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  1. #241
    Merci pour ce récit qui m'a tenu en allène jusqu'à la fin.
    Bravo pour le coté romancé de la chose.
    Ce fut un vrai plaisir de lire tout ceci.
    Et chapeau pour la performance du 1UP !
    T'a plus qu'a essayer la performance du 1Bullet.

  2. #242
    Je remonte ce topic pour signaler deux petites choses (je suis sous OL) :

    -Bonne nouvelle : J'ai trouvé le contrôleur immortel, il est en dehors de la centrale, quand on choisit ne de pas rejoindre les autres zoufs IA machin à la fin

    -Mauvaise nouvelle : Je suis perdu, je n'arrive pas à avoir cette bonne fin, j'en suis à mon 20ème téléporteur (en haut d'un toit, après que 6 gars aient apparu autour). Si quelqu'un peut m'aider, j'en serais fort heureux.
    Dernière modification par Plopman ; 27/04/2008 à 19h31.

  3. #243
    Bah étant donné que justement sous OL au lieu d'avoir cette fin ça te téléporte devant la centrale tu risque de pas en voir le bout.
    Sinon de mémoire suffit d'enchainer les TP et de tuer tous les ennemis parfois pour pouvoir continuer.

  4. #244
    Citation Envoyé par Plopman Voir le message
    Je remonte ce topic pour signaler deux petites choses (je suis sous OL) :

    -Bonne nouvelle : J'ai trouvé le contrôleur immortel, il est en dehors de la centrale, quand on choisit ne de pas rejoindre les autres zoufs IA machin à la fin

    -Mauvaise nouvelle : Je suis perdu, je n'arrive pas à avoir cette bonne fin, j'en suis à mon 20ème téléporteur (en haut d'un toit, après que 6 gars aient apparu autour). Si quelqu'un peut m'aider, j'en serais fort heureux.
    Salut !

    Le téléporteur sur la photo est en effet le dernier, celui qui t'emmène derrière la centrale, dans la cour avec le contrôleur ; pas du tout immortel d'ailleurs.

  5. #245
    Citation Envoyé par Rhoman Voir le message
    Salut !

    Le téléporteur sur la photo est en effet le dernier, celui qui t'emmène derrière la centrale, dans la cour avec le contrôleur ; pas du tout immortel d'ailleurs.
    Y'a une méthode pour le bouillave ou bien ?
    Je lui ai balargué 15 grenades, tiré dessus avec le gauss 64 fois et vidé 7 ou 8 chargeurs...

  6. #246
    Citation Envoyé par Plopman Voir le message
    Y'a une méthode pour le bouillave ou bien ?
    Je lui ai balargué 15 grenades, tiré dessus avec le gauss 64 fois et vidé 7 ou 8 chargeurs...

    L'expression est fleurie et explicite...


    ... j'aime beaucoup (me suis tapé des barres tout seul devant mon pc)

  7. #247
    Citation Envoyé par Plopman Voir le message
    Y'a une méthode pour le bouillave ou bien ?
    Je lui ai balargué 15 grenades, tiré dessus avec le gauss 64 fois et vidé 7 ou 8 chargeurs...
    Anomalie.

  8. #248
    Hahaha ouai j'ai enfin eu le courage de faire X16 l'autre jour et j'ai du faire pareil pour le dernier nain, ils ont vraiment rajouté une chié de monde au passage dans X16 c'était pas de la tarte :d

  9. #249
    Citation Envoyé par Pluton Voir le message
    Anomalie.
    Gni. Merci ! (par contre je sais toujours pas où aller après avoir "haché" mon petit camarade de jeu.
    Dernière modification par Plopman ; 28/04/2008 à 07h56.

  10. #250
    Mon récit, ainsi que quelques conseils de mods pour Stalker (et bientôt d'autres jeux), est désormais en ligne dans son intégralité sur mon blog (lien dans ma signature).

  11. #251
    Cool.



    Encore bravo mec.

  12. #252
    Superbe ton récit !

    Je viens de m'acheter ce jeu d'ailleurs. Pas mal, mais c'est normal que je me chie dessus dans les souterrains ? Nah pasque le labo X-18... F.E.A.R. et Half-life 2 (certains passages) c'est rien à côté :x !

  13. #253
    Citation Envoyé par Gulien Voir le message
    Superbe ton récit !

    Je viens de m'acheter ce jeu d'ailleurs. Pas mal, mais c'est normal que je me chie dessus dans les souterrains ? Nah pasque le labo X-18... F.E.A.R. et Half-life 2 (certains passages) c'est rien à côté :x !
    Ouaip, moi aussi, et j'adore ça.
    ça m'a rappelé mon premier Head-crab qui me sautais dessus dans le conduit d'aération, dans Half Life 1 !
    La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.

  14. #254
    Je remonte ce topic des enfers du forum parce que j'ai été faible : je me refais Stalker en hardcore, cette fois-ci avec mon Pack de mods (AMK modifié et IA débridée), toujours en maître, toujours sans réticule de visée, et pour le coup sans interface, juste la barre de vie/endurance et radiation : pas d'affichage des munitions dans le chargeur, pas de minimap, rien. Je rappelle les règles : la mort du personnage est définitive, impossible de reprendre une sauvegarde pour faire mieux ou pour ne pas mourir, je ne sauvegarde que pour reprendre ma partie là où je l'ai quittée, et bien sûr en cas de crash ou de bug je reprends la dernière sauvegarde automatique au changement de zone.

    Autant vous dire que j'ai une chance proche de zéro d'arriver à la fin du jeu, ou même de dépasser les premiers labos.

    Et j'ai bien envie de raconter une nouvelle histoire, au passage, celle de l'oncle de mon Stalker précédent, si si, celui qui apparait dans les interludes 1 et 2 du "Vœu du Stalker", vous savez... "Tonton, y'a du sang dans ma pisse".

    C'est reparti, comme en 86 !




    INTRODUCTION : LE COIN DU MANTEAU


    « Je vais trouver un petit boulot là bas, à Korosten, Tonton » qu'il racontait toujours mon p'tit gars. Perso, j'y ai jamais cru. Quand on tombe dans la Zone, même pour quelques heures, il arrive quelque chose. Elle vous prend, là, aux tripes, comme une femme à qui on n'arrive pas à dire non. Même si on a envie de dire non. Je veux dire, vraiment envie de dire non... En plus à l'époque (1987) elle était toute jeune la Zone, toute pucelle, à défricher...

    "Après, je vais trouver un job honnête et me faire un peu de blé, du commerce, un truc comme ça, peut-être qu'un jour j'aurai ma boutique" il disait. Sa "boutique". Un boutiquier, comme le gros Sidorovitch, ben voyons. Tu parles, un mois plus tard il me lâchait plus et torchait les contrats avec moi. En réalité, non, il torchait les contrats à ma place, mon p'tit gars. Même pas quinze piges et il sentait la Zone comme un vieux loup, il flairait tout : les rondes de l'armée, les raids de bandits à l'aube, il devait les entendre graisser leurs armes dans son sommeil, c'est pas possible autrement. Doué le gamin.

    Le plus fort, c'était avec les anomalies. A l'époque, juste après la première Grande Catastrophe, les grosses têtes se baladaient avec du matériel expérimental, et les premiers Stalkers, les pionniers comme nous, se trimballaient des détecteurs de fortune, de la récup', des vraies saloperies qui crachotaient et bipaient toute la journée sans qu'on sache trop comment ça marchait.
    Le petit, c'est dans sa caboche que ça devait crachoter et biper toute la journée, mais lui ça crachouillait précis et il entravait tout. Plus d'une fois il m'a retenu par le coin de la veste sans un mot, avec un petit hochement de la tête dans la direction que j'avais choisie. En balançant une poignée de terre droit devant moi je comprenais qu'une seconde plus tard j'aurais du me transformer en steak haché.

    Vers la fin c'est lui qui ouvrait la marche, je sais j'aurais pas dû, c'était pas le rôle d'un gosse... J'avais l'impression de porter non seulement la bouffe et le matériel (et les flingues bien sûr) mais aussi le poids de ma propre dégueulasserie sur les épaules. De toute façon son vieux aurait fini par le tuer à force de taper dessus. Jamais pu le blairer le frangin, trop bourrin, trop con. Il avait un gosse merveilleux, un sacré p'tit gars qui m'a déniché un tas de trucs bons à la revente, et ce demeuré tapait dessus comme un sourd.

    On a bien travaillé tous les deux, du temps où on était dans la Zone, à fouiller tout ce qu'il y avait à fouiller. C'était le début, pas ces conneries à base d'artefact. A l'époque ça existait pas, ou alors personne n'en avait encore trouvé. On cherchait du vrai, pas du rêve, on ramassait du concret : du matériel, des ordinateurs, des armes, de la bouffe, du métal, du fric. Ça avait pété sévère et tout le monde avait laissé un petit quelque chose derrière soit avant le boum. Pas du vol donc, fallait juste pas laisser perdre.

    De temps en temps on croisait un habitant qui n'avait pas bougé, qui n'avait pas suivi la Grande Evacuation. Pas bégueule, la plupart du temps le vieux (c'était toujours des vieux) nous servait un coup de gnôle et un chocolat pour le petit et racontait ses vieilles histoires, des poèmes, des chansons parfois, des trucs tristes et beaux à la fois. Le gamin adorait ça et je crois que c'est les seuls moment où il perdait la notion des anomalies, les seules nuits où il dormait avec le vrai visage d'un môme.

    Enfin bon, au bout d'un an à peine, quand il a commencé à pisser du sang à cause de la saloperie qu'il avait attrapée, j'ai arrêté les frais. Je me suis réveillé, j'ai foncé à l'hosto dans mon vieux pick-up. Je me souviens, tout le chemin j'ai pensé "faut que t'arrête d'être con, putain, c'est juste un gosse ! Faut que t'arrête d'être con avec ta Zone, c'est un gamin, bordel !" et je lui disait "accroche-toi petit, on va y arriver!".

    La honte est restée perchée sur mon épaule, comme le perroquet braillard d'un pirate de bandes-dessinées. Tous les jours elle m'a gueulé dans l'oreille "Un an d'hosto ça use, ça use... Deux ans d'hosto ça use, ça use... Huit ans d'hosto ça use, ça use...". Alors je l'ai mise en veilleuse, j'ai noyé le perroquet dans la picole au 100 rad bar et j'ai foutu la paix au petit. On s'est plus jamais revu. Après, j'ai quitté la Zone en pensant aller crever plus loin, je voulais pas y rester là bas.

    Jusqu'au jour où j'ai reçu ce coup de fil. Sa femme. Elle savait. Il allait faire une connerie, il croyait qu'il allait "régler ça" en allant au Monolithe. Elle n'a pas eu à me supplier : j'ai vidé les trois packs de canettes de vodka dans l'évier, j'ai mangé un vrai repas, j'ai dormi douze heures, me suis lavé, habillé avec du solide, loué une Lada avec le reste de mes allocations et mis mon vieux PMm dans la boîte à gant.

    J'allais enfin avoir l'occasion de plumer et de rôtir ce putain de perroquet, avec moi, dans la Zone. Essayer d'arrêter mon p'tit gars avant qu'il fasse une grosse connerie...

    ... Le tirer par le coin du manteau, comme il me l'avait si souvent fait.
    Dernière modification par Pluton ; 24/08/2009 à 16h18.

  15. #255
    PREMIÈRE PARTIE : LES ROOKIES.




    Lorsqu'il est descendu de sa voiture pourrie on a tous compris qu'il remettrait jamais les pieds dedans. On aurait dit un vieux chien moribond dérangé pendant sa sieste. Il s'est arrêté un instant au soleil, faisant grincer ses articulations fatiguées, et il a fait du regard le tour de l'horizon.
    Personne n'a pipé mot, même ce crétin de Viktor. Sur le moment on n'a pas compris exactement quoi, mais quelque chose émanait de lui.
    Il avait dans les 70 ans bien tassés, un visage miné par l'alcool, des rides tellement marquées que les rayons de lumière du matin laissaient des sillons d'ombre sur son visage. Toute blanche, la barbe broussailleuse et les cheveux étonnamment longs et nombreux, il détonnait en plein milieu du camps des rookies, il appartenait pas vraiment à la tranche d'âge, si vous voyez ce que j'veux dire...

    Pour être ici, normalement, il y a deux prérequis : premièrement il faut avoir la Faim, le Chômage et la Misère derrière soi, toute la joyeuse bande qui vous mord le cul comme des Snorks affamés. Deuxièmement, il faut avoir devant soi l'espoir d'une vie meilleure, une sorte de paradis mérité par des années de purgatoire dans la Zone.

    Le vieux ne semblait pas être poussé par les uns ni tiré par l'autre. On aurait dit qu'il avait toujours été là. Trop âgé, trop blanc, trop fatigué, sans matériel, avec une tenue qui datait de l'entre-deux-Incident, rapiécée. Un revenant. Pourtant, debout à côté de l'entrée du bunker du gros Sido, il semblait inébranlable dans l'air glacé du matin, les épaules bien droites, les yeux clairs, le flingue dans son holster.

    Il a allumé une clope et j'ai vu ses doigts trembler lorsqu'il a battu le briquet, nous a fait un léger salut de la tête et s'est engouffré dans le bunker du marchand, comme s'il avait fait le chemin toute sa vie.

    - Alors les gars, z'avez vu un fantôme ? On se pisse dessus à la vue du grand loup blanc ? Alexey ! Tu mises bordel ? C'est à toi de jouer !

    - Ta gueule Viktor... je... j'ai déjà vu ce type quelque part.

    - Bah, déjà, l'autre jour, avec le grand dadais qui a débarqué ici tu t'es aussi imaginé l'avoir déjà vu, t'es une vraie bonne femme Alexey, allez joue !

    Viktor a beau faire le malin, on sait tous que l'arrivée des deux nouveaux, à quelques jours d'écart, n'est pas une simple coïncidence. D'ailleurs pour un nouveau, le « grand dadais » a fait forte impression, un vrai Stalker confirmé, qui s'est fumé la moitié du Cordon dès le début, militaires, mutants, bandits, sans distinction, faisant sauter le bouchon de l'armée au pont avant de disparaître au Nord en direction de la décharge. Si le vieux est là pour lui - et c'est le cas, j'en mettrai ma main dans un Whirligig – je donne pas chez de sa vieille carcasse. Ah, le voilà qui ressort...

    Sacredieu, il me faut du matos. J'ai pas un sou en poche. Sont gentils les jeunots, mais ils savent plus s'équiper. De mon temps on n'avait pas tous ces trucs branchés sur la gueule, des bip-bip sophistiqués de partout, des masques à la con qui t'empêchent de bien voir autour de toi les saloperies qui peuvent te tomber dessus, tous ces machins qui émoussent les sens, qui te font oublier que t'es une bestiole parmi tant d'autres, et certainement pas au sommet de la chaîne alimentaire dans cette bon dieu de Zone.
    Sidorovitch est une grosse ordure sur pattes mais il a bien voulu me donner deux-trois tuyeaux en souvenir du bon vieux temps. Vers le Nord qu'il a dit. Tu parles, je sais bien où il est parti le gamin, je le connais : en traviole pour éviter les bastos et les pièges, mais tout droit vers l'objectif. Le Nord, ah !
    Il m'a filé une radio aussi, une de ces merdes en plastique Made in China, un joujou sur lequel les jeunots discutent toute la journée. Reste connecté il m'a dit, il se passe toujours des trucs intéressants. Bon, j'espère juste que ce Playskool va pas hurler de la musique boum-boum de jeune au mauvais moment, lorsqu'il s'agira de la jouer discret, sinon je fais demi tour, je retourne chez Sido et je lui enfonce dans le cul.

    Bref, il me faut du matériel, a savoir un truc qui résiste plus ou moins aux balles. Paraît qu'après le deuxième Incident ça c'est bien repeuplé par ici. Il me faut une mitraillette aussi, parce qu'avec mon vieux Pmm et mon fidèle couteau je risque de pas aller loin.
    J'ai trouvé une veste militaire sous le toit d'une maison abandonnée du village, quelques pansements et deux trousses à pharmacie qui trainaient dans une malle. Ces jeunes savent plus prendre soin de leurs affaires, à l'époque on se souvenait où on planquait notre bien, pas besoin de balises électroniques pour savoir qu'un type devait pas approcher notre coffre.
    Eux laissent tout trainer : bouffe, médocs, picole, combinaisons. Jean-foutres. Par contre ils n'ont pas oublié l'essentiel : le flingue. Ça, ça ne traîne pas partout, et si j'ai pu vider leurs cachettes à leurs barbes, je n'ai rien trouvé pour me défendre. Les armes ici c'est pas que c'est sacré, c'est juste que si t'en as pas dans les pognes ou sur le dos, tu peux commencer à creuser ton trou et à préparer la croix pour faire joli dessus.

    C'est parti, voilà la Zone.
    Salut ma grande, je t'ai pas trop manqué toutes ces années passées à picoler en banlieue ? Tu vois je ne suis plus aussi fringant que lorsqu'on s'est connu, hein, répond vieille salope !

    Elle a répondu on dirait, la radio crépite et un des rookies annonce en sanglotant qu'un chien vient de lui bouffer la jambe et que deux autres lui tournent autour. J'entends une décharge au nord-est du camp. Si ce garçon a un fusil de chasse, je veux bien lui sauver la mise en échange... allez, on se bouge !
    Dernière modification par Pluton ; 17/12/2008 à 02h22.

  16. #256
    un régal à lire.


    CPC devrait publier des nouvelles comme ca, à la façon des vieux magazines américains.

  17. #257
    J'adore ! Moins que du Lorie, mais quant même.
    Dernière modification par Doc TB ; 18/12/2008 à 06h01. Motif: Correction de fautes
    The poireau doesn't think, because the poireau knows... everything.
    Citation Envoyé par Poireau
    Poireau, t'es vraiment trop un beau gosse

  18. #258
    J'attend avec impatience...les prochaines réponses suite à ce troll sublime !
    Citation Envoyé par Julizn
    Sinon, moi j'en ai jamais utilisé. Le gingembre frais ça s'achète en petite quantité. Y'a des glucides partout, dans les systèmes communistes.

  19. #259
    Citation Envoyé par Poireau Voir le message
    J'adore ! Moins que du Lorie, mais quant même.

    J'adore ce Poireau, il a du style !
    Dernière modification par Doc TB ; 18/12/2008 à 06h02.

  20. #260
    Je fais une traduction pour Poireau, à son niveau :
    lol chuid dans la déch' jvé en ukrène.
    Y a kdé bouzeu mdr faut que jleur pique tout leur flingue
    loooooool chuid trop tuné now je go l'avanture mdr !
    Sinon Pluton, excellent, comme d'hab. On sent que tu donnes d'emblée dans le style cette fois. Si ton récit ne fait que s'améliorer comme le précédent, ça va être grandiose.
    J'ai hâte de lire tes fameux passages à la "mort de trouille la nuit recroquevillé derrière le canon de sa kalash"
    ⚜ Une foi, une loi, un roi.
    Senscritique

  21. #261
    Mince , je suis pas du genre a lire les nombreuses histoires basés sur les JV en général.
    Mais j'avais lu quelques ptites phrases en passant , et je me suis dit " tient , c'est plutot bien écrit "
    Alors je me suis lancé en pensant que j'allais ptet arrêter au bout de 3 paragraphes.
    Ben dis donc , j'ai tout englouti en 2 secondes et j'en redemande encore ! N'en veux , n'en veux !
    Je savais que la Zone te passionnait Pluton , je me faisais meme du soucis , le post apo c'est bien , mais quand meme , c'est terne , tout ca , faut changer de temps en temps. (D'autant que j'aime pas trop me faire peur avec des jeux)
    Mais tout compte fait tu devrais continuer ^^
    'Brexit' to be followed by Grexit. Departugal. Italeave. Fruckoff. Czechout. Oustria. Finish. Slovakout. Latervia. Byegium.

  22. #262
    Citation Envoyé par theo_le_zombie Voir le message
    Alors je me suis lancé en pensant que j'allais ptet arrêter au bout de 3 paragraphes.
    Ben dis donc , j'ai tout englouti en 2 secondes et j'en redemande encore ! N'en veux , n'en veux !
    Merci
    T'as lu aussi le premier récit ?

  23. #263
    Non , mais je me lancerais peut etre un jour au vu de la qualité du précédent.
    'Brexit' to be followed by Grexit. Departugal. Italeave. Fruckoff. Czechout. Oustria. Finish. Slovakout. Latervia. Byegium.

  24. #264
    Fantastique. Ton premier récit de la Zone m'avait laissé bouche bée devant mon écran. Le second s'annonce terrible!
    Surtout que, fanboy de S.T.A.L.K.E.R. à mes heures perdues, je vois bien venir très vite des passages avec une tension monstre et une peur omniprésente. Faut dire que sans réticule, avec une interface épurée et en AKm/maitre, la fin s'annonce... à tomber! J'en prendrai pour 1$

  25. #265
    Encore, merdeux !
    I see that you're enticed by my daughter's awesome rocking tits

  26. #266

  27. #267
    Argh ! Je vais sur le forum de CPC , "le voeu du Stalker" , topic le plus récent , je me dis enfin la suite.

    La suite demain.

    Fichtre !
    'Brexit' to be followed by Grexit. Departugal. Italeave. Fruckoff. Czechout. Oustria. Finish. Slovakout. Latervia. Byegium.

  28. #268
    Citation Envoyé par Pluton Voir le message
    La suite demain.
    Non, MAINTENANT :fou:
    I see that you're enticed by my daughter's awesome rocking tits

  29. #269
    DEUXIEME PARTIE : LES CROQUEMITAINES EXISTENT EN UKRAINE.




    J'arrive trop tard, le rookie gît au milieu d'une meute de chiens qui commencent déjà à se disputer son cadavre. Dans leur frénésie ils ne m'ont même pas remarqué, j'en profite pour aligner la tête de l'un d'entre eux dans le viseur de mon PMm, stabiliser au mieux mon bras.
    Raté. Ma main tremble trop. Je suis rouillé. Je ne vais pas faire de vieux os ici, bouffé par l'arthrite. Bouffé par la vie, les regrets, les illusions foulées au pied.
    Au moins, la détonation les a fait reculer, pas de temps à perdre je redresse à demi le pauvre gars en forçant sur mes reins fatigués. Il est mort. Putain, je me suis jamais senti aussi vieux qu'aujourd'hui, même au plus profond de ma lente déchéance. J'ai mal aux reins, j'ai les poignets qui jouent des castagnettes, le râtelier qui coince. L'alcool ne fait désormais plus écran à la réalité, et si je discerne plus précisément les choses, tout n'est pas rose. Tout n'est pas noir non plus, le mort a une poche bourrée de cartouches que je fais transiter immédiatement dans ma besace. Du 12. Les chiens reprennent vite leurs esprits et, menaçants, entament une danse circulaire dont je suis l'épicentre. Un tir au juger m'ouvre un passage, j'attrape le fusil à canon scié du mort et retourne vers la chaussée. Le pont de la voie de chemin de fer se trouve un peu plus loin, Paraîtrait que la dernière fois qu'un des hommes à Sido a vu le petit c'est lorsqu'il est passé dessous...

    - Chef ! Chef ! Contact !
    - Qu'est-ce que c'est Lavr ?
    - Stalker... il avance vers nous !
    - Vite ?
    - Non, pas tellement, je crois qu'il est blessé... il semble avoir du mal à avancer ! Il s'arrête ! En plein milieu de la route, Chef, il s'est arrêté !
    - File-moi ces jumelles !

    Un as de la débrouille, le petit, donc. Avec deux paraboles à la place des esgourdes et un radar en guise de tarbouiffe. Moi c'est différent, faut que je pige bien d'abord, je sens pas les choses. Par exemple là, cette anomalie qui ondule devant moi est à... mmh, environ 3 centimètres de mon visage. Évidemment, pas un bip, rien, cette fichue radio ne sert qu'à la parlote. Encore un pas et...
    La Zone a changé, assez pour que je puisse le sentir moi-même. Je ne bouge pas, il faut je je m'imprègne du bourdonnement sourd du vortex qui se trouve devant moi. L'air pulse comme le cœur du vieillard de l'oeil révélateur d'Edgar Poe, emplissant mon crâne de vibrations presque douloureuses.
    Je dois l'écouter, cette fleur de l'air, pareille à un feu de cheminée : calme, apaisante et aux circonvolutions hypnotisantes à quelques mètres, mortelle une fois à l'intérieur. Je dois réapprendre, comme un aveugle qui recouvre la vue. Pour me souvenir. Éviter de commettre l'erreur – ici il ne peut y en avoir qu'une. Invisibles avant de courir à l'intérieur, inaudibles à moins de cinquante centimètres, ces boursouflures de l'espace se sont multipliées après le second Incident. Pire encore, elles apparaissent n'importe où et changent continuellement de place.

    Mais qu'est-ce qu'il fout ? Il va rester planté là combien de temps ? Je tire en l'air ? J'envoie Lavr en reco ? Je gueule ? Pourquoi il reste au milieu de la route ? Il va se faire tirer comme un lapin par le premier bandit venu. Il est bizarre ce type. Le sens pas. Arrive pas à voir sous son capuchon, lève la tête ducon. Allez. Merde ! Si je sais pas quoi faire les autres vont me regarder d'un drôle d'œil. C'est moi le chef ici, faut que je trouve l'ordre adequat. Les huiles nous ont dit «*la Zone c'est différent, faut s'adapter constamment et prendre les bonnes initiatives*». Ouais. Putain j'aimerai les y voir ici, à crever de trucs qui ne sont que de l'air. Avant-hier, quand on a repris le pont après que les collègues se soient fait descendre par un tordu, Straton a tout simplement explosé. Comme ça, d' un coup. Il marchait avec son flingos sur l'épaule en mâchonnant un de ses eternels cure-dent, la seconde après on a entendu sluuuuuuurp et on a tous reçu des morceaux de lui sur les uniformes.
    Bon, l'ordre mature et futé du jour, faut bien s'y coller :


    - Laissez tomber, reprenez vos postes, ce doit être un Stalker qui a forcé sur la picole, c'est pas comme si c'est la première fois qu'on voyait un type tituber du côté de la ferme.

    J'ai repris la route, je vais passer du côté du tunnel habituel qui mène de l'autre côté du pont. Là où ça envoie du volt. On va bien voir si c'est toujours le même rythme ou si ça aussi a changé. Non. L'éclairage laisse toujours autant à désirer mais le passage reste sûr, à condition de bien respecter le tempo. Par contre, à la sortie, une petite bande de rats mutants surexcités m'attend. Avec mon pistolet, pas évident de toucher, ces saloperies sont trop rapides, en plus ça alerterait les bidasses juste à côté. Coups de tatane, j'ai jamais pu blairer les rongeurs : ça bouffe les bonnes choses dans les celliers. Mon pied glisse un peu dans les viscères du dernier et je ressent un élancement du côté du genou. Je ne sais pas comment j'ai pu espérer un instant rattraper le p'tit gars avec ma carrosserie usée jusqu'à la corde.
    La journée est déjà bien avancée, je vais m'arrêter dans cette grange plus loin, sous les combles pour être peinard, et dérouler mon duvet.

    La Zone se prépare pour sa pièce nocturne. Elle arrange ses artifices, rafraichi son maquillage, dilue un peu de rouge dans son ciel, allonge ses ombres, coiffe ses herbes folles d'un souffle léger portant une subtile odeur de pins orientaux. Bonne ouvreuse, elle vérifie que chacun est à sa place pour jouir du spectacle qu'elle va faire jouer dans quelques instants : les factions militaires se retranchent derrière leurs sacs de sable, les bandits s'agglutinent autour de braseros et les Stalkers se terrent dans des recoins qu'ils espèrent connus d'eux seuls. Entre en scène, sous la stridulation des insectes nocturnes, la grande troupe des Monstres de la nuit, des cauchemars aux yeux luminescents qui irradient dans l'obscurité, versant le sang et la peur parmi les hommes. Les croquemitaines existent en Ukraine. Ils sortent des placards, souterrains, trous, galeries, égouts, flaques, buissons, bois perdus, antres, marais et laboratoires putrescents, ils sortent de sous les lits pour dévorer les enfants au visage déformé, figé par la peur et la douleur. Les créatures des savants ont brisé leurs cuves. La bulle de la théorie et de l'expérience s'est crevée, faisant entrer la chimère dans le monde des adultes. Elle a la couleur de la rouille et le goût du sang. Elle saute une fois dans le rond de la lampe-torche et son rebond l'envoie fourailler dans les entrailles palpitantes de sa victime.
    La nuit, toutes les pensées des hommes de la Zone convergent vers le petit matin, vers ce pâle rayon de lumière qui annonce le crépuscule et le retour à un ordre civilisé. La civilisation faite d'armes, d'exécutions, de territoires, de commerce des trophées arrachés aux cauchemars de la longue veille. En attendant, l'obscurité règne en maîtresse totale sur la Zone, seules les gouttes de pluie apportent ça et là un éclat argenté, reflet d'une lampe ou d'un feu lointain.

    Putain, ça tombe fort, plus moyen de dormir. Ça charcle sévère sur le toit, et la soupente est faite de trous qui laissent passer la flotte.
    Il est... merde, 3H40... encore deux bonnes avant le coq. Je vais profiter de l'ombre pour essayer de passer les bandits qui gardent l'accès à la décharge. Refaire mon sac sous la flotte glacée est un calvaire, avec cette saloperie d'arthrite qui me bouffe les doigts. J'ai envie d'un verre. J'ai envie d'un bon Coltrane, avec un verre. Ici, seulement le fracas des gouttes, le bruit du vent et de mon barda qui se balance au rythme de mes pas hésitants. Et de l'eau douce.
    Je ne vois même pas mes pieds, avec un peu de chance je vais passer juste devant ces jeunes couillons sans qu'ils m'aperçoivent.
    Un éclair déchire le ciel et quelques secondes plus tard le grondement du tonnerre ébranle le sol.

    Non. Merde. C'est autre chose qui a fait vibrer la terre. Le tonnerre je l'ai entendu juste après. Un truc a bougé. Un gros. Merde, je ne vois rien, il fait trop noir.

    ...

    Un autre éclair. Flash. Je vois deux bandits l'arme à l'épaule, à une douzaine de mètres, tournés dans une direction que...

    Noir.

    Ils ne m'ont pas vu. Je crois...
    Tonnerre.
    Qu'est-ce qu'ils ont vu ?! Merde ! L'un crie un mot que je ne comprends pas. J'ai de l'eau jusque dans les oreilles. Je secoue la tête. Le même grondement sourd et la même onde que tout à l'heure. Cette fois-ci il n'y a pas eu d'éclair.
    Un cri guttural, étouffé, échappé d'une gorge inhumaine. Les bandits ouvrent le feu. Armes automatiques. Pas sur moi, je ne suis pas touché. Une ombre grotesque, énorme, massive, gigantesque, passe devant eux. Ses contours disproportionnés se découpent sur les flammes qui jaillissent des armes.

    Un pseudo-géant.

    Absolument terrifiante de puissance brute, la créature lève un pied d'éléphant qu'elle abat sur le sol de toute sa force, l'un des deux bandits titube et s'étale de tout son long alors que le monstre abaisse son pied pour la deuxième fois, broyant la moitié du pauvre type qui ne fait plus entendre qu'un faible hululement. Tout ce temps l'autre n'a cessé de tirer, et la bête fini par s'effondrer, secouée de spasme agitant ses membres supérieurs atrophiés de la manière la plus répugnante qu'il soit.
    Je charge mon fusil à canon scié de deux cartouches de 12.

    Hébété, le survivant me regarde apparaître dans le rayon de sa torche avec des yeux emplis d'une stupeur sans fond et articule péniblement quelques mots :
    - Il a surgit... vous avez vu ? Ils ne viennent pas ici normalement. Plus au nord, beaucoup plus au nord. Vous l'avez vu ? Je...
    - Ouais.

    La cartouche arrache la moitié supérieure de sa tête.
    Dernière modification par Pluton ; 18/12/2008 à 22h36.

  30. #270
    Concernant ma partie, je vous ai épargné les quelques quêtes pour Sido, pour récupérer du fric et une mitraillette, mais le coup du Pseudo-Géant qui déboule en pleine nuit noire sous un déluge d'éclairs, en plein camp bandit à la fin du cordon n'est pas inventé.
    Ce début de partie n'a presque aucun rapport avec ma première partie sous le pack de mods, c'est hallucinant. Par exemple j'ai pas eu l'hélicoptère qui faisait péter les vitres de la cabane dans laquelle je m'étais réfugié, je crois que c'est parce que j'ai foutu la paix aux soldats du pont.

    Bonne lecture et bonne nuit.

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