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  1. #1201
    Citation Envoyé par Tahia Voir le message
    Difficile de faire pire en fait , que tu penses ça drôle pourquoi pas, que tu penses que ça soit drôle sur CPC, je ne suis pas sûr que tu ais bien rédigé ta blague... Remplace flûte traversière par diabolo et c'est moi qui te tombe dessus par exemple. En fait remplace par ce que tu veux, c'est mal dit dans tous les cas. Le problème n'est clairement pas le sujet.
    Oui spa faux.
    Je me doute bien que le master est en musique, ce que je ne peux que saluer vu le traumatisme qu'à représenté le solfège pour moi.



    Le diabolo, tu parles bien de ce jouet merdique de punk à chien ?

  2. #1202
    Citation Envoyé par Verygromf Voir le message
    Oui spa faux.
    Je me doute bien que le master est en musique, ce que je ne peux que saluer vu le traumatisme qu'à représenté le solfège pour moi.



    Le diabolo, tu parles bien de ce jouet merdique de punk à chien ?
    Déjà je m’appelle pas Damien , de plus c'est une légende unrbaine : les punks à chien ne savent pas faire du diabolo et font surtout des poïs ou des bollas si tu préfères ! Remarque là non plus ils ne savent pas en faire non plus
    Citation Envoyé par Noël Lagoia

  3. #1203
    Du coup t'es un punk à quoi ?

  4. #1204
    À pois.

  5. #1205
    Citation Envoyé par ZyAvo Voir le message
    Du coup t'es un punk à quoi ?
    Bah un punk à chat
    Citation Envoyé par Noël Lagoia

  6. #1206
    Punk à chat hitler.


    rip.

    Citation Envoyé par Bah Voir le message
    Jean-Henry LeLiquid, l'ébouillanteur de Monéteau.

  7. #1207
    Citation Envoyé par LeLiquid Voir le message
    Punk à chat hitler.


    rip.

    Arrete elle me manque
    Citation Envoyé par Noël Lagoia

  8. #1208
    Citation Envoyé par Verygromf Voir le message
    Ben
    J'ai trouvé ça plutôt marrant. Un master en flûte traversière, quoi.
    C'est pas l'instrument le plus sexy qu'on puisse imaginer, et les débouchés professionnels doivent être limités.
    Mais si tu as un doctorat en triangle, mille excuses si tu te sens offensé

    C'était pas une attaque envers la musique et les musiciens en général hein.
    Il y a plusieurs problèmes dans ta "boutade" : mépris manifeste des vocations artistiques, absence totale de perspective sur ce que représente un master de flûte traversière (ou de tout autre instrument visiblement), ignorance totale du milieu professionnel correspondant.

    On peut se représenter, à juste titre, la difficulté d'une "voie étroite" comme la musique en termes de débouchés. Posons le problème dans l'autre sens : combien y a-t-il de conservatoires en France ? D'écoles de musique ? De structures associatives d'enseignement musical ? Combien y a-t-il d'orchestres, d'ensembles d'harmonie etc. avec une ou plusieurs places de flûtiste ? Combien de concerts rémunérés par an sur le territoire, des grandes villes jusqu'aux églises et salles des fêtes des patelins les plus improbables ?

    En nombre absolu, pas beaucoup beaucoup. Mais suffisamment, en tout cas, pour qu'il y ait une filière. Et donc autant de gens dont c'est plus ou moins le métier.

    RDJ (pour toi) : ces gens sont formés.

    Alors à quoi ça ressemble, une formation de musicien classique ? Pour éviter d'étaler ma prétention comme toi ton inculture, je vais rester simple. Ça commence par une bonne dizaine d'années de pratique (souvent à partir d'un très jeune âge) en cours particulier, école de musique et/ou conservatoire départemental/régional. Un entonnoir dont la finalité première est de former des amateurs (pas de traumatiser les petiots à coup de solfège dans la gueule même si cela arrive en effet) : seulement 2% environ de nos élèves poursuivront un parcours professionnel.

    Comment ça se passe ensuite ? Environ à l'âge du bac (parfois plus tôt pour les petits Mozart, souvent pas beaucoup plus tard), il va s'agir d'intégrer une formation supérieure de spécialisation (type conservatoire supérieur en France). Ces établissements proposent désormais tous des parcours LMD ; ils recrutent tous, très sélectivement, sur concours d'entrée.

    Ça veut dire qu'après 10 ans de flûte, des examens dans tous les sens, un ou plusieurs jolis diplômes sur ton mur, t'es la star de ton école/de ta ville... et tu te retapes un battle royale contre des dizaines de cadors venus des quatre coins du monde (et notamment des armées de Chinois, Coréens, Russes etc. élevés depuis tout petit comme des bêtes de concours... non, ce n'est pas un mythe). Vous pouvez être une centaine à vous battre pour trois pauvres places par an sur un établissement (il n'y a longtemps eu que deux établissements de ce type en France, un à Paris et u à Lyon). Tout ça pour avoir le privilège de COMMENCER un parcours d'études supérieures.

    En général t'y arrives pas du premier coup. T'en chies pendant quelques semestres en attendant de trouver un établissement, en France ou à l'étranger, qui veuille bien de toi. Ensuite, bonheur à toi, tu vas galérer pendant 5 ans à base de 6h/jour (7j/7 et 365j par an) avec ton biniou, en dehors du temps de cours bien sûr, juste histoire de rester assez bon pour ne pas prendre la porte d'ici les examens de sortie.

    Une fois diplômé, tu es bien content, tu as ton master de flûte. Il ne te sert à rien ou presque. Tu veux enseigner dans le public ? Retape-toi deux ou trois ans de formation pédagogique (avec recrutement sur concours sinon c'est pas drôle), refais un mémoire, et puis passe les concours de la fonction publique. Ou alors va faire une carrière dans l'associatif avec un statut indigne de ton parcours d'études. Tu veux faire carrière dans un orchestre ? Pas de problème, donne-toi encore quelques années pour repasser des concours de recrutement encore plus sélectifs et décourageants que ceux que tu as vécus pour arriver jusque là.

    ---

    Une reconversion après un master de flûte traversière, dis-toi qu'il y a au minimum tout ça derrière (au passage, c'est l'un des instruments les plus demandés dans les écoles... et donc l'un des plus sélectifs. Eh oui, c'est plus facile de réussir en tuba ou en basson qu'en piano et en violon, c'est con hein ?). Le gars est probablement passé par l'équivalent de Polytechnique dans son domaine avant d'arrêter les frais et de se "ranger". Pas parce que musicien n'est pas un vrai métier, juste parce qu'on n'a pas tous l'énergie d'en chier avec un vent de face pendant des années jusqu'à trouver une place à la hauteur de notre formation.


    À vrai dire, perso j'ai suivi la voie inverse : d'abord des études "normales", puis volte-face vers le conservatoire autour de l'âge de 20 ans, en partant de très (très) loin. Rentré en licence à 25 ans, masterisé à 30. Je vais en avoir 35 et je suis enfin sur le point d'être titularisé sur mon premier poste d'enseignant. Lucide sur mon "talent" je n'ai pas choisi la flûte traversière (ni aucun instrument à vrai dire, j'ai un master de culture musicale), j'ai donc été plutôt le témoin que la victime de ce que j'ai décrit.

    Je suis le premier à reconnaître qu'il faut être une sacrée tête brûlée pour se lancer là-dedans. Mais se foutre de la gueule d'un mec qui jette l'éponge après avoir dédié sa vie à ça, sur la base de "mdr la flûte de travers c'est même pas un métié ", ça ne passe pas. Viens faire un sondage d'épanouissement professionnel là où j'enseigne, on comparera ça aux métiers de l'informatique (par exemple) et on rigolera dans l'autre sens.

  9. #1209
    Citation Envoyé par Franky Mikey Voir le message
    Il y a plusieurs problèmes dans ta "boutade" : mépris manifeste des vocations artistiques, absence totale de perspective sur ce que représente un master de flûte traversière (ou de tout autre instrument visiblement), ignorance totale du milieu professionnel correspondant.

    On peut se représenter, à juste titre, la difficulté d'une "voie étroite" comme la musique en termes de débouchés. Posons le problème dans l'autre sens : combien y a-t-il de conservatoires en France ? D'écoles de musique ? De structures associatives d'enseignement musical ? Combien y a-t-il d'orchestres, d'ensembles d'harmonie etc. avec une ou plusieurs places de flûtiste ? Combien de concerts rémunérés par an sur le territoire, des grandes villes jusqu'aux églises et salles des fêtes des patelins les plus improbables ?

    En nombre absolu, pas beaucoup beaucoup. Mais suffisamment, en tout cas, pour qu'il y ait une filière. Et donc autant de gens dont c'est plus ou moins le métier.

    RDJ (pour toi) : ces gens sont formés.

    Alors à quoi ça ressemble, une formation de musicien classique ? Pour éviter d'étaler ma prétention comme toi ton inculture, je vais rester simple. Ça commence par une bonne dizaine d'années de pratique (souvent à partir d'un très jeune âge) en cours particulier, école de musique et/ou conservatoire départemental/régional. Un entonnoir dont la finalité première est de former des amateurs (pas de traumatiser les petiots à coup de solfège dans la gueule même si cela arrive en effet) : seulement 2% environ de nos élèves poursuivront un parcours professionnel.

    Comment ça se passe ensuite ? Environ à l'âge du bac (parfois plus tôt pour les petits Mozart, souvent pas beaucoup plus tard), il va s'agir d'intégrer une formation supérieure de spécialisation (type conservatoire supérieur en France). Ces établissements proposent désormais tous des parcours LMD ; ils recrutent tous, très sélectivement, sur concours d'entrée.

    Ça veut dire qu'après 10 ans de flûte, des examens dans tous les sens, un ou plusieurs jolis diplômes sur ton mur, t'es la star de ton école/de ta ville... et tu te retapes un battle royale contre des dizaines de cadors venus des quatre coins du monde (et notamment des armées de Chinois, Coréens, Russes etc. élevés depuis tout petit comme des bêtes de concours... non, ce n'est pas un mythe). Vous pouvez être une centaine à vous battre pour trois pauvres places par an sur un établissement (il n'y a longtemps eu que deux établissements de ce type en France, un à Paris et u à Lyon). Tout ça pour avoir le privilège de COMMENCER un parcours d'études supérieures.

    En général t'y arrives pas du premier coup. T'en chies pendant quelques semestres en attendant de trouver un établissement, en France ou à l'étranger, qui veuille bien de toi. Ensuite, bonheur à toi, tu vas galérer pendant 5 ans à base de 6h/jour (7j/7 et 365j par an) avec ton biniou, en dehors du temps de cours bien sûr, juste histoire de rester assez bon pour ne pas prendre la porte d'ici les examens de sortie.

    Une fois diplômé, tu es bien content, tu as ton master de flûte. Il ne te sert à rien ou presque. Tu veux enseigner dans le public ? Retape-toi deux ou trois ans de formation pédagogique (avec recrutement sur concours sinon c'est pas drôle), refais un mémoire, et puis passe les concours de la fonction publique. Ou alors va faire une carrière dans l'associatif avec un statut indigne de ton parcours d'études. Tu veux faire carrière dans un orchestre ? Pas de problème, donne-toi encore quelques années pour repasser des concours de recrutement encore plus sélectifs et décourageants que ceux que tu as vécus pour arriver jusque là.

    ---

    Une reconversion après un master de flûte traversière, dis-toi qu'il y a au minimum tout ça derrière (au passage, c'est l'un des instruments les plus demandés dans les écoles... et donc l'un des plus sélectifs. Eh oui, c'est plus facile de réussir en tuba ou en basson qu'en piano et en violon, c'est con hein ?). Le gars est probablement passé par l'équivalent de Polytechnique dans son domaine avant d'arrêter les frais et de se "ranger". Pas parce que musicien n'est pas un vrai métier, juste parce qu'on n'a pas tous l'énergie d'en chier avec un vent de face pendant des années jusqu'à trouver une place à la hauteur de notre formation.


    À vrai dire, perso j'ai suivi la voie inverse : d'abord des études "normales", puis volte-face vers le conservatoire autour de l'âge de 20 ans, en partant de très (très) loin. Rentré en licence à 25 ans, masterisé à 30. Je vais en avoir 35 et je suis enfin sur le point d'être titularisé sur mon premier poste d'enseignant. Lucide sur mon "talent" je n'ai pas choisi la flûte traversière (ni aucun instrument à vrai dire, j'ai un master de culture musicale), j'ai donc été plutôt le témoin que la victime de ce que j'ai décrit.

    Je suis le premier à reconnaître qu'il faut être une sacrée tête brûlée pour se lancer là-dedans. Mais se foutre de la gueule d'un mec qui jette l'éponge après avoir dédié sa vie à ça, sur la base de "mdr la flûte de travers c'est même pas un métié ", ça ne passe pas. Viens faire un sondage d'épanouissement professionnel là où j'enseigne, on comparera ça aux métiers de l'informatique (par exemple) et on rigolera dans l'autre sens.
    TLDR: Globalement, un job tout aussi utile actuellement que developpeur C#

    (Et j'ai le droit, Mme Salakis fait de la flûte traversière )
    Citation Envoyé par Arteis Voir le message
    Kahn c'est Salakis en tutu

  10. #1210
    Va bientôt falloir un Master en BMDJ pour poster ici.

  11. #1211
    Citation Envoyé par salakis Voir le message
    TLDR: Globalement, un job tout aussi utile actuellement que developpeur C#

    (Et j'ai le droit, Mme Salakis fait de la flûte traversière )


    Coquinou va.

    Citation Envoyé par Bah Voir le message
    Jean-Henry LeLiquid, l'ébouillanteur de Monéteau.

  12. #1212
    Citation Envoyé par LeLiquid Voir le message
    Elle dit, je cite "Ça manque d'originalité"
    Citation Envoyé par Arteis Voir le message
    Kahn c'est Salakis en tutu

  13. #1213
    Citation Envoyé par Franky Mikey Voir le message
    Ouinouin c'est pas gentil de faire des blagues quand je me sens visé!
    La team 1er degré est de sortie

    - - - Mise à jour - - -

    Citation Envoyé par Bah Voir le message
    Va bientôt falloir un Master en BMDJ pour poster ici.
    J'ai un mastère spécialisé (Bac+6) en bullshit, ça marche en équivalence?

  14. #1214
    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    J'ai un mastère spécialisé (Bac+6) en bullshit, ça marche en équivalence?
    J'ai vu que tu l'avais utilisé sur le topic de la ldj !
    Citation Envoyé par Big Bear Voir le message
    Je suis totalement d'accord avec le canardpcnaute M. Cacao.

  15. #1215
    Citation Envoyé par Bah Voir le message
    J'ai vu que tu l'avais utilisé sur le topic de la ldj !
    Tavu? Expertise

  16. #1216
    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    La team 1er degré est de sortie
    À vrai dire je prends très bien les blagues sur ma profession (je suis le premier à reconnaître que j'ai un emploi fictif ).

    Par contre je cherche toujours le second degré dans le post de Verygromf.

  17. #1217
    Citation Envoyé par Franky Mikey Voir le message
    Il y a plusieurs problèmes dans ta "boutade" : mépris manifeste des vocations artistiques, absence totale de perspective sur ce que représente un master de flûte traversière (ou de tout autre instrument visiblement), ignorance totale du milieu professionnel correspondant.

    On peut se représenter, à juste titre, la difficulté d'une "voie étroite" comme la musique en termes de débouchés. Posons le problème dans l'autre sens : combien y a-t-il de conservatoires en France ? D'écoles de musique ? De structures associatives d'enseignement musical ? Combien y a-t-il d'orchestres, d'ensembles d'harmonie etc. avec une ou plusieurs places de flûtiste ? Combien de concerts rémunérés par an sur le territoire, des grandes villes jusqu'aux églises et salles des fêtes des patelins les plus improbables ?

    En nombre absolu, pas beaucoup beaucoup. Mais suffisamment, en tout cas, pour qu'il y ait une filière. Et donc autant de gens dont c'est plus ou moins le métier.

    RDJ (pour toi) : ces gens sont formés.

    Alors à quoi ça ressemble, une formation de musicien classique ? Pour éviter d'étaler ma prétention comme toi ton inculture, je vais rester simple. Ça commence par une bonne dizaine d'années de pratique (souvent à partir d'un très jeune âge) en cours particulier, école de musique et/ou conservatoire départemental/régional. Un entonnoir dont la finalité première est de former des amateurs (pas de traumatiser les petiots à coup de solfège dans la gueule même si cela arrive en effet) : seulement 2% environ de nos élèves poursuivront un parcours professionnel.

    Comment ça se passe ensuite ? Environ à l'âge du bac (parfois plus tôt pour les petits Mozart, souvent pas beaucoup plus tard), il va s'agir d'intégrer une formation supérieure de spécialisation (type conservatoire supérieur en France). Ces établissements proposent désormais tous des parcours LMD ; ils recrutent tous, très sélectivement, sur concours d'entrée.

    Ça veut dire qu'après 10 ans de flûte, des examens dans tous les sens, un ou plusieurs jolis diplômes sur ton mur, t'es la star de ton école/de ta ville... et tu te retapes un battle royale contre des dizaines de cadors venus des quatre coins du monde (et notamment des armées de Chinois, Coréens, Russes etc. élevés depuis tout petit comme des bêtes de concours... non, ce n'est pas un mythe). Vous pouvez être une centaine à vous battre pour trois pauvres places par an sur un établissement (il n'y a longtemps eu que deux établissements de ce type en France, un à Paris et u à Lyon). Tout ça pour avoir le privilège de COMMENCER un parcours d'études supérieures.

    En général t'y arrives pas du premier coup. T'en chies pendant quelques semestres en attendant de trouver un établissement, en France ou à l'étranger, qui veuille bien de toi. Ensuite, bonheur à toi, tu vas galérer pendant 5 ans à base de 6h/jour (7j/7 et 365j par an) avec ton biniou, en dehors du temps de cours bien sûr, juste histoire de rester assez bon pour ne pas prendre la porte d'ici les examens de sortie.

    Une fois diplômé, tu es bien content, tu as ton master de flûte. Il ne te sert à rien ou presque. Tu veux enseigner dans le public ? Retape-toi deux ou trois ans de formation pédagogique (avec recrutement sur concours sinon c'est pas drôle), refais un mémoire, et puis passe les concours de la fonction publique. Ou alors va faire une carrière dans l'associatif avec un statut indigne de ton parcours d'études. Tu veux faire carrière dans un orchestre ? Pas de problème, donne-toi encore quelques années pour repasser des concours de recrutement encore plus sélectifs et décourageants que ceux que tu as vécus pour arriver jusque là.

    ---

    Une reconversion après un master de flûte traversière, dis-toi qu'il y a au minimum tout ça derrière (au passage, c'est l'un des instruments les plus demandés dans les écoles... et donc l'un des plus sélectifs. Eh oui, c'est plus facile de réussir en tuba ou en basson qu'en piano et en violon, c'est con hein ?). Le gars est probablement passé par l'équivalent de Polytechnique dans son domaine avant d'arrêter les frais et de se "ranger". Pas parce que musicien n'est pas un vrai métier, juste parce qu'on n'a pas tous l'énergie d'en chier avec un vent de face pendant des années jusqu'à trouver une place à la hauteur de notre formation.


    À vrai dire, perso j'ai suivi la voie inverse : d'abord des études "normales", puis volte-face vers le conservatoire autour de l'âge de 20 ans, en partant de très (très) loin. Rentré en licence à 25 ans, masterisé à 30. Je vais en avoir 35 et je suis enfin sur le point d'être titularisé sur mon premier poste d'enseignant. Lucide sur mon "talent" je n'ai pas choisi la flûte traversière (ni aucun instrument à vrai dire, j'ai un master de culture musicale), j'ai donc été plutôt le témoin que la victime de ce que j'ai décrit.

    Je suis le premier à reconnaître qu'il faut être une sacrée tête brûlée pour se lancer là-dedans. Mais se foutre de la gueule d'un mec qui jette l'éponge après avoir dédié sa vie à ça, sur la base de "mdr la flûte de travers c'est même pas un métié ", ça ne passe pas. Viens faire un sondage d'épanouissement professionnel là où j'enseigne, on comparera ça aux métiers de l'informatique (par exemple) et on rigolera dans l'autre sens.
    Roh l'autre il la ramène et il a même pas un master flûte, le n00b.

  18. #1218
    Citation Envoyé par salakis Voir le message
    TLDR: Globalement, un job tout aussi utile actuellement que developpeur C#

    (Et j'ai le droit, Mme Salakis fait de la flûte traversière )
    Flûte traversière et piccolo alors

  19. #1219
    La culture musicale, c'est le truc pour faire pousser des carottes heureuses ?

  20. #1220
    Citation Envoyé par Franky Mikey Voir le message
    Par contre je cherche toujours le second degré dans le post de Verygromf.
    Tu ne connais pas l'expression "c'est de la flûte" ou "c'est du pipeau"? "Jouer de la flûte", "pipeauter"?

    Du coup "master en flûte" fait penser à un diplômé d'HEC réaliste

    C'est de l'humour, c'est drôle, c'est comme Mickael Kael qui 'cule un mouton. Si tu ne comprends pas, ajoute un chapeau.

  21. #1221
    Citation Envoyé par Franky Mikey Voir le message
    Il y a plusieurs problèmes dans ta "boutade" : mépris manifeste des vocations artistiques, absence totale de perspective sur ce que représente un master de flûte traversière (ou de tout autre instrument visiblement), ignorance totale du milieu professionnel correspondant.

    On peut se représenter, à juste titre, la difficulté d'une "voie étroite" comme la musique en termes de débouchés. Posons le problème dans l'autre sens : combien y a-t-il de conservatoires en France ? D'écoles de musique ? De structures associatives d'enseignement musical ? Combien y a-t-il d'orchestres, d'ensembles d'harmonie etc. avec une ou plusieurs places de flûtiste ? Combien de concerts rémunérés par an sur le territoire, des grandes villes jusqu'aux églises et salles des fêtes des patelins les plus improbables ?

    En nombre absolu, pas beaucoup beaucoup. Mais suffisamment, en tout cas, pour qu'il y ait une filière. Et donc autant de gens dont c'est plus ou moins le métier.

    RDJ (pour toi) : ces gens sont formés.

    Alors à quoi ça ressemble, une formation de musicien classique ? Pour éviter d'étaler ma prétention comme toi ton inculture, je vais rester simple. Ça commence par une bonne dizaine d'années de pratique (souvent à partir d'un très jeune âge) en cours particulier, école de musique et/ou conservatoire départemental/régional. Un entonnoir dont la finalité première est de former des amateurs (pas de traumatiser les petiots à coup de solfège dans la gueule même si cela arrive en effet) : seulement 2% environ de nos élèves poursuivront un parcours professionnel.

    Comment ça se passe ensuite ? Environ à l'âge du bac (parfois plus tôt pour les petits Mozart, souvent pas beaucoup plus tard), il va s'agir d'intégrer une formation supérieure de spécialisation (type conservatoire supérieur en France). Ces établissements proposent désormais tous des parcours LMD ; ils recrutent tous, très sélectivement, sur concours d'entrée.

    Ça veut dire qu'après 10 ans de flûte, des examens dans tous les sens, un ou plusieurs jolis diplômes sur ton mur, t'es la star de ton école/de ta ville... et tu te retapes un battle royale contre des dizaines de cadors venus des quatre coins du monde (et notamment des armées de Chinois, Coréens, Russes etc. élevés depuis tout petit comme des bêtes de concours... non, ce n'est pas un mythe). Vous pouvez être une centaine à vous battre pour trois pauvres places par an sur un établissement (il n'y a longtemps eu que deux établissements de ce type en France, un à Paris et u à Lyon). Tout ça pour avoir le privilège de COMMENCER un parcours d'études supérieures.

    En général t'y arrives pas du premier coup. T'en chies pendant quelques semestres en attendant de trouver un établissement, en France ou à l'étranger, qui veuille bien de toi. Ensuite, bonheur à toi, tu vas galérer pendant 5 ans à base de 6h/jour (7j/7 et 365j par an) avec ton biniou, en dehors du temps de cours bien sûr, juste histoire de rester assez bon pour ne pas prendre la porte d'ici les examens de sortie.

    Une fois diplômé, tu es bien content, tu as ton master de flûte. Il ne te sert à rien ou presque. Tu veux enseigner dans le public ? Retape-toi deux ou trois ans de formation pédagogique (avec recrutement sur concours sinon c'est pas drôle), refais un mémoire, et puis passe les concours de la fonction publique. Ou alors va faire une carrière dans l'associatif avec un statut indigne de ton parcours d'études. Tu veux faire carrière dans un orchestre ? Pas de problème, donne-toi encore quelques années pour repasser des concours de recrutement encore plus sélectifs et décourageants que ceux que tu as vécus pour arriver jusque là.

    ---

    Une reconversion après un master de flûte traversière, dis-toi qu'il y a au minimum tout ça derrière (au passage, c'est l'un des instruments les plus demandés dans les écoles... et donc l'un des plus sélectifs. Eh oui, c'est plus facile de réussir en tuba ou en basson qu'en piano et en violon, c'est con hein ?). Le gars est probablement passé par l'équivalent de Polytechnique dans son domaine avant d'arrêter les frais et de se "ranger". Pas parce que musicien n'est pas un vrai métier, juste parce qu'on n'a pas tous l'énergie d'en chier avec un vent de face pendant des années jusqu'à trouver une place à la hauteur de notre formation.


    À vrai dire, perso j'ai suivi la voie inverse : d'abord des études "normales", puis volte-face vers le conservatoire autour de l'âge de 20 ans, en partant de très (très) loin. Rentré en licence à 25 ans, masterisé à 30. Je vais en avoir 35 et je suis enfin sur le point d'être titularisé sur mon premier poste d'enseignant. Lucide sur mon "talent" je n'ai pas choisi la flûte traversière (ni aucun instrument à vrai dire, j'ai un master de culture musicale), j'ai donc été plutôt le témoin que la victime de ce que j'ai décrit.

    Je suis le premier à reconnaître qu'il faut être une sacrée tête brûlée pour se lancer là-dedans. Mais se foutre de la gueule d'un mec qui jette l'éponge après avoir dédié sa vie à ça, sur la base de "mdr la flûte de travers c'est même pas un métié ", ça ne passe pas. Viens faire un sondage d'épanouissement professionnel là où j'enseigne, on comparera ça aux métiers de l'informatique (par exemple) et on rigolera dans l'autre sens.
    Guerande représente ! :D
    Ce qu'il faut savoir, c'est qu'on ment beaucoup aux minmatars, surtout lorsqu'ils posent des questions du style: "t'es sûr que ça vole, ce truc ?" Cooking Momo, le 30/08/09

  22. #1222
    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    Tu ne connais pas l'expression "c'est de la flûte" ou "c'est du pipeau"? "Jouer de la flûte", "pipeauter"?
    Ben c'est pas lui qu'a fait la blague. Sinon oui, tu penses bien que je la connais (et toutes les autres )

  23. #1223
    Citation Envoyé par Franky Mikey Voir le message
    Il y a plusieurs problèmes dans ta "boutade" : mépris manifeste des vocations artistiques, absence totale de perspective sur ce que représente un master de flûte traversière (ou de tout autre instrument visiblement), ignorance totale du milieu professionnel correspondant.

    On peut se représenter, à juste titre, la difficulté d'une "voie étroite" comme la musique en termes de débouchés. Posons le problème dans l'autre sens : combien y a-t-il de conservatoires en France ? D'écoles de musique ? De structures associatives d'enseignement musical ? Combien y a-t-il d'orchestres, d'ensembles d'harmonie etc. avec une ou plusieurs places de flûtiste ? Combien de concerts rémunérés par an sur le territoire, des grandes villes jusqu'aux églises et salles des fêtes des patelins les plus improbables ?

    En nombre absolu, pas beaucoup beaucoup. Mais suffisamment, en tout cas, pour qu'il y ait une filière. Et donc autant de gens dont c'est plus ou moins le métier.

    RDJ (pour toi) : ces gens sont formés.

    Alors à quoi ça ressemble, une formation de musicien classique ? Pour éviter d'étaler ma prétention comme toi ton inculture, je vais rester simple. Ça commence par une bonne dizaine d'années de pratique (souvent à partir d'un très jeune âge) en cours particulier, école de musique et/ou conservatoire départemental/régional. Un entonnoir dont la finalité première est de former des amateurs (pas de traumatiser les petiots à coup de solfège dans la gueule même si cela arrive en effet) : seulement 2% environ de nos élèves poursuivront un parcours professionnel.

    Comment ça se passe ensuite ? Environ à l'âge du bac (parfois plus tôt pour les petits Mozart, souvent pas beaucoup plus tard), il va s'agir d'intégrer une formation supérieure de spécialisation (type conservatoire supérieur en France). Ces établissements proposent désormais tous des parcours LMD ; ils recrutent tous, très sélectivement, sur concours d'entrée.

    Ça veut dire qu'après 10 ans de flûte, des examens dans tous les sens, un ou plusieurs jolis diplômes sur ton mur, t'es la star de ton école/de ta ville... et tu te retapes un battle royale contre des dizaines de cadors venus des quatre coins du monde (et notamment des armées de Chinois, Coréens, Russes etc. élevés depuis tout petit comme des bêtes de concours... non, ce n'est pas un mythe). Vous pouvez être une centaine à vous battre pour trois pauvres places par an sur un établissement (il n'y a longtemps eu que deux établissements de ce type en France, un à Paris et u à Lyon). Tout ça pour avoir le privilège de COMMENCER un parcours d'études supérieures.

    En général t'y arrives pas du premier coup. T'en chies pendant quelques semestres en attendant de trouver un établissement, en France ou à l'étranger, qui veuille bien de toi. Ensuite, bonheur à toi, tu vas galérer pendant 5 ans à base de 6h/jour (7j/7 et 365j par an) avec ton biniou, en dehors du temps de cours bien sûr, juste histoire de rester assez bon pour ne pas prendre la porte d'ici les examens de sortie.

    Une fois diplômé, tu es bien content, tu as ton master de flûte. Il ne te sert à rien ou presque. Tu veux enseigner dans le public ? Retape-toi deux ou trois ans de formation pédagogique (avec recrutement sur concours sinon c'est pas drôle), refais un mémoire, et puis passe les concours de la fonction publique. Ou alors va faire une carrière dans l'associatif avec un statut indigne de ton parcours d'études. Tu veux faire carrière dans un orchestre ? Pas de problème, donne-toi encore quelques années pour repasser des concours de recrutement encore plus sélectifs et décourageants que ceux que tu as vécus pour arriver jusque là.

    ---

    Une reconversion après un master de flûte traversière, dis-toi qu'il y a au minimum tout ça derrière (au passage, c'est l'un des instruments les plus demandés dans les écoles... et donc l'un des plus sélectifs. Eh oui, c'est plus facile de réussir en tuba ou en basson qu'en piano et en violon, c'est con hein ?). Le gars est probablement passé par l'équivalent de Polytechnique dans son domaine avant d'arrêter les frais et de se "ranger". Pas parce que musicien n'est pas un vrai métier, juste parce qu'on n'a pas tous l'énergie d'en chier avec un vent de face pendant des années jusqu'à trouver une place à la hauteur de notre formation.


    À vrai dire, perso j'ai suivi la voie inverse : d'abord des études "normales", puis volte-face vers le conservatoire autour de l'âge de 20 ans, en partant de très (très) loin. Rentré en licence à 25 ans, masterisé à 30. Je vais en avoir 35 et je suis enfin sur le point d'être titularisé sur mon premier poste d'enseignant. Lucide sur mon "talent" je n'ai pas choisi la flûte traversière (ni aucun instrument à vrai dire, j'ai un master de culture musicale), j'ai donc été plutôt le témoin que la victime de ce que j'ai décrit.

    Je suis le premier à reconnaître qu'il faut être une sacrée tête brûlée pour se lancer là-dedans. Mais se foutre de la gueule d'un mec qui jette l'éponge après avoir dédié sa vie à ça, sur la base de "mdr la flûte de travers c'est même pas un métié ", ça ne passe pas. Viens faire un sondage d'épanouissement professionnel là où j'enseigne, on comparera ça aux métiers de l'informatique (par exemple) et on rigolera dans l'autre sens.
    Ok.
    Ça te touche personnellement donc tu en déduis tout un tas de choses et tu ponds un pavé -- que j'ai lu en diagonale parce que je m'en branle, désolé.
    T'aurais pas été insultant, j'aurais fait l'effort, mais là, non, tu as perdu ton temps à essayer d'éduquer un random d'internet sur un sujet qui n'intéresse que toi.

    Un peu d'autodérision c'est pas mal des fois. Et je suis bien placé pour le savoir hein, je suis commercial après tout.

  24. #1224
    Franky Mikey>C'est malin, maintenant j'ai envie de dire à mon marmotton d'arrêter la clarinette dès fois qu'il soit tenté de suivre ce même chemin... (sinon belle mise au point profitable à tous : je ne connaissais pas du tout ces filières)

  25. #1225
    Citation Envoyé par Franky Mikey Voir le message
    À vrai dire je prends très bien les blagues sur ma profession (je suis le premier à reconnaître que j'ai un emploi fictif ).

    Par contre je cherche toujours le second degré dans le post de Verygromf.
    Il n'y en avait pas.
    Je professe un mépris infini envers les gens qui ont étudié la musique ou l'histoire de l'art.


    Et ceux qui font du diabolo.

    - - - Mise à jour - - -

    Citation Envoyé par Marmottas Voir le message
    Franky Mikey>C'est malin, maintenant j'ai envie de dire à mon marmotton d'arrêter la clarinette dès fois qu'il soit tenté de suivre ce même chemin... (sinon belle mise au point profitable à tous : je ne connaissais pas du tout ces filières)
    Objectivement, pareil, du moins pas en ces détails sordides

    (Oui bon d'accord, si, j'ai tout lu, ça va hein)

  26. #1226
    Citation Envoyé par Marmottas Voir le message
    Franky Mikey>C'est malin, maintenant j'ai envie de dire à mon marmotton d'arrêter la clarinette dès fois qu'il soit tenté de suivre ce même chemin... (sinon belle mise au point profitable à tous : je ne connaissais pas du tout ces filières)
    Si tu veux faire carrière chez Pole Emploi ce sont d'excellentes filières

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    Citation Envoyé par Verygromf Voir le message
    Je professe un mépris infini envers les gens qui ont étudié la musique ou l'histoire de l'art.
    Enfin un peu de bon sens sur ce topic!

  27. #1227
    Citation Envoyé par Verygromf Voir le message
    T'aurais pas été insultant, j'aurais fait l'effort, mais là, non, tu as perdu ton temps à essayer d'éduquer un random d'internet sur un sujet qui n'intéresse que toi.
    Ben si tu t'es senti insulté... alors j'aurai pas totalement perdu mon temps.

    C'est pour de rire hein, m'envoyez pas la maréchaussée.

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    Citation Envoyé par Marmottas Voir le message
    Franky Mikey>C'est malin, maintenant j'ai envie de dire à mon marmotton d'arrêter la clarinette dès fois qu'il soit tenté de suivre ce même chemin... (sinon belle mise au point profitable à tous : je ne connaissais pas du tout ces filières)
    Non mais il y a une différence : la clarinette, c'est joli.

    (Sans rire, c'est très sain de faire de la musique. Si ça devient une vocation par contre, mieux vaut effectivement avoir conscience de l'investissement que ça implique et du risque d'échec).

  28. #1228
    Citation Envoyé par Verygromf Voir le message
    Ok.
    Ça te touche personnellement donc tu en déduis tout un tas de choses et tu ponds un pavé -- que j'ai lu en diagonale parce que je m'en branle, désolé.
    T'aurais pas été insultant, j'aurais fait l'effort, mais là, non, tu as perdu ton temps à essayer d'éduquer un random d'internet sur un sujet qui n'intéresse que toi.

    Un peu d'autodérision c'est pas mal des fois. Et je suis bien placé pour le savoir hein, je suis commercial après tout.
    Ah ouais, les relations humaines c'est vraiment pas ton point fort, t'avais raison. Et pour que ce soit moi qui dise ça...


  29. #1229
    Citation Envoyé par salakis Voir le message
    Elle dit, je cite "Ça manque d'originalité"
    Je m'en sors bien je trouve.
    Citation Envoyé par Bah Voir le message
    Jean-Henry LeLiquid, l'ébouillanteur de Monéteau.

  30. #1230
    Citation Envoyé par TheProjectHate Voir le message
    Ah ouais, les relations humaines c'est vraiment pas ton point fort, t'avais raison. Et pour que ce soit moi qui dise ça...
    En même temps il est commercial, tu t'attendais à quoi ?
    Remarque quand tu vois son avatar, ça ne laisse place à aucun doute !
    Citation Envoyé par Noël Lagoia

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