Installer des mods pour les nuls, les noobs, les idiots et surtout pour les gens normaux
Ne nous mentons pas, installer des mods dans Oblivion et les faire cohabiter peut vite se révéler un cauchemar. Voici qui devrait vous aider un peu :
Après avoir installé OBMM (OBlivion Mod Manager), BOSS (Better Oblivion Sorting Software) et Wrye Bash (voir les liens dans le post de Tim), nous allons maintenant voir comment s'en servir.
Lancez Wrye Bash. Vous remarquerez des petites icônes en bas à gauche, qui sont en fait des raccourcis vers des programmes utiles dont vous allez avoir besoin pour installer vos mods.
OBMM
Commençons par lancer OBMM qui va gérer la partie installation de mods.
Dans la partie de gauche se trouvent tous les esp/esm des mods qui sont dans votre installation Oblivion. N'y touchez toutefois pas, puisque cette partie est bien mieux gérée dans Wrye Bash. C'est donc la partie de droite qui va requérir toute notre attention : on y trouve les omods.
Les omods, c'est en gros un setup pour mods : ça contient tous les fichiers et les scripts d'installation quand il y en a. Si vous le pouvez, faites toujours un installation via omod. Il n'est pas rare que deux mods modifient le même fichier, et OBMM via les installations omods saura vous dire quels mods sont en conflit sur un fichier.
Vous allez me dire que des fois, les mods n'ont pas d'installateur omod. Et bien je vous réponds que vous pouvez les créer vous-même, toujours grâce à l'OBMM. Voyons comment faire :
Nous prendrons pour l'exemple le mod Immersive Interiors, qui a bien voulu se prêter au jeu de la construction de omods pour nous. Cliquez sur "create" dans l'OBMM :
Cliquez sur "Add archive" pour ajouter directement immersive_interiors_0-7.7z (une énorme majorité des mods sont au format 7zip). Nous voyons apparaître deux lignes qui indiquent les esp présents dans l'archive. Si vous sélectionnez la vue "Data files" au lieu de "Plugins", vous verrez la liste de tous les fichiers de l'archive.
Afin de mieux nous y retrouver par la suite, prenez le temps de remplir les champs du nom du mod, de sa version et pourquoi pas du nom de l'auteur. Ayant une mémoire de poisson rouge, je reprends en général ce qui se trouve dans le readme du mod, et que OBMM a la gentillesse d'aller chercher automatiquement quand on clique sur "Edit Readme". Je remplis aussi la description, ça me permet une fois dans la liste des omods d'avoir une description du mod quand je passe la souris dessus.
A noter que les gros mods ont souvent un répertoire "omod conversion data" qui contient tout ce qu'il faut pour compléter ces champs à votre place, ainsi que les scripts d'installation. Lorsque OBMM détecte ce répertoire, il vous demande si vous souhaitez que ces informations soient automatiquement complétées.
Comme vous êtes une personne sensée, vous cliquerez sur "yes". Il se peut aussi qu'OBMM vous dise que certains esp sont dans des sous-répertoires, mais ce sont souvent des esp optionnels qui seront activés ou non via le script d'installation omod. Choisissez de continuer quand même dans ce cas.
Cliquez ensuite sur "Create omod".
Un omod est en fait une archive imbriquée dans une autre. Le créateur d'omods va d'abord créer un 7z avec tous les fichiers du mod, puis ajouter à cette archive les infos du mod, un screenshot éventuellement, des infos utiles comme la liste des fichiers du mod, la description, la version, etc. et encapsuler le tout dans une autre archive 7z dont l'extension sera .omod . Vous pouvez d'ailleurs le vérifier facilement puisqu'on peut très bien ouvrir un .omod avec 7zip.
Tout ça pour vous dire que vous allez devoir être patient pour les gros mods, mais de toute façon le modding d'Oblivion requiert énormément de patience. A tel point qu'on devrait le mettre dans les pré-requis d'installations de mods.
Au bout d'un moment, OBMM annonce fièrement que l'omod a été créé. Bien, allons voir ça :
Voilà notre mod omoddé. Vous constaterez que le petit carré est vert alors que ceux d'à côté sont bleus. En fait, il peut même être d'une autre couleur que vert suivant ce qu'il y a dedans, mais l'important c'est de garder en tête que couleur bleue = omod installé et autre couleur = omod non installé.
Soyons fous et cliquons sur "Activate". Notre mod n'ayant pas de script d'installation, il s'active sans rien demander. Pour un mod plus gros avec des options, c'est à ce moment qu'il va vous demander quelles options vous voulez.
Nous avons une dernière manip à effectuer avant de quitter OBMM : l'archive invalidation. Cliquez sur "Utilities", choisissez "Archive invalidation" et complétez les champs comme sur le screenshot :
(corrigé d'après la remarque de Tim987 - cochez "ignore normal maps")
Cliquez sur "Update now". Vous pouvez aussi activer l'update auto à la sortie d'OBMM si ça vous chante afin d'éviter de devoir faire trois clics pour le faire manuellement.
Fermez OBMM, nous n'en auront plus besoin dans ce tutoriel.
BOSS
Nous revoici dans Wrye Bash. Nous allons devoir aller faire un tour dans les options de Wrye Bash.
Pour celà, faites un clic-droit sur l'entête de colonnes "File" par exemple (si quelqu'un a une autre méthode plus noob friendly, je suis preneur). Cochez "Auto Update BOSS Masterlist prior to running BOSS".
Vous le savez peut-être, l'ordre de lancement des esp est primordial dans Oblivion. BOSS va aller chercher sur Internet une liste qui va lui dire quels mods sont prioritaires sur quels autres et ainsi arranger automatiquement le boot order de vos mods. L'option que vous venez de cocher spécifie d'aller faire une mise à jour de cette liste avant de lancer BOSS.
Lançons BOSS via la petite icône dédiée en bas à gauche de la fenêtre de Wrye Bash. BOSS n'a pas d'interface, il va juste ouvrir une page web pour résumer ce qu'il a fait :
Voilà, c'est tout pour BOSS.
Pour les utilisateurs avancés, vous remarquerez qu'il fait une suggestion de tags à utiliser dans Wrye Bash pour le bashed patch. Je ne sais pas s'ils sont automatiquement rapatriés dans Wrye Bash ou pas, mais je n'ai jamais constaté de différences entre ce qui est indiqué dans le log de BOSS et les tags des mods sous Wrye Bash.
Suite au prochain post...