Précédent topic
Précédent topic.
IRL CPC Motorcycle - 9 au 12 août 2019 - Périgord Limousin
Orga by Shep1 feat. VF.
Les inscriptions sont closes.
Date limite pour s'inscrire sur le GDoc pour participer à l'IRL 2019 : 29 mars §§§
Le gîte :
https://www.grandsgites.com/gite-87-...blond-1424.htm
https://www.leshautsdeblond.com/
Les roadbooks:
Le premier nous emmène vers les Millesvaches avec quelques virages et un joli lac : https://goo.gl/maps/j9gQ1obRC5K2
Du lac de Vassivière je propose que nous allions manger à Eymoutiers au "Relais du Haut Limousin".
Le second nous fait faire un tour des châteaux/places fortes du Périgord : https://goo.gl/maps/Euwgt1eyciw
Resto : "Les promenades" Ã Mareuil https://www.francebleu.fr/emissions/...pagnes-mareuil.
La semaine les menus vont de 13.50 à 17.50€ le WE c'est 2 ou 3 € de plus mais ça reste raisonnable...
******************Bonjour,
Je vous ai mis sur le Google Doc utilisé pour les avoirs de chacun les groupes que j'ai composé pour les deux roulages de l'IRL de Blond.
Dites ce que vous en pensez. J'ai mis Onice en Terminator mais c'est "placeholder" pour l'instant.
Le lien du GDoc : https://docs.google.com/spreadsheets...t?usp=drivesdk
Je vais, si j'ai le temps jeudi, composer une trace GPX à partir des itinéraires que VF a composé, afin que ceux ayant un GPS ou une application capable de lire une trace puisse en bénéficier.
Je rappelle qu'avec les arrhes versées, je dois 1€ à chacun excepté pour Gero qui n'a pas versé d'arrhes. Vous payerez donc le soldes -1€ le jour du départ et je payerais le reste.
Cet Euro trop perçu est dû au fait que certains et certaines ce sont greffés tard à l'aventure donc le montant des arrhes à évolué en baissant (car plus on est moins on paye).
Si vous avez des questions n'hésitez pas.
Des bisous. :coeuraveclesmains:
Les Canards et leurs meules : ze fichage of ze death
******************
Afin de coller au mieux à la réalité pénienne, merci de situer votre niveau de Motardise en fonction de ce kilométrage annuel parfaitement subjectif.
-Moins de 100 km = Sac de Sable
-Entre 100 et 5000 km = Bobo
-Entre 5001 et 10 000 km = Motard du Dimanche
-Entre 10 001 et 15 000 km = Motard de la Semaine
-Entre 15 001 et 29 998 km = Motard du Mois
-Entre 29 999 et 30 000 km = Motard de l'Année
-Entre 30 001 et 40 000 km = Simili Motard
-Entre 40 001 et 70 000 km = Wanabe Motard
-Plus de 70 001 km en couchant tous les soirs avec sa moto = Motard
******************
Les petits liens "kivonbien" de la mécanique.
Puissance, couple... Quels impacts sur les sensations de conduite?
Puissance, couple... Quelles sont les différences?
******************
http://tof.canardpc.com/view/cc6ccc6...02af7f8010.jpg
La charte
*Jamais bobo, tu n'auras.
*Ton ego, tu oublieras.
*Rire de toi, tu sauras.
*Toujours seul, tu te bourreras.
*Demander à ne pas figurer dans cette liste, tu pourras.
*Mais encore plus de ta gueule, on se foutra.
L'exemple
Les candidats
2018
1er candidat
2eme candidatGrosse connerie du jour (marrante, mais je suis tombé à la fin) :
Ma mère a récupéré aux MIN de Rungis des sacs entiers de bouffe encore bonne à la consommation, mais impropre à la vente. Elle en donne une partie aux restos du coeur, mais parfois, y'en a trop.
Du coup, ma soeur ou moi on a de la bouffe à venir chercher.
Ce matin, elle me dit tranquillement "Y'a juste quelques abricots, des radis, et un peu de fromage".
J'enfourche ma monture, j'enfile mon équipement, je mets un gros sac à dos, et j'vais à la maison familiale pour boire le café avec les parents, et revenir le dos chargé.
Tenez bon, c'est à partir de là que ça part se corse.
En arrivant, je vois au bas mot 3 sacs de courses, qui dégueulent de bouffe. Ça sent très bon le fruit et le champignon (le bon, hein, pas le moisi dégueu). Je pense encore naïvement que c'est le grand partage pour tout le quartier.
Queudalle, tout ça c'est pour moi. Et mon sac à dos.
Je me fais engueuler par ma mère, qui me dit "Mais t'as qu'à mettre ça dans ton coffre !!" J'ai beau lui expliquer 3 fois, la mettre devant la meule, et lui demander "MAIS QUEL COFFRE ???", rien n'y fait.
Je vois mon père, hilare, sur le perron avec sa tartine de miel et son café, qui lève les bras du genre "Eh mec, tu la connais aussi bien que moi maintenant. Elle refuse de comprendre, tu t'démerdes", avec son petit sourire.
Pour faire plaisir à ma mère, j'y dis que je lui gratte un deuxième (PETIT !!!) sac à dos, pour le mettre en ventral.
Je renfile tout mon barda, je descends bien le sac dorsal pour qu'il repose sur la selle (merci la grosse selle enduro), et le plaque le ventral comme il faut.
Et là , vous lisez la suite en ayant la voix de Monsieur Loyal et la musique de cirque, parce que ça part en couilles sévère.
Je démarre le Senda, j'enroule pépère dans le quartier. L'air de rien, j'ai pas l'habitude de rouler aussi chargé. Ça m'nique mon équilibre.
Bref, dernier STOP avant la nationale 7 et le raccordement à l'A86 est dans 2km. Je freine. Je rétrograde. Je...mais...c'est quoi ce CRRRRWIK ?!
Câble d'embrayage kaput. C'est ma faute, j'ai pas refoutu de graisse dans la gaine alors que j'ai roulé sous la flotte, et que la meule a passé une journée entière dehors. Vu que mes leviers sont en cochonium chinois, faut le faire souvent.
Pas du tout motivé à retourner chez mes parents, je me dis "Eh mon gars. T'inquiète, il reste que de la voie rapide, et un touuuuut petit bout de ville en arrivant. Tu la joue peace, et ça va aller".
Maintenant, imaginez la tronche de Belinda dans sa Twingo, qui voit débarquer au niveau de sa portière un lascar de 1.9m perché sur une brêle qui fait du boucan mais qui se traine la vulve.
Ajoutez un sac à dos blindé, un sac à ventre prêt à craquer, le gailllard penché sur l'avant de la moto (la gueule dans la fourche), qui met du gros gaz et enclenche la première. Il part dans un simili wheeling dégueulasse.
Et il vous fait ça sur les 4 feux suivants.
Je passerai volontier sur l'enculé de sa famille qui a pas compris que si je roule à 50 en ville, c'est pas pour le faire chier, mais parce que c'est la loi. Si je le recroise à essayer de me foutre la gueule dans un terre plein, j'y pète ses genoux.
Je passerai aussi sur l'arrivée à la maison, usé, fatigué, en nage, avec une seule envie : me jeter dans la douche (et insulter ma mère).
Et pour finir, je ne m'étalerai pas sur le passage dans le jardin (pas envie de m'arrêter pour ouvrir le garage), et où dans un élan final, j'ai raté mon 2->N et je suis tombé avec les tomates et le boursin, dans l'herbe humide, surpris par la première rageuse.
Ah, et merci à ma maman de m'avoir de nouveau engueulé par téléphone à mon arrivée, parce que la moto, vraiment, c'est pas pratique, on peut rien charger !!!
Bref, j'ai mon quota d'aventures pour la semaine. Je bouge plus la moto. Yenamar !
A vous les studios.
3eme candidatRandy du troisièmeâgetype:
Après une pleine journée de taf et m'être fait rincer pendant 70 km le matin, je pars du taf vers 18.00 sous un orage alternant grêle et pluie.
J'ai 105 km de petites routes à parcourir pour arriver à Lalbenque chez mon copain JP où je vais pour refaire le faisceau électrique de son tracteur. Je fais tout le trajet sous la pluie, le vent l'orage jusqu'à Cahors où le temps se calme et où un rayon de soleil me remonte le moral.
La route n'a été qu'une succession de camping cars, tracteurs agricoles et autres VSP qui ont fini de gâcher le plaisir de rouler, plaisir déjà bien entamé par des routes trempées, sales et glissantes.
J'arrive enfin après 2h de route devant chez JP et, comme le portail qui donne sur une route très fréquentée est fermé, je m'avance un peu plus loin,à gauche dans le sens de circulation, pensant garer la moto le long du mur le temps d'aller ouvrir.
Chez eux, l'orage est passé mais tout est encore trempé et l’accotement herbu ne me plait pas trop, j'ai peur que la latérale ne s'enfonce. Heureusement (ou pas...) la femme de JP m'a entendu arriver et je la vois arriver sur le chemin pour ouvrir le portail avant d'avoir éteint le moteur. Donc, toujours sur la moto, je la recule à la force des jambes pour la rentrer par le portail sur le chemin d'accès à la maison quand, arrivé à la hauteur du portail je mets le pied gauche dans un trou profond d'une vingtaine de cm creusé par le ravinement de l'eau sur la route...
La moto bascule à gauche, la bulle se fracasse et explose en 1000 morceaux contre le fer forgé du portail et me voilà coincé sous la moto, prisonnier entre 250 kg de métal et ce foutu portail, avec le moteur qui hurle, incapable de sortir de ma position inconfortable sans une aide extérieure.
J'éteins le moteur au coupe circuit, la femme de JP va chercher mon pote et ils m'aident à me dégager de sous la moto avant de m'aider à la relever...
Bilan des courses: rétro gauche cassé, pare-brise explosé, des courbatures pour le lendemain, orgueil bien mal en point et, mais c'est l'essentiel, le portail est indemne!
Journée pliée, dégoûté.
Traînée grasse dans rond-point, pneus froids, zioup !
Moi pas bobo mais carter d'alternateur ouvert et vidange sur le trottoir.
J'ai poussé trois kilomètres en découvrant qqs faux plats jusqu'à chez moi.
J'aimerais vos avis d'expert à la vue de ce rotor. Fonctionnel ? Réparable ? Trouves en un d'occaze (J'en ai vu un sur ibai)
https://farm1.staticflickr.com/893/4...8f6efd37_z.jpg https://farm1.staticflickr.com/848/4...6eee2a0b_z.jpg
Les photos que j'ai prises: https://flic.kr/s/aHskzJ7iUm
Un carrossier me dit qu'il peut réparer le carter, je sais pas s'il à bien vu l'ouverture .. Une idée ?
4eme candidat
Ce matin fut la bonne. J'ai eu le droit à un combo sortie de rond point + pluie + marée de gasoil, et une bonne glissade.
J'allais pas très vite heureusement, ça faisait déjà quelques kilomètres que je voyais des taches suspectes sur la chaussée. J'ai senti l'arrière commencer à glisser, et une fraction de seconde plus tard, au moment ou je relache les gazs, l'avant également.
Résultat des courses, glissade sur 10 mètres, carénage droit rapé, cligno abimé, pot rapé. La protection carbone / kevlar a bien fait son boulot et protégé le moteur. Il a fait une belle marque jaune sur 10 mètres.
Moi j'ai rien, à part la haine. Mon équipement est même pas abîmé.
Des flics sont arrivés une minute plus tard. On a constaté que c'était vraiment une mer de gasoil: 2 mètres de large sur une trentaine de mètres de long. Ils ont appelé la voirie pour faire sabler la chaussée. Même les voitures patinaient...
Je ne sais même pas comment c'est possible. C'est pas possible qu'un camion, naturellement, renverse autant de carburant, ce sont les mecs qui les conduisent qui sont des demeurés finis à ce niveau là .
5eme candidat
Bon pas sur que ça rentre dans la catégorie randy mais je découvre les joie des flaque de gasoil et de ma premiere gamelle.
Hier soir il fallait que je nourrisse mon fidèle destrier, je m’arrête à la station du coin.
Sur la pompe à coté de moi une dame semble bien embête avec sa voiture, bref arrêt, point mort, béquille
*Musique de porno des années 60 démarre*
Je rempli mon fidèle destrier avec tout ce qu'il y a de plus phallique.
- " excusez-moi ? Le garage ma prêtée ce véhicule et je ne sais pas ouvrir la trappe à essence"
- " haha il suffit de tirer la petite poigné juste ici " *bruit de la trappe essence qui s'ouvre sensuellement*
- " Merci beaucoup, je savais bien qu'un motard ne pouvait qu’être sympa"
Bien sur en tant que PUA de niveau 9 j'ai répondu plein de virilité une bafouille incompréhensible.
Du coup j'enfourche la moto relève la béquille mets ma jambe droit pour partir a droite a 90° , sauf que mon pied tombe en plein dans un flaque gasoil.
Les experts appelle ce que j'ai fait " s’étaler comme une grosse merde ", bilan j'ai eu très mal a mon ego mais j'ai réussi a amortir le tout et a juste abîmé le bout de la poignée de l'accélérateur, et j'ai légèrement rayé le pot d'échappement.
6eme candidat
Aujourd'hui superbe balade et petit randy (sans concurrence face aux ténors de ce début d'année !)
Je m'étais prévu un petit tour de 180 kms jusqu'à Cardy histoire de bien finir mon pneu avant de le changer.
Mais hier soir un pote me propose une balade dans le Sidobre avec un vieux briscard que j'adore Réveil programmé, je me couche en pensant à la gueule qu'aura le pneu à la fin.
Combi 2 parties que je ne porte que rarement enfilée, achat sandwich, rdv station, départ.
Il fait gris, un poil frais et le vent est de la partie. Pause café, chocolatines, railleries, sprint pour rattraper les gants qui volent !
Journal sous le blouson histoire de moins sentir le vent frais et on repart vers Castres avant d'attaquer la meilleure partie.
Là on savoure malgré les branchages éparpillés à cause du vent. Virolos, paysage, pause touristique, pause miam avnt d'attaquer le retour sur une route qu'elle est bonne et que ça va envoyer me dit le vieux briscard ! https://goo.gl/maps/qjSW1JwUwxm
Effectivement après qqs kms pour digérer notre ami passe devant et imprime le rythme. Je soigne mes trajectoires, m'esclaffe quand je vois sa roue AR se lever et dandiner lors de freinages et le suis tout en gardant une marge.
Porter cette combi est bien rassurant à cette allure, je sens bien cette épaisseur de cuir me coller et tenir mes membres. Et quel plaisir de se voir tenir ce rythme sans trop faire de fautes.
Petite pause après cette spéciale qui nous a filé un sourire de gamin, et raisonnablement notre guide décide de calmer le jeu pour la suite. Dommage j'étais chaud mais vaut mieux faire gaffe à l’excès de confiance ..
On rentre donc vers Toulouse, toujours par de petites routes sympathiques et ma fougue laisse place à la fatigue et mes genoux se rappellent qu'ils ont morflés.
Le rythme s'accélère d'un coup, je suis mais sans y être vraiment, laisse filer le meneur, un virage en tire bouchon me saute au visage et je le prends je ne sais comment, mon briscard derrière fait de même, on se regarde à moitié rieurs et surpris.
Et puis arrive un virage qui ferme où je me rate, n'arrive pas à incliner pour le finir .. bas côté, herbe en descente, l'avant s'échappe, cailloux, je me couche, glisse en avant sur ma belle combi et frotte un peu le casque au niveau de l'arcade.
Relevage instantané, aucune douleur et pensées pour la moto. Mon suiveur viens au nouvelles et on relève la bécane.
J'ai bien senti l'effet de la combi, des bottes et du casque qui m'auront évité de belles contusions voir pire.
La moto est roulante et s'en sort plutôt bien aussi.
Platine repose pied gauche qui tiens sur une patte au lieu de trois. Difficile de monter les vitesses à cause du jeu occasionné.
Ancrage du bocal de Liquide de frein AV cassé. Tient avec un gros élastique.
Carter gauche râpé, Guidon tordu pas trop gênant, Levier d'embrayage a pris du jeu, comodo a morflé mais fonctionne, Platine passager un peu tordue, Phare a bougé, Boule Ram Mount du GPS out et un bout de fixation cassée mais fonctionne quand même.
On repart, je suis pas stressé mais pas prêt à attaquer non plus. Galère pour monter les rapports, je prends les gauches tranquilles et lève la patte sur les dos d'âne histoires de pas casser ce qu'il reste de la platine.
Je fini donc à Cardy pour remplacer mon pneu que j'aurais du prendre en photo .. Et là je tiens à remercier le mécano qui avec le sourire m'a mis deux rondelles et vis adaptées pour maintenir la platine, un point de colle sur le cligno qui risquait de pendouiller, poncé et mis un coup de peinture sur le carter.
Je pense que mes futures balades du genre continueront de se faire en full cuir.
Vive les vieux briscards et les mécanos sympas !
7eme candidat
V les canards,
Ce soir je postule pour le Randy 2018 !
Hé oui, ça y est, après 6 mois à faire tourner les bielles, la meule a décidé d'aller tâter du bitume... ou plutôt la motte (spéciale dédicace à Snot ) en a décider ainsi.
Le plus ridicule c'est classe international de la gamelle (et les boules qui vont avec): en marche arrière au moment de me garer ce matin en arrivant au taff (I think we have a winner !).
Voilà pour l'intro. Maintenant le replay du gag (pour mettre toutes les chances de mon côté ).
On a un petit espace au bureau, en bordure du parking, où on peut garer vélos et deux-roues. Ça permet de ne pas trop avoir le cul trempé en repartant le soir en cas de pluie.
En ce moment y a quelques travaux sur le terrain autour des bâtiments et avec les gros camions qui passent forcément, il y a un peu de terre dans les allées du parking. Mais je m'attendais pas a en trouvé sous l'abri.
Bien sur, voyant ça, je ralentis et je zyeute un peu pour trouver le coin le plus sec pour faire mon demi-tour et me garer en marche arrière, histoire de répartir dans le bon sens et pas vers les cailloux et l'herbe.
Je fais mon demi-tour. Je m'arrête et je vérifie à droite et à gauche où je vais foutre les pieds. J'entame la marche arrière. Tant que j'étais sur le revêtement du parking tout allait bien.
Mais après deux pas sur la dalle de béton qui sert de plancher à l'abri, le pied gauche a glissé sur un doux mélange flotte + terre + herbe
Le temps que je comprenne, la moto penchait joyeusement. Même si j'ai failli la redresser, je n'ai pu que l'accompagner pour limiter l'attraction terrestre.
Dommage qu'il n'y avait pas de public, parce qu'en arrivant à terre j'ai fait une roulade réflexe pour éviter de me retrouver coincée en-dessous et j'ai fini dans une des mottes. (Apprendre à chuter pour les arts martiaux ça sert partout !)
Bilan :
- pilote indemne,
- blouson agrémenté d'un peu de verdure dans le dos, rien sur le casque
- et pour la bécane, le clignotant qui est fixé sur le carénage a enfoncé et cassé le plastique (saleté de petit bout qui dépasse)
Heureusement, dans ce malheur, j'étais à très faible allure et le plastique n'a pas explosé façon puzzle.
Donc avec un collègue motard, on a réussi à reconstituer plus ou moins le carénage et il m'a trouvé du scotch nec+ultra pour renforcer et éviter que je circule avec le cligno qui pendouille.
C'est que du provisoire et je pense que je suis bonne pour changer toute cette partie du carénage.
Ça m'apprendra à trop tarder pour acheter des protections.
Mais, malgré les protections, je ne suis pas sur que ça aurait changé grand chose vu le positionnement sensible des clignotants.
Alors ? Pas mal hein
8eme candidat
Randy Robe de Chambre.
Tout allait bien, je venais juste de shooter un putain de pigeon avec ma p'tite carabine à plomb, avec les remontrances de mon épouse derrière moi.
Mon banania avalé, je me dirigeais alors vers le garage, clefs en main, toujours en pantalon de pyj' M&M's flashy (Nearo, jus' for you ), ma robe de chambre marron moche et mes pantoufles, car Madame avait besoin d'un truc bloqué par le Derbi.
J'ouvrais la porte de garage grâce à cette merveilleuse télécommande, et écoutais le doux ronronnement du moteur électrique faire le sale boulot à ma place.
Et là , le drame se mit en place.
J'enfourche la brêle, non sans mal, vu mon accoutrement, je la place en équilibre avec mes p'tites gambettes musclées, je retire la béquille, je recule la moto et....mais...putain...ça tourne pas...guidon....neiman bloqué...pute....BAOAM !
La dernière fois que j'avais pris la moto, j'avais bien pris soin de bloquer le neiman, et j'ai zappé. Va manoeuvrer une moto que tu peux pas manoeuvrer !
Me suis bouffé la trogne sur une étagère (qui n'avait rien à foutre là , mais bon) et j'ai fini le pied dans une caisse à outils de merde (de l'impérial de chiasse atomique). J'ai réussi à me remettre en place, et la moto n'a même pas perdu 1cl de fluide, mais on devait pas en être loin
Ma femme m'a pas vu, elle est arrivée après. J'ai prétexté un truc digne d'un gamin de 4 ans à base de "Non, c'est moi j'ai poussé la caisse à out', elle gênait. Tiens, prends donc ton carton pendant que t'es là . Je remets la moto à sa place comme ça."
Bon...faut que je lave mon pantalon de pyj' du coup
9eme candidat
Et hop tout petit randy en partant de chez notre libraire favorite. Légère pente sur la droite, suffisamment légère pour ne pas pouvoir poser le pied droit et donc poser (oui, poser) délicatement la moto sur le côté droit. Levier de frein arrière très légèrement tordu et pas une seule rayure. Pas de bobo non plus. Faut vraiment qu'elle arrive cette béquille latérale.
10eme candidat
Randy d'honneur IRL 2018 - catégorie meilleur cascade
Après le super teasing voilà enfin le récit tant attendu du Randy d'ouverture de l'edition IRL 2018.
Il faisait beau, il faisait bon, ça sentait le sapin... Euh non c'est pas ça.
Je disais : on entamait la soirée, on était déjà à la bourre pour arriver au gîte à temps pour le dîner, et avec mes trois camarades de route (Vaaahn, Gero, Onice) on baignait dans notre jus et on commençait à sentir les effets de la fatigue accentuée par les quelques 40° subi sur le trajet.
Aux alentours de Guéret, on décide de faire une dernière pause refill de réservoir avant de tracer et là .... C'est le drame.
On sort d'un rond-point et on attaque une rue bien pentue (aussi bien dans la longueur que dans la largeur).
Les indications du GPS de Vaaahn déconnant parfois, ce n'est pas clair à quel endroit de la rue il nous faut tourner pour choper l'entrée vers la station essence. Du coup on arrive à son niveau de façon un peu indécise, est-ce bien la qu'il faut tourner ?
Après vérification qu'aucune voiture n'arrive en face, Vaaahn amorce son virage vers la gauche et pas aidé par la physionomie de la route cale en plein milieu de la chaussée.
Ayant suivi le mouvement, mais en armocant le virage de façon un poil plus serré que mon prédécesseur, je me vois lui rentrer dedans. Alors j'essaie de ralentir (encore peu et finalement de trop, la suite le prouvera) pour lui laisser le temps de repartir.
Vaaahn est reparti.
Moi, j'ai perdu les pédales (surement trop de neurones ayant fondu sous le cax) et mélangé embrayage/accelerateur/frein (il paraît que la monture à du mal à rester sur ses pattes quand il n'y a plus assez de vitesse... Une question d'inertie).
Le moteur s'est un peu emballé, j'ai légèrement perdu l'équilibre, fais un tentative pour garder la moto droite mais avec la pente de la route (plus le poids du top case), je n'ai pas réussi à reprendre un appui suffisamment stable.
Du coup ma kawette et moi on a fais un bisous au bitume.
J'ai commencé par accompagner un peu la meule dans sa chute avant de finalement abandonner le navire d'une magnifique roulage d'anthologie (et de fait éviter d'avoir la jambe broyée sous le poids).
https://tof.cx/images/2018/08/08/932...0b7fc9807b.jpg
Bilan : le Randy inaugural de l'IRL est pour Bibi, tout est dans le boîte (merci au cameraman), et après avoir relevé la moto avec l'aide de Gero et Onice, un peu de casse, le clignotant gauche étant sorti du carrenage, légèrement fissuré suite à l'impact.
Mais le pilote va bien.
Juste un peu d'amour propre en moins.
Et on a réussi à remettre le clignotant en place.
N.B : les clignotants qui sortent autant du carrenage c'est de la crotte parce que malgré les protège carters qui doivent supposément morfler pour tout le reste, y a rien faire ils prennent cher.