Cinéma : Autant en emporte les ouins ouins

[Pierce Inverarity]

Clairement ... quand on entend "Mais si, c'est Richard Manson !" à la sortie de la séance : je pense que la majorité du public français va carrément passer à côté du film. Je passe sur le groupe à côté de moi qui n'avait jamais entendu parler de Sharon Tate, sauf un, qui hurlait même au "révisionnisme".


Je trouve que c'est un film plutôt raté ... dans le sens où on voit un peu ce qu'il veut raconter d'une époque où une page se tournait sur le passage d'une ère où le cinéma régnait vers une autre époque où la TV (omniprésente dans le film) prend complètement le pouvoir, et impose une violence plus crue qu'un petit cowboy qui tombe du toit au loin (au grand dam du personnage qui trouve que les westerns italiens sont nuls) et puis la fiction comme remède à la réalité, aux traumatismes ...

... mais finalement tout tombe un peu à plat. Le film est bien trop tiède, jusqu'à cet instant où il l'est évidemment plus du tout mais qui, honnêtement, m'a plus rappelé ces vieilles pubs orangina que ce qu'on attend de Tarantino. Quelques scènes sortent du lot, mais globalement, je pense que j'aurais pratiquement tout oublié dans 3 mois ... et, ça, c'est vraiment triste pour un Tarantino. Je pense qu'il s'est un peu laisser piéger par ses envies de reconstitutions : ses personnages fictifs font trop laborieusement et rarement les allers-retours nawak/reconstitution. Alors on attend un peu la conclusion de tout ça ... et je m'attendais pas à ça.

Spoiler Alert!

mais une fois qu'on l'a vu on se dit que c'est à partir de la fin que le film aurait dû commencer. Tout ce qui arrive dans le film aurait aussi bien pu nous être raconté en voix off comme lors du retour de Cliff et Rick en avion et on continuerait le film en mode dystopie.

Je conseille néanmoins ce film aux fétichistes des pieds, vous serez servis !
Et sinon première question en sortant de la salle avec ma pote :
"- Y avait quand même énormément d'allusion à la pédophilie, tu trouves pas ?!
- J'osais pas te le dire !"

[raspyrateur]

J'en sors aussi.

Je trouve que c'est un version plus abouti du "film" qu'il y avait derrière Inglorious Bastards, cf les références croisés.
Of course ça n'a pas la même toile de fond mais je trouve qu'il y a une grande proximité dans le sujet et dans le traitement des thématiques secondaires. Et il y a le parallèle Manson/Hitler bien entendu.

J'ai trouvé ça très bien, et bizarrement, j'ai eu l'impression... ça m'a rappelé Jacky Brown, je ne sais pas exactement pourquoi (le côté Amérique rétro méta ultra référencé de manière intéressante et pas uniquement tape à l'oeil).

[Pierce Inverarity]

J'ai trouvé ça très bien, et bizarrement, j'ai eu l'impression... ça m'a rappelé Jacky Brown, je ne sais pas exactement pourquoi (le côté Amérique rétro méta ultra référencé de manière intéressante et pas uniquement tape à l'oeil).

L'avion peut-être ?
Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas grâce aux seconds rôles

[raspyrateur]

Les seconds rôles ne sont pas des personnages exagérés ou cabotin comme à l'habitude, mais c'est fait exprès.

[Teto]

Ah bon, Bruce Lee ne l'est pas?

[Pierce Inverarity]

Ah bon, Bruce Lee ne l'est pas?

Si à fond.
Je comprends complètement que des gens trouvent cette apparition irrespectueuse.

Mais ... c'est un peu la même pour McQueen ... donc je pense pas que ce soit du racisme. Juste un gros manque d'inspiration.

[Manu71]

Mais ... c'est un peu la même pour McQueen ... donc je pense pas que ce soit du racisme. Juste un gros manque d'inspiration.

Ouais, on aime ou on aime pas QT, et il peut être maladroit, mais on peut pas le taxer de racisme.

[mickakun]

Si Bruce Lee cabotine et c'est même genant

Spoiler Alert!

même si c'est un rêve

Je trouve que toute les situations dans ce films sont désamorcé trop tôt

Je garde en tête que Brad Pitt :D

[theclaw]

Si Bruce Lee cabotine et c'est même genant

Spoiler Alert!

même si c'est un rêve

Je trouve que toute les situations dans ce films sont désamorcé trop tôt

Je garde en tête que Brad Pitt :D

Groupie !

[Teto]

Si à fond.
Je comprends complètement que des gens trouvent cette apparition irrespectueuse.

Mais ... c'est un peu la même pour McQueen ... donc je pense pas que ce soit du racisme. Juste un gros manque d'inspiration.

OK, j'avais lu pour Lee car sa petite fille s'était plainte, mais je ne savais pas pour les autres "caméos". Cela me conforte dans l'idée de ne pas y aller.

Mais d'une certaine manière cela fait quelques films que je n'apprécie plus tellement Tarantino. En fait depuis Jackie Brown (pas vu inglorious basterds). J'aime bien, c'est au-dessus de la plupart des films de la concurrence, mais je ne suis pas retourné par ses films. Je les apprécie, mais sans plus. Et certaines choses m'agacent car inutiles. Le massacre d'8full était strictement inutile par exemple, il aurait été beaucoup plus fort de laisser le spectateur imaginer la scène plutôt que de la montrer complaisamment. Un film que j'ai vraiment apprécié par ailleurs. Bref.

Merci en tout cas pour ta réponse et le retour des canards.

[tonton kaka]

Pareil pour moi, Once upon a time... aujourd'hui, bah sûrement le QT que j'ai le moins aimé avec Jackie Brown. J'ai trouvé le film hyper long. Bon par contre le jeu d'acteur est ouf comme d'hab' chez lui, les personnage sont attachants et il y a au moins deux scènes marquantes (le ranch et la toute fin) qui me feront pas oublier le film de sitôt. ^^
Mais comme je le disais plus haut, le rythme est pas ouf et j'ai eu du mal à m'accrocher, je savais pas trop où tout ça voulait en venir et j'attendais de voir comment allait être traité l'événement final, pas déçu mais l'élastique a été trop étiré pour moi, et deux heures trente d'élastique qui se tend pour exploser dans les quinze dernières minutes, c'est long aussi bonnes soient-elles, ces quinze minutes...
Enfin bref, pas forcément un Tarantino accessible pour tout le monde je pense.

J'ai aussi vu Le gangster, le flic et l'assassin, polar sud-coréen sur un tueur en série traqué par un flic badass et un gangster bourrin. C'était cool, pas grand chose à dire de plus. Le jeu d'acteur et la mise en scène asiatique me sont toujours aussi amusantes, et la morale du film est bizarre mais j'ai bien aimé.

- - - Mise à jour - - -

Je conseille néanmoins ce film aux fétichistes des pieds, vous serez servis !

Mais oui, il est en totale roue libre dans ce film là dessus, le Quentin.

Et sinon première question en sortant de la salle avec ma pote :
"- Y avait quand même énormément d'allusion à la pédophilie, tu trouves pas ?!
- J'osais pas te le dire !"

Hum je vois pas trop... au contraire, ça la désamorce. Tu parles de la scène en voiture avec Pussycat ?

[Pierce Inverarity]

Hum je vois pas trop... au contraire, ça la désamorce. Tu parles de la scène en voiture avec Pussycat ?

C'est la plus explicite.
Après c'est pas vraiment dire que tel ou tel personnage est pédophile ... mais, c'est là, ça flotte dans l'air.

Je me suis dit "tiens !?" à quelques reprises ... assez rapidement avec la réplique entre McQueen et la fille à la fête de playboy où elle fait remarquer que Sharon aime les petits garçons talentueux, et que lui, incarnation de la virilité en conclut qu'il n'avait aucune chance.
Et puis il y a surtout le ranch Spahn, où la plupart des filles ont l'air "barely legal", y en a une ou deux enceintes, leurs comportements de collégiennes, la rousse qui "baise comme une bête" avec le vieil aveugle ... et tout ça dans une atmosphère d'horreur surtout. Genre si Cliff met le doigt là-dedans, il est foutu.
Peut-être plus subtil, la relation entre Rick et sa partenaire, il commence par lui demander si elle a 12 ans et elle le corrige, puis se comporte même plus en adulte que lui, lui donne une leçon d'acting ...

C'est pas non plus super mis en avant, mais la répétition de ce genre d'allusions ça m'a fait tiquer, surtout par rapport à la situation de Polanski aux USA.

[Maximelene]

Je voulais regarder Godzilla: King of Monsters, mais je me suis dit que ça serait peut-être mieux de regarder d'abord le Godzilla de 2014.

Je fais une pause en plein film pour venir demander si c'est normal que tout le monde soit aveugle dans ce film. Entre l'hélicoptère qui, 30 mètres au-dessus du sol, ne voit pas le sous-marin de 200m de long sur lequel il pointe son projecteur, le soldat qui dit 5 secondes après le passage de Godzilla (à genre 20m de lui) qu'il ne le voit plus (alors que la bestiole fait 150m de haut), et le convoi entier de soldats qui, arrivant dans une base militaire ultra-sécurisée en plein milieu du désert (accompagnés d'un hélicoptère), se rend compte après l'avoir fouillée (à pied) qu'il en manque littéralement un hectare (y'a pas un gardien dans cette base ? Personne ne surveille les milliers de tonnes de déchets radioactifs ? Personne n'a vu ou entendu ces milliers de tonnes de métal se faire arracher ? Ils n'ont pas vu le nuage de fumée en arrivant ? Le pilote de l'hélicoptère, c'est le même gusse que celui qui n'a pas vu le sous-marin ?), c'est la folie, y'en a pas un pour rattraper l'autre.

Si j'étais taquin, je ferais une blague sur les yeux bridés, mais ça serait déplacé (surtout que la moitié sont américains).

Bon, à part ça tout le monde est con dans ce film, mais ça je m'y attendais, c'est presque obligatoire pour le genre.

[Shosuro Phil]

C'est la plus explicite.
Après c'est pas vraiment dire que tel ou tel personnage est pédophile ... mais, c'est là, ça flotte dans l'air.

J'ai vu le film cet après-midi et je ne suis pas vraiment emballé, mais je ne vois vraiment pas d'où sort cette impression. Les éléments que tu cites me semblent être dans les clous de la réalité de l'époque, des hippies et de la "famille" Manson

J'ai trouvé la première partie du film très sympathique, et le jeu des acteurs (Di Caprio et Pitt, oeuf corse, mais aussi Pacino) est nickel - là, on est d'accord, QT peut sans doute se permettre de proposer un rôle à 10 lignes à qui il veut et il l'aura. Vers la moitié du film (donc pas loin de la fin de la première partie), je me suis dit "OK c'est sympa tout ça, mais où est-ce qu'il veut en venir?". La reconstitution de l'ambiance est très bien, maintenant il faut une histoire, un incident... et tout ce qui constitue la seconde partie, franchement, m'a beaucoup moins intéressé. Vu comment ça se termine, il y avait sans doute moyen de traiter l'"événement" un peu plus légèrement (par exemple sans faire de référence à des faits réels), et je pense que le film aurait été plutôt meilleur dans sa catégorie "nostalgie".

Bon je dis pas pour autant que le film est mauvais, hein, je suis content de l'avoir vu. Mais il y a peu de chances que je me l'achète en DVD pour, un soir, me dire "allez, je vais me revoir un Tarantino", comme j'ai fait avec ses premiers films (et pas encore avec les Inglorious/Django/Hateful, mais je pense que ça viendra).

Pour ce qui est de la scène avec Bruce Lee... je n'y perçois vraiment pas de racisme -- à part si le simple fait de faire passer un asiatique pour un bouffon prétentieux relève du racisme, mais perso c'est tout ce que j'y ai vu. Et je l'ai trouvé plutôt plus réussi que Damian Lewis en McQueen.

[Pierce Inverarity]

J'ai vu le film cet après-midi et je ne suis pas vraiment emballé, mais je ne vois vraiment pas d'où sort cette impression. Les éléments que tu cites me semblent être dans les clous de la réalité de l'époque, des hippies et de la "famille" Manson

Cette présentation elle est quand même pas neutre dans le sens où la Manson family n'est représentée que sous les traits de jeunes filles hippies qui font les poubelles et du stop en chantant et en souriant à tout le monde, encadrées par quelques garçons au ranch, et qu'aucun élément avant l'attaque ne les relie à la secte sataniste telle qu'on la représente habituellement. Rien sur la drogue non plus en dehors d'une innocente clope au LSD à 50 cts .
Le danger, pour ces bons vieux Cliff et Rick, c'est donc la jeunesse et rien d'autre. d'ailleurs, Rick le dit au portail à ses voisins : il ne sait absolument pas ce que les hippies lui voulaient. Cliff répète vaguement l'allusion au Diable, mais même pour lui ça semble tout à fait anecdotique.Et, l'attrait pour la jeunesse, c'est aussi le péché de Tate/Polanski, quelque part.

Finalement quoi de plus normal comme message dans un film de Quentin le brocanteur du cinéma ?

[Sharn]

Si à fond.
Je comprends complètement que des gens trouvent cette apparition irrespectueuse.

Mais ... c'est un peu la même pour McQueen ... donc je pense pas que ce soit du racisme. Juste un gros manque d'inspiration.

En même temps Bruce Lee n'était pas un grand acteur. Je peux plus voir le personnage en peinture avec tous les fantasmes non-cinématographique qu'on lui prête 40ans après sa mort.

[Ivano]

Et pour le coup, ben... les films de Bruce Lee c'est vraiment pas top en plus.

[Sharn]

Ils étaient en avance sur leur époque pour la baston, ils ont lancé le kung-fu en occident mais c'est pas fameux.

[Aza]

Même en ayant les références principales (L’histoire de Manson et la femme de Polanski), il m’en a manquait surement quelques unes mais je ne pense pas que ça aurait beaucoup changé mon avis, j’ai trouvé que c'était le moins bon des QT. La faute à l’histoire qui est à chier, beaucoup trop long pour ce qui est raconté, on dirait qu’il s’est fait une branlette artistique en voulant mélanger technique de tournage anciennes (quand on voit les films dans lesquels joue le perso) et actuelles, les références etc.... heureusement que le jeu d´acteur est parfait, c’est ce qui a fait que que je ne suis pas partit à la moitié (et aussi le fait que ce soit un QT, et que je sais qu’il peut changer du tout au tout le style du film à la fin). J’apprécie pourtant toutes les oeuvres de ce real’.
Bon bah prochains films à attendre, en esperant ne pas être déçu comme celui ci : Irishman et Joker !

[Pierce Inverarity]

En même temps Bruce Lee n'était pas un grand acteur. Je peux plus voir le personnage en peinture avec tous les fantasmes non-cinématographique qu'on lui prête 40ans après sa mort.

Ouais mais la scène en question ne dit rien des films de Bruce Lee, elle décrit une personne pour ainsi dire dans un instant privé même si c'est sur un plateau, pas l'acteur dans ses oeuvres.
Mais maintenant que tu en parles, c'est vrai aussi que Bruce Lee à l'époque c'est la superstar, et probablement qu'il endosse pour tous les autres la caricature de la star capricieuse et complètement hors des réalités, en contraste avec les seconds couteaux et les doublures ... on peut se le dire aussi par rapport à Sharon Tate, présentée comme super sympa et simple et qu'on ne reconnaît pas même quand elle va voir le film dans lequel elle joue, dont le rôle le plus emblématiques ne dit rien aux gens, etc ...

Après faire ce genre de choses dans un film qui tient entièrement sur Pitt et Di Caprio ...

[Mordicus]

J'ai vu l'adaptation de GTA Vice City par Tarantino et j'ai trouvé ça cool ! Non, sans rire, je suis pas loin de penser qu'il s'agit d'un de ses meilleurs. Ce qui me gène souvent chez lui, c'est le côté superficiel, très creux de ses films. Or, je trouve que dans celui-ci, il traite presque uniquement du seul sujet qu'il maitrise vraiment : le cinéma. Du coup, j'ai trouvé qu'il s'en dégageait une sorte de sincérité débarrassée des afféteries stylistiques habituelles - il nous épargne notamment les dialogues à logorrhées interminables - ses personnages sont plus réels, touchants, alors que d'habitude ce sont des figures articulées en carton qui dégagent très peu d'émotions. Par certains côtés, ça m'a fait penser au Nashville d'Altman, avec son regard sur une industrie, un microcosme, sa manière de capturer une ambiance et une époque, le tout s'achevant sur un point d'orgue de violence. C'est un film qui parlera plus aux amoureux du cinéma, pas forcément pour jouer au jeu assez vain et masturbatoire de la référence cinéphilique, comme dans bon nombre de ses films précédents (cette musique vient de là, ce plan vient de là... Super, et alors ?) mais plutôt parce qu'il traite du pouvoir du cinéma, sa fabrication mensongère, la condition d'acteur, de spectateur, et je trouve que, pour le coup, les effets de styles se justifient pleinement car ils sont en adéquation avec le sujet traité.

[The Number 9]

Si à fond.
Je comprends complètement que des gens trouvent cette apparition irrespectueuse.

Mais ... c'est un peu la même pour McQueen ... donc je pense pas que ce soit du racisme. Juste un gros manque d'inspiration.

C'est vraiment ce que j'ai pensé de ces passages (et celui de McQueen est vraiment pas bon). Ils n'apportent pas grand chose à part allonger le film finalement (le passage sur Bruce Lee, je l'ai même trouvé assez chiant), et sont très dispensables.
Globalement, je suis assez mitigé sur ce film, des passages assez forts (Pitt au ranch Spahn, j'adore enfin Pitt dans ce film est assez formidable), d'autres plus gênants (pas fan du tout de la fin pour ma part).

Ce n'est pas nul, loin de là, mais c'est assez moyen pour Tarantino. Et, comme toi, je pense que c'est assez rapidement oublié, ce qui est toujours un peu dommage.

[Shosuro Phil]

Or, je trouve que dans celui-ci, il traite presque uniquement du seul sujet qu'il maitrise vraiment : le cinéma. Du coup, j'ai trouvé qu'il s'en dégageait une sorte de sincérité débarrassée des afféteries stylistiques habituelles - il nous épargne notamment les dialogues à logorrhées interminables - ses personnages sont plus réels, touchants, alors que d'habitude ce sont des figures articulées en carton qui dégagent très peu d'émotions.

Étonnant comme commentaire, pour moi il y a deux choses qui d'ordinaire me font jubiler dans les films de Tarantino: son amour absolu du cinéma (et donc la possibilité de raconter des histoires, la puissance des histoires et du cinéma - cf Inglorious Basterds), et les dialogues décalés que tu qualifies de "logorrhées interminables". Quand je repense à Reservoir Dogs ou à Pulp Fiction, je revois les discussions sur tout autre chose que l'intrigue dans les diners, je revois les discussions sur le royal with cheese ou le Kahlua burger autant que la tirade biblique de Samuel L. Jackson avant qu'il ne flingue les dealers. Dans ma tête c'est ça le cinéma de Tarantino, en fait...

[Shosuro Phil]

Vu L'oeuvre sans auteur, film allemand de Florian Henckel von Donnersmark. Film très long (plus de 3h, avec un entracte), fresque sur l'Allemagne de l'entre-deux-guerre aux années 60. On suit la vie d'un jeune qui devient peintre, émigre de la RDA vers la RFA juste avant la construction du Mur... Le film évoque la politique nazie d'élimination des "inadaptés" (malades mentaux notamment), avec une scène assez insoutenable d'ailleurs (la période de la guerre, sinon, n'est que très brièvement évoquée, c'est plus l'après-guerre le sujet).

C'est un peu violonnisant par moments, mais c'est intéressant. Je ne suis absolument pas un fan de peinture, et les nombreuses scènes sur la peinture et la création sont tout de même intéressantes.

Bon par contre, pas sûr qu'il soit facile à voir: le film prend à peu près la place de deux séances, et dans ma salle il y avait peu de monde. Même l'Utopia Bordeaux ne le programme que pendant deux semaines, je crains qu'il ne trouve pas vraiment son public.

[Nicolus]

Pour changer un peu d'ambiance, petit retour sur "Le chant du loup" vu en BR.

J'ai passé un très bon moment. Fallait quand même oser de faire un film de SM français et sans surprise c'est a des années lumières d'un film US 'Murica .

Le scénario, sans grosse surprise (et avec quelques grosses ficelles quand même) finalement reste assez efficace, avec une part de mystère et d’enquête au début, et c'est a ajouter au crédit de la réalisation, j'ai bien ressenti la montée de pression au fur et à mesure, quand tout le monde se retrouve pris dans l'engrenage. A coté de ça on a un coté un peu documentaire que le fan de SM que je suis a adoré.

Dans l'ensemble les acteurs son impecs. Reda Kateb et Civil en tête.

Les images sont vraiment chouettes ( surtout la mer) les CGI sont honnetes voir bof bof selon le cas mais en substance ça ne m'a pas gené.

C'est le son qui reste l’élément qui m'a le plus marqué, entre les sons des contacts qui restent en fond sonore et les fondus enchainés avec les nappes musicales, j'ai eu le sentiment d'être dans la tête de chaussette. Mention spéciale à la musique qui colle au propos, parfois en nappes parfois avec des morceaux chargés d'emotions.

Bon tout n'est pas parfait quand même. J'ai eu quelques suspensions d’incrédulité quand même, notamment sur la partie combat, et sur plusieurs choix qui ont été fait. Mmmmh hein mr Hélico. Mais bon hein ce que j'accepte dans Octobre Rouge, je peux l'accepter ici.

Je recommande! Et j'en redemande!

[kilfou]

Vu pas mal de DA vu que c'est les vacances et qu'il faut bien coucher les enfants tard pour espérer un semblant de grasse mat'

Toy Story 4, j'ai failli lâcher ma larme, c'est vraiment sympa et ça évite la redite. Et la Bergère c'est Furiosa ou je suis le seul à le penser ? En tous cas, vraiment cool. J'ai même supporté le doublage de Jammel Debboouze, c'est dire.

Comme des bêtes (le 1), bon rythme, galerie de persos cool, sympa.

Lego Batman. Bon le dvd de la médiathèque était pourri donc on a loupé 2 fois 5 minutes mais bordel ce niveau de n'importe quoi et de nerdisme Batman, c'était super fendard.

[LeLiquid]

Moi j'ai été voir Le mystère des pingouins.






C'était vachement bien. Je ne regrette pas d'avoir braver la pluie. Comme d'hab avec les films japonais, c'est joli, mignon, et très touchant. Ils sont vraiment balèzes les japonais pour les films d'animation. Je conseille !

Pas mal de gosses dans la salle, au début le coté choupi des pingouins les faisait kiffer, mais je pense qu'ils due être un peu plus perdu par la suite. Enfin "perdu", faut le dire vite, mais je me dis que pas mal de trucs doivent leur échapper.

Spoiler Alert!

[Dicsaw]

Glass

Quel bordel. 1h30 de psychanalyse bidon, de la déconstruction de mythe façon Wes Craven mais en bidon, des chouettes combats mais dans des décors bidons sans budgets (le parking à deux balles avec les trois pauvres flics ), le rythme qui fait nimp à 30min de la fin. Mais qu'est-ce que je viens de voir. Sans oublier McAvoy en roue libre et Jackson qui cachetonne.

Un joyeux gâchis, ça bousille toute la magie du premier film en expliquant absolument tout (c'est le syndrome Ridley Scott ?). Alors je vois un peu le délire, Shyamalamalamalan punk et tout mais faudrait penser à respecter ses propres films. Les idées sont la mais c'est tout foutu en vrac dans une "licence" pour faire du Shyamalamalamalan.

Si vous voulez rigoler un bon coup je vous le conseil (impossible d’être énervée d'avoir perdu deux heures de sa vie, c'est tellement débile que s'en est réjouissant).

[Nicolus]

Vu pas mal de DA vu que c'est les vacances et qu'il faut bien coucher les enfants tard pour espérer un semblant de grasse mat'

Toy Story 4, j'ai failli lâcher ma larme, c'est vraiment sympa et ça évite la redite. Et la Bergère c'est Furiosa ou je suis le seul à le penser ? En tous cas, vraiment cool. J'ai même supporté le doublage de Jammel Debboouze, c'est dire.

Comme des bêtes (le 1), bon rythme, galerie de persos cool, sympa.

Lego Batman. Bon le dvd de la médiathèque était pourri donc on a loupé 2 fois 5 minutes mais bordel ce niveau de n'importe quoi et de nerdisme Batman, c'était super fendard.

Dans la foulée des BR de vacances : la grande histoire lego 2 : Mwif / 10

Un debut super et puis le soufflé retombe.

[Shosuro Phil]

Vu (oui depuis quelques jours je vois un film par jour, ça ne va pas durer) Perdrix.

Comédie française, avec Swann Arlaud (un acteur que je ne connaissais pas avant de voir Grâce à Dieu cette année; je ne dois pas aller voir assez de films français... en tout cas il est très bon). Il y a une voiture orange, une robe rose, des nudistes révolutionnaires, une famille un peu dysfonctionnelle, des gendarmes philosophes, une reconstitution de bataille historique... et c'est très plaisant.

Exemple de dialogues (approximatifs):
- Il y a un tank devant la gendarmerie...
- On rangera demain.

Commentaire commun avec madame, en sortant: c'est beau les Vosges. Ah oui, ça se passe dans les Vosges.