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M'approchant lentement mais sûrement de la fin du jeu après 5 ou 6 heures de pérégrination, il est plus que temps de faire le point et de rédiger une petite critique de ce Gibbous, a cthulhu adventure qui m’a été offert par l'infâme Hyeud (oui, oui, je me rappelle bien de ton petit message d'envoi ).
Avec Gibbous, a cthulhu adventure, le jeune développeur indépendant Stuck In Attic n'entend clairement pas réinventé le fil à couper le beurre.
Soyons clairs, le jeu aurait pu sortir vers la fin des années 80 et/ou le milieu des années 90 sans se démarquer du reste de la concurrence.
Il y aurait bien évidemment perdu quelques plumes, couleurs, et niveaux de résolution mais rien qui ne puisse fondamentalement changer sa présentation ou son gameplay.
Gibbous est donc un point & click des plus traditionnels (MOI VOIR OBJET, MOI CLIQUER, MOI PRENDRE…. MOI ECRIRE EN CAPLOCK ET PAS SAVOIR POURQUOI) dont la principale innovation de gameplay tient à la possibilité de surligner les objets avec lesquels on peut interagir, soit une innovation qui doit avoir au moins 15 ans d'âge (Barbarian Bros me corrigera s’il passe dans le coin).
Vous avez joué au chevalier de Baphomet, à Day of the tentacle, Secret of Monkey island ou King’s Quest (vous devriez et je vous juge en silence) ?
Vous serez donc parfaitement à l'aise avec ce nouveau titre.
Si vos derniers souvenirs remontent à B.A.T ou Softporn, vous êtes probablement SiGarret et ça risque effectivement de vous changer un petit peu.
Si le jeu est donc désespérément traditionaliste en ce qui concerne son gameplay, il tire néanmoins son épingle du jeu grâce à son visuel et par son humour.
Soyons honnêtes (pendant 2 minutes au moins), j'étais un gros fan du genre quand Sierra et Lucasfilm tenaient le haut du pavé mais mon intérêt a décru progressivement au fur et à mesure que le genre s'est trouvé ringardisé et supplanté par d'autres jeux autrement plus dynamiques (Wuarrgll crève, saloperie de beholder ! ).
Depuis des années, j'achète consciencieusement une tonne de jeux d'aventure mais la souris me tombe régulièrement des mains d'ennuis à chaque nouvelle tentative de m'y remettre (même si Silence et Deponia demeurent sur ma todo list).
Le point le plus bloquant tient, le plus souvent, à l'humour plutôt lourdingue des productions actuelles (voire particulièrement lourdingue quand on regarde du côté de Demetrios).
Et là, Gibbous marque des points avec des dialogues plutôt rigolos et des clins d'œil pas trop appuyés malgré quelques dérapages (chez le V.G notamment).
Les personnages, qu'il s'agisse des principaux protagonistes (puisqu’ils seront deux à se relayer au cours de l’aventure) ou des pnc sont suffisamment décalés et leurs interventions amusantes pour que le jeu ne traîne pas trop en longueur.
Pour une fois, j’ai eu envie de tester toutes les possibilités de dialogues sans avoir envie d’appeler chez le développeur pour insulter sa maman.
L’autre bonne surprise, c'est que le jeu propose des énigmes suffisamment logiques et simples (probablement trop simples diront les vétérans) pour qu'on ne reste pas bloqué, même si certains pics de difficulté subsistent (ahh les joies de ne pas avoir à chercher la solution sur minitel ou dans la rubrique de Danbis et Danboss).
Autre bon point qui ne jouera cependant pas en faveur de la durée de vie du titre, votre sidekick vous donne régulièrement des indices lorsque vous l'interrogez.
Je félicite cependant le développeur pour une énigme particulièrement retorse
Dernier point très positif, les graphismes du jeu dont le look cartoon est assez réussi malgré quelques cutscenes dont l'aspect fait quelques peu amateur.
A noter que l'animation donne également quelques signes de faiblesse, ce qui ne surprendra aucun habitué du genre.
Les clins d'œil à l'univers de l’immense Lovecraft (même s’ils s’avèrent en définitive moins nombreux que je ne l’aurais imaginé) ou aux jeux d'aventure d'antan sont plutôt réussis et bien amenés et les décors suffisamment nombreux pour que l'aventure ne devienne pas monotone.
Gibbous est en définitive un bon P&C et une chouette madeleine de Proust en ce qui me concerne (bien entendu, sous réserve de ne pas avoir complètement foiré la fin du jeu je n'ai pas encore vue).
Je remercie encore une fois Hyeud (rassurez-vous, je l'aurais remercié également si le jeu s'était Avéré pourri) pour ce chouette cadeau.
Putain de merde.
Qui a cassé Baalim ?
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Sinon plus sérieusement, la fin est dans la droite lignée du reste de l'aventure avec un peu de pathos et de thanatos .
Pour l'énigme retorse c'est laquelle ? Celle avec les livres et le pentagramme ?
Wow, baalim qui non seulement joue à un truc mais ecrit un retour si dense
Il met la pression à Flad pour son article sur le même jeu
Article qui est prêt depuis bien longtemps
Il sort Lundi prochain ! \o/
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Et j'ai fini le jeu moi !
C'est le moment où je sors ma carte "les production Wadjet Eye c'est bien, c'est bon, mangez en" mais je te soupçonne d'y avoir déjà joué.
En tous cas si tu cherches de l'originalité, du challenge ou même quelque chose de bien écrit, laisse tomber Silence.
Voila ce que j'en avais dit dans le topic des pointeurs-cliqueurs:
Bah c'est pas fameux. Énigmes confuses, histoire taillée à la serpe avec des ellipses qui font que certains personnages disparaissent sans prévenir, protagonistes énervants, humour qui tombe globalement à plat... On est pas loin du ratage complet. Un point positif - et il n'est pas négligeable : c'est le point & click le plus techniquement impressionnant, le moteur est vraiment impeccable que ce soit au niveau des personnages, de l'éclairage ou des décors. C'est dommage d'avoir raté à peu près tout le reste
Je dis des trucs dans un micro ! Le Samurai et la Soubrette, Décorticage d'anime / Du Geek O Gone: L'actu geek à Lyon / Un bar et j'y vais: Tour d'horizon des bars lyonnais
Le mec qui a piraté le compte de baalim... pauvre de lui.
Ce ramassis de mauvaises langues
Je tire les conséquences de ce déluge de sarcasmes et me retire de la vie rédactionnelle du monde du jeu vidéo
Tristesse, ma carrière à peine esquissée de futur rédacteur chez dystopeek s'achève aussi vite qu'elle n'avait pas commencé.
Il va sans dire qu'il en est de même de ma carrière de PGM du jeux vidéo sans raccourci clavier.
Je conserverai donc mon poste de rédacteur en chef chez Mondo bizarro tentaculus Waifu ichiban.
Silence, c'est effectivement pour son visuel que je comptais m'y essayer. J'ignorais cela dit que tout le reste était loupé dans de telles proportions.
J'ai déjà joué à un certain nombre de jeux wadjet eye et terminé les deux premiers Blackwell et shardlight mais étrangement, j'ai toujours un peu de mal à accrocher malgré le thème bet l'ambiance qui me plaisent (resonnance, technobabylon, primordia).