Et voilà les dégâts en détails...
Côté Canal logistique, je peux commencer un premier dépôts, mais les 3 provinces restantes pour relier à Modlin (et incluant le 2è dépôt) ne sont qu'entre 18 et 33% de CM, alors que mon 2è stack de chariots est à 0 de ravitaillement et commence déjà à prendre des pertes, alors que les stocks de Modlin et Varsovie sont vides de chez vides.
Au nord-ouest, ma première unité de cavalerie s'est fait accrochée en se retirant.
Elle n'est pas complètement écrasée, mais n'a plus ni cohésion ni ravitaillement, et m'annonce plus de 3 tours pour réussir à rejoindre Posen. Inutile de dire que je peux faire une croix dessus. Et je vais devoir également retirer ma seconde unité de cavalerie, qui n'a plus de provisions et n'a servi à rien (la liaison logistique de Casimir n'est pas coupée).
Plus au Sud, Wittgenstein a rencontré L'Estocq qui a traversé depuis Thorn, et a refusé le combat en reculant sur Posen. L'Estocq lui a continué son chemin et a atomisé l'unité de cavalerie qui s'efforçait d'ouvrir la liaison logistique entre Posen et Varsovie.
Encore une fois, l'incapacité de mes troupes (incluant mes cavaleries légères tant vantées) à prendre le contrôle rapidement des provinces conduit à leur annihilation rapide et à la coupure de mes liaisons logistique si je veux conserver le gros de mes forces sur les points critiques.
Et pour continuer le travail, une unité de cavalerie Française sort de nulle part pour bien s'assurer que je ne puisse pas étendre ma logistique au-delà de Varsovie.
Pahlen n'a plus de provision et doit revenir sur Varsovie, là encore son trajet au tour dernier n'a servi à rien. Et comme annoncé, Casimir n'a pas poursuivi Dokhturov, Flef' s'en est occupé avec Gouvion.
Dokhturov est blessé et bloqué à Kossel (yay...), et 2 unités ont été détruites dans la retraite en plus des pertes dans le combat.
Enfin, tout au Sud, Korff est bloqué juste au nord de Kossel et n'a plus qu'un tour de provisions, or Kossel est trop petite pour générer du ravitaillement. Contourner toutes les troupes adverses pour tenter de reprendre encore une fois Cracovie lui prendrait bien trop longtemps. Je peux essayer de redescendre sur Olmutz pour voir si j'aurais plus de chance que la dernière fois, mais cela me prendra plus d'un tour, et Flef' n'a qu'à redescendre Verdier d'une province pour m'en empêcher.
Bref, là, je ne sais pas trop que faire. Je suis bien baisé, n'étant pas parvenu avant l'hiver à couper les lignes logistiques de Casimir et Flef' qui eux par contre ont parfaitement réussi à m'enpêcher d'établir les miennes par leurs actions ces deux-trois derniers tours, juste à temps pour que je ne puisse pas répliquer avant la neige.
J'avoue que j'espérais que la diversion anglaise en Espagne occupe un peu plus Flef' que ce qu'elle a fait, ou au pire que l'Autriche puisse faire un petit peu plus que la figuration qu'elle a faite, au minimum en coupant les lignes logistiques adverses, qui ne tiennent pas à grand chose.