Source : PC Power Play
SPORE
LES FANS DES SIMS EN SERONT FOUS, MAIS QU'EN SERA-T-IL DES HARDCORE GAMERS ?
"Hé bien, s’en est enfin fini. Après plusieurs retards, le prochain gros jeu de Maxis l'a finalement fait. Nick Gilbert a mis sa combinaison de plongée, nagé à travers l'enfer et la soupe primordiale, et a cherché à découvrir si ce jeu libèrera finalement les joueurs de l'emprise de « Les Sims »."
Quoi que vous fassiez, ne tournez pas les six pages, juste pour regarder la note. S'il vous plait... ne le faites pas. Si vous l'avez déjà fait, faites comme si vous n’aviez rien vu. Vous avez besoin de chasser les idées préconçues et les idées fausses. Jetez loin de vous l'exagération et les nombres. Spore ne signifiera pas la même chose pour tout le monde. Il va probablement laisser une impression différente à tous ceux qui iront jouer Dieu avec leur nouvelle créature en forme de cellule. Pour juger Spore avec justesse, il doit être regardé comme un pack complet, avec tout ce qu'il a à offrir, plutôt que de se focaliser sur un seul de ses nombreux, nombreux aspects.
Ce qu'il a à offrir est vraiment considérable. Qu'on se le dise ici et maintenant, Spore revendique, et de loin, être le plus souple, le plus puissant et de posséder les outils de personnalisation les plus intuitifs et accessibles vus jusqu'à maintenant dans un jeu PC.
« Impossible Creatures » [ndf : un jeu] est à Spore ce que trois pièces de Lego sont à un millier d'entre elles. C'est ce niveau de complexité dont nous parlons ici. Si vous pensez à quelque chose, vous pouvez très probablement le construire et le jeu parviendra à jouer avec.
Dans notre test nous avons créé des monstruosités vraiment bizarres, principalement des "paquets d'ailes", des "bras-tordus", une variété "sans-jambes" (c'était la plus part du temps Alan, mais peu importe...). Nous avons créé des anomalies génétiques qui volaient devant la théorie Darwinienne.
Déjà, alors qu'il y avait des bugs de découpage amusants, l'animation pendant le jeu et pendant les cinématiques faisait admirablement face. Ce jeu, comme aucun autre auparavant, vous permet de vraiment laisser votre imagination vagabonder. Le jeu va rarement vous sortir "Désolé Dave, j'ai peur de ne pouvoir faire ça"-comme une barrière. La quantité de travail que Maxis a fourni pour assurer complètement l'accessibilité est évidente.
Ce qui est aussi évident c'est le but du développeur qui est de faciliter l'immersion des joueurs. Alors que le jeu voit les espèces du joueur se développer à partir d'un organisme unicellulaire en une centrale électrique galactique, le gameplay lui-même s'élargit solidement en porté et en complexité.
Alors que la phase cellulaire a lieu sur un plan en 2D, en dirigeant une petite cellule pour survivre, l'ultime phase : la phase spatiale, vous fait piloter un vaisseau spatial avancé, étendre les frontières de votre empire planétaire à travers les centaines de planètes, par la diplomatie, l'économie, ou la force.
Heureusement, avant que vous n'atteignez cette étape, les premiers stages devraient vous avoir mis dans de bonnes conditions, car beaucoup de mécanismes de jeu restent les mêmes partout et sont simplement renommés ou étendus.
" Vous n'êtes jamais bloqué dans un style particulier de jeu et vous pouvez changer entre eux ou même jouer les deux styles en même temps : passif et agressif."
Dans chaque stage, vous voudrez gagner plus de ressource (ADN, nourriture, épice, etc) nécessaire afin d'orner votre créature/civilisation avec des objets mignons. Une fois que vous l'avez fait vos créatures deviendront plus complexes (la phase créature demande de développer lentement leurs cerveaux) jusqu’à ce que vous soyez prêt à passer au stage suivant.
Bien sûr, le jeu, en gardant son côté accessible, vous permettra de progresser vers le prochain stage même si vous n'avez pas terminé le stage présent, à partir du moment où vous y aurez passé un peu de temps. Comme ça, si vous êtes coincé, vous pouvez encore expérimenter tout ce que Spore a à offrir. Nous devons dire que la phase cellulaire reste une de nos préférées car elle est tellement simple mais pourtant on en devient vite accroc. Croyez-moi, quand vous ferez évoluer votre cellule avec un tas de piques, vous vous amuserez aussi.
Cela dit, vous ne sauterez pas à travers les stages, au moins dans votre première partie. Spore est à son paroxysme lorsque vous regardez votre création du début à la fin. Une chronologie simple d'emploi vous montrera comment vos créatures ont évolué avec l’affichage de chaque génération successive.
Vous pouvez aussi voir comment votre style de gameplay a évolué, puisque il va forcément changer, entre une position plus passive, ou plus agressive, ou quelque part entre les deux. Loin d'être un simple choix de style, les différentes possibilités de gameplay auront de réels impacts plus tard dans le jeu.
Par exemple, jouer un herbivore dans la phase cellulaire apportera la capacité "chant de sirène" à votre créature dans la phase créature. Cette capacité permet à votre créature d'éloigner temporairement les créatures hostiles de la votre, vous donnant ainsi une chance pour fuir.
Cependant, vous n'êtes jamais bloqué dans un style particulier de jeu et vous pouvez en changer. J'ai commencé en tant qu'herbivore, mais à la phase tribale j'ai voulu essayer ces lanceurs de poison que ma créature possédait, et j'en suis arrivé à un saccage meurtrier, en éliminant mes tribus adverses par ma seule force.
Et si cela ne vous convient pas, vous pourrez jouer les deux styles en même temps : passif et agressif. Alors que le choix du style ne s'étend pas au delà de ces trois possibilités, il reste suffisant pour vous faire sentir que vous n'êtes pas dirigé dans une voie prédéterminée.
Outre les différents styles de jeu, il y a aussi un certain nombre de différents types de jeu. Chacune des différentes phases, qui sont liées ensemble, sont complètement différentes, et vous évoquera des souvenirs des autres jeux auxquels vous avez joué jadis.
UN UNIVERS DANS VOTRE ORDINATEUR PORTABLE
Beaucoup d'entre vous vont regarder l'image du jour au dos de la page, en pensant que ces gars cinglés au PCPP se sont encore trompés. Non; incroyablement, Spore tournera facilement sur des machines qui ne sont pas de derniers cri. Dans un tour bien sournois de la part des développeurs, notre temps de jeu chez Maxis était sur un ordinateur portable. Avec les réglages au maximum, en haute résolution, le jeu a tourné sans problèmes. L'ordinateur était de haut de gamme, sur tous les niveaux, mais c'était quand même un portable. La configuration officielle demande 512 MB de RAM et 128 MB en carte graphique. En considérant que 1GB est le standard pour les PC les plus modernes, et que les joueurs sérieux auront un GPU [Ndt : carte graphique] plus récent que la FX5900 ou que la Radeon 9500, la configuration ne devrait pas être un problème. Un système multi-cœur, avec n’importe lequel des GPU de ces deux dernières années, devrait faire tourner Spore avec tous les réglages au max, sans problèmes particuliers.
La phase spatiale rappelle un peu Master of Orion, avec à la rigueur une pointe de Freelancer, et de Destroy all Humans ! également. La phase civilisation est un mélange de Risk et de SimCity. La phase tribale fait penser à la majorité des STR (Age of Empires vient notamment à l'esprit). On retrouve de la chasse au mob du style de WOW (ndt : World Of Warcraft) dans la phase créature et une sorte de cocktail Packman/Katamari complètement déjanté (mais très prenant) forme la phase cellulaire.
Comme le producteur, Caryl Shaw, l'indiqua à PCPP : "Ce sont tous les jeux auxquels on peut aimer jouer, et nous avons cherché à le montrer." Comme vous pouvez le constater, Spore rassemble un bon nombre de gameplays, il est donc difficile de le ranger dans une seule catégorie de jeu... Le résultat pratique de tout ceci est que quand vous jouerez à Spore pour la première fois, vous serez emporté par l'étendue de tout ceci. Le fait que tout cela soit compris dans un seul jeu sera aussi difficile à avaler.
C'est alors que vous réaliserez de quelle façon ils ont tout géré. Aucune des phases n'est meilleure que l'autre. Tout ce qui précède, tous les jeux que nous avons cité, sont généralement plus profonds, étudiés, que les phases qu'ils ont inspirées.
Pour que la magie de Spore opère, vous devez y jouer comme à un unique jeu, continu, et non à chaque phase séparément. Mais si vous le faites, vous quitterez forcément le jeu déçu. Sur beaucoup de points, la phase créature reprend pas mal des pires aspects de WoW ou Diablo. Si vous voulez être agressif, vous n'avez qu'à cliquer sur une cible et à frapper jusqu'à ce que mort.
Répétez l'opération trois ou quatre fois pour compléter vos objectifs et exterminez l'espèce ciblée. Il n'y a pas vraiment de coté stratégique (à part la possibilité de créer un groupe avec différentes créatures).
Si vous voulez être amical, c'est à peu près la même chose, vous n'avez qu'à répéter une seule des quatre actions selon celle qui est utilisée par l'espèce que vous tentez de rallier à vous, ce qui est le plus simple des mini-gameplays. Les phases suivantes sont quand même plus complexes, mais mis à part la phase spatiale, vous vous cognerez sûrement la tête contre le mur en vous rendant compte que vous ne faites que répéter la même chose encore et encore...
Mais si vous prenez conscience que tout ça constitue un seul et unique jeu, et non cinq mini-jeux séparés, alors vous aurez la possibilité de comprendre tout l'intérêt de la chose. Ne vous y trompez pas, même si il y a parfois ce manque de profondeur, c'est toujours un jeu massif, avec mille et une choses à voir et à faire.
Par exemple, dans le stade Civilisation, j'ai mis le doigt sur un menu qui permettait de créer un hymne pour ma ville. Même si l'outil en question était relativement simple, on pouvait arriver à des choses incroyablement complexes.
Étant une véritable quiche en musique, je suis resté dessus pendant 20-30 bonnes minutes avant de réaliser que je n’étais plus du tout sur le jeu... C'est dans ce genre de situation que vous vous rasseyez, vous plongez dans de profondes réflexions, et pensez sérieusement à faire des offrandes au Dieu du jeu-vidéo, en remerciement de cette merveille.
Il y a aussi moult petits détails, comme les chutes de météorites aléatoires dans la phase créature, ce qui occasionne la fuite de nombreuses créatures multicolores et multi-pattes vers de multicolores (mais pas multi-pattes) collines pour s'abriter.
La vision éventuelle d'un OVNI en phase créature est vraiment extraordinaire dans la mesure où vous savez qu'au bout d'un moment vous piloterez un appareil semblable. Deux mots : Faisceaux d'abduction. Oh, et ais-je mentionné le fait que vous pourrez détruire des planètes ? Ou les terra-former pour le plaisir ?
"Vous pouvez créer de jolies petites Ferraris, des montgolfières, ou vous pouvez délirer complètement et construire les véhicules les plus bizarres jamais imaginés."
Ceci étant dit, le gameplay ne va certainement pas attirer tout le monde à lui seul, et il n'est pas sans limites quelque soit son imagination (je pense que le stade Spatial donne tout de même une vision intéressante de "sans limites"). Non, si vous voulez être longuement intéressé par Spore, vous devrez aimer les éditeurs.
Oui l'éditeur de créature est seulement un des éditeurs du jeu. Chaque stage a son propre éditeur avec un objectif particulier. Le tribal vous permet de donner à vos créatures des éléments vestimentaires, mais vous empêche de jouer d'avantage avec votre mauillage génétique pour créature.
C'est un peu décevant jusqu'à ce que vous arriviez à la phase civilisation, où vous pouvez créer vos propres véhicules terrestres, maritimes et aériens, et en avoir un pour chacun des types de ville possible; religieux, économique et militaire.
Vous pouvez créer de jolies petites Ferraris, des montgolfières, ou vous pouvez délirer complètement et construire les véhicules les plus bizarres jamais imaginés.
Un véhicule terrestre en particulier que l'on a vu au studios Maxis était une pile de pièces de monnaie. Complètement déjanté mais aussi très impressionnant, parce qu'il démontrait l'incroyable puissance de l'éditeur. Cette souplesse est équilibré par le fait que, dans les derniers stages particulièrement, les pièces ne donnent pas de réels avantages à votre créature/véhicule/bâtiment, et sont juste là pour rendre les choses incroyables.
Bien qu'il y ait des parties qui augmentent vos capacités, beaucoup n'auront aucun impact sur le gameplay, ce qui ternit un peu l'éclat de l'aspect "possibilités infinies". Bien sur, si c'est votre truc la personnalisation pure, vous ne ferez tout simplement pas attention.
EN LIGNE ET EN SOLO
Soyons clair : Spore est une expérience solo. Vous ne prendrez pas part à une bataille avec un ami sur internet. Pourtant le jeu utilise votre connexion internet (et je ne fais pas seulement référence à l'authentification via SecuROM que vous êtes obligé de faire).
Le contenu créé par les joueurs est mis en ligne sur les serveurs de Spore, et peut être téléchargé par tout le monde puis ajouté au jeu, c'est ce que Will Wright a qualifié de "jeu en ligne massivement monojoueur".
Lorsque vous créez quelque chose dans le jeu, vous pouvez associer des mots clés (tags) à cette création comme vous le feriez pour un morceau de musique. Les utilisateurs peuvent rechercher via le navigateur in-game [Ndt : ah ça c'est une bonne nouvelle] du contenu qui les intéresse, comme "Star Wars", et n'importe quel contenu avec les tags peut être immédiatement téléchargé.
Les téléchargements ne comprennent pas les modèles complets,et pèsent seulement de quelques kilobits. En tant que producteur en ligne Caryl Shaw a précisé que les téléchargements étaient dans le fond des recettes qui donnant au jeu les instructions lui permettant de combiner certains ingrédients (parties), et ainsi produire le résultat désiré.
Elle a aussi noté que, "La plus grande partie du fichier [était] composée des tags (de la créature/bâtiment etc), le reste du fichier étant l'image en elle-même." Ce qui veut dire que même les personnes n'ayant qu'une connexion bas-débit peuvent utiliser la partie online du jeu.
Il y a aussi les Sporecast. Pour faire un Sporecast, vous mettez simplement n'importe quel contenu dans un nouveau cast, vous le nommez, et il devient disponible en ligne. Ici encore, les Sporecast peuvent être recherchés via le navigateur in-game, et les utilisateurs pourront les utiliser en thème pour n'importe quelle nouvelle partie.
Le jeu va utiliser en priorité les Sporecast. Mettons, le jeu a besoin de générer un véhicule terrestre religieux pour la phase civilisation. Il va rechercher le Sporecast correspondant et si il en trouve, il va l'insérer dans le jeu.
Inévitablement, on se retrouvera avec des jeux peuplés entièrement par des Pokemons (heureusement qu'il n'a pas parlé de "monstres penis" - Ed.). Les Sporecast sont incroyablement facile à utiliser, dans le jeu et sur le web. Et comme l'a précisé Caryl Shaw, "Vous pouvez contrôler les Sporecast dans le jeu vraiment efficacement, et sur le site web très efficacement."
Si vous trouvez du contenu en ligne que vous aimez, vous pourrez vous abonner au compte du créateur, et ainsi continuer à recevoir toutes ses nouvelles créations, dans ce qui est essentiellement un système d'amis.
La réalité c'est qu'il y aura indubitablement des personnes qui ne toucheront pas au gameplay, et passeront tout leur temps sur les éditeurs. Quand vous incluez le degré auquel le contenu de Spore peut être partagé (voir "EN LIGNE ET EN SOLO"), vous combinez à peu près toutes les qualités addictives de jeux tels que Les Sims, en plus d'un aspect social comme on en retrouve sur FaceBook ou MySpace.
Oh j'en vois déjà froncer les sourcils à l'idée d'un mélange Sims/FaceBook/MySpace. Eh bien il est temps de révéler l'insoutenable vérité : Spore n'a pas été créé pour les HardCore Gamers !
Il y a de la profondeur bien sûr, mais pas aussi poussée que certains joueurs espéraient. En fait, Spore semble viser le groupe de joueurs qui domine; j'irais même jusqu'à dire les mêmes joueurs qui jouent aux Sims.
Ce n'est pas forcément une mauvaise chose, le groupe de joueur qui domine regroupant par définition le plus de joueurs. Et faire un jeu pour eux a du sens. Par la suite, tout comme les Sims (et leurs extensions) ont dominés la liste des best-sellers dès leur lancement, Spore atteindra lui aussi les millions de dollars de vente, et de fans aussi. La différence c'est que Spore est de loin un bien meilleur jeu que "les Sims" ne le sera jamais.
En tant que personne n'ayant jamais aimé les Sims, j'ai réellement adoré Spore. Au lieu de passer du temps à concevoir des créatures uniques, j'ai passé une bonne demi-heure seulement à créer des objets, parce que le design parfait des modules vous y incite. Et quand le gameplay n'est pas assez profond, la variété de ce qui nous est proposé est telle que cela le cache.
Donc si vous jetez un coup d'œil à présent à l'énorme 9 en bas de la page tout devrait prendre sens. Spore est, à bien des égards, bien mieux que je n'aurais jamais rêvé.
Dans une pièce parfaitement exécutée de manuel de game design [ndt : création de jeu], quand vous pensez avoir enfin fait le tour de tout ce qu'il y avait à voir, la phase suivante se lance et le jeu s'agrandit et devient encore plus complexe.
Pourtant à la fin, Spore me parait être comme l’équivalent pour le jeu d’un repas massif chez MacDonald. C’est bon tant que vous mangez, et il y a certainement assez de nourriture. Mais une fois que vous arrivez vers la fin, vous réalisez que ce n’était finalement pas si «profond» que vous le pensiez, et vous finissez par vous sentir insatisfait.
Certaines personnes n’atteindront jamais cette "fin", et le contenu personnalisable les tiendra occupé pendant une éternité. Ces personnes peuvent tranquillement gribouiller le 9 et le remplacer par un 10, et aller faire la queue avec des milliers d’autres le jour de la sortie. Ce jeu est fait pour vous. Mais d’autres mourront d’envie d’avoir quelque chose de plus, quelque chose au-delà d’un contenu sans limite, avec un gameplay plus profond.
Les espoirs et les rêves fondés sur Spore ne sont pas complètement satisfaits. Ce dernier groupe appréciera l’incroyable univers de Spore. Sait-on jamais, il pourrait même jouer avec les éléments de gameplay parfois excessivement simple, juste pour voir tout ce qu’il y a à voir.
Mais à la fin, vous serez assis là, avec un goût amer dans la bouche. Spore est quand même une expérience incroyable, mais il n’est pas vraiment tout ce qu’il aurait du être.
Les plus :
Personnalisation sans limite
Nombreux gameplays variés
Plus de Sims numéro 1 !
Les moins :
Pas assez profond
Se repose trop sur les éditeurs
Pensé pour les non-joueurs
Note finale : 9/10 Superbe