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  1. #121
    Citation Envoyé par Pluton Voir le message
    Interlude III :

    Souvenirs...
    Roumanie, 2009.

    Anna...

    Je pense à Darena. Le jour où Anna l'a vu faire glisser le verre sur la table...
    http://img151.imageshack.us/img151/4309/stalkergo1.jpg
    Rhoooo, mais c'est les dernières secondes des dernières minutes des 3h30 du film STALKER de Tarkovsky, là ou tout prend sens et tout devient mystérieux !

    T'as gagné, Pluton. Je le réinstalle ce soir.
    La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.

  2. #122
    Citation Envoyé par Pluton Voir le message
    Sinon, ça va ? y'en a qui me lisent encore et qui ne parlent plus ?
    J'avoue En tout cas c'est vrai que le X-18 sous Oblivion Lost, la première fois ça fait vraiment flipper sa race, surtout avec ces nains à la con et les zombies à chaque coin de couloir Spécial cassedédi au nain qui s'est mis en tête de m'agresser tandis que 4 zombies se traînaient vers moi, TEH moment de stresse, surtout que ces cons de zombies sont super résistants.

  3. #123
    Douzième partie : Le laboratoire X16.

    La sortie du X18 a été un long chemin vers la lumière, des soldats prennent d'assaut le bâtiment et certains d'entre-eux ont déjà pénétré dans le laboratoire quand je reprends connaissance.
    J'ai disparu à la faveur du combat qui faisait rage entre les deux factions et, après être retourné me reposer au village du cordon, j'ai repris la route vers le Nord jusqu'à Rostock. Là, en plus de quelques informations, j'ai troqué mon GP37 contre un FN-2000 belge. L'arme est plus puissante et plus compacte. Une fois équipée du silencieux, elle remplace avantageusement mon fusil d'assaut.


    Aiguillé par les indications du barman, j'ai poursuivi mon chemin vers l'ouest, vers Yantar, à travers les territoires sauvages de l'ancienne gare ferroviaire. Ici tout n'est que chaos et fusillades. Un hélicoptère dépêché par les scientifiques est abattu alors que je passe les rails. Je viens en aide au Professeur Kruglov qui se trouvait à bord. Celui-ci a une chance de tous les diables, car il n'a jamais appris à se servir d'une arme à feu, et les balles s'écrasent de part et d'autre de lui. Visiblement, les mercenaires en ont après lui et les données qu'il transporte.

    Je l'escorte jusqu'au laboratoire mobile posé à côté du marais de Yantar et fais la connaissance du professeur Sakharov. Celui-ci m'apprend que les ondes psy émises par un puissant appareil du laboratoire X16 sont à l'origine de la zombification des stalker, et qu'il me faudra collaborer pour obtenir un casque m'en protégeant...
    La mission de protection qu'il me confie est des plus simples et se déroule sans incident majeur. Au loin je vois bondir des Snorks dans les hautes-herbes, mais aucun d'eux ne semble nous avoir repéré. La proximité du laboratoire se fait sentir alors que je suis victime d'hallucinations mineures.
    - Dépêchez-vous de prendre vos mesures, professeur Kruglov, ces nuages ne me disent rien qui vaille.
    - Quels nuages ?.. bon, le taux d'émissions est suffisant ici, je vais enregistrer les résultats sur mon PDA...


    C'est alors qu'un Blowout se produit soudainement, nous planquant au sol. J'attends que la tempête passe, il m'est impossible de me relever sous les forces électro-magnétiques et radioactives déchaînées. Les filtres de ma combinaison font toutefois leur office, et je tends à Kruglov un artéfact éloignant les radiations, objet qu'il serre contre lui en geignant.

    Peu après que les vents mortels soient retombés, nous revenons au laboratoire et Sakharov me donne le prototype enfin réglé, sensé me protéger à l'intérieur du X16.
    L'entrée du laboratoire se trouve au milieu d'un complexe derrière les marais. L'usine est infestée par les Snorks et quelques zombies qui font dangereusement diminuer mes réserves de munitions. Ne traînant pas trop longtemps dans les parages de l'usine, je m'enfonce dans le bâtiment principal et trouve l'entrée du X16.
    Un succession de couloirs m'attend de l'autre côté de la porte, tous sont déserts. Quelques appareils encore en fonction crépitent et luisent dans l'obscurité. J'arrive à une cage d'ascenseur hors d'usage et j'avance prudemment la tête pour essayer de percer les ténèbres. Lorsque le rayon affaibli de la lampe torche parvient au fond du gouffre, un grondement monte entre les murs de la cage d'ascenseur.
    Je dégoupille une grenade et la laisse rebondir sur les parois verticales, qui vibrent du souffle de l'explosion.

    De nouveau le silence, à peine troublé par plaintes des machineries.

    J'agrippe le premier barreau et commence à descendre. Un premier palier, puis un second, je fais une pause et enclenche la vision nocturne de la combinaison SEVA. La dernière échelle semble être en mauvais état, mais le sol n'est plus très loin. Alors que j'approche du fond du puits, elle fait entendre un terrible grincement et se rompt soudainement sous mon poids, je m'effondre au sol et un grognement m'échappe lorsque mes reins heurtent quelque chose de mou.
    Et de chaud.
    Paniqué, je recule fébrilement en cherchant mon fusil, à tâtons dans mon dos. Le snork qui a amorti ma chute a été soufflé par la grenade et son masque à oxygène - ou quoi que ce soit - est brisé. Sa cervelle dégouline le long du tuyau qui part de sa bouche et je réprime un haut le cœur.

    Je suis maintenant coincé là, à des mètres et des mètres sous terre. Et des ronds de lampes électriques se mettent à danser dans le noir.
    Retenant mon souffle, toujours allongé, j'épaule et vise l'origine de la lumière avant de lâcher une salve qui rétablit immédiatement l'obscurité.

    Quelque part, un lourd objet métallique tombe au sol, et l'écho de sa chute m'est renvoyé, déformé par les couloirs sans fin.
    Je déglutis péniblement et reprends ma marche vers le cœur du laboratoire. Je débouche dans une salle immense, d'une cinquantaine de mètres de haut, et au milieu de laquelle se dresse une machinerie sortie tout droit d'un cauchemar. En haut de cette imposante tour d'appareils électroniques, ce qui ressemble au cerveau d'un géant baigne dans un fluide nourricier et légèrement phosphorescent.
    Tout autour de la chose, des plates-formes circulaires courent sur trois étages, reliées entre elles par des escaliers latéraux.

    Mes paupières se mettent à me piquer, et des fantômes dansent devant mes yeux, j'ai la même sensation que lorsque l'on se lève trop vite. Dans mon oreillette, j'entends le professeur Sakharov, avec une voix affaiblie par les dizaines de mètres de terre qui nous séparent.
    - ..tention.. .ototype ne peut vo.. téger.. quelq... inutes.
    - COMBIEN DE TEMPS ? je hurle dans mon micro en plaquant l'écouteur plus profondément dans mon oreille.
    - Limité... as plus de.. trois minutes !...

    Bien, je retourne ma montre vers l'intérieur de mon avant bras gauche et empoigne mon bon vieil AK. Ainsi, j'ai l'heure sous les yeux. Pas une seconde à perdre. Au dessus, sur les plates-formes, j'entends le grondement guttural de plusieurs zombies qui errent autour du bocal de la chose.
    En montant les marches des plates-formes, je les fait tomber d'un feu nourris, rechargeant au premier palier.
    Deux minute-trente secondes j'abaisse un premier levier, coupant l'arrivée de nutriments dans la cuve. Je poursuis mon ascension, parviens au second levier et désactive le filtrage du liquide... amniotique ?

    Deux zombies comprennent que quelque chose cloche et descendent dans la salle, ils sont accueillis par deux tirs soigneusement ajustés sur leurs têtes.

    Il me reste une bonne minute et suis presque arrivé à la salle de contrôle générale. J'empoigne le levier de la troisième plate-forme.

    Qui ne bouge pas d'un pouce.

    Je pousse plus fort, je pèse de tout mon poids sur celui-ci, mais rien n'y fait. Il me semble entendre un rire à l'intérieur de la cuve, mais ce n'est probablement qu'une hallucination.

    Il reste trente secondes. Le levier refuse toujours de bouger, grippé par la rouille. J'abats la crosse de mon AK sur la manette. Rien à faire.
    Vingts secondes. De rage, je tire une rafale dans la cuve qui explose, projetant des bouts de verre dans tous les sens, je coure vers la salle de contrôle et, esquivant un éclat qui va se ficher dans une armoire, j'abaisse le dernier levier. Des éclairs apparaissent autour de la masse spongieuse libérée du liquide et la chose palpite une dernière fois avant de s'affaler sur le rebord de la cuve.

    Attirés par le vacarme, trois zombies déboulent d'un petit escalier sur la droite de la salle, je les envoie valser dans le puits en projetant une grenade dans leur dos avec mon fusil d'assaut.

    Il est temps de trouver la sortie de cet endroit maudit. Je songe que ce qui se passe ici, comme ce qui s'est passé dans le laboratoire X18 n'est peut-être pas étranger au problème de Darena. J'ai l'envie bestiale de loger une balle dans la tête du premier type en blouse blanche que je croiserai.

    Justement, Sakharov m'interpelle :
    - Nous... vons .. pté de nouvelles donn... il..emblerai que vous.. yez réussi !

    Très bien, mais il me reste encore à trouver la sortie...
    J'avance dans le couloir de droite lorsque je suis pris d'une migraine intense et subite. Quelque chose de bizarre est en train de se produire, ma vue se trouble quelques secondes et redevient normale.
    Plus rien, le mal de tête a disparu.
    Une pièce au bout du couloir. D'un seul coup une voix grave et posée retentit dans mon crâne, sans passer par mes tympans:

    VIENS !

    Et la douleur reprend de plus belle, vrillant mon cerveau, du sang me sors par le nez et coule sur la lèvre.
    Je sors mes deux dernières grenades et les dégoupille en approchant de l'encadrement de la porte. Sur le côté, je tends le cou et passe la tête, apercevant dans l'ombre, au fond de la salle, un homme d'une robustesse incroyable, à la tête démesurée, aux épaules de taureau et seulement vêtu d'un vieux jean dont les coutures ont sauté par endroits.
    Il me fixe instantanément et la voix se fait de nouveau entendre, plus insistante encore.

    VIENS !

    Mon esprit est tiré vers l'avant, vers le monstre, comme arraché de mon corps, puis se relâche à la manière d'un élastique et reviens me fouetter brutalement. Le sang gicle de mes narines à présent, et un flot tiède se répand sur mon menton.
    Reprenant conscience des grenades que je tiens encore, je les jette en direction du monstre, avant de faire volte-face dans le couloir et de me jeter au sol.

    Une grille de métal est projetée par l'ouverture et vient frapper le mur au dessus de moi. Lorsque je me relève, le monstre est inanimé. Epongeant du coude le liquide au goût cuivré qui stagne a présent sur le bas de mon visage, je déguerpis sans demander mon reste dans un trou qui s'ouvre dans le sol. Montant de celui-ci j'entends des armes automatiques, une mitrailleuse peut-être. Ce bruit de mort est pourtant un soulagement pour moi. C'est avec un sourire épanouit et des larmes plein les yeux que je débouche au grand air, après une course folle dans les souterrains labyrinthiques qui courent sous le laboratoire et le lac de Yantar.

    Un hélicoptère de combat engage les Snorks qui se trouvent encore dans l'enceinte de l'usine. Sans traîner plus longtemps dans les parages, je coure retrouver Sakharov. Je suis sûr qu'il me doit des explications sur ce qui est arrivé ces dernières années.



    Bilan :

    Equipement

    - Un stock de nourriture qui est maintenant très faible. J'ai décidé d'arrêter de faire des réserves histoire de gagner en légèreté.
    - Mon Mossberg M500 (action shotgun), la classe américaine. Avec maintenant très peu de munitions.
    - Une petite mitraillette (la viper) presque vide.
    - Un FN-2000 belge, le meilleur fusil d'assaut du jeu, avec le silencieux monté dessus.
    - Mon fidèle AK
    - La combi universelle SEVA
    - Mon duvet
    - 12 medkits, quelques medkits scientifiques trouvés dans la réserve du labo beaucoup de bandages.
    - 4 grenades offensives. 3 défensives.

    Moments de stress

    - L'arrivée au complexe : un zombie a déboulé de derrière un camion, dans mon dos et à bout portant, au moment où je me suis trouvé à bout de souffle. Dans la panique, j'ai utilisé plusieurs medkits avant de pouvoir l'abattre. J'ai failli y passer ce coup-ci.


    - Le X16 : je ne savais pas ce qui m'attendait là dessous, heureusement le laboratoire n'a pas vraiment changé avec Oblivion Lost.

    Moments chauds

    - La traversée de la gare avant Yantar et l'escorte du scientifique. Longues fusillades que je n'ai pas le courage de raconter. Merci aux anomalies faites maison qui m'ont permis de piéger l'arrivée des mercenaires pendant la fuite avec Kruglov.
    - Le zombie farceur.
    Dernière modification par Pluton ; 07/04/2008 à 13h31.

  4. #124
    Bon, j'ai corrigé pas mal de trucs.
    Dernière modification par Pluton ; 06/04/2008 à 16h08.

  5. #125
    bon je vais arreter de lire à partir de maintenant, ça spoile trop pour moi. Je recommencerai dés que j'aurai fini le jeu

  6. #126
    Piouf, je galère tellement à garder mon niveau de munitions/bouffe/medkits dans la forêt rouge...
    Je crois que je vais finir par crever

  7. #127
    yeah pluton je sais pas comment tu fais pour t'ameliorer au niveau récit d'épisode en épisode c'est passionant .
    la suite la suite.
    Putain c'est ce que j'ai dis (ok c'était dis en TABOURET§§!) mais c'est ce que j'ai dis
    --Gripoil 2010-- Id Psn : ambrefr

  8. #128
    Citation Envoyé par Pluton Voir le message
    Piouf, je galère tellement à garder mon niveau de munitions/bouffe/medkits dans la forêt rouge...
    Je crois que je vais finir par crever
    Tu peux utiliser l'astuce de la traversée de la Mort : en entrant sur la carte, tu longes le coté gauche de la route jusqu'au "camping car". Là, tu fais une halte pour faire le ménage si besoin, puis tu continue de longer à travers la forêt jusqu'au Nord Ouest et le passage au travers de la grille de sécurité. Tu évites tous les soldats présents sur la route. Les monstres qui te suivront dans la forêt, tu les jettes dans les pattes de soldats au Nord. Mais en longeant bien les rochers, ça doit passer sans alerter quiconque, sauf peut-être une sangsue sur la fin. En passant la grille, fais gaffe au sniper sur l'échelle et mets quelques grenades sur la route pour briser tout le comité d'accueil. Ou tu run sur la route montante vers le Lobotomisateur. Cette solution est plus rapide que la route principale et évites les ondes psy, mais demande un coup de chance dans le placement des monstres au sein de la forêt.

    Courage.

  9. #129
    Citation Envoyé par Rhoman Voir le message
    Tu peux utiliser l'astuce de la traversée de la Mort : en entrant sur la carte, tu longes le coté gauche de la route jusqu'au "camping car". Là, tu fais une halte pour faire le ménage si besoin, puis tu continue de longer à travers la forêt jusqu'au Nord Ouest et le passage au travers de la grille de sécurité. Tu évites tous les soldats présents sur la route. Les monstres qui te suivront dans la forêt, tu les jettes dans les pattes de soldats au Nord. Mais en longeant bien les rochers, ça doit passer sans alerter quiconque, sauf peut-être une sangsue sur la fin. En passant la grille, fais gaffe au sniper sur l'échelle et mets quelques grenades sur la route pour briser tout le comité d'accueil. Ou tu run sur la route montante vers le Lobotomisateur. Cette solution est plus rapide que la route principale et évites les ondes psy, mais demande un coup de chance dans le placement des monstres au sein de la forêt.

    Courage.
    Ouaip, je connais le raccourci à travers les bois et j'ai hésité, mais justement, le fait de pas savoir si OL rajoute des trucs dans la forêt, de se précipiter comme un dingue dans un lieu dangereux avant de débouler au milieu du combo sniper+potes derrière les plaques de béton, je le sentais moyen.
    Pour pas crever, je préfère avancer très doucement et éviter les contacts à courte/moyenne portée.

  10. #130
    Citation Envoyé par Pluton Voir le message
    Ouaip, je connais le raccourci à travers les bois et j'ai hésité, mais justement, le fait de pas savoir si OL rajoute des trucs dans la forêt, de se précipiter comme un dingue dans un lieu dangereux avant de débouler au milieu du combo sniper+potes derrière les plaques de béton, je le sentais moyen.
    Pour pas crever, je préfère avancer très doucement et éviter les contacts à courte/moyenne portée.
    Je confirme, y a un chien psychomachin qui se situe dans les bois, je suis mort à chaque fois...
    Du coup j'ai pris par la route.
    Citation Envoyé par Julizn
    Sinon, moi j'en ai jamais utilisé. Le gingembre frais ça s'achète en petite quantité. Y'a des glucides partout, dans les systèmes communistes.

  11. #131
    Citation Envoyé par Aghora Voir le message
    Je confirme, y a un chien psychomachin qui se situe dans les bois, je suis mort à chaque fois...
    Du coup j'ai pris par la route.
    Eh bah, j'ai été bien inspiré on dirait ^^
    Dernière modification par Pluton ; 07/04/2008 à 13h34. Motif: Fusion automatique

  12. #132
    Citation Envoyé par Pluton Voir le message
    Eh bah, j'ai été bien inspiré on dirait ^^
    J'avais eu des snorks et des chimères avec Oblivion ; mais une Méduse bien placée avait éliminé tout ce petit monde.

    J'insiste pas ; tu as fais ton choix. Bonne route.

  13. #133
    Ceci n'est pas un Pseudo. C'est un avertissement. Avatar de --Lourd--
    Ville
    Culasse
    C'est pas un fn2000 que t'a sur les screens

  14. #134
    Citation Envoyé par --Lourd-- Voir le message
    C'est pas un fn2000 que t'a sur les screens
    Non, je me bats surtout avec ceci :


    En sachant qu'OL lui donne bien plus de dommages, une nouvelle skin et que j'ai monté une lunette et un lance-grenade dessus.
    Les munitions sont encore très fréquentes et surtout, il est très important de garder une arme dont on puisse enlever la lunette et viser en ironsight tout con quand on joue sans le viseur. Dans les intérieurs, mais aussi lorsqu'on passe un angle de mur, une carcasse de voiture, bref qu'on est pas en train de faire du tir à longue portée, car viser à courte/moyenne portée avec un fusil à lunette intégrée, c'est être dans les choux et risquer de se faire plomber le cul.

    Le FN 2000 me sert lorsque je nettoie loin devant, après avoir repéré mes cibles avec mes jumelles.
    Dernière modification par Pluton ; 07/04/2008 à 14h48.

  15. #135
    Citation Envoyé par --Lourd-- Voir le message
    C'est pas un fn2000 que t'a sur les screens
    Si, alors faut lire aussi, en plus de regarder les images !

    Bon, excellent récit encore. Quand je pense que j'ai pas trop accroché parce que j'étais pas dans une bonne période pour faire du FPS

  16. #136
    Toutes ces armes que tu trimballes ! J'ai juste un gros flingue, un fusil automatique (j'ai oublié le nom, tu l'avais plus au dessus) et un RPG. C'est tout...ah oui j'ai des artefacts aussi.
    Citation Envoyé par Julizn
    Sinon, moi j'en ai jamais utilisé. Le gingembre frais ça s'achète en petite quantité. Y'a des glucides partout, dans les systèmes communistes.

  17. #137
    Citation Envoyé par Aghora Voir le message
    Toutes ces armes que tu trimballes ! J'ai juste un gros flingue, un fusil automatique (j'ai oublié le nom, tu l'avais plus au dessus) et un RPG. C'est tout...ah oui j'ai des artefacts aussi.
    Je prends mes précautions.
    J'ai même une boîte de capotes, mais elle n'apparaît pas dans l'inventaire, ce doit être un bug

  18. #138
    Si le FN2000 ne te sert qu'au nettoyage à longue portée, alors pourquoi avoir également un fusil de snipe dans ton inventaire

  19. #139
    Faiseur d'opinion personnelle Avatar de Goji
    Ville
    3<-
    Je me balade avec le long fusil (avec les canons superposés) et un AK équipé d'un silencieux et d'une lunette, et roule ma poule.
    Ah, quelques grenades aussi, mais il est clair qu'emporter trop d'armes ne sert à rien, étant donné que les munitions des AK se trouvent sur les militaires et que ceux-ci pullulent dans la zone. Je dois avoir quelques 800 bastos en réserve, et encore je fais gaffe à ne pas porter plus de la moitié de ce qui est possible de prendre, un minimum de RP me semblant de bon augure quand on part dans le trip dormir la nuit et ne pas abuser du F6/F7.
    Parti sur le même postulat que toi Pluton, je dois dire que j'en chie à fond, c'est pas du tout le même jeu que lorsqu'on a en tête "tant pis, si je paume je reload". D'ailleurs, moi, j'ai reloadé 2 fois :lose: je viens de sortir de X18, et j'ai dû rester une bonne demie-heure tout en bas à me demander comment j'allais me débarrasser du nain.
    J'ai terminé ma partie après une bonne nuit dans le cordon, je pars dès ce soir pour Yantar !
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  20. #140
    Citation Envoyé par Azgh Voir le message
    Si le FN2000 ne te sert qu'au nettoyage à longue portée, alors pourquoi avoir également un fusil de snipe dans ton inventaire
    Pour éviter d'avoir à retourner au bar et me payer un voyage dangereux, je vais garder ce fusil dans une planque à Pripiat.

    :malin:

  21. #141
    Ouuuaah tu peux porter 80 kilos !!

    Balèze !

  22. #142
    Citation Envoyé par Parasol Voir le message
    Ouuuaah tu peux porter 80 kilos !!

    Balèze !
    Merci Oblivion Lost

  23. #143
    Treizième partie : La Forêt Rouge.

    Sakharov m'a tout expliqué. Je suis donc bien, en un sens, responsable de ce qui arrive à Darena. La Zone aussi, j'étais trop jeune, encore en pleine croissance lorsque j'ai été exposé à son influence néfaste. Comme si ma fille était le fruit d'un accouplement entre Anna, la Zone et moi...

    Mais les scientifiques ont eux aussi leur part de responsabilité. Lorsque j'ai sectionné le troisième orteil de Sakharov, il a admis que l'équipe - dont il faisait partie - qui s'était chargé de moi à l'hôpital militaire en 1988 n'était pas seulement là pour soigner. Au contraire même, il s'agissait de garder en vie les plus... contaminés, ou irradiés. Comme des éprouvettes sur pattes. J'ai donc été sous surveillance discrète toutes ces années, ainsi que ma fille.
    Zakharov a affirmé que s'il me donnait les raison de ces expériences secrètes, il était promis à d'atroces souffrances. En humaniste, je lui ai fait sauter la cervelle. Je n'ai plus besoin de réponses. Je veux... j'irai...

    "J'irai au Monolithe et je règlerai ça. Définitivement."

    Je laisse derrière moi Yantar, emportant la meilleure combinaison de Zakharov, et fais une dernière escale au 100 Rad Bar. Les hommes ici me regardent d'un drôle d'œil. Eux jouent aux cartes, bavardent, parlent de trésors et de coups à faire, moi j'en ai soupé. J'en ai assez de la Zone, vieille salope se faisant courtiser, baiser, puis empoisonnant tout.

    "C'est la Zone...
    je dois reprendre ce qui m'a été volé. Pour elle. Pour Darena."

    Au petit matin me voilà sur la route, toujours vers le Nord, j'ai emporté mon Vintar, en plus de mon paquetage qui commence déjà à peser lourd.
    Qui sait ce qui m'attend à Pripiat, et de toute façon je ne ferais plus demi-tour maintenant. Il n'y a presque plus personne aux entrepôts militaires, j'aperçois à la jumelles quelques silhouettes penchées sur une crête.
    Quelques croix en plus se dressent vers le ciel depuis ma dernière visite et l'assaut de la base de la Liberté. Les anarchistes n'ont pas pour habitude d'honorer leurs morts, prêtant davantage de valeur à la vie, mais ici, comme toujours tout est différent.
    Les corps attirent les chiens. Les Snorks. Les sangsues.

    Je passe au large, contourne l'avant poste de la Liberté et prend le chemin de la forêt rouge.
    En haut de la route, un feu de camps et des murmures m'avertissent d'une présence. Je m'installe à l'abri d'une camionnette renversée pour les examiner.
    Trois hommes armés jusqu'aux dents se tiennent assis en rond autour du brasero, et leur activité est des plus étranges. Ils psalmodient de manière inintelligible, balançant le haut de leur corps d'avant en arrière et faisant tourner leur tête sur leurs épaules. Un malaise s'empare de moi et je sens ma nuque se couvrir d'un voile humide et froid lorsqu'ils entonnent en chœur ce qui ressemble à un refrain parlé :
    - Vis par mon corps, Monolithe.
    - Pense avec mon esprit, Monolithe.
    - Soumet le monde et dévore mon âme, Monolithe.

    CRSHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!

    Merde ! Mon compteur Geiger s'emballe alors que je faisais discrètement le tour de la carcasse du véhicule.

    - Par le Monolithe, qui va là ?

    Athée convaincu, j'envoie ma réponse sous la forme d'une grenade de 40 millimètres, ce qui coupe court à la discussion.
    Je consulte la carte des environs sur mon PDA. Une longue route goudronnée monte en lacets vers le laboratoire X10. Celui-ci, toujours selon Sakharov, renferme un dispositif qu'il m'importe de stopper si je veux pouvoir prendre la route du Monolithe.
    Il existe aussi un autre chemin, passant par la forêt proprement dite - juste un petit bois composé d'arbres morts - plus court. Mais je n'aime pas l'idée d'avancer dans ces lieux où chaque tronc peut cacher un danger mortel. J'opte pour le long chemin, de toute façon nous ne sommes qu'à la moitié de la matinée et je tiens la forme.

    Quelques autre fanatiques le long de la route, mais j'ai le loisir de les observer aux jumelles avant de les abattre de loin. Un zombie sors de derrière un rocher sur le côté de la route, mais il est trop lent à mettre en joue, et mord la poussière après son premier et dernier grognement.

    Un instant il me semble voir des sangsues et des rats fantomatiques flotter dans les airs et un sniper, profitant de la diversion, tire une balle qui vient se ficher dans mon sac, pulvérisant un medkit et ma dernière bouteille de Vodka. C'est malin maintenant je pue l'alcool à quinze mètres. La détonation et les vapeurs d'alcool ont le mérite de m'arracher à mes hallucinations et, après avoir rétorqué virilement avec mon AK, je continue de gravir la pente. Les fantômes ont disparu.

    Une échauffourée entre militaires et fanatiques me permet de passer l'embranchement de la rue vers Pripiat dans le feu de l'action. La route grimpe maintenant de plus en plus, et en haut j'entrevois des éclairs bleutés qui éclatent à intermittence.
    Un roulement sonore se fait entendre et du sommet de la côte une dizaine de bidons de carburants roulent dans ma direction pour m'écraser. Au grand dam des auteurs du malencontreux accident, le premier bidon que je fais exploser provoque une réaction en chaîne et les farceurs se transforment en torches humaines.

    Je suis maintenant tout en haut, devant moi une grande palissade entoure les antennes gigantesques autour desquelles s'enroulent les éclairs bleus. Des hommes sont en embuscade sur des tours de guet. Je fais le tour par l'arrière et à ma grande joie, trouve une brèche dans le mur par laquelle je parviens à me faufiler. Des stalkers font pression à l'entrée principale et, la confusion aidant, je m'introduis dans le laboratoire sans que personne ne me remarque...

    Voilà maintenant une heure que je déambule dans les couloirs de ce damné laboratoire. Il n'y a rien ici, et je commence à soupçonner Sakharov de s'être moqué de moi, mais je continue de m'enfoncer dans les couloirs et les salles souterraines. Derrière-moi, je laisse quelques pièges à base d'anomalies, bloquant certains escalier, les passages alternatifs. J'épuise presque mes réserves d'artéfacts : mon paquetage commence à me fatiguer et je n'ai pas envie d'être suivi comme dans le X18.
    Enfin, j'arrive dans une petite salle dont une passerelle métallique fais le tour en hauteur. Au centre, une plate-forme sur laquelle est disposée un pupitre de commande. Je retiens ma respiration - tout est si vieux, si délabré, prêt à s'écrouler ou, pire encore, à ne pas fonctionner. J'abaisse l'antique levier, et tous les éclairs bleus - je le sais, je les entends venant de la surface - partent en même temps, comme le bouquet final d'un feu d'artifice. Le sous-sol tremble et des fragments du plafond commencent à tomber, l'un d'eux me frappe à la nuque et - une fois n'est pas coutume - je perds connaissance.


    Bilan :

    Equipement

    - Un stock de nourriture qui est maintenant très faible. J'ai décidé d'arrêter de faire des réserves histoire de gagner en légèreté.
    - Mon Mossberg M500 (action shotgun), la classe américaine. Avec maintenant très peu de munitions.
    - Une petite mitraillette (la viper) presque vide.
    - Un FN-2000 belge, le meilleur fusil d'assaut du jeu, avec le silencieux monté dessus.
    - Mon fidèle AK
    - Le fusil de sniper vintar... avec 8 balles.
    - La combinaison scientifique améliorée SSP-99M (bleue, verte dans le jeu original) la meilleure du jeu (?)
    - Mon duvet
    - 18 medkits, quelques medkits scientifiques trouvés dans la réserve du labo beaucoup de bandages. Le tout diminue.
    - 11 grenades offensives. 7 défensives.

    Moments de stress

    - Aucun, je n'ai pas eu de surprise. Pour la descente dans le X10, les sangsues sont relativement faciles à gérer avec de la discrétion, des grenades et des artéfacts.

    Moments chauds

    - En fait, j'ai un mal de chien à garder un rapport balles consommées/balles ramassées car la plupart des corps à fouiller sont dans des zones radioactives ou dangereuses, et dorénavant j'avance sans prendre le temps de tout fouiller. En plus même les cadavres laissent de moins en moins de munitions.
    Dernière modification par Pluton ; 08/04/2008 à 01h45. Motif: Fusion automatique

  24. #144
    Interlude IV :

    Roumanie, 2012.

    Devant une maison très modeste, une petite fille dans un fauteuil roulant. Posé sur la couverture qui recouvre ses embryons de jambes, un petit livre de poésie est ouvert.
    Il fait beau, et sa maman prépare un gâteau dans la cuisine pour le goûter. Darena peut entendre par la fenêtre le poste de radio qui diffuse les informations. C'est la guerre un peu partout dans le monde ; son papa lui a déjà dit que c'est comme ça depuis bien longtemps et que l'homme est un animal comme un autre.
    Darena se demande si son papa va revenir et lui faire encore des tresses dans les cheveux. Elle se demande aussi s'il pensait à elle en parlant des hommes et des animaux. Le vent est tombé, pas la moindre petite brise, des oiseaux se font la cour et l'après-midi est superbe.

    Les pages du livre se soulèvent doucement et se tournent sous l'influence des yeux noisette de la petite fille.

    Un petit chien s'approche du fauteuil en reniflant. Darena aimerait jouer avec lui, elle lui sourit en l'appelant gentiment. Mais lorsque le chien croise son regard, il s'enfuit en poussant des gémissements plaintifs.

    - Darena ! C'est cuit ! Viens goûter, mon amour !
    Dernière modification par Pluton ; 08/04/2008 à 11h22.

  25. #145
    Génial!
    Je viens de tout lire d'une traite et c'est très bon!
    Bravo

  26. #146
    En tout cas, merci de vos encouragements !
    Ma partie est désormais terminée, je dois écrire encore un peu...

  27. #147
    "Ambrions" ? Tu veux dire "embryons" non ?
    Athmos : Ça confirme ce que je suspectais depuis toujours, Ash_Crow est un vicieux. Son âme retorse ne vit que pour semer d'embûches le chemin des honnêtes canards, et sa fourberie n'a d'égale que sa profonde méchanceté. :fear:

  28. #148
    Citation Envoyé par Ash_Crow Voir le message
    "Ambrions" ? Tu veux dire "embryons" non ?
    Oups, oui bien sûr...

  29. #149
    Bon, définitivement le jeu sans sauvegarde c'est pas pour moi
    Après ma mort prématurée contre une bande de clébards, j'ai retenté quelquefois l'expérience avec pour résultat :
    Une mort à Agroprom (le controleur appuyé par des rats et moi me trompant d'échelle pour m'enfuir)
    Une mort au labo X18 (putain de nain)
    Et enfin lors de ma dernière partie, reprise du début, ce con de Kruglov qui se fait bouffer par un gros chat avant que j'ai eu le temps de le rejoindre (un blowout m'obligeant à me planquer)!
    Le persiflage est bon pour ma santé et me moquer des sots entre dans mon régime.

  30. #150
    Faiseur d'opinion personnelle Avatar de Goji
    Ville
    3<-
    Le passage avec Kruglov est amha un des passages bizarres (j'ai envie de dire inadéquats) du jeu, car il est très scripté (arrêt à plusieurs endroits, vagues de mobs) dans un environnement qui ne l'est pas… je me suis également fait emmerder par la faune, tellement que j'ai repris ma sauvegarde en espérant que les conditions aient changé, ce qui été le cas et j'ai enfin pu faire mon sauvetage "tranquille".
    Si je ne compte pas ce reload dans mon aventure (je devais avoir 4 lynx, 3 ou 4 chiens, une dizaine de crapauds), j'en suis toujours à 2 morts, et j'arrive au labo X16.
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