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  1. #2191
    De retour de l'Étrange Festival, c'était une chouette édition avec des nouveautés assez sympas et des rétrospectives très intéressantes

    Concernant les films de 2019 :

    Nekrotronic de Kiah Roache-Turner : une équipe de chasseurs de démons luttent contre une application style Pokémon Go que les créatures utilisent pour envahir le monde.
    C'était assez distrayant, l'humour bas-de-plafond est suffisant pour ne pas prendre le film trop au sérieux et le côté fauché a son petit charme (avec des accessoires et du maquillage pour éviter les images de synthèses quand c'est possible). Par contre c'est épuisant à regarder à cause du vacarme et du bazar à l'écran. Monica Bellucci est pas mal en méchante.

    Come to Daddy de Ant Timpson : un jeune homme qui n'a pas connu son père lui rend visite à la demande de ce dernier. Sauf que l'homme qu'il rencontre ne semble pas accueillant.
    Film à "twist" banal : on l'attend pendant 30 minutes, on s'ennuie quand on le découvre. C'est beaucoup trop mince pour être intriguant ou effrayant. Elijah Wood fait le boulot sans plus, plutôt déçu.

    The Art of Self-Defense de Riley Stearns : un jeune homme solitaire et introverti s'inscrit à l'école de karaté du mystérieux "Sensei" pour apprendre à se défendre et s'affirmer.
    Une bonne surprise, j'aime beaucoup l'humour pince-sans-rire de la première partie : dialogues concis et acteurs impeccables (Jesse Eisenberg est très drôle). J'apprécie un peu moins la seconde partie qui est plus inquiétante mais je dois reconnaître que ça permet de changer de ton et que ça fonctionne bien. Le sujet de la diffusion de la violence est moyennement traité, c'est intéressant mais ça aurait pu être plus travaillé. Le côté "film indé ricain" me gêne un peu, l'image est terne. Je le conseillerais bien.

    First Love de Takashi Miike : un jeune boxeur au pronostic vital engagé se retrouve embarqué malgré lui dans une guerre de gang entre des yakuzas et la mafia chinoise.
    Enfin un Miike regardable et divertissant au bon sens du terme. L'humour brutal et la déconne sont toujours là, au service d'un film plus conventionnel cette fois-ci. Ça lui va plutôt bien, c'est une bonne cuvée.

    Blood Machines de Seth Ickerman : des chasseurs de l'espace traquent une étrange machine qu'ils ne comprennent pas... contrairement aux femmes qui la garde.
    J'ai été très agréablement surpris par ce moyen-métrage (50 minutes). Ce n'est pas un clip pour mettre en valeur la bande originale de Carpenter Brut, mais un film avant tout (ouf) ! Beaucoup d'imagination, des images fascinantes en particulier dans l'espace avec un certain sens de l'échelle, un bon mélange d'effets pratiques et d'images de synthèse... Les acteurs sont plutôt bons en plus. Le scénario est très mince, c'est là que le côté "clip" ressort et c'est un peu dommage. La très sympathique équipe du film est fière de son travail et il y a de quoi pour un projet de ce genre.

    The Lighthouse de Robert Eggers : un vieux de la vieille et un bleu prennent la relève pour garder un phare, isolé de tout.
    Les deux acteurs sont époustouflants, Dafoe est évidemment tout désigné pour le rôle mais c'est Pattinson qui a fini par m'impressionner le plus. L'image est superbe. Le film est très inquiétant et mystérieux, c'est un thème et deux personnages plutôt qu'un scénario de film d'horreur classique (avoir vu la bande-annonce ne change rien). Le film est un peu long, le manège fait un tour de trop et il est possible de s'ennuyer par moments.

    The Doll's Breath des frères Quay : j'ai rien compris à l'histoire.
    Court métrage très éprouvant pour les yeux et les oreilles, c'est de l'animation sinistre et angoissante. Pas ma came du tout, vingt minutes de souffrance.

    Bliss de Joe Begos : une jeune artiste en panne d'inspiration essaye de nouvelles drogues pour finir son dernier tableau.
    Le film est incapable de susciter les sensations qu'il cherche à transmettre (à part du dégoût). J'étais parti pour m'en tenir là, à un film prétentieux, hallucinant et loupé sur l'inspiration des artistes... sauf que le film est beaucoup plus premier degré et essayait d'être un authentique film d'horreur. C'est encore plus con que ce que je pensais. Pas vu une telle croûte depuis des lustres.

    À plus tard pour les reprises
    Jeux du moment : TEKKEN 8

  2. #2192
    Citation Envoyé par Ruadir Voir le message
    Salut,

    Juste pour savoir : j'aimerais aller voir Ad Astra cette semaine et je suis surpris : impossible de le trouver dans un ciné au sein de mon "périmètre" : rien sur Dijon, Clermont-Ferrand ou Nevers et même sur chose sur Lyon, ville où je passe mes week-end.
    Comme je ne connais pas bien le fonctionnement actuel des ciné, j'aimerais savoir : le film va subir une exploitation catastrophique en France ou bien les cinéma tardent à mettre en ligne leurs programmes ?

    Merci !
    Pour ce qui est de Clermont-Ferrand et alentours, les programmes semblent "troués" à partir du 18, donc je pense qu'il faut attendre mercredi pour les avoir complets.

    J'avais demandé à mon cinéma (Riom, collé à Clermont), il m'a bien confirmé qu'il le passera.

  3. #2193
    Citation Envoyé par Kaelis Voir le message
    Blood Machines de Seth Ickerman : des chasseurs de l'espace traquent une étrange machine qu'ils ne comprennent pas... contrairement aux femmes qui la garde.
    J'ai été très agréablement surpris par ce moyen-métrage (50 minutes). Ce n'est pas un clip pour mettre en valeur la bande originale de Carpenter Brut, mais un film avant tout (ouf) ! Beaucoup d'imagination, des images fascinantes en particulier dans l'espace avec un certain sens de l'échelle, un bon mélange d'effets pratiques et d'images de synthèse... Les acteurs sont plutôt bons en plus. Le scénario est très mince, c'est là que le côté "clip" ressort et c'est un peu dommage. La très sympathique équipe du film est fière de son travail et il y a de quoi pour un projet de ce genre.
    Quel timing ! Merci pour ce retour (et les autres) Kaelis !

  4. #2194
    Je t'en prie, on ne sait pas encore comment le film sortira après sa tournée dans les festivals (c'était la première projection).

    C'est divisé en trois chapitres pour une éventuelle diffusion en streaming (plateforme pas nommée par l'équipe, mais Shudder est au générique). Une sortie physique a été évoquée très timidement (c'est très difficile pour les moyens métrages selon eux).

    Les créateurs sont très sympas, ils sont contents de leur travail et ne se sont pas plaints des difficultés pour réaliser leur projet (2 ans de post-prod quand même). C'est agréable, certains réalisateurs ont tendance à tout mettre sur le dos du "système" (on y a le droit tous les ans à l'Étrange et/ou au PIFFF).
    Jeux du moment : TEKKEN 8

  5. #2195
    Citation Envoyé par Stratosfear Voir le message
    Pour ce qui est de Clermont-Ferrand et alentours, les programmes semblent "troués" à partir du 18, donc je pense qu'il faut attendre mercredi pour les avoir complets.

    J'avais demandé à mon cinéma (Riom, collé à Clermont), il m'a bien confirmé qu'il le passera.
    Riom, Clermont, dans la région Auvergne.
    Auvergne, fief de Valéry Giscard d'Estaing
    VGE, dont l'anagramme est : Disney grava d'éclat gris, formule maçonnique bien connue.

    Les preuves sont là, sous nos yeux !

  6. #2196
    Pour le petit ciné de ma ville, Ad Astra est "en cours de programmation". C'est comme tous les lundis, les horaires définitifs sont donnés le mardi.

    C'est un peu tard mais je déconseillerais de lire les interviews à propos du film avant de le voir. J'ai en lu une où la réponse à la question habituelle de ce genre de film (reviendra ou reviendra pas) est ouvertement discutée et sans avertissement
    Jeux du moment : TEKKEN 8

  7. #2197
    Citation Envoyé par Kaelis Voir le message
    First Love de Takashi Miike : un jeune boxeur au pronostic vital engagé se retrouve embarqué malgré lui dans une guerre de gang entre des yakuzas et la mafia chinoise.
    Enfin un Miike regardable et divertissant au bon sens du terme. L'humour brutal et la déconne sont toujours là, au service d'un film plus conventionnel cette fois-ci. Ça lui va plutôt bien, c'est une bonne cuvée.:
    Comment ça "enfin" ?

    Blood Machines de Seth Ickerman : des chasseurs de l'espace traquent une étrange machine qu'ils ne comprennent pas... contrairement aux femmes qui la garde.
    J'ai été très agréablement surpris par ce moyen-métrage (50 minutes). Ce n'est pas un clip pour mettre en valeur la bande originale de Carpenter Brut, mais un film avant tout (ouf) ! Beaucoup d'imagination, des images fascinantes en particulier dans l'espace avec un certain sens de l'échelle, un bon mélange d'effets pratiques et d'images de synthèse... Les acteurs sont plutôt bons en plus. Le scénario est très mince, c'est là que le côté "clip" ressort et c'est un peu dommage. La très sympathique équipe du film est fière de son travail et il y a de quoi pour un projet de ce genre.
    Pour le scénario, c'est malheureusement ce que laissait présager la bande-annonce. D'après ce que tu dis, ça devrait quand même être intéressant à voir. Je me demande quel sera le moyen de diffusion de ce moyen-métrage.
    Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.

  8. #2198

  9. #2199
    Citation Envoyé par Couyu Voir le message
    Nanarland samedi

    Les cerveaux qui vont fondre devant les Aventuriers du Système Solaire
    Kim Il Sung mal dessiné en 4k
    Les gens sont pas prêts.

    J'ai pas vu de concert annoncé cette année. Ils veulent pas faire revenir SDRDNDH ?

  10. #2200
    Les reprises vues à l'Étrange Festival :

    Les pommes d'Adam d'Anders Thomas Jensen (2005) : un néo-nazi sortant de prison doit suivre un programme de réinsertion dans une église, sous la responsabilité d'un pasteur miséricordieux.
    Ça ne donne pas envie et pourtant : c'est bel et bien une comédie et le pasteur... c'est Mads Mikkelsen. C'était très drôle dans le genre humour noir et sardonique, ça riait beaucoup dans la salle. Il y a un grand talent pour les ruptures de ton, à plusieurs reprises on se dit que c'est fini de rire avant de découvrir la chute une minute plus tard et éclater de rire. Mikkelsen est épatant, il est à la hauteur sur tous les fronts que ça soit pour les instants de comédie ou les scènes beaucoup plus dures. Et le film ne se résume pas à son humour, c'est aussi une réflexion assez forte sur la foi. C'est un excellent film, je le recommande vivement ! Ne regardez pas la bande-annonce, elle gâche tout le film.

    Institut Benjamenta des frères Quay (1995) : un homme s'inscrit dans une étrange école de domestiques.
    Formellement c'est très original et ça a du cachet (noir et blanc, décors vétustes et inquiétants -ça fait penser à Vincent de Tim Burton, entre autres). Mais ça s'arrête là pour moi, je suppose que c'est une allégorie de la condition humaine mais c'est tellement abscons que c'est difficile de m'y intéresser. Je me suis beaucoup ennuyé mais je peux comprendre que ça plaise beaucoup à d'autres.

    Métal Hurlant de Gerald Potterton (1981) : un astronaute ramène une sphère verte sur Terre. Cette dernière est en fait le Mal en personne, qui va raconter ses influences à travers plusieurs histoires.
    C'est tout à fait regardable en fin de compte. C'est plus qu'une série d'histoires décousues, la plupart sont très amusantes et si l'animation n'est pas tip-top, le dessin a énormément de charme. On entend assez mal les morceaux de metal (de toute façon une salle obscure n'est pas le meilleur endroit pour les apprécier). C'était chouette !

    La Vengeance Mexicaine de Fred Schepisi (1982) : un fermier est en fuite après avoir tué accidentellement un voisin. Sur sa route, il croise Barbarosa : bandit au grand coeur lui aussi pourchassé.
    Bon p'tit western avec deux acteurs attachants, Gary Busey dans le rôle du fermier maladroit et surtout Willie Nelson en hors-la-loi noble. C'est très classique et ça fonctionne bien. Très sympathique.

    Pique-nique à Hanging Rock de Peter Weir (1975) : début du siècle dernier en Australie, les jeunes filles d'un pensionnat font une sortie sur l'étrange Hanging Rock. Tout se passe bien jusqu'à ce que le temps s'arrête et qu'un groupe d'élèves se volatilise...
    Beau film, intriguant et envoûtant. L'image est superbe et l'atmosphère n'est pas tout à fait inquiétante, c'est plutôt poétique en fin de compte. Le film prend le parti de ne pas s'attarder sur des explications et c'est ça qui le rend intéressant (ça m'a fait penser à Ni le ciel, Ni la terre). Mention spéciale pour la musique qui mélange les instruments ancien (clavecin, orgue) les choeurs et la flûte de pan. Mati Diop a présenté le film, qu'elle a qualifié "d'inégal" et je ne pense pas que c'est mérité. Au contraire ça m'a paru bien maîtrisé.

    Échec à l'organisation de John Flynn (1973) : à sa sortie de prison, un braqueur découvre que son frère a été assassiné. La banque qu'ils ont cambriolé ensemble appartenait à une puissante organisation criminelle.
    Film de truand à papa très oubliable, il a dû endormir pas mal de spectateurs à l'époque. Robert Duvall est très bon en gros dur, le reste a peu d'intérêt. Le film est très terne, c'est moquettes marrons et bois sombre à tous les étages. La copie était en très mauvais état, ça n'a pas aidé.

    La Marque du Tueur de Seijun Suzuki (1967) : le Tueur n°3 rate une cible et se retrouve pourchassé par le Tueur n°1.
    Nouvelle vague japonaise : film fou, érotique et extravagant par un forçat japonais (encore un, plus de 40 films en 11 ans). C'était étonnant et très amusant, on peut lever le sourcil pour certaines scènes mais je trouve que l'audace du film est très payante. L'acteur principal a une trogne improbable, le scénario est délirant et l'humour burlesque marche très bien (faut qu'IO Interactive le voit, ça leur donnerait des idées pour un prochain Hitman). C'est à voir, ça vaut le coup de s'y risquer !

    À rattraper :
    Prospero's Books de Peter Greenaway (1991) : il paraît que c'était magnifique même si c'était du grand n'importe-quoi.
    Atomic Cafe de Jayne Loader, Kevin Rafferty et Pierce Rafferty (1982) : film créé à partir d'authentiques films de propagande américain à propos d'une guerre nucléaire à venir contre les Russes.
    Réincarnations de Gary Sherman (1981) : film de genre typique de l'époque, écrit par O'Bannon et avec un type prometteur aux effets spéciaux : Stan Winston.
    Brancaleone s'en va-t-aux croisades de Mario Monicelli (1970) : comédie italienne délirante, en amont des Monthy Python. Je ne connaissais pas et ça riait énormément dans la salle m'a-t-on dit.
    Croisières Sidérales d'André Zwobada (1942) : film de science-fiction français tourné pendant l'Occupation. Ça se sentirait des effets spéciaux (évidemment) au texte.
    Dernière modification par Kaelis ; 16/09/2019 à 17h25.
    Jeux du moment : TEKKEN 8

  11. #2201
    Citation Envoyé par Blackogg Voir le message

    Les cerveaux qui vont fondre devant les Aventuriers du Système Solaire
    Kim Il Sung mal dessiné en 4k
    Les gens sont pas prêts.

    J'ai pas vu de concert annoncé cette année. Ils veulent pas faire revenir SDRDNDH ?
    Tellement hâte.
    Par contre on va être douze, je sais pas si on aura trop le temps de fraterniser

  12. #2202
    Citation Envoyé par Wulfstan Voir le message
    Comment ça "enfin" ?
    J'ai pas tout vu (est-ce possible ?) mais depuis Yakuza Apocalypse (2015) il a enchaîné des adaptations de manga pas passionnantes, genre le Jojo's Bizarre Adventure d'il y a deux ans...

    Là c'est pas aussi nawak' que d'habitude mais c'est bien quand même
    Jeux du moment : TEKKEN 8

  13. #2203
    Merci pour tous ces retours Kaelis !

    Ya pas mal de trucs qui me donnent bien envie !

  14. #2204
    J'aime bien la chaine Versus:
    Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards

  15. #2205
    Citation Envoyé par Kaelis Voir le message
    J'ai pas tout vu (est-ce possible ?) mais depuis Yakuza Apocalypse (2015) il a enchaîné des adaptations de manga pas passionnantes, genre le Jojo's Bizarre Adventure d'il y a deux ans...
    Ce n'est pas possible (ou en tout cas recommandé ).

    Blade of the Immortal (Mugen no jûnin) était plutôt sympa. Mais depuis 2015, en effet, pas grand-chose à se mettre sous la dent.

    Citation Envoyé par Kaelis Voir le message
    Les reprises vues à l'Étrange Festival :

    Les pommes d'Adam d'Anders Thomas Jensen (2005) : un néo-nazi sortant de prison doit suivre un programme de réinsertion dans une église, sous la responsabilité d'un pasteur miséricordieux.
    Ça ne donne pas envie et pourtant : c'est bel et bien une comédie et le pasteur... c'est Mads Mikkelsen. C'était très drôle dans le genre humour noir et sardonique, ça riait beaucoup dans la salle. Il y a un grand talent pour les ruptures de ton, à plusieurs reprises on se dit que c'est fini de rire avant de découvrir la chute une minute plus tard et éclater de rire. Mikkelsen est épatant, il est à la hauteur sur tous les fronts que ça soit pour les instants de comédie ou les scènes beaucoup plus dures. Et le film ne se résume pas à son humour, c'est aussi une réflexion assez forte sur la foi. C'est un excellent film, je le recommande vivement ! Ne regardez pas la bande-annonce, elle gâche tout le film.
    J'en parlais justement avec un ami il y a quelques jours.

    En plus de celui-ci, du même réalisateur je recommande :

    De grønne slagtere (The Green Butchers) : Deux amis ouvrent leur propre boucherie dans laquelle un électricien meurt dans la chambre froide. Lorsqu'il finit vendu en tant que marinade de poulet et que celle-ci s'arrache, que faire lorsqu'on arrive à bout de la viande ? Toujours avec Mads Mikkelsen (à qui on a fait une tronche pas possible), et Nikolaj Lie Kaas (également dans Adam's Apples et Flickering Lights).



    Blinkende lygter (Flickering Lights) : Quatre amis criminels sont engagés pour voler le contenu du coffre, et s'enfuient avec en Espagne lorsqu'ils se rendent compte de la somme d'argent qui s'y trouve. Toujours avec Mads Mikkelsen, Nikolaj Lie Kaas et Ulrich Thomsen (également dans Adam's Apples). Si vous voulez voir Mads se prendre la tête avec des vaches, vous avez choisi le bon film. De plus il y a un très beau propos sur l'amitié (entre hommes) de mémoire.



    Dommage qu'il ait arrêté de réaliser pour se concentrer sur l'écriture, parce qu'il est vraiment doué pour les comédies aigre-douce.
    Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.

  16. #2206
    Citation Envoyé par Manu71 Voir le message
    Ici, ils résument ça en "Disney", ça va plus vite.
    Dans le genre raccourci réducteur, ta phrase n'est pas mal non plus.
    I am Moanaaaaaaa !!! (et en version legit!)

  17. #2207

  18. #2208
    Merci pour les retours Kaelis, on a qu'un film en commun à ce que je vois.
    Ce que j'ai vu à l’Étrange :

    Laurin (1989) : j'y suis allé juste pour l'affiche j'avoue. Une petite fille, dont le père est marin (donc absent) et la mère fraichement décédée, habite chez sa grand-mère, et il se passe des choses étranges dans son village. J'y suis allé en m'attendant à un conte fantastique/horrifique (encore à cause de cette affiche de ouf), y'en a des éléments mais c'est plus sordide et terre à terre que ça au final. Sûrement parce que le réal' est allemand.
    Du coup c'est débile mais j'en suis ressorti un peu déçu à cause de mes attentes, mais en les mettant de côté et en débriefant un peu le film bah au final c'était cool.
    Ah et puis la présentation du film était très sympa : le réal' était là, il a un peu raconté l'histoire du film (il avait que 24 ans quand il l'a tourné) et de sa diffusion, et on sentait qu'il était vraiment ému du regain d'intérêt que connait le film. D'ailleurs il sort bientôt en blu-ray chez Le chat qui fume !

    La Petite Fille au bout du chemin (1976) : un très bon thriller parfaitement mené par Jodie Foster (14 ans à l'époque), elle incarne une petite fille qui vit avec un père effacé et doit faire face à une galerie de personnages qui lui sont plus ou moins hostiles.

    Aragne: Sign of Vermillion (2018) : film d'animation japonais horrifique. Un sacré bordel. Des passages d'une laideur presque perturbante (à base de modèles 3D hyper crado, de gestion des lumières catastrophique et de moult procédés d'animation cache-misère) qui côtoient de vraies bonnes idées visuelles (la DA globale, la 3D parfois bien utilisée). Comme s'ils avaient du étendre un court-métrage de 10 minutes sur plus d'une heure pour coller à leurs ambitions, mais sans étendre le budget en conséquence. C'est d'autant plus dommage qu'il se dégage du film une vraie atmosphère hyper bizarre. Du coup y'a un esprit vraiment similaire à toutes les productions horrifiques amateurs en provenance du Japon (je pense surtout aux jeux comme Yume Nikki, Ao Oni, The Witch House, etc.) qui sont techniquement et artistiquement hyper inégales mais qui arrivent malgré tout à créer quelque chose. Voilà j'ai quand même aimé mais c'est vraiment parce que je kiff ce type d'ambiance. Ah et niveau musique c'était cool.
    Le trailer permet de se faire une idée : https://youtu.be/W0YNFWMxrr4

    1BR (2019) : j'avais du temps avant un autre film, j'y suis allé au pif. Un thriller vraiment pas terrible dans la veine des The Purge et compagnie.

    Ni Dieux ni maîtres (2019) : film français médiéval, un seigneur enlève une jeune fille, puis le village s'organise pour aller la libérer. C'est très beau, belle galerie de personnages, des combats efficaces, j'ai passé un très bon moment. Puis je sais pas si c'était mon état de fatigue, les décors de nuit ou quoi, mais tout le film est brumeux, j'étais complètement envouté.

    Compétition courts métrages thème "occultisme" : j'aime beaucoup ce concept d'habitude mais y'a littéralement aucun court qui m'a vraiment marqué... Des trucs sympa en animation à la rigueur.

    The Lighthouse (2019) : celui que j'attendais le plus parce que j'aime beaucoup The VVitch, pas été déçu. Ce sound design... Sur la scène finale du phare notamment, un régal le côté noise. D'accord pour dire que c'est davantage un thème déroulé qu'un scénar', ça m'a pas dérangé. Pas trouvé ça trop long, à part pour mes jambes parce que cette salle est pas confortable à moins d'être sur les bords.

    Et rien à voir mais je sors de :

    Ça chapitre 2 : cette seconde partie est bien trop similaire à la première en termes de structure et d'évènements. Puis l'enfance et ses traumas étant plus présents dans la première, ça restera la plus riche je pense. Reste quand même un train fantôme très divertissant avec pas mal de bonnes prank horrifiques, et un rythme plutôt soutenu parce que j'ai pas du tout vu les presque trois heures passer !
    Très très solide la première scène par contre. C'est dommage de partir sur une scène qui peut faire croire qu'on monte d'un cran en intensité (pour accompagner justement le passage à l'âge adulte des persos), que le mal lui aussi a bien grandi, mais le reste du film est jamais aussi sordide et impactant...
    C'était aussi ma première séance en IMAX, quel confort.

  19. #2209
    Mon pote avait vu le Aragne, il m'a dit la même chose pour le côté "cheap" de l'animation qui l'a beaucoup gêné.

    Je note Ni Dieux ni maîtres, il payait pas de mine dans le programme.
    Jeux du moment : TEKKEN 8

  20. #2210
    J'ai vu d'autres films la semaine dernière

    La chute du Président de Ric Roman Waugh : le super garde-du-corps est accusé à tort d'un attentat visant le Président des Stazounis d'Amérique.
    Un navet complet, même pas moyen d'en rire pour passer le temps. C'est laid à regarder et mou du genou. Le seul intérêt serait de décrypter toutes les méthodes employées par le réalisateur pour faire croire que Gerard Butler est au top de sa forme. Le final est d'une nullité... peut-être la pire trilogie de la décennie ? Il n'y a que le deuxième épisode à "sauver" pour de mauvaises raisons.

    Fast & Furious : Hobbs & Shaw de David Leitch : les deux brutes qui se chamaillent doivent coopérer pour combattre une organisation criminelle secrète qui menace le Monde Libre.
    Plutôt déçu, les courtes séquences de chambrage The Rock versus Statham qui m'amusaient beaucoup dans F&F 8 sont étirées comme du chewing-gum et c'est assez fatiguant. Il n'y en a pas une qui vaut ce qui a déjà été fait. Les scènes d'actions ne sont pas tout à fait au niveau de la franchise non plus (à part la dernière, où l'on apprend qu'aux Samoa la météo change toutes les cinq minutes). Le scénario stupide m'a amusé, mélange entre Mission Impossible 2 et Deus Ex... Sinon Vanessa Kirby complète bien les deux bovidés, j'étais content qu'elle soit là. Assez distrayant mais oubliable.

    Les Ailes de l'enfer de Simon West : un ancien soldat s'apprête à sortir de prison. Pendant un transfert en avion avec les détenus les plus dangereux du pays, les choses tournent mal.
    J'en avais un bon souvenir, c'est un tout petit peu moins sympa la deuxième fois. Je n'avais pas remarqué à quel point Nicolas Cage est ailleurs dans ce film, il est bien ennuyeux. Mais bon ça a la patine des films d'action des années 90. Les acteurs, la musique... ça marche encore.

    Thalasso de Guillaume Nicloux : Michel Houellebecq croise Gérard Depardieux dans un centre de cure thermale.
    Ça tient à rien et pourtant j'ai bien marché, les conversations m'ont intéressé, les dialogues sont amusants et le duo "au naturel" marche bien. Les personnages secondaires sont attachants en plus. Très agréablement surpris, ça me plaît plus que les derniers films de Kervern et Delépine dans l'genre.

    L'Enlèvement de Michel Houellebecq de Guillaume Nicloux : Michel Houellebecq est kidnappé, il sympathise rapidement avec ses ravisseurs.
    Encore une fois ça ne tient pas à grand chose et j'ai marché. Houellebecq est très amusant dans le genre amorphe (faut le voir demander à son médecin ce qu'il y a de mieux pour sa santé entre le bodybuilding et le free fight). Je suis un brin embarrassé quand il parle de politique (est-il sérieux) mais à part ça ça m'a intéressé. Le groupe de ravisseur est très drôle aussi.

    Valley of Love de Guillaume Nicloux : "Gérard" et "Isabelle" se retrouvent dans la Vallée de la Mort, à la recherche du fantôme de leur fils disparu.
    C'est minimaliste donc je fais court : j'aime Depardieu parce qu'il est naturel et concerné, beaucoup moins Huppert qui sent l'effort et le travail. C'est émouvant malgré ce déséquilibre.

    Je me suis endormi devant Les Visiteurs en Amérique (très ennuyeux, c'est moins pire que l'agressivité du dernier épisode) et L'Écume des jours de Michel Gondry (il a essayé, dans le genre bouquin inadaptable ça se pose là).
    Jeux du moment : TEKKEN 8

  21. #2211
    Citation Envoyé par Kaelis Voir le message

    Thalasso de Guillaume Nicloux : Michel Houellebecq croise Gérard Depardieux dans un centre de cure thermale.
    Ça tient à rien et pourtant j'ai bien marché, les conversations m'ont intéressé, les dialogues sont amusants et le duo "au naturel" marche bien. Les personnages secondaires sont attachants en plus. Très agréablement surpris, ça me plaît plus que les derniers films de Kervern et Delépine dans l'genre.

    L'Enlèvement de Michel Houellebecq de Guillaume Nicloux : Michel Houellebecq est kidnappé, il sympathise rapidement avec ses ravisseurs.
    Encore une fois ça ne tient pas à grand chose et j'ai marché. Houellebecq est très amusant dans le genre amorphe (faut le voir demander à son médecin ce qu'il y a de mieux pour sa santé entre le bodybuilding et le free fight). Je suis un brin embarrassé quand il parle de politique (est-il sérieux) mais à part ça ça m'a intéressé. Le groupe de ravisseur est très drôle aussi.
    J'ai adoré l'Enlèvement, mais dans Thalasso ça marche quand même moins bien. Le côté lunaire est beaucoup plus forcé par le "scénario" par exemple. Je n'étais pas super convaincu par Depardieu qui n'est pas si "au naturel" que ça d'ailleurs, j'ai trouvé. On sent un peu trop qu'il est là pour faire sortir des choses chez Houellebecq quelque fois. Pour le coup, ça marche très fort notamment dans une scène où il pleure et où on sent Depardieu complètement dépassé. L'idée de révéler une personnalité, et en l'occurrence sa spiritualité (et là on s'aperçoit que Houellebecq est un très grand optimiste quelque part !), de faire une espèce de docu sur elle dans une fiction est terriblement chouette par contre.

  22. #2212
    Citation Envoyé par Pierce Inverarity Voir le message
    L'idée de révéler une personnalité, et en l'occurrence sa spiritualité (et là on s'aperçoit que Houellebecq est un très grand optimiste quelque part !), de faire une espèce de docu sur elle dans une fiction est terriblement chouette par contre.
    Cette phrase me rappelle Pater de Alain Cavalier, avec un Lindon qui improvise en tant que Premier Ministre (et où les acteurs peuvent s'interrompre au milieu d'une scène le temps d'ouvrir la porte pour faire rentrer le chat). C'était savoureux.

  23. #2213
    Sinon pour ceux qui auraient loupé le dernier John Wick au cinoche, il sort lundi prochain en boutique/streaming. J'ai hâte de le rattraper
    Jeux du moment : TEKKEN 8

  24. #2214
    Limite HS mais pas trop, ce type fait des videos géniales sur les accents et autres:

    Envoyé depuis mon Motorola StarTac et Netscape Mail 5.23

  25. #2215
    Bordel on parle de Houellebecq en bien.
    Je démissionne.
    Je rends mon tablier.
    Vous m'avez fâché.

  26. #2216
    Citation Envoyé par Kaelis Voir le message
    J'ai hâte de le rattraper
    Sois pas si pressé.
    Gros batave

  27. #2217
    Bah de ce que j'en ai entendu et lu, j'ai du mal à imaginer qu'il me plaise moins que le deuxième
    Jeux du moment : TEKKEN 8

  28. #2218
    Citation Envoyé par Couyu Voir le message
    Bordel on parle de Houellebecq en bien.
    Je démissionne.
    Je rends mon tablier.
    Vous m'avez fâché.
    Combo Seydoux + Houellebecq ?
    Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards

  29. #2219

  30. #2220
    Citation Envoyé par Couyu Voir le message
    Ce sont les héros de Parasite intestinaux ? (la suite du film de Bong Jun Hoo)
    Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards

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