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  1. #1
    Bonjour à tous,

    Écrivain amateur (c'est à dire sans éditeur et ne vivant pas de ma plume), je dispose d'un site internet sur lequel j'ai mis en ligne l'ensemble de mes textes. Voici l'adresse :

    https://lesbatisseursdutemps.net/

    La mise en page est à peu près terminée, même s'il existe encore un peu de travail par ci par là.

    Aujourd'hui, je me pose la question suivante : comment procéder pour que ce site ne reste pas dans les profondeurs de l'internet ?

    Si vous avez des idées, je suis preneur !

    Bien entendu, tout autre commentaire sera le bienvenu.

    Bien à vous,
    zebulon


    Et pour être un peu raccord avec l'univers de ce forum, je vous propose ci-dessous le début d'une nouvelle qui date de 2015, et qui peut-être...



    Un héroïque instant de fantaisie




    Un jour, un vieux bonhomme tout gris découvre à l’aide d’une voix qui le guide, un antique grimoire tout poussiéreux. D’habitude, il mettait toujours la main sur de la camelote, des breloques de toutes sortes, ou encore de vieilles casseroles. Au cours d’une de ses explorations, il était même tombé sur une coupe de vin dont le fond semblait contenir du sang desséché, buvant ainsi le calice jusqu’à la lie. Écœurant ! Mais arrêtons là l’énumération de tous ces insignifiants détails, et ouvrons le grimoire…

    Fuyons d’ici avant qu’il ne soit trop tard ! si nous ne parvenons pas à rejoindre ce contrefort que j’aperçois là-bas derrière cet écran de fumée, les flammes vont finir par nous réduire en cendres ! Allez ! ma fidèle Trukaasma, suis‑moi ! et surtout, reste bien à mes côtés ! Nous sommes entrés ensemble dans cette fournaise, et ensemble nous en sortirons ! Je te le jure solennellement, jamais je ne permettrai qu’on te sépare de moi ; et si par malheur je devais voir la mort arriver, je serais là pour l’affronter avec toi. Tu ne mourras pas seule Trukaasma, je te le promets ! Mais, en attendant qu’advienne ce jour si tant est qu’il puisse un jour advenir, courbe l’échine et apprête-toi donc à me suivre. Tu es prête ? Oui, c’est ça ma tigresse, rentre bien tes griffes et viens docilement te coller derrière moi. Oui, comme ça, exactement comme ça. C’est si bon… Dommage que nous ayons le feu aux fesses, car j’en aurais bien profité pour…

    Le chasseur Yaanysatav n’eut pas le temps d’aller plus loin dans ses pensées. Obnubilé par l’énorme golem en pierre à l’origine de toutes les boules de feu qui fusaient au-dessus de sa tête, il n’avait pu remarquer la fugitive silhouette qui s’était sournoisement glissée dans son dos ; c’était un petit trovaon, et bien que celui-ci ne semblât pas avoir complètement terminé son développement, il possédait déjà à la place des mains les deux énormes lames si caractéristiques à sa race dont il se servait pour couper en deux n’importe quel matériau, de la feuille à la pierre en passant par la chair et les os, ce qui à ce petit jeu lui permettait de gagner à tous les coups. L’ignoble monstre, sans vraiment se soucier du bien fondé moral de sa manœuvre d’approche, car seule l’efficacité importait dans sa façon d’agir et de raisonner, put tranquillement ajuster, en fermant avec application un de ses trois yeux globuleux et en tirant d’une affreuse gueule grimaçante une énorme langue baveuse, d’un côté le long cou du chasseur, et de l’autre celui plus trapu du félin ; et, si la méthode n’avait rien de révolutionnaire, elle permit de faire rouler sans coup férir les deux têtes sur le sol argileux de la caverne dans laquelle l’infortuné chasseur et quatre autres aventuriers venaient tout juste de pénétrer.

    Parmi les compagnons du malheureux Yaanysatav, seul le mage avait assisté impuissant à la scène de décapitation, scène qui malgré la parfaite exécution du geste, devait glacer d’horreur le civilisé sorcier. Il aurait bien voulu porter secours à son compagnon en lançant immédiatement un sort à l’encontre du trovaon, mais en raison d’une réserve de puissance magique largement entamée par les combats précédents, il n’eut pas d’autre alternative que de tenter de lire la longue incantation « ecci tse nu ôcen ed cagle uiq et reannod nu vaant-tugô ed ref’len » figurant sur le parchemin qu’il gardait précieusement sous sa robe dans les cas d’extrême urgence. Hélas, il n’eut pas le temps de déclamer l’intégralité de la formule, tant la fumée qui encombrait la caverne l’obligea à s’arrêter entre chaque mot, la voix chantante cédant alors la place à une toux rauque et laissant dans la bouche du magicien un arrière-goût de cendres. Bien sûr, l’idéal eut été pour lui de boire au préalable une potion de rapidité, et aussi un peu de sirop, mais entre l’élixir de robustesse, les remèdes de grand-mère et le bicarbonate de sodium, son estomac n’en pouvait plus de toutes ses saveurs qui se mélangeaient douloureusement à l’intérieur de ses intestins.

    L’équipage, que sans doute un lecteur peu habitué à la fantaisie taxera bien volontiers de fort curieux, comptait également en son sein un soigneur répondant au nom incompréhensible de Kohen Dogal, et qui était grand prêtre de son état. En procédant à une analyse superficielle de la situation, peut-être serions-nous d’ailleurs tentés de conclure que celui-ci avait failli à sa tâche en restant les bras en croix face au supplice de Yaanysatav. Néanmoins, après une observation plus attentive de l’ensemble de la cène, nous ne saurions le blâmer, tant il était déjà très occupé à lancer des vagues de soins intensifs sur Paked’Nair, l’impétueux et fougueux guerrier qui n’avait pas hésité à foncer dans le tas afin de provoquer l’attention de l’ensemble des occupants de la caverne ; manœuvre qui par ailleurs n’avait que trop bien réussi, car outre celle du monstrueux golem, elle avait éveillé l’attention de tous les trovaons qui somnolaient jusqu’alors dans les plus profonds recoins de l’humide grotte, ces derniers s’acharnant maintenant par dizaines sur l’armure en plaques de l’imprudent conquérant. Le cinquième larron était un voleur, sournois par nature, et transparent par inculture ; et, pour cette dernière raison, je serais bien incapable de vous en dire davantage.

    La mort prématurée du couple Yaanysatav et Trukaasma scella définitivement le sort d’un groupe déjà bien fragilisé par le déboulé de tous les monstres qui leur tournaient dorénavant autour à une vitesse si folle qu’elle ne laissa pas le temps au narrateur de trouver les adjectifs nécessaires à une description plus précise de la situation, celui-ci devant déjà imaginer les tragiques événements qui allaient alors rapidement s’enchaîner : les quelques secondes perdues par le magicien pour porter secours au chasseur lui furent fatales, et c’est élémentaire mon cher lecteur, une boule de feu et non un coup de balai, qui vint alors cueillir à froid l’apprenti sorcier. Ses ressources magiques arrivées à épuisement, le prêtre ne put continuer de soigner le guerrier, et plutôt que de le voir se faire massacrer sous ses yeux avant de lui-même connaître ce funeste destin, il préféra mettre un terme à son existence terrestre en creusant en lieu et place de sa tombe un gigantesque puits de lumière dans lequel le guerrier, aveuglé par une si soudaine émanation lumineuse, vint également à plonger ; et si élémentaire fut la rencontre des flammes avec l’eau, l’air et la terre, il manqua malheureusement le cinquième élément qui eût pu – mais l’amour avait-il sa place dans un tel univers ? – sauver les deux combattants. Quant au voleur, nul ne sut jamais ce qu’il advint de lui.

    À peine avait-elle commencé que l’épique quête de nos héroïques combattants se termina donc rapidement et fort tragiquement ; pleinement rassasiés, les groupes de monstres s’en retournèrent à leur sieste en attendant un prochain groupe d’imprudents, laissant ainsi, en sus des corps désarticulés, démembrés et sanguinolents des malheureux aventuriers, un terrible vide dans la comptabilité d’éditeurs plutôt habitués à ce que les chapitres s’enchaînassent livre après livre à intervalles réguliers et surtout très rapprochés, et qui incrédules, apprenaient la mauvaise nouvelle de la disparition prématurée et expéditive de leur investissement en parcourant les lignes de l’antique grimoire tout poussiéreux ; et si exemplaire qu’eût pu être cette tragédie, il fut pourtant immédiatement décidé de ne pas en imprimer un seul.


    *

    « — Mais merde Tankarvil, pourquoi tu as ameuté toute la salle ? C’est quand même pas compliqué de raser les murs, d’éviter les petits groupes de monstres, et de cibler directement le gros qui est au fond de la grotte ! s’emporta Dianou.
    — La ramène pas Dianou, il me semble avoir vu ton tigre foncer droit sur le premier groupe. Alors arrête de toujours rejeter la faute sur moi, c’est trop facile ! répliqua Tankarvil.
    — Le tigre était en mode passif, il ne combattait même pas. Il est donc impossible que cela vienne de lui, répondit Dianou avec une moue soudain dubitative. En revanche, j’ai ma petite idée concernant la principale raison de nos échecs, surtout quand je vois à quelle vitesse te soignait YellowStar ! Entre lui et un escargot neurasthénique, existe-t-il vraiment une différence ? insinua-t-il alors.
    — C’est pas faux, Dianou, c’est pas faux, ironisa Tankarvil.
    — D’un ton plaintif, Yellowstar commença à vouloir se justifier : non mais c’est bon les gars ! J’en ai marre que le soigneur soit toujours le bouc émissaire, ici du guerrier qui ne gère pas son combat, et là du chasseur qui perd la tête à la moindre situation un peu chaude ! Apprenez à jouer aussi, ça changera un peu ! Et puis zut à la fin, jouer le vendredi soir, je n’aime pas ça, je vous l’ai pourtant déjà dit ! Alors oui, Firewind a bien essayé de sauver les meubles avec son mage, mais il ne peut pas être partout, même avec son pouvoir de téléportation ! Et Stealboy… tiens au fait… Stealboy, tu m’entends ?
    — …
    — Laisse tomber, YellowStar, ricana Dianou. Stealboy doit encore être en train de tester tous les parfums de ses nouvelles cigarettes. Putain, je suis allé chez lui la semaine dernière, on y voit que dalle dans sa turne ! Bon allez, de toute façon, vous commencez à m’emmerder ! Je donne à bouffer à mon tigre et je me déconnecte ! »
    wiwi au pays des jeux vidéo ; et accessoirement Paul Jeanzé - Écrivain en roue libre

  2. #2
    SEO dans un premier temps, sinon faut faire connaitre ton site via tes groupes d'amis, les forums dédiés à la littérature, etc.
    Ou alors tu créés un bonne grosse polémique bien médiatisée, et tu exploses tous les scores comme ça

  3. #3
    Merci de ta réponse deathdigger,

    En ce qui concerne l'optimisation pour les moteurs de recherche, j'avoue ne pas m'être encore penché sur la question, même si je crois savoir qu'il est important (j'utilise wordpress) de bien renseigner les étiquettes (tags) dans les articles.

    Je préfèrerais éviter la polémique médiatisée, même si je dois hélas bien reconnaître que cela fonctionne très bien ! C'est d'ailleurs en partie pour cela que je considère que je me lance dans une entreprise difficile, car au-delà du fait que je sois un parfait inconnu, tenter d'attirer les lecteurs en leur vantant le point-virgule et l'imparfait du subjonctif, dans des domaines autre choses que la fantasy, le roman policier et la romance avec plus ou moins de sexe, relève de la gageure !
    wiwi au pays des jeux vidéo ; et accessoirement Paul Jeanzé - Écrivain en roue libre

  4. #4
    Encore une histoire avec un vieux ...

  5. #5
    Avis perso : c'est vraiment pas terrible :/

  6. #6
    Surviven de l'akademi frencèze Avatar de CptProut
    Ville
    Nantes
    On dirait plus un compte rendu de dongeon wow que d'un premier pied dans la fantasy.

    Ensuite le texte est pluto fluide du coup c'est cool, par contre les échange entre personnage sont mal intégré pour le lecteur un -"perso qui parle" permettrai de mieux comprendre les échange sans flingué l'action en cours.
    Citation Envoyé par TheProjectHate Voir le message
    Plusieurs posts sans faute dans la même journée, et vous allez nous faire croire que c'est vraiment CptProut qui écrit ?

  7. #7
    Petit retour très rapide, je trouve ça mauvais mais pour être constructif on va plutôt parler concret :

    La mort prématurée du couple Yaanysatav et Trukaasma scella définitivement le sort d’un groupe déjà bien fragilisé par le déboulé de tous les monstres qui leur tournaient dorénavant autour à une vitesse si folle qu’elle ne laissa pas le temps au narrateur de trouver les adjectifs nécessaires à une description plus précise de la situation, celui-ci devant déjà imaginer les tragiques événements qui allaient alors rapidement s’enchaîner : les quelques secondes perdues par le magicien pour porter secours au chasseur lui furent fatales, et c’est élémentaire mon cher lecteur, une boule de feu et non un coup de balai, qui vint alors cueillir à froid l’apprenti sorcier. Ses ressources magiques arrivées à épuisement, le prêtre ne put continuer de soigner le guerrier, et plutôt que de le voir se faire massacrer sous ses yeux avant de lui-même connaître ce funeste destin, il préféra mettre un terme à son existence terrestre en creusant en lieu et place de sa tombe un gigantesque puits de lumière dans lequel le guerrier, aveuglé par une si soudaine émanation lumineuse, vint également à plonger ; et si élémentaire fut la rencontre des flammes avec l’eau, l’air et la terre, il manqua malheureusement le cinquième élément qui eût pu – mais l’amour avait-il sa place dans un tel univers ? – sauver les deux combattants. Quant au voleur, nul ne sut jamais ce qu’il advint de lui.
    Tout ce putain de paragraphe comporte en tout et pour tout DEUX PHRASES. C'est beaucoup beaucoup beaucoup trop long. Ca rends la lecture extrêmement lourde, sans aucun rythme et franchement on arrive à la fin du paragraphe en ayant complètement oublié le début de la phrase.
    ༼ つ ◕_◕ ༽つ GIFF GAMBLER ༼ つ ◕_◕ ༽つ

  8. #8
    Citation Envoyé par CptProut Voir le message
    On dirait plus un compte rendu de dongeon wow que d'un premier pied dans la fantasy.
    Il existe déjà un bouquin inspiré directement des aventures vécues dans WoW : Le Monde d'Edward Craft (Pierre Grimbert) ... assez marrant à lire quand on a aimé le jeu.

  9. #9
    Citation Envoyé par deathdigger Voir le message
    Ou alors tu créés un bonne grosse polémique bien médiatisée, et tu exploses tous les scores comme ça
    Mon cher Deathdigger,

    Je vais peut-être te prendre au mot finalement. En réfléchissant, je pensais créer un débat entre l'auteur et ses lecteurs. L'auteur pourrait alors se défendre, et puis bien entendu, au bout d'un moment, devant le déferlement de propos peu amènes vis à vis de ses écrits, l'auteur perdrait alors son sang froid, insulterait copieusement les lecteurs et... je te laisse imaginer la suite !
    wiwi au pays des jeux vidéo ; et accessoirement Paul Jeanzé - Écrivain en roue libre

  10. #10
    Citation Envoyé par Flad Voir le message
    Avis perso : c'est vraiment pas terrible :/
    Pourtant ça parle d'un vieux bonhomme tout gris, ça te rappelle rien ?

  11. #11
    Le plus simple c'est de réseauter. Si à coté de chez toi il y a un club d'écriture, une assoc' de JdR, ben t'y vas, tu te fais relire, tu lis les autres etc etc. Déjà tu auras des avis plus constructifs qu'ici, et en plus les gens sont plutôt bienveillants.

    Sinon, tu peux rencontrer des éditeurs aussi (l'auto-édition est assez mal vu) sur des sessions de speedating, mais généralement il faut avoir montré que tu as déjà écrit quelque chose qui a été légitimité d'une façon ou d'une autre.

    Twitter marche bien, sinon.

    Bonne chance !

  12. #12
    Merci Molina,

    Je dois t'avouer que j'ai tenté ce genre d'expériences avant de constater que ce dont tu parles ne semble pas me convenir. C'est d'ailleurs en constatant cela que j'ai décidé de réaliser ce site internet.
    D'une certaine façon, le site se suffit à lui-même, et me satisfait amplement, surtout quand je relis tout ce que j'ai pu écrire en moins de 10 ans.

    Je trouve juste un peu dommage que mes écrits restent à l'écart du Monde, car j'ai remarqué que ceux qui se donnaient la peine de (vraiment) les lire en retiraient souvent de belles choses. J'avais d'ailleurs écrit ceci en préambule de mon premier récit :

    Il arrive parfois qu’une histoire commence dans un train. Comme ça. Sans crier gare. Une simple histoire de la vie de tous les jours. Une histoire tellement simple que vous ne la lirez sans doute jamais dans un livre. Et c’est peut-être un peu dommage.
    wiwi au pays des jeux vidéo ; et accessoirement Paul Jeanzé - Écrivain en roue libre

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