J'ai pas la réf. et surtout oui là c'est moche.
Lundi à midi pour le preload GOG. 17h pour Steam.
Lundi à dix-sept heures pour le preload Steam. 12h pour GOG.
Il a encore effacé son message je t'assure.
Avec un peu de chance on aura un système d'update aussi efficace que celui de Flight Simulator! ......
Son intro explique bien ce que je disais sur le point de départ de Cyberpunk. Le genre a tellement été lessivé dans tout les coins que ça va être complexe pour CDProject de faire quelque chose d'à la fois nouveau ET grand public ET fidèle à une licence qui est aujourd'hui très (trop) classique.
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Ha mais j'espere aussi, je ne fais que rappeler qu'ils partent d'un point plus difficile. A la fois plus classique (Cyberpunk 2020, aujourd'hui, c'est du très classique comme concept), beaucoup plus lessivé (que ce soit dans le JV/en film, en livre, en manga on en a vu à toutes les sauces du cyberpunk, et de nombreuses variantes, alors que comme tu le pointe : du moyen age crasse et réaliste, par exemple, dans le JV, on en a pas vu beaucoup (entre autre originalité de The Witcher)) et aussi plus politique : The Witcher abordait certes des thèmes forts comme le racisme ou la colonisation, mais des thèmes dont les réponses (le racisme c'est pas bien etc.) sont facile à affirmer sans froisser une grosse partie du public, c'est consensuel, alors que le Cyberpunk, à coté de ça, c'est quand même extrêmement engagé à la base, jusqu’où peut aller CDProject dans un jeu autant grand public ?
Perso je n'ai qu'un rêve, c'est qu'ils réussissent sur toute la ligne, mais j'ai un petit doute de fond, lancinant.
Cyberpunk est engagé en quoi ? Plus cynique, tu meurs.
Nan mais je pense que tu hallucine, le jeu a été très sérieusement salué pour son scenario. Le reste c'était franchement que du bonus. Et entre ce qu'on « voit en premier » et les raisons qui ont fait que c'est devenu un succès planétaire, il y a de la marge. Le jeu n'est pas devenu un succès planétaire à cause de la beauté, très relative, de son environnement, ou à cause de son Gameplay ou du Gwint mais à cause de la qualité d'écriture de ses quêtes et de son scenario exceptionnel.
Tu te trompe complétement amha, entre les bouquins (très nombreux), les séries à succés (black mirror / Altered Carbon), les films à succès (Blade Runner récent et tout ce qu'il y a de plus ancien comme Minority report et autre très grand classique) et les JV (séries des Deus Ex, loin d'être un JV de niche, surtout dans le récent, mais aussi des succès planétaire comme Bioshock et cie) : le public est déjà largement trempé dans le cyberpunk depuis bien longtemps.
Le Cyberpunk a l'origine, et sur 95% des œuvres, est une critique sans concession du capitalisme et des dérives d'une technologie sans contrôle dans un univers capitaliste. Ça fait partie de n'importe quelle intro sur le thème Cyberpunk. C'est même dans l'intro de la vidéo juste page précédente
Tu le découvre pas maintenant quand même
Et si tu essai de dire qu'une œuvre cynique ne peut pas être engagée, j'avoue que je ne comprends pas trop la réflexion. Le cynisme est une forme de discours, très puissant, sur le sujet qu'il aborde.
Après la chanson engagée, le rock engagé, la littérature engagée, voici venir le temps du jeu vidéo engagé! Voilà qui devrait faire plaisir à Big Bear, un jeu vidéo au propos tellement subversif qu'il ne se vendra qu'à plusieurs dizaines de millions d'exemplaires
Vivement la cuisine engagée!
Envoyé par Julizn
Dans le cyberpunk, le héros ne lutte que pour changer son statut, il ne révolutionne en rien le système.
Dans "les androïdes rêvent-ils de moutons électriques" livre , aucune révolution.
Dans son bébé : Blade Runner, pas de révolution
Dans Johnny Mnemonic, les motivations initiales du héros sont purement égoïstes, c'est seulement par des circonstances qu'il se rend compte de l'importance de son code.
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Là je suis d'accord, mais il ne propose pas la REVOLUTION des classes ou des castes.
Ta pas besoin que le héros propose une révolution pour que ce soit une critique de société hein
Dans la très large majorité des bouquins critiques de société le héros ne propose pas de révolution, il n'est que le miroir dans lequel le public contemple une société à la dérive.
C'est l’œuvre entière qui est un avertissement. Tu n'a absolument pas besoin que le héros propose une révolution, et encore moins qu'il la réussisse, pour que l’œuvre soit extrêmement engagée.
Nous n'avons pas les mêmes valeurs.
Etre engagé, pour moi c'est cela.
Et non pas l'histoire d'un blade runner ou d'un mercenaire à synapse
Il y a plus de libertarisme et d'objectivisme (Ayn Rand) que de réel engagement des luttes. Le cyberpunk a trop de racines ricaines.
Ah si tu es fan de Ayn Rand alors là...
Envoyé par Julizn
Ouais, ben, tu a une définition très très spéciale du terme. Si on prends ta définition (extrêmement) restreinte, 1984, le meilleur des mondes, l'intégralité des œuvres de Wells, de Barjavel, d'Orwell ou de Brunner et j'en passe n'ont absolument aucun contenu engagé politiquement
Certains de ces auteurs précurseurs on fait des actes de résistance tout sauf symbolique. Orwell, par exemple, a fait la guerre d’Espagne contre les nazis et Franco dans les rang du POUM (parti ouvrier d'unification marxiste) par exemple, mais en dehors de cet exemple particulier beaucoup d'entre eux ont également leurs petites histoires.
Les œuvres cyniques et critiques qu'ils pondent sur la technologie et le monde sont des extensions de ces auteurs, si elles n'appellent pas à la révolution explicitement constamment, ce n'est pas pour autant qu'il n'y a pas de forts engagements derrière.
Par exemple. Mais j'avoue que je ne sais pas ou veut en venir Herman . Une œuvre engagée et critique n'a pas forcement de héros qui appelle à la révolution. Même les œuvres d'auteurs qui appelaient vraiment à la révolution n'ont pas forcement de héros qui appellent à la révolution alors bon, c'est un critère un peu particulier quand même
Dernière modification par Nilsou ; 04/12/2020 à 23h42.
Les exemples cités sont-ils du Cyberpunk ?
Il nait un nouveau type de personnage, l’homme de la rue, solitaire et marginal, contraint de s’adapter à une évolution technologique rapide et incessante, et de s’en sortir le moins mal possible. Ce personnage sans racines, surdoué de l’électronique mais pas des relations humaines, travaille parfois pour de grandes sociétés, mais le plus souvent pour son compte ; spécialiste de l’infiltration de banques de données, de la création de virus informatiques, et de la prise de drogues suspectes, c’est un « mauvais garçon » sous tous rapports, un punk de l’âge cyber.
Les anti-héros du genre cyberpunk se découvrent souvent pions manipulés dans un imbroglio de sociétés secrètes, services gouvernementaux, syndicats du crime, tout cela plus ou moins dirigé par les cadres supérieurs de multinationales devenues plus puissantes que des États ; elles ont leurs propres lois, possèdent des territoires, et contrôlent la vie de leurs employés de la naissance à la mort. Leurs dirigeants sont souvent dénués de tout sens moral.
Les personnages des romans cyberpunk sont insignifiants comparativement au pouvoir quasi-divin que possèdent les méga-corporations : ils sont face à elles les grains de sable dans l'engrenage. Cette lutte de David contre Goliath est celle du hacker contre la multinationale et constitue un thème récurrent des romans cyberpunks (comme Gravé sur chrome, William Gibson, 1986).
Bien que certains ouvrages soient ancrés sur des thèmes politiques, une large part de cette littérature penche vers un nihilisme apolitique
Va falloir réviser les classiques.
Quand les créateurs de CyberPunk 2077 s'inspirent du courant fourre-tout du Cyberpunk (film, mangas, jeux vidéo) et pas du courant initial du Cyberpunk, la question ne se pose même plus.Cyberpunk 2077 drew its influences from the 1982 film Blade Runner, manga and anime series Ghost in the Shell, and video games System Shock (1994) and Deus Ex (2000).[91] It features a motorbike from the Akira manga and anime film and a car inspired by Mad Max: Fury Road (2015).
Et puis Mike Pondsmith a été recruté pour sa vision de l'univers dans le JDR Cyberpunk, pas pour ses qualités littéraires.