La République Somi
L’île de Malgadashi… Une île presque à l’écart du monde connu. Et pourtant, deux nations s’y livrent une guerre ancestrale. Dans ce post, vous découvrirez chacune des nations que vous pouvez rejoindre, avec leur technologie initiale, leur ressource spéciale, leur doctrine, et enfin l’équipement initial.
La République Somi, elle, s’est détachée depuis déjà bien longtemps du giron du Royaume Nippo. Les pêcheurs Somiens n’ont jamais totalement supporté le giron insupportable de l’autorité centrale des lointains plateaux, et a toujours été assez rebelle. Les révoltes, matées dans le sang, ont pourtant attiré la sympathie des Occidentaux, en particulier des Etats-Unis et de la France qui ont soutenu les indépendantistes à coup d’armes et d’effectifs pour appuyer leur indépendance, actée dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Pourtant, depuis, plus rien. Les puissances occidentales se sont tues face au réarmement nipponien, et semblent davantage tournées vers la future guerre en Europe.
Contraints et forcés, le président Yan-Louis, élu pour cinq ans par le peuple somien, a milité dans sa campagne pour le réarmement. Les Somiens ont en effet profité de la paix pour étendre leurs zones de pêche et établir des industries performantes, utilisant des versions améliorées des moteurs à vapeurs. Ils accueillent la recherche et l’innovation avec des bras ouverts, mais c’est désormais pour la guerre qu’il faut se préparer, car l’ennemi est prêt à envahir les terres et à abattre tous les républicains contre des poteaux.
Le président a donc établi la Commission Parlementaire du Réarmement et de la Guerre (CPRG), chargée de faire le lien entre les ingénieurs et les décideurs politiques pour mobiliser les troupes républicaines. Pour l’instant, la mobilisation suit son cours.
I. Liste des régiments
1er Régiment de la République : FHV modèle 1910 (arme principale), Mortier à vapeur modèle 1910 (arme spéciale). Transport : pied. Moral : élevé (15/15). Effectifs : complet (15/15). Expérience : bleusaille (0/15). Compagnie de Planeurs Ethers modèle 1910. Reconnaissance : 1.
1ère Flottille de la République : 5 Chalutiers de Combat, une vingtaine de FHV modèle 1910 (arme principale). Moral : élevé (15/15). Effectifs : complet (15/15). Expérience : bleusaille (0/15). Compagnie de Planeurs Ethers modèle 1910. Reconnaissance : 1.
II. Technologies et doctrines
a) Technologie
- Canon I
- Harpon II
- Machinerie à vapeur II
- Magie de l’eau (rudiments) : certains pêcheurs, dans les coins reculés, parmi les plus vieux et vénérables, sont capables d’aller pêcher en utilisant seulement leur force mentale. Ils sont adulés localement.
- Mortier I
- Naval I
- Planeur I
b) Ressources spéciales
- Vapeur raffinée : la République, malgré son manque évident de pétrole, s’est fait forte de développer des moteurs à vapeur et des turbines largement en avances sur leur temps, par l’adjonction de raffineurs de vapeurs, rendant moteurs et turbines très efficaces avec du simple charbon, présent en large quantité dans les bois et les gisements de la région septentrionale.
c) Doctrine
- Ferveur populaire : les Somiens sont prêts à se battre pour conserver leurs droits, et lutter contre l’autocratie. Le combat pour la liberté est plus porteur que le combat pour l’ordre. Les forces républicaines tirent 1 point de population supplémentaire par territoire contrôlé de plaine contrôlé et 1 point de production par territoire de forêt ou de montagne contrôlé.
III. Equipement
a) Terrestre
- Fusil Harpon à Vapeur (FHV) modèle 1910, arme primaire, 2PP par régiment : tiré de la pratique intensive de la pêche, ce fusil s’est retrouvé sous la présidence de Yan-Louis dans les mains du tout premier régiment de la République. C’est un petit bijou de technologie, combinant une machine à vapeur miniaturisée très élaborée, du modèle Liberai. Une petite chaudière rechargeable au charbon de bois est reliée directement à un système de pistons composant le moteur à combustion externe qu’est le moteur à vapeur, modèle Liberia, taille petite. La mini-chaudière, alimentée par du charbon de bois, produit un gaz brûlant stocké dans un réservoir en dessous de l’arme. Une partie est utilisée à chaque pression de la gâchette pour brûler l’amorce du harpon à poudre, et le projeter sur une longue distance. Le harpon, en fer forgé, se charge par la bouche de l’arme. C’est donc un sacré numéro d’entendre un régiment pareil, avec le bruit des pistons qui s’enclenchent, la vapeur qui s’échappe des armes, et les larges traits de harpon qui viennent se ficher sur les cibles. Un tireur doit donc recharger au charbon de bois sa chaudière, l’allumer, la relier aux pistons de son armes en le clipsant, attendre quelques instants, et son arme sera ensuite capable de projeter cinq harpons à la minute. Le tireur doit renter le harpon dans la bouche de l’arme, enclencher le chien qui attrape dans le canon le harpon, puis libérer le gaz brûlant qui brûle la poudre et envoie à courte ou moyenne portée un harpon à poudre. Le problème est que l’arme a un poids certain : plus de cinq kilos. Le tir couché ou sur un muret, et à bonne distance (moyenne portée) est donc largement favorisé.
- Machine à vapeur, modèle Liberia, moteur : de toutes les tailles et de toutes les formes, il se compose d’une chaudière alimentée au charbon de bois, reliée par des pistons, à un moteur actionné par la force de la vapeur. Tout à fait fonctionnel et efficace, il concurrence les moteurs à pétrole classique des Nipponiens. Il peut être adapté pour alimenter des véhicules comme des fusils.
- Harpon à poudre, munitions : un harpon en fer forgé spécial, comportant une amorce de poudre, permettant de le charger dans diverses armes alimentées par la puissance de la vapeur.
- Mortier à vapeur modèle 1910, arme spéciale, 2PP par régiment : basé lui aussi sur le modèle Liberia, il utilise la puissance de la vapeur à l’aide d’une chaudière portable, de divers pistons, et d’un réservoir à gaz. L’équipe de trois personnes installe le mortier qui peut ainsi pilonner les positions adverses à moyenne portée. Il est chargé par des obus de 80mm, à laisser tomber dans le canon de l’arme, tendu à la verticale à un angle de 45 degrés.
b) Aérien
- Planeur Ether, modèle 1910, 1PP par compagnie : utilisé largement pour l’observation, ce léger planeur à longues ailes utilise la force du vent pour se mouvoir, avec un pilote à son bord. Le planeur est projeté à l’aide d’un système de treuillage utilisant la machine à vapeur modèle Liberia pour déployer son câble en fer très vite et projeter le planeur et son pilote dans les airs, afin de repérer les positions adverses et de faire le compte-rendu en retour.
c) Naval
- Chalutier de combat, 1PP par flotille + 1PP pour les marines embarqués : alimenté par une machine à vapeur modèle Liberia et un moteur à hélices, le chalutier revisité contient une trentaine d’hommes, dont une vingtaine installant des FHV sur les côtés du bateau à l’aide d’un clipser, pour stabiliser leur arme et leur visée malgré les heurs de la mer.
d) Uniforme
- Braies de la liberté : la tunique fermée d'un bleu uni plutôt sombre surmonte des braies de couleur bleu un plus vives. Les troupes républicaines portent le calot bleu. Gloire à la république !