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  1. #9691
    Y'a des canards qui auraient vu ou entendu parler de Meurs, monstre, meurs.... ?
    Une histoire de meurtres en série dans la Cordillères des Andes. Putôt violent et ésotérique à ce qu'il parait, j'ai lu très peu de critiques tièdes, soit "C'est génial..." soit "Surfait et chiant à en mourir".
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Reconnaitre qu'on ne sait pas est un premier pas sur le chemin du savoir...

  2. #9692
    Hier soir, chez des amis, on a regardé Incendies de Denis Villeneuve, et c'est une sacré claque.

    Après sa mort, une mère demande à ses jumeaux, sur son testament, de retrouver leur frère et leur père. Cette fratrie canadienne va donc partir pour le Liban et tenter d'y reconstituer le passé de leur mère pour retrouver un frère dont ils ignoraient l'existence et un père qu'ils croyaient mort.
    Le film alterne les scènes au présent ou l'on suit les jumeaux et les flashback nous présentant le parcours de la mère. Le spectateur n'en sort pas indemne.

  3. #9693
    Citation Envoyé par gnak Voir le message
    Vous êtes sérieux avec votre Pikachu là ? CPC a été racheté par jv.com ?
    C'est pas la première fois, à une époque pas mal de canards s'extasiaient devant Les tortues Ninjas tout en descendant Interstellar (le pire film de l'histoire du cinéma, quasi à égalité avec Dunkerque et le dernier Batman) par exemple.
    Ca aide à relativiser.
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Reconnaitre qu'on ne sait pas est un premier pas sur le chemin du savoir...

  4. #9694
    Interstellar est assez clivant quand même

    Pour moi certaine scéne son jolies, la musique évite de s'endormir mais globalement le scénario est naze et bourré d'incohérence au point ou je me demande si c'est pas le même scénariste que la série "the 100"...

  5. #9695
    Et tu as aimé Les tortues ninja du coup ? Fun et décomplexé, bien filmé, en accord complet avec son univers ?
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Reconnaitre qu'on ne sait pas est un premier pas sur le chemin du savoir...

  6. #9696

  7. #9697
    Le gros problème d'Interstellar c'est qu'il ne respecte pas les règles qu'il met en place lui même : personne n'a obligé Nolan à faire un film spatial relativiste, les pus populaire franchises de SF ne s'en sont jamais préoccupé et le public ne leur en a jamais voulu.
    Mais j'étais content qu'il le fasse, j'aime la Hard SF, mais s'il décide de prendre en compte la relativité, qu'il le fasse jusqu'au bout, pourquoi s'en débarrasser à la fin du film quand ça devient gênant par rapport à la sauce mystique qu'il veut nous faire bouffer ? J'ai trouvé ça insupportable, encore plus que les laïus ridicules de certaines scènes.

    Cela dit, j'ai pas vu les Tortues Ninjas

  8. #9698
    Citation Envoyé par Manu71 Voir le message
    C'est pas la première fois, à une époque pas mal de canards s'extasiaient devant Les tortues Ninjas tout en descendant Interstellar (le pire film de l'histoire du cinéma, quasi à égalité avec Dunkerque et le dernier Batman) par exemple.
    Ca aide à relativiser.
    T'as envie de relancer un débat comme ça de beau matin.


    Edit : Ah merde c'est parti
    Hutchinson

  9. #9699
    Citation Envoyé par Drakkoone Voir le message
    Le gros problème d'Interstellar c'est qu'il ne respecte pas les règles qu'il met en place lui même
    Bah si, justement le film respecte les règles qu'il met en place lui même, en incluant leur concept du tesseract qui ressemble à un trou noir.
    Interstellar n'est pas de la hard sf, ni de la sf, c'est juste une histoire d'amour entre le père et sa fille dans un contexte de sf et avec en bonus une ambiance de fin monde assez unique au cinéma

    J'ai pas vu de sauce mystique du tout mais je ne m'attendais pas à de la hard sf il faut dire. J'imagine que ça doit être le cas pour ceux qui l'ont pris comme ça
    Aarghlb lub blohrub je pourtant clair, ne pas ?
    CA : SW-7075-4159-1225 - Steam : mickakun - https://twitter.com/mickakun

  10. #9700
    C'est peut-être justement parce que c'est une histoire d'amour entre un père et sa fille que le film est vraiment nul. Nolan est très fort pour mettre en image des concepts, avoir des idées visuelles à gâcher avec du Zimmer ... mais absolument incapable d'extraire des sentiments de tout ça.


    Je vois pas pour la demande de film pour enfants. je soupçonne que c'est justement parce que c'est un film d'Europe de l'Est/Russie qu'on en ait très peu entendu parler. :/

  11. #9701
    Elle est pas mal celle-là : "moi j'ignore tout les éléments hard SF du scénario, et qui ont de gros problèmes de cohérence, donc le film n'est pas de la hard SF." A ce compte-là, je peux aussi dire que c'est juste un documentaire sur le futur de l'agriculture.

    Pourquoi faire un scénario aussi tarabiscoté s'il voulait simplement raconter une histoire d'amour entre un père et sa fille ?

  12. #9702
    Citation Envoyé par mickakun Voir le message
    Bah si, justement le film respecte les règles qu'il met en place lui même, en incluant leur concept du tesseract qui ressemble à un trou noir.
    Interstellar n'est pas de la hard sf, ni de la sf, c'est juste une histoire d'amour entre le père et sa fille dans un contexte de sf et avec en bonus une ambiance de fin monde assez unique au cinéma

    J'ai pas vu de sauce mystique du tout mais je ne m'attendais pas à de la hard sf il faut dire. J'imagine que ça doit être le cas pour ceux qui l'ont pris comme ça
    Le film à pourtant eu une soit disant "caution scientifique" (Kip Thorne précisément) et utilise bel et bien la relativité pour la "distorsion" du temps en fonction de la proximité du trou noir, sauf à la fin quand
    Spoiler Alert!
    le protagoniste plonge dans le trou noir et que le scenario devient une soupe mystique avec "le pouvoir de l'amour qui le relie à sa fille en transcendant le temps et l'espace" c bô.

  13. #9703
    Citation Envoyé par Drakkoone Voir le message
    Le film à pourtant eu une soit disant "caution scientifique" (Kip Thorne précisément) et utilise bel et bien la relativité pour la "distorsion" du temps en fonction de la proximité du trou noir, sauf à la fin quand
    Spoiler Alert!
    le protagoniste plonge dans le trou noir et que le scenario devient une soupe mystique avec "le pouvoir de l'amour qui le relie à sa fille en transcendant le temps et l'espace" c bô.
    Voilà. Et c'est précisément ce qui m'a complètement fait sortir du film. Ça va, ce n'était qu'à la fin. Et puis j'ai réussi à dégotter une image haute résolution du trou noir en question, en fond d'écran c'est super.
    I am Moanaaaaaaa !!! (et en version legit!)

  14. #9704
    Citation Envoyé par Drakkoone Voir le message
    Le film à pourtant eu une soit disant "caution scientifique" (Kip Thorne précisément) et utilise bel et bien la relativité pour la "distorsion" du temps en fonction de la proximité du trou noir, sauf à la fin quand
    Spoiler Alert!
    le protagoniste plonge dans le trou noir et que le scenario devient une soupe mystique avec "le pouvoir de l'amour qui le relie à sa fille en transcendant le temps et l'espace" c bô.
    Sauf que c'est finalement pas un vrai trou noir en fait. C'est même clairement dit dans le film. Donc l'aspect mystique je ne le vois pas du tout
    Et oui, l'amour ça peut transcender tout obstacle, dont le temps et c'est pour ça qu'elle décide de garder la montre une fois adulte. Ça a marché sur moi
    Aarghlb lub blohrub je pourtant clair, ne pas ?
    CA : SW-7075-4159-1225 - Steam : mickakun - https://twitter.com/mickakun

  15. #9705
    La vache, entre les psychorigides qui sortent de la salle en hurlant s'il y a une erreur sur la constante de Planck, et ceux qui ergottent pendant des pages sur tel point de l'"univers" de comics du moment parce qu'il est pas bien raconté dans Superslip XXIII, on est bien...

    (En plus si ça se trouve y'en a qui appartiennent aux deux catégories à la fois, j'avoue je ne tiens pas le compte)

  16. #9706
    C'est clair. Ce que je retiens de interstallar, c'est des tres bons acteurs, des scènes memorables ( planètes, messages video..) une superbe musique, une vision du futur de la terre super interessante ( la mort lente).

    Il est extra ce film.

  17. #9707
    On va peut-être finir par pouvoir établir une corrélation entre le nombre de balises spoiler générées par un film et la médiocrité de son écriture. Tout ça n'aura donc peut-être pas été si vain
    Dernière modification par Pierce Inverarity ; 19/05/2019 à 12h09.

  18. #9708


    ...
    ...
    ...
    ... Et Contact de Zemeckis, vous en pensez quoi ?

  19. #9709
    Citation Envoyé par TH3 CAK3 Voir le message


    ...
    ...
    ...
    ... Et Contact de Zemeckis, vous en pensez quoi ?
    Je mettrais autant de balise spoil pour en parler xD

    J'ai bien aimé tout en étant gêné de voir une personne de science rester sans littéralement voix face à des non-argument d'une personne non-scientifique
    Par contre quand je voit ce film, je ne sais pas pourquoi, il y a un truc qui fait très film des années 90.

    Et gêné aussi à la fin finalement l'enregistrement était visionnable et personne n'a pensé à le faire avant houlalala :3
    Aarghlb lub blohrub je pourtant clair, ne pas ?
    CA : SW-7075-4159-1225 - Steam : mickakun - https://twitter.com/mickakun

  20. #9710
    Vu Star Trek V : The Final Frontier de William Shatner.

    C'était laborieux. La promesse de base est pourtant très intéressante, opposé la science à la religion mais c'est au final juste bête. L'action est bourrée au chausse pied et on se retrouve avec des moments comiques durant des passages inappropriés tout en étant en complet décalage avec ce qu'on sait déjà des caractères des personnages.

    En fait, on dirait une fan fiction raté.

    Et qu'est ce que c'est mal réalisé aussi. C'est d'un plat absolu et mention spéciale pour les scènes de combat au corps à corps qui ont sûrement inspiré les combats les plus incroyables des films Marvel Studio que l'on a aujourd'hui.

    Vu Star Trek VI : The Undiscovered Country de Nicholas Meyer.

    Cet opus relève clairement le niveau après le précédent. Je pense que c'est celui qui mélange le mieux les éléments de la série et des films. On a du grand spectacle et en même temps pas mal de moment de réflexion. Evidemment, les scènes d'actions sont parfois un peu... "lourde" à cause de l'âge assez avancé de certains acteurs mais ça passe quand même.

    J'ai bien aimé les parallèles fait à la guerre froide et le film délivre un beau message de paix. Bref du vrai et bon Star Trek et sûrement le meilleur de la partie "Série Originale".

    Vu Star Trek : Generations de David Carson.

    Voilà un film Star Trek qui fait du bien !

    Certes il y a des bémols, je pense notamment au fait que, à part Jean Luc Picard, les autres membres de l'équipage ne sont pas vraiment développé ( ce qui la fout un peu mal pour un film censé être une passation de pouvoir et introduire le nouvel équipage au spectateur ) même si je dois avouer que ayant vu tout The Next Generation avant de voir le film, ça ne m'a pas trop dérangé.

    Ensuite le méchant très méchant est un peu too much, on sent bien qu'on est dans les années 90 ( vous savez, cette période où les méchants ont tous les cheveux blancs ).

    Enfin, on ne peut pas vraiment dire que le côté réflexion et message de paix soit mis en avant dans le film.

    A part ça, c'est très rythmé avec son lot de scène spectaculaire qui donne enfin l'impression de voir autre chose qu'un épisode ++ de la série (
    Spoiler Alert!
    le crash de l'Enterprise
    avec des effets qui n'ont pas prit une ride ). La rencontre entre Picard et Kirk est excellente, drôle et touchante en même temps (
    Spoiler Alert!
    la disparition de Kirk me fait toujours de la peine
    ).

    C'est plutôt bien tourné aussi et j'ai beaucoup aimé la photographie dont les couleurs chaudes changent des précédents films qui étaient généralement assez froid.

    Bref, je suis conquis par cet opus.
    Citation Envoyé par nAKAZZ Voir le message
    J'en arriverais peut-être à sortir des trucs du genre : "J'ai été vilain" ou "Punis-moi".

  21. #9711
    Citation Envoyé par TH3 CAK3 Voir le message
    ... Et Contact de Zemeckis, vous en pensez quoi ?
    Ben rien à voir. Zemeckis, il raconte super bien une histoire même quand elle ne tient pas debout même avec des couleurs un peu ... cheloue, disons !


  22. #9712
    Citation Envoyé par banditbandit Voir le message
    T'as envie de relancer un débat comme ça de beau matin.


    Edit : Ah merde c'est parti
    Ouais, ça devient super prévisible quand même....
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Reconnaitre qu'on ne sait pas est un premier pas sur le chemin du savoir...

  23. #9713
    Citation Envoyé par mickakun Voir le message
    Par contre quand je voit ce film, je ne sais pas pourquoi, il y a un truc qui fait très film des années 90.
    Ça doit être parce qu'il est de 1997

    Citation Envoyé par mickakun Voir le message
    Et gêné aussi à la fin finalement l'enregistrement était visionnable et personne n'a pensé à le faire avant houlalala :3
    Bah... il est visionnable mais il n'y a rien à voir, ce ne sont que des parasites... plusieurs heures de parasites. je ne vois pas ce qui est gênant.

  24. #9714
    Hier soir j'ai regardé eXistenZ pour la seconde fois. La première fois c'était notre prof de français en 4ème qui nous l'avais passé donc ça date. Je me souviens seulement que j'avais bien aimé, surtout le final.
    Hier soir, le film à chuté dans mon classement. Déjà j'ai relevé toutes les références sexuelle et religieuse du film (chose qui m'était passé au dessus de la tête à l'époque), j'ai noté un rythme bien lent... trop lent, des acteurs qui sont à l'ouest pour beaucoup et des répliques limite nanardesque (je pense bien fort à la scène du gars qui crame le pod malade vers la fin). Il semblerait que le côté volontairement poisseux du film m'avait pas gêné à l'époque mais maintenant oui.

    Forcément j'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec Inception qui est sorti entre temps. Il y a énormément de similarités (La stratification du "réel", le totem, la grande question finale, l'écoulement du temps, la perte de repères) à croire que Nolan s'est basé dessus.

    En fait j'aime toujours bien l'idée centrale du film et le côté "je vais vous perdre dans l'imaginaire de mon film" mais je le trouve trop mal dégrossi et du coup plutôt clivant. Comme si Cronenberg avait eu une vision et avait jeté frénétiquement ses pots de peinture sur la toile.

  25. #9715
    Alain Delon honoré à Cannes, lui qui n'a joué que dans des nanards et des navets depuis 1982. À part Astérix, aucun classique, rien à sauver (même pas son film avec Godard) : quarante ans d'Alzheimer artistique à n'être plus que le caméo vivant et le sosie mythomane de ses glorieuses vingt premières années.

    Depardieu a eu des ventres mous mais il sort encore de bons films d'auteurs et fait des prestations marrantes dans le mainstream : à côté de ses frasques médiatiques ça reste un génie quand Delon lui n'aura fait qu'en côtoyer.

  26. #9716
    Si on filait des récompenses qu'aux génies, y aurait pas de quoi faire un festival par an.

  27. #9717
    Cannes est très nostalgique de l'âge d'or du cinéma français, nouvelle vague, etc... Récompenser Delon qui était la méga-star à cette époque pourquoi pas, mais ça démontre bien que le cinéma français s'est quand même bien perdu en route (sauf 3/4 films par ans) et ne sais plus produire d’icônes.

  28. #9718
    Delon qui a eu sa palme d'honneur après Belmondo.

  29. #9719
    Citation Envoyé par Pierce Inverarity Voir le message
    Si on filait des récompenses qu'aux génies, y aurait pas de quoi faire un festival par an.
    Bah oui mais justement, c'est moins contre lui que je dis ça, que contre l'amnésie critique qui célèbre une carrière dont les premières années ont façonné une icône comme dit Stratosfear, mais qui ensuite n'est faite que de mauvais choix et de producteur et d'acteur.


  30. #9720
    Je n'aime pas Delon (pas du tout même), mais il a quand même tourné dans de sacrés gros morceaux de cinéma (Visconti, Melville, Clément, Deray).
    Au meilleur il avait un jeu animal, presque mutique qu'il maîtrisait vraiment à la perfection.

    Résumer Delon à Le Passage c'est quand même fort de café

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