C'est pas moi qui le dit
https://www.lemonde.fr/campus/articl...6_4401467.html
Sinon, ça m'intéresserait bien d'avoir l'article au complet. Histoire de nourrir une polémique constructive bien évidemment
C'est pas moi qui le dit
https://www.lemonde.fr/campus/articl...6_4401467.html
Sinon, ça m'intéresserait bien d'avoir l'article au complet. Histoire de nourrir une polémique constructive bien évidemment
Dernière modification par L0ur5 ; 13/10/2019 à 15h36.
Ah mais on ne fout pas une rame en GE ! C’est les vacances entre la prépa et l’emploi
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
Il y a donc des gens, c'est mentalité école primaire jusqu'au bout ?
J'ai un pote qui m'avait avoué que la GE l'avait rendu alcoolique, à force de picoler tous les soirs. Après c'était son choix. Vu de ma fenêtre c'était une minorité qui se bourrait la gueule au bar du campus tous les soirs, personne ne les y obligeait, pas même la pression sociale (il y avait plein de gens qui ne buvaient que rarement voire jamais).
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Tu connais les congés payés?
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
Pour s’intégrer, il s’agit ainsi d’être intelligemment paresseux, en captant le maximum de savoirs, de savoir-faire et savoir-être en faisant le moins d’efforts possible
C'était pas l'objectif premier de tout étudiant ?
Le mec qui est vraiment intelligemment paresseux il ressent pas le besoin de s'intégrer. C'est les types en manque de reconnaissance qui ont besoin de ça.
Je pense que ça dépend fortement des grandes écoles, mais ce qui est clair et qui est relativement connus, c'est que c'est effectivement souvent après la prepa un bon frein niveau intensité (ce qui n'est pas nécessairement un mal) et que ceux qui avaient besoin d'être un peu poussé pour bosser ne font parfois plus grand chose.
Mais il reste d'excellents éléments en grande école quoiqu'on en dise.
"Les faits sont têtus."
C'est la saison... Le moment où on constate que le nivellement par le bas de l'université (L1 surtout, et L2 dans une moindre mesure) a juste renforcé les écoles.
J'ai un Master de l'université de Caen basse Normandie.
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.
Après les écoles c'est variables. Il y a les bonnes, les moyennes et les pourries. Mais après quelqu'un de bon sera bon peu importe (ou presque) son école. Comme l'université du coup. Les effets pervers de caste sont pas si fréquents quand même.
Après j'ai pas fait de L1 ou L2 ni de GE .
Quand j'étais enseignant dans une (petite, soyons honnêtes) GE, j'avais clairement constaté que les élèves qui bossaient le plus, c'était ceux qui étaient admis sur titres (souvent en sortie d'IUT, parfois de Licence). Ils avaient un peu de mal au début qui était assez mathématique, mais ensuite ils faisaient vraiment des étincelles - et ce, à mon avis, en grande partie parce qu'ils arrivaient avec le bon état d'esprit: pas "ça y est on a fini la prépa, la vie va être cool", mais plutôt "c'est une occasion de continuer à progresser, pour peu que je m'applique". Ils avaient aussi souvent un complexe d'infériorité vis à vis de la majorité qui était issue de prépa: pas étonnant, statistiquement en sortie de lycée ceux qui allaient en IUT étaient un cran en dessous de ceux qui allaient en prépa.
Bon, d'après ce que j'ai vu, maintenant les collègues de la même école sont devenus (un peu) plus durs, ils virent carrément, sans même un redoublement, ceux qui sont trop glandeurs. Il faut vraiment glander intelligemment.
Quant à mon propre passage, quelques années avant, dans une autre école, plutôt plus prestigieuse... ben ouais, "polard" c'était pas franchement un compliment
Yep, les "polards" étaient rarement des ex-prépa*. Après les ex-prépa n'avaient pas vraiment besoin de polarder: mes révisions consistaient à lire 2-3 examens corrigées et ça passait tranquille. Quelqu'un ayant moins de facilités à comprendre les cours et réutiliser les TD devait certainement travailler plus.
* En 3e année c'était différent. Certaines options nécessitaient beaucoup de boulot.
Si on parle bien de la fameuse ENSI pas loin du RU et de la BU, mes profs se plaignaient déjà du comportement des élèves il y a un paquet d'années de cela. J'y avais des potes qui me racontaient que les profs étaient bien dans le vrai.
Mais c'est quelque chose que j'ai pu vérifier dans d'autres ENSI, à savoir que les prépas arrivaient avec un très bon bagage, et qu'ils reprenaient les trois années de vie qu'ils avaient perdu, surtout une fois qu'ils arrivaient dans une ENSI entourée de glandus de faqueux qui fêtent toutes les semaines leurs exams ratés.
Ca m'avait choqué à l'époque de comparer mon parcours à des potes de lycée qui étaient loin devant au bahut, mais que je rattrapais étonnamment vite (sur le plan académique strict) une fois qu'ils étaient en ENSI.
Les pougneurs, ce sont ceux qui visent les double-diplômes prestigieux avec les Stanford, Caltech et compagnie.
N'en déplaisent à certains profs qui déplorent que les élèves décident de se la couler douce après la prépa, alors que, selon eux, il faudrait "bosser plus qu'en prépa" une fois entré en école...
En dehors de ça c'est assez relax. Sinon l'article est réservé aux abonnés du monde, le début n'en dit pas beaucoup...
Mentalité maternelle y en a encore mais c'est rare quand même.
Ouais on parle manifestement de la même (et dans mon cas, mon expérience commence à dater - j'y suis arrivé il y a 20 ans et en suis parti il y en a 10).
Ce n'est pas une attitude partagée par tous les élèves, heureusement. Moi ça me désolait surtout de voir que plein de jeunes qui avaient prouvé qu'ils étaient capables de comprendre des choses pas évidentes, et qui avaient du potentiel, le gâchaient en grande partie.