Hé je croyais que j'allais me faire vanner sur l'ONU, pas sur le fait qu'une bombe nucléaire rejette des déchets radioactifs
https://www.irsn.fr/FR/connaissances...b#.XzVZ6zU69PY
Lors d'une explosion nucléaire, les produits de fission, l'uranium et le plutonium résiduels ainsi que les matériaux de construction de l'engin, sont portés à très haute température. Une « boule de feu » se dilate et monte, formant le champignon caractéristique. Selon la puissance et l'altitude du tir, la tête du champignon reste dans la troposphère ou s'élève dans la stratosphère (la troposphère et la stratosphère correspondent aux deux premières couches de l'atmosphère). La puissance des essais a été très variable, mais également l'altitude des tirs, puisqu'ils étaient réalisés au sol ou sur une barge en mer, au sommet d'une tour, sous un ballon ou encore par largage en haute atmosphère depuis un avion.Retombées locales : Les débris les plus lourds se déposent par gravité dans un rayon de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres autour du site de tir.
Retombées troposphériques : Les produits de fission et d'activation libérés dans la troposphère y séjournent jusqu'à 30 jours avant de se déposer au sol. Pendant cette période, ils sont transportés sur des milliers de kilomètres par les vents dominants qui les dispersent autour de la latitude du tir. Les délais de transport étant relativement courts, les retombées dites « troposphériques » contiennent la majeure partie des radionucléides, y compris ceux à vie courte (Iode 131, Baryum 140, Ruthénium 103, etc.).
Retombées stratosphériques : Les particules libérées dans la stratosphère redescendent par gravité dans la troposphère en 2 à 12 mois dans les régions polaires, et en 8 à 24 mois dans les régions équatoriales. Ce délai entraîne une bonne homogénéisation des radionucléides et la disparition de ceux à vie courte. Les retombées dites « stratosphériques » ne contiennent donc que les radionucléides à vie longue (Césium 137, Strontium 90, etc.).c'est pas Bikini heinEn France métropolitaine, la dose annuelle due aux essais nucléaires atteint 300 microsieverts (µSv) en moyenne, en 1963
L'air, le sol et les denrées contaminés sont les trois sources d’exposition aux rayonnements. La population est d'abord exposée aux particules radioactives contenues dans l’air (exposition externe due aux rayonnements de l’air et exposition interne après inhalation). Elle est ensuite exposée aux rayonnements émis par les dépôts radioactifs sur les sols et les végétaux (exposition externe due aux rayonnements des dépôts), ainsi qu’à la contamination de la chaîne alimentaire qui en résulte (exposition interne par ingestion).
Si les essais atmosphériques ont été interdit dans les années 60, ce n'est pas pour protéger les oiseaux migrateurs.
Ensuite je parle là d'une hypothétique guerre nucléaire d'annihilation, pas d'essais au milieu du Pacifique. Et avec des bombes modernes dont la puissance n'a strictement rien à voir avec celles des années 60 dont les retombés se faisaient déjà sentir sur l'ensemble de la planète.