C'est un film que je trouve très déplaisant. Mais pas à cause de son sujet, mais pour ce qu'il raconte, et que Takahata a dévoilé un jour en interview lors d'un festival sur Paris il y a trèèèèès longtemps, genre 20 ans voire plus.
En fait pour lui les 2 enfants symbolisent le Japon moderne, méprisant les valeurs du Japon Eternel (personnage de la Tante), et qu'au final ce qu'il leur arrivait était de leur faute, ils auraient obéi à leur tante et rien d'autre que la mort tragique de leur mère ne serait arrivé.
Bref un bon petit discours de gars de droite limite nationaliste/réac'.
J'aime toujours autant certains de ses films (Omohide Poroporo en particulier, malgré sa misogynie latente, c'est un de mes Ghibli préféré), mais concernant l'homme, il est assez détestable (impression fortement renforcée depuis quand j'ai appris son comportement avec ses collaborateurs au studio). Hotaru no Haka est nihiliste, et très fortement manipulateur, puisque il utilise le martyr de 2 jeunes enfants pour dire ce qu'il pense de la société japonaise. Il peut aller se faire foutre.
I am Moanaaaaaaa !!! (et en version legit!)
Certaines lucioles prennent un autre sens (c'est aussi lié à la graphie particulière du titre en japonais).
A droite c'est la vignette Netflix? Bon bah si avec ca les gens savent pas à quoi s'attendre.
Ces acteurs ne sont pas des joueurs.
Peut-être parce que toi (je suppose) comme moi ne sommes pas japonais mais que c'est un peu plus évident pour eux.
Quand tu ne sais pas, oui, ça peut passer. Mais continuer à apprécier quand tu sais, c'est pour moi malhonnête : tu connais l'intention de l'auteur, l'ignorer pour ne retenir que ce qui te "plaît" (avec de grosses pincette ici, bien entendu) c'est se mentir à soi-même.
Un certain acteurviolait presque tous les jours ses filles depuis leur plus jeune âge. Est-ce que je peux ne serait-ce que regarder n'importe quel film où il apparaît et l'apprécier depuis que je sais ? Non. Regarder Hotaru no Haka en pleurant en se disant que c'est un très beau film triste tout en connaissant l'histoire de sa création c'est se voiler la face, essayer de voir un autre film que celui que voulait faire l'auteur. Pourquoi pas, mais perso je ne peux pas.Spoiler Alert!
I am Moanaaaaaaa !!! (et en version legit!)
Le Ghostbuster a l'air chouette, pour une fois pas un reboot c'est plaisant.
Alors oui ça va surfer sur la vague 80's nostalgeek, (du coup tous ceux qui crachent sur le principe le verront quand même pour prouver que ce sont des vrais nerds, eux) et ma main à couper que Veikman et al seront en fait des fantômes qui vont aider les gamins à lutter contre les méchants fantômes.
Le film c'est quand même l'histoire de l'auteur et c'est crade au possible.
Je résume pour ceux qui ne connaissent pas :
L'auteur c'est un mec qui a admis s’être trouvé dans la même situation durant la 2nd guerre mondiale avec sa sœur.
Sauf qu'a la différence du film, dans la réalité il a volé la bouffe à sa sœur et l'a laissé crever pour survivre
Après cela l'auteur décide de faire une œuvre cathartique sur cet événement mais en changeant "subtilement" les événements pour éviter de passer pour un gros connard.
Sa modification passe plusieurs message et peine à cacher la conaritude de l'auteur. Premier message évident : "si tout s'est passé c'est parce qu'on a pas obéis aux adultes", ou comment s'assurer de remettre sa merde personelle dans un gros sac sur "les gamins qui n'obeissent pas". Cela fait également coller au passage le film aux opinions bien conservatrice de l'auteur en tant qu'adulte, d'une pierre deux coups.
Et l'animé peine à camoufler la conaritude du héros à coté de ça, si on regarde l'animé froidement le héros est un véritable connard. De plus l'animé n'a aucun véritable sens, aucun but sur le fond, aucun message, ce qui est gênant quand on met de coté l'émotion et qu'on le regarde au calme. Il y avait eu une critique très remontée sur MAL qui en faisant l'analyse :
Spoiler Alert!
Bref c'est l'une des œuvres les plus creapy de l'histoire de l'animation, ou un auteur ayant fait des horreurs étant gamins, dans une situation complexe certes, tente de se justifier par son œuvre en changeant la réalité et en la faisant coller à ses opinions du moment mais sans vraiment parvenir à camoufler l'irresponsabilité et la conarditude du héros, malgrés les efforts déployé dans l'animé.
Comme le note bien la critique ci-dessus : si à la limite il avait fait un film sur son histoire reele, ça aurait été affreux, mais au moins il y aurait eu matière à débat et ça aurait été la réalité. ("Now that would have been an ugly, authentic story worth telling.") mais comme ce n'est pas le cas, c'est juste crade.
Le film se finit quand même sur une note assez bienveillante puisqu'on voit les spectres des enfants veillés sur le Japon de nos jours ou bien? Perso j'ai toujours pensé que c'était le frère le fautif et que donc dans cette logique nihiliste c'est carrément con pour eux parcequ’à quelque jours près ils auraient survécu à la guerre
Mais effectivement si t'es pas japonais, ya plein de trucs qui vont te passer au-dessus.
Ces acteurs ne sont pas des joueurs.
Le Grand Bazar : en HD en plus, ça fait tellement plaisir ! Probablement le meilleur des Charlots, Les Fous du Stade ne sont pas loin derrière, avec Michel Galabru et Michel Serrault. Plaisir nostalgique avant tout, vu que j'ai dû le voir une trentaine de fois sur VHS quand j'étais gosse, et que toutes les répliques me venaient à l'esprit avant qu'elles soient prononcées alors que mon dernier visionnage doit dater d'il y a quinze ans. La mort du petit commerce mise en scène avec tellement de blagues con...
♫ Bonjour bonjour mesdames, nous sommes vos vendeurs, tout à vous corps et âme, pour faire votre bonheur ♫
Garde à vue : Toujours très bon. Lino Ventura et Michel Serrault excellents.
L.627 : Toujours excellent. Le meilleur film français sur la police de mon point de vue. Il y a juste cette scène finale qui me laisse toujours sur un sentiment d'inachevé.
The Reader : Je ne sais pas comment j'étais passé à côté. Très beau film, oscar mérité pour Kate Winslet, le seul reproche que j'aurais à faire est Ralph Fiennes, particulièrement inexpressif, ce qui gâche un peu le dernier tiers du film. Le jeune acteur jouant le personnage jeune s'en sort beaucoup mieux.
The Seventh Sign : Ça faisait très longtemps que je n'avais pas vu un film avec Demi Moore, et je me rends compte que c'était peut-être la première fois que je l'entendais en VO, sa voix rauque est trop craquante ! Par contre le film, excepté l'ambiance 80s sympa, les bondieuseries de l'Apocalypse où Dieu décide de tuer tout le monde sauf si un être humain est capable de lui montrer qu'il y a encore de l'espoir...
Je viens juste de capter que Nastassja est sa fille.
Ce qui aide à expliquer comment elle a pu se retrouver sexualisée et dénudée dans autant de films en étant mineure. Même si apparemment c'était sa soeur qui a été violée de 5 à 19 ans. Tu m'étonnes qu'il n'y ait que le fils parmi ses enfants pour assister à son enterrement. Et il avait été diagnostiqué psychopathe.
Herzog aurait sans doute dû accepter la proposition des indiens.
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
À propos de ce film il aurait fait une déclaration : "Marvel-ous !"
I am Moanaaaaaaa !!! (et en version legit!)
Ah oui, je l'ai pas dit, mais ce n'est que récemment qu'on s'est rendu qu'on compte qu'en augmentant la luminosité de l'affiche, on pouvait distinguer le B29 dans le ciel.
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T'as des sources ? Parce que tout indique le contraire dans le film. Exemple avec le plan final où les esprits des enfants, appaisés, contemplent le Kobe moderne, allégorie du bonheur à avoir vécu tout le temps en paix depuis la capitulation. C'est pas vraiment nihiliste, ni une célébration du Japon éternel et de sa perversion va-t-en guerre des années 30-40.
Le nihilisme de l'histoire c'est de se dire qu'à quelques jours près ils auraient survécu, le garcon meure le jour de la capitulation, pour le reste comme je l'ai dis plus haut le film se finit sur une note assez bienveillante.
Le coté moralisateur il pèse plus sur la culpabilité de celui qui reste, finalement il meure en même temps qu'une certaine idée que ce faisait la population à l'époque de leur pays.
Ces acteurs ne sont pas des joueurs.
C'est inexact, c'est la fille qui meurt peu après la capitulation (il l'apprend en allant chercher de la bouffe qui ne pourra malheureusement pas la sauver), lui meurt encore plus tard, on ne sait pas encore quand. Sa mort à lui peut effectivement être vue comme relevant du nihilisme, mais je le vois plus comme les conséquences de l'embrigadement des jeunes par un régime guerrier. Il est surpris de la capitulation, est déçu de son père qui est sans doute mort alors qu'il aurait dû gagner la guerre pour eux (c'est presque un traître à ses yeux). Egalement, jusqu'au bout il se sera habillé en soldat. Sa mort peut au contraire être vue comme la mort du Japon va-t'en-guerre, qu'il représente malgré lui.
Mais encore une fois, je veux bien voir des sources sur Takahata le promoteur du Japon traditionnel et éternel.
Du coup là tu prends complètement à contre-pied ce que dit Teto, c'est une certaine idée du Japon de l'époque qui part avec ces enfants pas le fait que leur envie d'émancipation leur a couté la vie. C'est ce que je pense aussi.
Après on sera tous d'accord pour dire que le frère se laisse mourir.
Perso j'ai plus envie de croire que ton interprétation est la bonne, elle est raccord avec la conclusion du film.
Ces acteurs ne sont pas des joueurs.
En tout cas le wiki ne dépeint pas le réalisateur de la même manière que Teto :
However, director Takahata repeatedly denied that the film was an anti-war film. In his own words, "[The film] is not at all an anti-war anime and contains absolutely no such message." Instead, Takahata had intended to convey an image of the brother and sister living a failed life due to isolation from society and invoke sympathy particularly in people in their teens and twenties.
Since the film gives little context to the war, Takahata feared a politician could just as easily claim fighting is needed to avoid such tragedies. In general, he was skeptical that depictions of suffering in similar works, such as Barefoot Gen, actually prevent aggression. The director was nevertheless an anti-war advocate, a staunch supporter of Article 9 of the Japanese Constitution, and has openly criticized Japan's penchant for conformity, allowing them to be rallied against other nations. He expressed despair and anxiety whenever the youth are told to fall in line, a reminder that the country at its core has not changed
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Merci pour ces pécisions que j'ignorais totalement, n'ayant jamais vu le flim. Je comprends mieux pourquoi ma femme refuse toujours de le voir du coup.
EDIT: J'ai lu les autres posts entre temps. Donc oui, c'est pas ça en fait. Ca veut dire que ma femme ne veut pas voir le flim parce qu'il est trop déprimant en fait...
Et donc quand tu chies beaucoup , ça veut dire que tu manges beaucoup, et ça veut donc dire que tu est riche, CQFD
Le Japon c'était mieux avant
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Pour le tombeau des lucioles -> Vous allez chercher trop loin, l'histoire c'est juste l'auteur qui a tué la petite fille étant jeune en lui volant sa bouffe et qui, lui, a survécu, et qui a décidé de faire une œuvre cathartique, rien de plus rien de moins.
C'est l'auteur lui même qui avait fini par expliquer pourquoi il avait fait cette oeuvre. C'est une œuvre purement personnelle et il faut l'analyser ainsi. Les histoires sur son point de vue sur le japon et tout ça sont très secondaires.
Ça emmène a pleins de mésinterprétation d'oublier pourquoi l'auteur a pondu son œuvre à la base, à un moment tout le monde pensait que c'était une critique de la guerre et comme l'auteur l'a dit lui même, ça n'a aucun rapport, c'est juste une mésinterprétation.
Cette œuvre est une excuse, un repentir d'un mec qui a du sang sur les mains et qui cherche à trouver une solution à ses remords, c'est tout. C'est pas un film politique ou un débat de société.
Du sang sur les mains, c'est un peu dur, non? D'autant que je ne trouve trace nulle part que le mec a laissé crever sa soeur de faim.
Mais meme si c'était le cas, le mec avait 10 ans… Facile se sentir coupable après ce genre de traumatisme. Dans ce genre de situation, on ne peut vraiment blamer les faiblesses de personne…
Et donc quand tu chies beaucoup , ça veut dire que tu manges beaucoup, et ça veut donc dire que tu est riche, CQFD
L'important est pas ce qu'on en pense, mais que l'auteur, lui, se sentait coupable d'avoir bouffé alors qu'il aurait pu nourrir sa sœur, ce qu'il n'a pas fait.
L'auteur d'origine n'avait pas du tout aimé le film ni son propre livre en réalité parce qu'il trouvait justement que ça dénaturait son intention qui était de paraitre sous toute sa culpabilité mais que petit à petit il n'avait pas pu s’empêcher d'être "hypocrite" (dixit lui même) lors de l'écriture.
Une interview de l'auteur en 1987 :
Il ne sert donc à rien d'analyser l’œuvre comme vous le faite, l’œuvre n'est pas une œuvre anti-guerre, ni pro-guerre, ni politique, ni sur l'enfance et sa signification. L’œuvre est un repentir, l'auteur l'a dit et répété : elle est construite comme ça, elle n'a que ce but. C'est une excuse à sa sœur morte. Mais une excuse hypocrite, renié en partie par l'auteur lui même dans ses vieux jours car déformant complétement la réalité pour la mettre sous un jour plus positif que ce que l'auteur avait fait dans la vrai vie.My sister's death is an exact match with the novel. It was one week after the end of the war. At the countryside of Fukui prefecture where I was, it was the day the restrictions on lighting were removed. It must have been the 22nd. It was evening, and I was picking up my sister's bones. I was coming home in a daze when I saw the village lit up. There was nothing like my surprise then. My sister died in my side of the world, and the light was coming back in the other.
Honestly speaking, there was also relief that she died and my burden was gone. No one would wake me up in the night like she did with her crying, and I wouldn't have to wander around with a child on my back any more. I'm very sorry to say this about my sister, but I did have those feelings too. That's why I haven't gone back to my novel (Grave of the Fireflies, published in 1967) to re-read it, since I hate that. It's so hypocritical. It must be absolutely true that Seita must have thought of his sister as a burden too. He must have thought that he could have escaped better if it weren't for her.
There are many things that I just couldn't get myself to write into the story. During composition, the older brother got increasingly transformed into a better human being. I was trying to compensate for everything I couldn't do myself. I always thought I wanted to perform these generous acts in my head, but I couldn't do so. I always thought I wouldn't eat and would give the food to my little sister, but when I actually had the piece of food in my hand, I was hungry after all, so I'd eat it. And there was nothing like the deliciousness of eating in a situation like that. And the pain that followed was just as big. I'd think there is no one more hopeless in the world than me. I didn't put anything about this in the novel.
C'est une excuse malhabile et passablement mensongère d'un homme rongé par la culpabilité.
C'est tout, ni plus, ni moins.