la meilleure du jeu (?)
- Mon duvet
- 10 medkits, quelques medkits scientifiques trouvés dans la réserve du labo beaucoup de bandages. Le tout diminue très très vite.
- 6 grenades offensives. 7 défensives.
Moments de stress
- Les snipers qui ont descendu tous les hommes qui m'accompagnaient, un à un, et qui m'ont salement amoché. J'ai refais "Stalingrad" à côté de l'hôtel. Jumelles et Vintar.
- Le controleur, plusieurs nains dans les rues. J'ai évité le contrôleur comme dans le texte.
- Le stade, qui n'est jamais un moment facile. Avancer très lentement, utiliser les jumelles et procéder méthodiquement.
Moments chauds
- Des Snorks ont failli avoir ma peau. Une sangsue également, je m'attendais pas à en voir à Pripiat...
Dernière modification par Pluton ; 09/04/2008 à 21h50.
MOuhaha, c'est toujours aussi énorme. Il faudrait compiler tout ca et en faire un journal de bord quand même. Genre écrit à la main.
Mais S.T.A.L.K.E.R est quand même bien le seul jeu à permettre de faire ca. (avec peut être les elders scrolls qui, bien que chiant parfois, ont une certaine immersivité)
Athmos : Ça confirme ce que je suspectais depuis toujours, Ash_Crow est un vicieux. Son âme retorse ne vit que pour semer d'embûches le chemin des honnêtes canards, et sa fourberie n'a d'égale que sa profonde méchanceté. :fear:
Bravo Pluton, j'aime beaucoup! Mais je tiens a te le dire : t'es chiant.
Bein oui, certainement comme beaucoup de ceux qui t'ont lu je vais réinstaller STALKER. Du coup je ne vais suivre ton journal que lorsque j'aurais suffisamment avancé
Continue comme ça
Quinzième partie : La Centrale Nucléaire de Tchernobyl.
Le stade est désormais derrière moi, avec les horreurs qui traînent sur la pelouse centrale. Le chaos aussi est derrière. Les Stalkers, les loyaux, les traîtres, les anarchistes, les commerçants, les scientifiques, les monstres, l'armée enfin, drapée dans sa cape pourpre, dans sa légitimité toute prétendue.
Tous tueurs, certains patentés. Pour rien, pour des valeurs ? Des idéaux ? Le savoir ? La science ? Le fric ? Le pouvoir ?
Conneries. Vanité.
Unjourj'amenaisunécrivainetunprofesseurici
Derrière moi le chaos de la vie : tourbillon de sang et de chair palpitante, comme les organes d'un homme (animal ?) pris dans une anomalie. Nonsense.
Devant moi, de même que le soleil qui monte dans le ciel, monte l'aveuglante lumière blanche d'un ordre nouveau, apocalyptique oui, mais tellement rationnel en comparaison avec l'absurdité de la vie et de ses combats.
Devant moi se dresse le Monolithe et le bonheur de ma fille. Quelques poignées d'hommes qui se battent encore autour de la cheminée. Il sont merveilleusement beaux dans leur cohérence, dans leur simplicité extrême.
Ils vont jusqu'au bout, eux.
Fanatiques.
Personnellement, j'ai toujours détesté la religion, mais là il s'agit de quelque chose proche de la croyance Grecque. Pas d'adoration aveugle et faible, juste la peur justifiée d'une force supérieure - qui aime aussi se montrer malfaisante.
Comme un homme, comme un animal doté de Perversité.
Correspondance quasi-Baudelairienne, mon esprit s'éclaire à cette contemplation. Cela fait maintenant deux jours et deux nuits que je me bats sans dormir. Lorsque les eaux sombres et nauséabondes de la fatigue physique et de l'épuisement moral se rejoignent, un flot limpide jaillit et c'est un fleuve glacé qui coule dans mes veines.
Je bois une boisson énergétique, jette le reste de mes provisions, mon sac de couchage au sol et fais craquer ma colonne vertébrale. Je n'aurai plus besoin de rien désormais. Le bonheur de Darena, ou la mort.
J'irai au Monolithe. Il est temps de régler ça, définitivement.
Je range toutes mes armes dans mon sac, ajuste fermement les sangles de celui-ci. Je défais et refais mes lacets. Bras le long du corps, je commence à courir doucement. La brise fraîche de la matinée caresse agréablement mon front brûlant. Le vent vient du Nord.
Le bruit de mes chaussures heurtant le bitume se fait régulier. Je me refuse encore à forcer l'allure.
- Halte-là Stalker ! Les mains en l'air et plus un pas !
- Ludovik, regarde, il n'est pas armé !
- Ferme-là, il a peut-être une grenade ou une bombe sur lui. STALKER ARRÊTE IMMÉDIATEMENT OU NOUS OUVRONS LE FEU ! IL EST INTERDIT DE S'APPROCHER DE LA CENTRALE !
C'est le moment. J'accélère ma course. Derrière-moi les deux hélicoptères de combat se rapprochent. Ils vont passer très bas.
Encore ce goût cuivré, désormais familier dans ma gorge. Mon second souffle se fait attendre.
Une détonation assourdissante retentit à la place des voix. Sniper. Une balle siffle à ma droite alors que mes pieds volent d'un côté à l'autre du bord de la chaussée. Tire mon gars, tente encore ta chance. A quatorze ans je courrais déjà sous le feu, en zig-zag, à Pripyat. Quand la Zone commençait déjà sournoisement à pourrir ma semence.
Il recharge cliclacmevoilàdattack ! Le coup de feu suivant m'est inaudible, car les hélicoptères passent à quelque mètres de ma tête et l'un d'eux envoie deux missiles air-sol. Le premier fait sauter un barrage à quelques centaines de mètres devant moi, tandis que le deuxième part sur la gauche, ouvrant une brèche dans le mur d'enceinte de la centrale.
Je m'engouffre dans le trou fumant sans cesser de courir, et l'arrivée de mon second souffle accompagne la vue du spectacle d'apocalypse qui m'attend de l'autre côté. Des hommes se battent comme des insectes devant la masse énorme de la centrale, monstre carré et grotesque qui étale ses étages d'acier et de béton de manière indécente, la grande cheminée dominant l'ensemble de la bataille comme une reine dégénérée et curieuse de la souffrance de ses sujets.
En son sein, le Monolithe attend son dû de chair morte. Ce putain de bon vieux Monolithe, AHAHAH comment vas-tu, Yeau de Poele ? Sacré putain de bon vieux Monolithe, va.
C'est au milieu de ce grand bal fumant que je cours les derniers six-cent derniers mètres, au son désaccordé des rafales, au rythme vulgaire des mortiers. Les murs de la grande salle de bal sont décorés de viscères, les miroirs innombrables se jaugent avant de s'affronter et de se faire voler en éclats d'armes automatiques. Et partout rôde la mort rouge - l'affolement de mon compteur Geiger en est témoin.
C'est lorsque le feu d'artifice éclate dans le ciel - éclaboussures sanglantes, figures de rotors désarticulés, odeur de poudre - que j'aperçois l'entrée sur la droite, taillée à même le flanc de la centrale Nucléaire. J'y entre, toujours courant, assailli par un remugle qui manque de couper ma respiration déjà sifflante.
Dernier point avant la folie complète :
- Mon sac est transformé en passoire, mais à part mon arme de poing et la petite mitraillette, rien n'est mis hors d'usage.
- J'ai une balle logée dans l'épaule gauche. Je pisse le sang.
- J'ai une longue estafilade, heureusement superficielle, sur le côté de la cuisse.
- Plusieurs balles ont été stoppées par ma combinaison, dessous j'ai des bleus qui commencent à virer au noir.
Je n'ai pas mal.
Ilesttempsderéglerça.
Dé
fini
ti
vement.
Bilan :
- Je cours et ne meurs pas.
- J'ai un tas de trucs pour tuer dans mon sac à malices, ahahah.
- Ma caboche sonne fort maintenant ahahah et j'entends clairement la chanson de la Zone. - J'ai dans ma tête le Monolithe. Oh oui, le Monolithe. - J'ai aussi une petite fille, je vous l'ai dit ? Elle est malade et c'est ma faute, mais elle va guérir, car dans mon sac j'ai un tas de trucs pour tuer.
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Dernière modification par Pluton ; 01/05/2008 à 15h47.
Je rebondis là-dessus, j'ai fais mes comparaisons: y'a la Spp99 que te refile le prof(prix: 48000), la combi noire SEVA à 60000 et la combi noire Universal à 50000. La SEVA, bien que plus chère est effectivement infèrieure à la SPP99, par contre la Universal est très lègèrement infèrieure à la spp99 contre les anomalies (80 au lieu de 90 contre brulure et 70 au lieu de 90 contre télépathie il me semble) mais bien supèrieure pour les dégâts directs, notamment une protection perforation équivalente à l'exosquelette. C'est pour moi la meilleure armure du jeu, et en plus c'est aussi la plus classe, loin devant l'hideuse SPP99.
EDIT: Le Mossberg M500 dont tu parles, elle sort d'où cette arme? J'ai OL 1.3.3 installé, je n'ai jamais vu d'autres fusils à pompes que le Chaser 13 et le SPSA 14
Dernière modification par Ironbob ; 13/04/2008 à 18h52.
C'est marrant, sur le wiki de stalkerfrance, ils disent que le Chaser13 est une Winchester M1300, pas un Mossberg M500...
Athmos : Ça confirme ce que je suspectais depuis toujours, Ash_Crow est un vicieux. Son âme retorse ne vit que pour semer d'embûches le chemin des honnêtes canards, et sa fourberie n'a d'égale que sa profonde méchanceté. :fear:
Pour le chaser 13 c'est effectivement la version Cruiser du 500 de chez Mossberg (M500 ou Mossberg 500), la marque winchester a eu la licence pour produire une copie légale du M500 sous licence winchester. La seul différence notable est dans les marquages et dans le mécanisme interne.
Même si cette encyclopédie est très bien faite, on peut pas dire sur ce coup là ça soit vraiment une erreur
Tu fera la meme chose pour TF2 ?
Toi aussi tu veux claquer du flipper dans toute la France ?
Bah ca serait pas mal ! Tu pourrait raconter comment Reguen tue les oreilles des gens sur Uber, comment Pelomar abuse de ses privileges d'admin et drogue les joueurs et comment Cartapouille se fait copieusement insulte et victimiser...
Toi aussi tu veux claquer du flipper dans toute la France ?
Toi aussi tu veux claquer du flipper dans toute la France ?
Moi aussi tiens.