C'est surtout que Spike était un running gag du topic il y a quelques temps, y a qu'à regarder la première page
Au sujet de la campagne, si les avis sont quasi unanimes ici, c'est aussi que les intervenants d'ici ne sont pas la cible visée, vous êtes tous intervenants réguliers d'un topic de fringues, ce qui constitue en soi une très petite minorité. Juste parler de selvedge ou de filature japonaise peut "intriguer" d'autres personnes, même si çà peut vous sembler banal ou incorrect.
Ca serait intéressant que quelques pièces BG genre le sweat en cachemire (lol inside) puisse être proposées sous-forme de précommande.
Dernière modification par ultim8 ; 25/10/2018 à 23h50.
Y a un max de négativité sur ce topic en ce moment, c'est dommage
Il est sympa le pull moucheté BG. J'en portais un dans le genre (mais moins sage) aujourd'hui :
Pull IM, chemise 3Sixteen, pantalon ABCL, chaussettes DD, chaussures Viberg. Ceinture et bracelets SymBo.
(Photos prises avec mon Pixel2, zéro retouche hors remise à l'échelle. Je suis content de mon achat !)
Et le costume PdG va potentiellement être mégabave
Envoyé par Amantine Aurore Lucile Dupin
La couleur et le mouchetage parfaits De quel modèle IM s'agit-il ?
Au rayon mailles, la dernière livraison de Tender sur SuperDenim a l'air exceptionnellement T H I C C
https://www.superdenim.com/eu/tender...over-grey.html
https://www.superdenim.com/eu/tender...ver-green.html
La forme du bonnet coordonné semble marrante : https://www.superdenim.com/eu/tender...met-green.html
Je me demande qui fabrique pour eux en Ecosse ... JoE ?
C’est le fameux IM qui était en mégasoldes cet été sur Yoox, ça ! Je l’ai aussi, mais il te va mieux qu’à moi Ils doivent être grands, les irlandais
On voit que Bg apprend de ses collabs (et c’est très bien ainsi, s’ils peuvent devenir notre IM français, ça me va )
Ma faute, mauvaise humeur + post lapidaire font mauvais ménage à ce moment-là. J’éviterai de poster la prochaine fois
Il est super ce pull, et je le trouve étonnamment plus facile à porter (de ce que j’ai vu du pull BG en tout cas), le mouchetage un peu différent (moins blanc) joue sûrement.
Va vraiment falloir que je mette la main sur un pull IM un de ces jours, je trouve régulièrement le rendu cool quand des pièces passent ici.
C'est win-win pour la boîte et la banque qui ne prennent plus de risques. Au lieu de ça le risque est porté par le consommateur sans aucune autre contrepartie.
On pourrait en parler pendant des heures, c'est un sujet complexe et on tombera sûrement pas d'accord mais faire faire le boulot de la banque à l'acheteur sans le rémunéré ou lui filer de part, je trouve pas ça fair.
Quand ça a commencé, mymajorcompany par exemple, tu achetais une part des futurs bénéfices, c'était un vrai investissement. Aujourd'hui un artiste qui veut se lancer, il monte un Kickstarter pour vendre son CD. Il fait juste la vague promesse de livrer un truc moyennant finance et peut baiser l'acheteur sans soucis.
Autre exemple Canard PC... Ah non ne prenons pas cet exemple
Après vu que ça marche, les boîtes auraient tord de s'en priver... Je me suis moi même fait baiser quelques fois
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Du coup je me suis senti coupable et j'ai essayé de faire un post constructif
Désolé, j'étais pas très clair, c'était pas spécialement contre toi
Je trouve juste qu'on se prend le choux pour pas grand chose depuis quelques temps.
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Modèle Aran, chopé à vil prix sur END il y a quelques années (150£ je crois).
Très chaud, il remplaçait mon blouson hier.
Les pulls Tender ont l'air chouette, mais le prix fait mal pour de la laine d'agneaux. J'aime bien cette marque, c'est rarement mon délire mais ils essaient toujours d'apporter quelque chose de nouveau.
Pour le fabricant : probablement pas JoE. T'en as un tas en Écosse !
Envoyé par Amantine Aurore Lucile Dupin
Sûrement pas JoE effectivement.
Il y a deux types d'usine de maille :
- l'usine traditionnelle, qui utilise de vieilles machines. Ces machines demandent énormément de main d'oeuvre. C'est le fameux "hand framed" mis en avant par les puristes (ici par Tender), qui indique qu'un unique opérateur a guidé la machine pendant la création du pull. Derrière tu as encore des opérations manuelles pour le remaillage.
- l'usine moderne, avec des métiers souvent japonais voire allemands qui limitent très fortement le besoin de main d'oeuvre. Ces machines peuvent même gérer le remaillage. Ces métiers font un travail de qualité "inhumaine" (sauf sur le remaillage, ce pourquoi il reste souvent fait main sur le haut de gamme) et expliquent pourquoi la maille est peut-être le vêtement le plus facile à localiser dans un pays développé : peu de main d'oeuvre, beaucoup de capital pour acheter les machines.
Les usines modernes, ce sont Inis Meain, Johnston of Elgin, le fameux atelier de Vénétie avec qui tout le monde bosse*, etc. Jean Ruiz à Roanne aussi essaye de se moderniser au possible.
Les usines tradi, ce sont par exemple les vieilles usines écossaises qui n'ont pas réussi à évoluer et qui vont crever à petit feu.
Alors bien sûr ce n'est pas aussi marqué que ça, t'as sans doute pas mal d'ateliers qui ont un pied dans les deux mondes, tu as des machines de génération intermédiaire qui sont moins labor intensives que les vieilles mais pas aussi ouf que les nouvelles, mais ça explique quand même pourquoi certaines mailles coûtent beaucoup plus cher que d'autres : tout le monde n'est pas aussi performant. Sur des spécialité comme l'intarsia tu dois avoir un prix de revient multiplié par dix !
Est-ce que ça vaut le coup de privilégier une maille "hand framed" par rapport à une maille pondue par un métier 3D ? Bof**. Une maille remaillée main par rapport à un remaillage machine ? Oui.
* Bonnegueule, Octobre, 6&7, Melinda Gloss, Editions MR, Officine Generale... franchement quand vous voyez Made In Italy sur un pull fullt fashioned y'a une chance sur deux que ça vienne de là.
** sauf bien sûr si c'est home framed, c'est à dire tricotée à la maison, glorieux restes de la cottage industry. Inverallan par exemple, ou la maille canadienne de Epaulet. Là c'est encore autre chose.
Le jour où ils mettent la clef sous la porte, ta commande tu t'assois dessus. C'est un risque dont il faut être conscient. Dans leur cas, c'est quand même un modèle assez pérenne et relativement sain. Et des boîtes qui n'existerait pas sans ce modèle.
Quand à l'inverse je vois des grosses boîtes de prod faire un financement participatif pour payer la trad d'un long métrage d'animation dont on est sûr qu'il va fonctionner, je trouve ça beaucoup moins sain.
Pour reprendre l'infobox de BG :
Quelques précisions :C'est un grade de qualité supérieure pour les laines mérinos : il garantit une grande finesse, avec des fibres d'une épaisseur de 19 microns. Et plus la fibre est fine, plus laine laine est douce et agréable.
Pour vous donner un élément de comparaison, les fibres de cachemire sont généralement autour de 14 à 18 microns.
merino : ~= 25µ
fine merino : <= 19.5µ
superfine merino : <= 18.5µ
ultrafine merinos : <= 15µ
cashmere grade C : ~= 30µ
cashmere grade B : <= 19µ
cashmere grade A : <= 16µ (&& >= 34mm de longueur)
alpaga : >=23µ (oui, supérieur. Y'a des grades mais osef on les voit jamais.)
baby alpaga : <=23µ
royal alpaga : <=20µ
Une laine d'agneau (lambswool) non merino tape dans les 25/30, sauf lorsqu'elle est qualifiée d'extrafine, auquel cas on est dans les 18/20.
Ce qui au passage permet de relativiser les "10% de cachemire" qu'on voit souvent dans les manteaux, en général c'est 10% de grade C.
Sur un humain moyen, ça commence à gratter à partir de 22µ ou s'il y a une part minoritaire mais significative de laine au dessus des 30µ. C'est extrêmement variable selon les individus, j'ai une copine qui ne supporte que le cachemire.
Toujours sur Bonnegueule :
Ce n'est pas très bien expliqué ! Surtout le passage sur le fil épais. Au contraire, vous avez utilisez un fil peu épais par rapport à la jauge afin d'obtenir l'apparence d'une grosse maille mais le poids d'une maille plus classiqueCôté épaisseur, la jauge est de 3 : ça correspond à un fil épais, idéal pour la grosse maille. Pour vous donner un ordre d'idée, ce pull a un poids similaire à notre premier pull col rond.
Seulement celui-ci était particulièrement "dense" et resserré, ce qui le rendait lourd par rapport à son épaisseur.
Ce genre de pull donne tout de suite une allure de décontraction élégante à vos tenues. (Porté ici avec nos sneakers cordura zippées, notre nouveau chino, et notre parka M-65)
Ici, la jauge épaisse nous permet de faire le choix d'un pull plus aéré, au point de tricot plus large, qui occupe plus d'espace pour un poids similaire. L'intérêt est d'accentuer l'effet visuel de "gros pull d'hiver", qui donne immédiatement une touche décontracté à vos tenues.
D'ailleurs, au sujet du point de tricot, nous avons opté pour un gros point de tricot, dont la texture et l'aspect très ouvert se combinent très bien au mouchetage de ce fil donegal.
Et c'est quoi ce "gros point de tricot" ? On vous a connu plus précis
Comme ça on dirait un point de riz voire de blé.
J'ai pas vécu très longtemps en Irlande, mais dans mes souvenirs ils sont plutôt dans les standards français. C'est un peuple celte, on est sur le même format qu'un breton — rarement plus haut que large
Les Anglais sont souvent plus grands, en revanche. C'est l'influence (ie. invasions et viols) nordique.
Envoyé par Amantine Aurore Lucile Dupin
Asphalte fait de la pub sur IG. Ils le vendent pas leur costume.
Tiens, j'ai retrouvé la référence du pull, si jamais…
Inis Meáin Tir Chonaill Crew Knit
Couleur : Ronnach
Taille : M
Envoyé par Amantine Aurore Lucile Dupin
Hast essaye de me bullshiter sur la manche de ma chemise qui s'était déchirée, ils me disent que le tissu popeline double retors de la chemise est fragile, et qui soumis à un geste "malencontreux" se déchire. Et que je devrais prendre la taille 39 en coupe extra-ajustée permettant une largeur de manches légèrement plus large. Ils sont pas sérieux quoi, j'ai des bras de crevette
C'est moi qui ait écrit cette partie !
Ouais y'a contradiction d'info parce qu'en fait selon nos articles je lis 19microns ou 17,5microns sur notre qualité de laine (mais dans les deux cas, extrafine). J'ai écrit "19" en revérifiant sur la page de vente d'un autre produit (nos tees mérinos il me semble), mais quand je regarde nos premiers pulls, on a bien 17,5 qui est écrit.
Je vais demander à Julien de démêler un peu tout ça parce que c'est pas clair
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Toujours moi ! Je dois avouer que j'étais très pressé par le temps pour la rédaction de ma partie sur cet article.
En gros le pull qu'on avait fait, je trouve qu'on a eu tort de le présenter comme "poids moyen" alors que sur le marché la plupart des marques l'auraient présenté comme "grosse maille".
A l'inverse, ce pull ci a un aspect "très grosse maille" alors que c'est juste une grosse maille, même paradoxalement une maille moyenne/ grosse car un petit peu plus légère que notre premier pull.
Pour le point de tricot l'atelier ne nous avait toujours pas donné de nom au moment où j'ai écrit l'article avant de partir en congés, je ne sais pas si c'est le cas à présent.
J'apportais plus des précisions, le coté pas tout à fait clair à mon avis vient du fait que dans le monde de la sape, rien n'est jamais clair
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Aujourd'hui :
Vass / Epaulet / Ly Adams
C'est un gros fail : ce Epaulet en tweed est désormais juste aux cuisses. Comme je n'ai pas pris de poids, ça confirme ce que je craignais : un an de sport régulier à intensité tout à fait ordinaire (je fais quelques heures de vélo elliptique par semaine) a suffit à me faire prendre des cuisses. Faut que j'essaye mes autres pantalons d'hiver pour vérifier ceux qui sont à remiser
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Je sais pas... je l'ai eu ce pull (il s'est abîmé) et le présenter comme grosse maille me semble un peu exagéré
De ce que j'en sais aussi, tous les grades de finesse que tu as donné, c'est pas des grades contrôlés par une association ou encadrés légalement, mais des appellations proposées par différents fournisseurs. (Après moi je serais pour se fier à ces grades là car ce sont ceux qu'on trouve sur Wikipédia et ils ont le mérite d'être clairs et exhaustifs)
Ce qui veut dire que demain si je monteune Filatura Nicolò Minchillo, je peux te vendre de la laine mérinos "Gigafine" épaisse comme un tronc d'arbre, je suis pas hors la loi.
Plus sérieusement je pense que l'ambiguïté vient de là : c'est sûrement deux fournisseur qui parlent de deux micronages différents en disant "extra-fine".
Ben visuellement et en ressenti peut-être, mais en poids (480g pour un M) c'est plus que ce qu'il faut pour que des marques comme Paris Yorker ou Hircus appellent ça "grosse maille".
INb4 Mdt dit : "Oui mais c'est des tocards".
Quoiqu'il en soit, dans l'environnement de marques auquel nos lecteurs vont se référer, je pense que c'est un poids qui le qualifie largement de grosse maille.
Ah non les irlandais sont surtout plus gros en fait. Sérieux le Aran Sweater Market que j'ai pris ( c'est pas du Inis Meain mais la qualité est très bonne pour le prix ), c'est du S. Ca fait 20 ans que j'ai pas mis de S. Je mets du M ou du L...
Et les fringues taillent assez grand en général pour les marques irlandaises.
Voilà ! Moi qui fais du S, je flotte dans ce IM en S (je m’en fiche, je vais le porter un peu loose, la texture le permet je trouve)
Perso c'est pas le poids que je considère mais la jauge.
Y'a les mailles fines (de 30 à 15 on va dire), les mailles moyennes (de 15 à 10) et les grosses mailles (en dessous de 10.)
Et même si on considère les poids, voilà ce que j'avais noté une fois :
Mes Inis Meain dont à peine plus lourds que votre pull, et pourtant y'a aucun doute qu'ils font beaucoup plus massif !Première surprise : le fameux gros cardi 6&7, que BG et la marque présentait et présentent toujours comme "plus d'un kilo de laine", bah il pèse genre 800gr, boutons compris. Mon cardi MG en merinos est aussi lourd. Le cardi MG en laine et Alpaga l'est un peu plus, il tutoie le kilo sans l'atteindre.
Coté pull, un Monsieur Lacenaire en pur Alpaga mène la danse à 900gr suivi d'un De Fursac en merinos à 800gr. Les Aran de Inis Merain, gilet comme pull, ne dépassent pas les 600. Le De Bonne Facture est à plus de 600 mais avec des boutons.
Les Bompards classiques pèsent entre 305 et 310gr. Aucune différence de poids notable entre mes différents modèles plus ou moins anciens. Le camioneur des îles d'Aran (4 fils) est à 465 (avec trois boutons.)
Un pull fin de 6&7 est à 275.
https://www.ft.com/content/476d8a46-...4-33d6f82e62f8
Until a few months before her death, Wanda Ferragamo, matriarch of the Salvatore Ferragamo shoe dynasty who died last week aged 96, came almost daily to the family headquarters at Palazzo Spini Feroni in Florence.
[…]
Petite but with a presence that demanded attention, Ms Ferragamo was a hero of Italian capitalism, which is by and large a story of families — including some of Europe’s most glamorous.
[…]
When she died on Friday last week, the woman born into a poor family from a village east of Naples was the head of a dynasty of more than 70 descendants, and a business empire with a market value of nearly €3.5bn.
[…]
The resilience, determination and entrepreneurial vision shown by “Signora Wanda” is a tale about a slice of Italy: and a slice of Italy that is undergoing epochal change.
While the ascent of a populist, anti-establishment government in Rome is capturing most attention, the going-down of the sun on Italian family capitalism is another part of the story.(Le passage en gras est tellement triste…)Poignantly, on the day Ms Ferragamo’s funeral was held in Florence this week, Gilberto Benetton, financial mastermind of the €12bn Benetton jumpers to roads dynasty, died aged 77 at home in Treviso.
This flow of bad news will inevitably continue. A quarter of first-generation Italian family firms have an owner-boss who is more than 70 years of age, according to data from Milan’s Bocconi University. Half of those firms have an owner-boss who is more than 60.
The pace of change has not been restricted to the passing of Italy’s ageing tycoons. Closely held family firms, whose owners had sworn never to sell, have done so.
“There is a lot of activity in this particular moment when there are many families facing issues of succession. There were many companies in Italy that grew successfully in the 1980s or 1990s and now those founders need to find a solution,” says Michele Norsa, former chief executive of Salvatore Ferragamo who is now vice-chairman of family-founded firm Missoni.
One such family boss Donatella Versace, 63, sold the family catwalk brand to Michael Kors of the US last month for $2.1bn. Another was the Recordati family, who sold a majority of their shares in their pharmaceutical company to US private equity group CVC in July.
Some analysts think the Ferragamo dynasty, without the steely grip of its matriarch, will follow suit — despite the family’s denials. The company’s shares soared on the announcement of Ms Ferragamo’s death as investors increasingly bet on the likelihood of a sale.
Citi banker Luigi de Vecchi says European business dynasties are grappling with extremes: valuations for assets have been driven to record highs, helped by quantitative easing — but at the same time technological disruption is demanding new skills.The trend of changing ownership is still a wrench for Italy where business life and, in some ways, the social fabric of society has for more than half a century been defined by fiercely independent, entrepreneurial families.
Essilor’s takeover of Luxottica creates a European champion with €50bn of revenues. It also means Italy’s stock exchange loses one of its biggest blue-chips as the primary listing of the combined group moves this month to Paris.Sale speculation swirls instead around Italy’s top table of mostly first-generation, self-made billionaires: Giorgio Armani, 84; Silvio Berlusconi, 82; Prada owners Miuccia Prada, 69, and Patrizio Bertelli, 72; and Tod’s tycoon Diego Della Valle, 64.
Envoyé par Amantine Aurore Lucile Dupin