Dans ce MI tu as même des faux raccords au jardin du Palais Royal, avec des plans inversés et des personnages qui ... évoluent dans un espace non euclidien (c'est au délà de la téléportation).
Paradoxalement c'était une expérience de spectateur intéressante (et je pense que tu as vécu la même chose avec Sienne) parce que je passais très souvent par ce jardin pour aller au boulot, que j'y allais en pause déj etc.
En gros, c'est inconscient et totalement involontaire, mais ton cerveau met un gros stop à ce ce que tu es en train de voir. Limite j'avais l'impression de voir un nanar bien pété malgré la DA hollywoodienne.
Grosse fierté d'avoir ramené Torque -la route s'enflamme (rien que le titre) à sa bonne place sur ce topic
Ca m'a gâché la scène, parce que j'arrêtais pas de me dire "Mais non, c'est pas là ça." Et puis, la promo avait poussé Tom qui fait ses cascades lui-même etc., je me demandais combien de voitures étaient en CGI et combien étaient réelles. En la matière, mon maitre-étalon reste Ronin :
J'aime beaucoup celle de la Mémoire dans la peau car elle est en Mini :
Elle a l'air bien claquée au sol en revanche niveau géographie (gare du nord, voie sur berge en 2 minutes).
"Elminster this, Elminster that. Give ME two thousand years and a pointy hat and I'll kick his arse!"
Jeux du moment : TEKKEN 8
Battle.net, BGA : S0uly
En cette période de télétravail, j'aime bien regarder des films de merde en même temps que je bosse, comme ca, je ne suis pas trop distrait.
Aujourd'hui c'était le nouveau Charlie's Angels.
J'ai vu de mauvais films. J'ai vu de très mauvais films. Charlie's Angels, c'est une nouvelle vague : c'est le film tellement woke qu'il te fait la leçon en permanence alors qu'il est juste foncièrement nul. Tiens comme la série Hollywood qui raconte n'importe quoi en te faisant la leçon, mais qui avait au moins pour elle de bons acteurs et une belle production value. Là c'est mal écrit, mal joué et moche. Une réussite totale donc qui heureusement ne permettra pas a Elisabeth Banks de faire une suite.
Avant je regardais du mauvais cinéma... maintenant j'en fais.
Pour les cinéphiles en manque de festival de cinéma, il y a un festival international qui vient d'être lancé et dont le contenu est intégralement disponible sur Youtube !
Le We Are One Global Festival proposera jusqu'à 105 films de tous types (long, court, animation, expérimental, etc.) et se déroulera du 29 mai au 7 juin.
C'est une sorte de méta-festival dont les participants sont d'autres festivals comme Annecy, Berlin, Cannes, Sundance, Mostra, etc.
Bref, il y a de quoi faire !
Jeux du moment : TEKKEN 8
Je me demande ce que l'on aura à l'affiche à la réouverture des cinémas.
Peut-être ce qui était prévu initialement le 08/03 (sans un bruit 2 par exemple).
Voilà ce qui est annoncé pour le moment :
http://www.premiere.fr/index.php/Cin...ir-du-22-juin-
(Sans un bruit 2 est reporté à Septembre normalement)
Crash (1996)
Un des derniers longs de Cronenberg à enfin sortir en blu-ray (il doit rester Spider et M. Butterfly, mais ceux-ci sont dispo en HD sur certaines plateformes de sVOD je crois), le film le plus sexuel du réalisateur sans aucun doute.
James Ballard (James Spader) et Helen Remington (Holly Hunter) forment un couple sexuellement très libéré. Lorsque ce premier est impliqué dans un sérieux accident de voiture qui le laisse plusieurs semaines à l'hôpital, ils découvrent un courant underground de pansexuels tirant leur plaisir de la tôle froissée, des cicatrices et de la récréation d'accidents célèbres.
Alors oui, ce n'est pas pour tout le monde. Il y en a d'ailleurs beaucoup pour trouver le film vide, ennuyeux et trop sexuel (interdit aux moins de 18 un peu partout dans le monde à sa sortie, mais un prix spécial du jury à Cannes).
Par contre, si on accroche, c'est un vrai plaisir. Dans ce film, les personnages font trois choses : conduire, baiser et avoir des accidents. Parfois tout en même temps. Elias Koteas est un magnifique zombie blafard et suturé. Holly Hunter est parfaite lorsqu'elle est vulnérable et James Spader l'est tout autant, en réalisateur TV curieux et entreprenant.
Il y a tout un propos sur le fétichisme, le sexe sans le sexe (voir les interviews de Cronenberg sur le film), mais je ne saurais très bien en parler. Si on est fan du monsieur et qu'on a toujours pas vu celui-ci, c'est à rattraper je pense, surtout maintenant qu'il est disponible en HD.
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
De rien !
Comme toi, je l'ai vu très tard (il y a quelques années) alors que j'étais en train de me rattraper sur un certain nombre d'ancien Cronenberg que je n'avais pas encore vu... Et j'ai vraiment adoré !
Toute la réflexion sur les fétiches avec la création de ce très étrange fétichisme au centre du film est très intéressante ! Je comprends clairement qu'il en est dérangé plus d'un à sa sortie !
Les acteurs sont top et la BO est vraiment marquante ! Par certains aspects, la BO a ce coté très envoutant et étrange du fameux morceau de Tristram dans Diablo 1.
1917
J'ai été étonné par le traitement, presque un film intimiste alors qu'on parle de guerre à grande échelle et toutes les images qu'on a en tête. J'ai plutôt bien aimé malgré des longueurs.
Ça casse pas des briques sur un canard...
AD ASTRA : Bouarf, j'ai trouvé ça un peu chiant. Il y a quelques scènes sympa mais pas assez d'émotions. Et puis la fin,... pas très original. J'ai l'impression qu'il manque un truc pour que ça prenne. Dommage.
Ca me fait relativiser Interstellar qui finalement était quand même pas si mal que ça.
ZzZzZzZzZz
J'avais vu le film il y a longtemps et j'en garde pas beaucoup de souvenirs c'est dire si ça devait être intéressant. Pourtant en général j'aime bien ce que fait Cronenberg, mais je crois me souvenir que c'était timoré, beaucoup de promesses pour pas grand chose. Une sorte de sexualité "soft" à l'américaine faussement transgressive (qui a dit à la 50 nuances de grey... ). C'était à mon avis pas le bon sujet pour ce réalisateur, même si Cronenberg adore le métal.
Hutchinson
Timoré ? Soft et faussement transgressive ? Alors qu'il y a un tout un propos derrière et que rien n'est gratuit ? Je crois que tu as as mauvais souvenir. Que ça soit James Spader qui traite une grande cicatrice pratiquement comme un vagin ou la scène de sexe en voiture de laquelle Holly Hunter ressort couverte d'ecchymoses...
Et Cronenberg et Crash sont canadiens en passant.
Cette phrase est pratiquement un non-sens à elle seule. Cronenberg est d'abord connu pour être le réalisateur de la chair, sous tous ses aspects.
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Ca fait longtemps et comme je l'ai dit j'en garde pas beaucoup de souvenirs, faudrait que je le revoie, avec un peu plus de bouteille peut-être que j'en ferais une autre analyse mais j'en doute.
Oui et alors, le film est réservé uniquement au marché canadien !?
Comme d'autres réalisateurs.
Hutchinson
Dites.
Depuis quelques jours j'ai des souvenirs vagues d'un film en tête mais c'est trop vague pour que je retrouve le titre. Alors j'me dis qu'il y a peut-être quelqu'un qui saura m'aider avec mes souvenirs très flous
- C'est un film en noir et blanc, j'dirais des années 40 ou 50, très possiblement un "classique" regardé sur Canal + ou OCS.
- Ce dont je me souviens le plus (et tout est flou alors bon...), c'est approximativement le début, avec un type (à lunettes ?) qui loue une chambre, on voit sa propriétaire.
- A côté de lui vit une femme qui, je crois, est mariée. Et l'élément déclencheur, c'est le meurtre de soit le mari, soit la femme.
Et après y a une histoire qui se déroule mais j'm'en souviens plus vraiment
Voilà voilà. Je mentais pas quand je disais que c'était flou mais ça m'obsède en ce moment. Si quelqu'un par miracle voit ce dont je parle... (et c'est pas Rear Window)