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  1. #1
    En lisant l'article sur la novélisation des jeux vidéo du dernier CPC, je me suis rappelé avoir lu les deux premiers (?) bouquins adaptés de Doom.

    Le premier : Dans les macchabées jusqu'au cou, de Brad Linaweaver et publié en 1996 !



    Au dos du bouquin :

    Le caporal Flint Taggart, des Marines, est le meilleur guerrier du XXIème siècle! Quand on doit sauver la terre d'une menace venue du fin fond de l'espace, ça n'est pas du luxe. Car sur Mars, de drôles de choses se sont réveillées dans une étrange construction abandonnée par des extraterrestres, sûrement disparus depuis des lustres. Des choses gluantes, grouillantes, et pas sympathiques pour un sou. Des choses qui voudraient bien bouffer de l'homme à tous les repas.
    Taggart relève le défi. Dans le labyrinthe où il est contraint de combattre, le sang - rarement rouge - coule plus souvent que les larmes.
    Alors voilà, je suis direct : ce bouquin est excellent. Mais il n'est pas excellent parce qu'il est bien écrit, il est excellent en tant que… Nanar ? En tant que fidèle transposition du gameplay de Doom 1 ?

    On retrouve tout le jeu dans ce livre : les clefs de couleur rouge, bleues et jaunes. Les monstres (que les deux protagonistes se mettent à nommer pendant leurs pauses…). Les cuves d'acide. Le gros bonus de 100 points de vie (la boule bleue). Les mêmes armes. Les panneaux EXIT de fin de niveau, "écrit en lettre de feu".
    Et même les bons vieux pièges, style t'as une pièce vide avec une arme au milieu, le héros prend l'arme, ça ouvre des portes avec des monstres qui arrivent de patout.

    Je l'ai pas relu depuis très longtemps mais il me semble aussi qu'il y avait le bonus Berserk.

    Quelques savoureux extraits :

    - « On devrait donner des noms aux autres. Nous aurons des zombies, des imps, des démons - ou monstres roses - et des Princes des Ténèbres. ton avis?
    - C'est très biblique, tout ça...
    [...]
    - Et les crânes volants, comment allons-nous les nommer?
    - Eh bien, des crânes volants, banane ! Appelle un chat un chat ! »
    Elle n'avait pas rencontré la sphère bleue, la seule bonne surprise qui soit sortie des portes, jusqu'à présent.

    (la sphère bleue, +100 points de vie)

    - « Lancent-ils des projectiles, des boules de feu ou d'énergie ?
    - Non. Mais si tu t'approches trop, la rencontre peut être fatale.
    - On peut les avoir d'ici ?
    - Peu vraisemblable... Il faut beaucoup de puissance. J'ai vu un imp tirer trois boules de feu dans la tête d'un monstre rose : ça ne l'a pas empêché de se faire gober comme un oeuf. Après quoi l'autre n'a rendu que les piquants. »
    Et le magistral :
    - « Fly, il y a trop de monstres. Ils sont partout. Quoi qu'on fasse, on est foutus!
    - Ne dis pas ça ! Avec le lance-roquettes, on a pas encore perdu la bataille...! »


    Voilà voilà. Un moment y a aussi un Imp qui parle et qui dit au héros un truc style « Tu cherches la castagne, mec ? »

    C'est du grand art. Lisez-le, ça vous fera rire sans discontinuer pendant une à deux heures.

    Il y a eu une suite, l'enfer sur terre :


    Malheureusement, celui-là est juste nul et pas drôle. On y trouve bien quelques monstres supplémentaires, mais… Faites comme s'il n'existait pas.

  2. #2
    Ah oui en effet ! Dans la rubrique "littérature qui pose bien les bases et qui repose la tête" je m'étais mis à Conan dernièrement, mais là c'est encore le niveau au dessus ! Ou au dessous, selon.

    L'évocation littéraire de Doom la plus fidèle que j'avais lue jusqu'à présent figurait dans Kid Paddle, du temps où c'était pas encore mainstream.
    Ça grouille ! Ça grouille ! Ratatatata !

  3. #3

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