"À Canard PC, nous avons cherché à comprendre comment une partie de la communauté des jeux vidéo avait pu se radicaliser au point de devenir l'un des principaux obstacles aux lanceuses d'alerte."
Je viens de finir l'article sur le harcèlement dans le JV. Hélas je ne crois pas que la radicalisation se fasse dans la communauté des joueurs différemment que dans d'autres communautés et environnements ! Malgré le niveau élevé
d'instruction on trouve toute sorte de comportement condamnable dans les meilleures universités dans les cercles de pouvoir économique, scientifique etc...L'accès aux réseaux d'information, de partage et d'échange et donc à la culture
au sens large (et par extension aux loisirs "électroniques") n'offre pas plus de garantie quand à la bienveillance supposée ou avérée des membres qui en composent ses communautés. Accro ou occasionnel, homme ou femme, le JV
concentrent tous les publics, du prolétaire au cadre sup, du ptit Kevin(dsl) au papy, jusqu'au représentant des diversités (nombreuses). Les réactions nous informent que les "réseaux" sont devenus des tribunaux numériques et les
viewers/tweeters au mieux des jurés éphémères et compulsifs. La démocratisation du net a permis que le nauséabonds côtoie allègrement l'enthousiaste, le parvenu le généreux, et ainsi de suite..... L'effet de meute poussant les plus
gnais à se joindre au cortège des haines. Le virtuel s'est ainsi rapproché du réel, la collision des 2 mondes révélant au passage le pire de la société moderne : violence, insultes et menaces, sexisme, racisme etc....Malgré son image la
profession du JV est encore largement retrograde sur bien des aspects, les témoignages des travailleuses confirmant les mauvaises pratiques reccurentes au sein des studios. Les nombreux soutiens des harceleurs face au récit des
victimes démontrent une fois de plus que le MAL n'épargne personne et aucun milieu. Au sein de la communauté des joueurs le radicalisé c'est un "gosse" qui ne comprends pas la portée de son tweet, c'est votre frère/père qui vomit le
politiquement correct, c'est votre ami qui assume son sexisme et son mépris, c'est un peu toute notre société. Vous confirmez par l'utilisation du terme "problème global" que ce n'est plus un cas isolé, c'est générationnel et lié à la
permissivité que l'on s'octroie derrière un écran de balancer tout et n'importe quoi ! Notre liberté d'expression en souffre grandement.
J'attends la suite de votre enquête avec impatience .....