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  1. #31
    Citation Envoyé par Félire Voir le message
    Question con, c'est quoi le nom du jeu ?

    EDIT question très très con c'était dans le titre du topic.

  2. #32
    22-31 août 1936

    Andalousie

    Selon la méthode de la tâche d'huile, notre contrôle s'étend sur l'Andalousie, où nos partisans sont désormais majoritaires. Le généralissime Franco va lancer une première attaque sur Malaga, appuyé par notre aviation. Par le Sud-Ouest, la colonne Valeja poursuit sa traque des rebelles. Depuis Cordoue, les colonnes Yague et Aranda marchent vers le Sud pour rejoindre le caudillo. Je pousse également la colonne Tella vers l'Est de Cordoue, pour préparer l'attaque sur Jaen. Pas de renforts africains ce tour-ci, j'ai besoin de mes points d'engagement pour les bombardements.

    Nord

    La colonne Vigon a accroché une bande rebelle à Mieres, où se trouve une importante usine d'armement. Les rebelles s'accrochent au terrain après un furieux combat, où malgré notre infériorité numérique et grâce à notre artillerie, nous leur infligeons des pertes supérieures. 328 rebelles sont tués, alors que nous déplorons la perte de 100 des nôtres.

    J'envoie immédiatement en renfort de la colonne Vigon une phalange depuis Léon, mais également un régiment de réguliers de Galice. A Santander, malgré l'infériorité numérique, la colonne Sagardia a réussi à créer une brèche dans les fortifications de la ville. Elle poursuit son siège, alors que la flotte au large va bombarder la ville, notamment grâce aux canons du cuirassé España (bon en fait c'est son sistership républicain, le Jaime 1er).

    La colonne de renforts, le corps Ferrer, part de Burgos et va essayer d'accrocher une bande rebelle avant de faire la jonction.
    Au pays basque, San Sébastien est toujours assiégée, et le corps Ponte Manso, bien couvert à l'Ouest, va bénéficier de l'appui des tous nouveaux bombardiers italiens. J'espère pouvoir créer une brèche ce tour pour exploiter derrière en m'emparant de la ville.

    Saragosse

    L'armée républicaine a attaqué, et Cabanellas a dû s'incliner. Néanmoins, il reste accroché à la province, et les républicains ont subi de grosses pertes, alors que les miennes sont restées raisonnables (1600 contre 3700). Ce qui fait que le rapport de forces est un peu moins déséquilibré maintenant.

    J'envoie des renforts depuis Alcaniz (une phalange et du ravitaillement) et Pampelune (un bataillon de requetes). De plus, au prochain tour la garnison de Teruel, au Sud, sera activée. J'envoie en avance le lieutenant-colonel Garcia-Valino, un officier de valeur (4-3-2), pour prendre le commandement. Il pourra soit aller renforcer la garnison de Pampelune si jamais les renforts n'ont pas suffi à obtenir la décision, soit aller titiller les défenses républicaines vers Madrid, Valence ou Barcelone.

    Centre

    Pas de grand mouvement, je renforce juste mon dispositif défensif face à Madrid, alors qu'une colonne républicaine semble vouloir faire mouvement vers le Nord.


    Bien, malgré la défaite à Saragosse, la ville tient toujours, et les renforts sont en cours d'acheminement. J'aurais pu attendre deux tours pour rassembler une plus grosse armée de secours, mais je pense que les 2 unités d'infanterie et l'artillerie qui vont arriver ce tour-ci peuvent faire la différence.

  3. #33
    J'ai regardé le Labyrinthe de pan (de del Toro) hier soir et cela m'a fait pense à votre affaire là !
    Tu utilises un rasoir coupe choux Seymos ?

  4. #34
    Elle semble mieux engagé que les autres cette partie.

  5. #35
    Citation Envoyé par Casimir Voir le message
    Elle semble mieux engagé que les autres cette partie.
    Le taulier à disparu. Juste au moment où cela commençait à être intéressant. Je soupçonne un complot avec le poisson. Seymos serait un fait un deuxième compte du poisson pour faire gonfler son nombre de victoires. CQFD.

  6. #36
    Seymos fait actuellement un stage dans la neige pour voir ce que ça fait en vrai et si le jeu simule bien la réalité. Parce que quand même, tout ces soldats morts en montagne c'est quand même un peu louche... #FakeNews

  7. #37
    Ah, fabuleux !
    À t'il prévu des rations avec calories réduites aussi ? Faut simuler les conditions jusqu'au bout

  8. #38
    Citation Envoyé par farfrael Voir le message
    J'ai regardé le Labyrinthe de pan (de del Toro) hier soir et cela m'a fait pense à votre affaire là !
    Tu utilises un rasoir coupe choux Seymos ?
    Ce film !!!!
    "Cette montre est la pour me rappeler l'heure ou est mort de froid mon Père" (Ou un truc comme ca )
    Général de canapé : Jamais devant, toujours vivant !

  9. #39
    Bizarre, j'avais pas très apprécié. Peut-être que je trouvais les créatures trop moches.

  10. #40
    Je suis toujours là, mais au ski. Impossible de me concentrer suffisamment pour jouer en ce moment.

  11. #41
    Citation Envoyé par Seymos Voir le message
    Je suis toujours là, mais au ski. Impossible de me concentrer suffisamment pour jouer en ce moment.
    Casse toi la jambe alors.
    Panzer Vor means Panzer Vor

  12. #42
    Bon, je me suis pas cassé la jambe, mais j'ai le temps de faire un tour aujourd'hui.

    1er -7 septembre 1936

    Andalousie
    Les Républicains ont massivement utilisé l'aviation pour appuyer une attaque en force contre Grenade. Mais la garnison a tenu bon, malgré l'écrasante supériorité des rebelles. Je perds plus de 550 combattants, alors que les rebelles laissent plus de 1200 des leurs sur le terrain. Une phalange vient en renfort de la garnison de Grenade, qui aura du mal à tenir plus longtemps.


    Ailleurs, la prise de contrôle de la région se déroule plutôt bien.

    Varela a dispersé une bande rebelle, et le Caudillo assiège Malaga. Des renforts sont encore demandés depuis l'Afrique, et j'envoie 4 régiments de tabors et de la Légion vers Franco pour le renforcer. Les autres brigades quadrillent le terrain pour présenter un front uni face aux Républicains. Une fois Malaga prise, je pourrais aller à la rescousse de Grenade, et tenter de prendre Jean. J'élargis encore la zone contrôlée autour de Séville.

    Nord


    De nombreuses escarmouches dans le Nord. Tout d'abord, ma flotte a rencontré celle de la République stationnée à Santander. La bataille a mal tourné, et je perds le croiseur Amiral Cervera, colé par le Jaime 1er, le sister-ship de l'España. Le cuirassé España est lui lourdement endommagé mais il coule toutefois le croiseur Libertad. Ma flotte retraite vers le golfe de Biscaye, je vais la rediriger vers La Corogne pour réparation...


    Sur terre, le corps Ferrer a bousculé la bande rebelle à Reinosa, s'emparant par la même occasion d'une usine d'armement. Il poursuit vers Santander qui est toujours assiégée mais dont la garnison a été sévèrement ébranlé par les bombardements de ma flotte et par les assaillants. Je laisse une brigade à Reinosa pour assurer mes arrières.
    Dans le même temps, les Républicains ont contre-attaqué à Durango, bousculant la colonne Serrador qui se bat vaillamment à 1 contre 5. Elle se replie vers San Sebastien, toujours assiégée et que je n'ai pas pu attaquer car le général Ponte Marco n'était pas activé ce tour (comme beaucoup d'autres commandants de force...). Je demande un soutien de l'aviation pour ralentir la force républicaine, et me donner le temps de réorganiser mes forces et prendre la ville.


    De nouvelles unités seront bientôt prêtes à Burgos, pour en finir définitivement avec la racaille basque et asturie.

    Saragosse

    Les Républicains n'ont pas osé lancer d'assaut de la ville, qui a été renforcée de trois unités. Une colonne républicaine, partie visiblement de Madrid, cherche à rejoindre la force assaillante. Je vais tenter de l'intercepter avec la colonne Garcia-Valino, partie de Teruel. Une fois chassée, j'irais renforcer la garnison de Saragosse. D'autre part, le gouvernement républicain vient de tomber, et Largo Caballero prend le poste de premier ministre. Visiblement, on se querelle à la tête des rebelles. L'URSS, malgré le fait qu'elle ait signé un pacte de non-intervention, ne se gène pas pour soutenir ce gouvernement de pacotille. La honte de l'Espagne !!!

  13. #43
    \o/ Il est revenu !
    Pour la prise de Malaga, tu penses que cela va prendre combien de temps? Cela a l'air chaud a Grenade ...

  14. #44
    Citation Envoyé par farfrael Voir le message
    \o/ Il est revenu !
    Pour la prise de Malaga, tu penses que cela va prendre combien de temps? Cela a l'air chaud a Grenade ...
    Grenade ça pue oui. Même si c'est surtout l'aviation qui a fait mal. Malaga je sais combien de temps pourra tenir la ville, mais globalement je pense être plus fort sur ce théâtre, notamment grâce aux troupes d'Afrique.

  15. #45

  16. #46
    Citation Envoyé par Seymos Voir le message
    L'URSS, malgré le fait qu'elle ait signé un pacte de non-intervention, ne se gène pas pour soutenir ce gouvernement de pacotille. La honte de l'Espagne !!!
    C'est ton alliée! qui compense la piètre stratégie nationaliste. La hiérarchie républicaine a peur des commissaires russes, donc dans les batailles pour pas se faire flinguer le capitaine ira vers ce qui amènerait du résultat immédiat, oubliant le plan stratégique. Les chars russes devront même se faire accompagner d'infanterie anarchiste, qui refusent les commissaires, pour pas que ces chars s'immobilisent** sur la première cible venue (bien sûr à la fin de la bataille les anars sont sacrifiés en assauts débiles par les cocos 'de confiance' qui les suivent; Cipriano Mera*, entre autres, perdra comme ça quelques compagnies).

    * Il sera lieutenant-colonel à la tête du IVe corps d’armée (centre). Multi-sauveur de Madrid, entre autres.
    " Je n’accorde aucune valeur aux hauts faits militaires. En redevenant ouvrier maçon, comme je l’étais avant la guerre, j’ai remporté mon unique victoire. Le reste n’a pas d’intérêt. "


    ** EDIT: Les russes avaient la bonne doctrine, mais pas l'équipage suffisamment formé, et ni les moyens de communication (les anars prenaient l'initiative de servir de 'pigeon-voyageurs' entre les chars?). Cette doctrine sera perdue par la suite à cause des rapports bidonnés pour Staline pour ne pas se faire purger.
    Dernière modification par ERISS ; 20/04/2018 à 17h11.

  17. #47
    Citation Envoyé par ERISS Voir le message
    C'est ton alliée!
    Euh non. Ici tu es chez ceux qui aiment la gymnastique tous les matins et les oiseaux d’Amérique du sud.

  18. #48
    Citation Envoyé par Da-Soth Voir le message
    Euh non. Ici tu es chez ceux qui aiment la gymnastique tous les matins et les oiseaux d’Amérique du sud.
    Il dit que c'est mon alliée dans le sens où ça va pénaliser le camp républicain (de son point de vue).

  19. #49
    Citation Envoyé par Seymos Voir le message
    Il dit que c'est mon alliée dans le sens où ça va pénaliser le camp républicain (de son point de vue).
    Ah pardon, il était trop tôt ce matin pour que je déchiffre du ERISS.

  20. #50
    Allez, c'est reparti ! Le Caudillo est rentré frais et dispo de ses vacances au ski, ça va chier.

    8-15 septembre 1936


    Andalousie


    Valeras a repoussé la dernière unité rebelle à l'Ouest de Malaga, ce qui va me permettre d'avancer sereinement. L'offensive générale est déclenchée, avec un grand mouvement vers l'Est pour tenter de secourir Grenade qui parvient toujours à résister au siège républicain. L'armée du Caudillo qui assiège Malaga va recevoir le renforcement des unités de Valeras alors que ce dernier va prendre le commandement d'un corps de réserve créé à partir des unités qui arrivent d'Afrique. Un bataillon de sapeur va venir renforcer cette armée pour le siège. J'appelle encore trois régiments de tirailleurs depuis le Maroc. Les choses se présentent plutôt bien ici, je vois peu de forces républicaines capables de s'opposer à mon avance, et je contrôle bien le pays.

    Nord


    Tandis que je poursuis mon avance dans les Asturies, notamment en bousculant et en anéantissant la bande rebelle à Reinosa, je peux lancer l'assaut sur Santander, avec les renforts qui sont arrivés, et renforcer mon contrôle des accès. Au Pays basque, je me contente pour l'instant d'un bombardement de San Sébastien, car la colonne républicaine m'a chassé de Durango, et je n'ai plus de couverture face à Bilbao. Une offensive alors que la garnison reste puissante, et la possibilité d'une attaque dans le dos me ferait perdre mon avantage ici. Je vais essayer de rassembler davantage de troupes à Alava, sous le commandement de Mota, pour pouvoir relancer la prise de Durango. D'un autre côté, l'unique colonne républicaine ne pourra sans doute défendre à la fois San Sébastien, Bilbao et Santander. Le rapport de force joue en ma faveur.

    Catalogne


    L'armée républicaine a levé le camp du siège de Saragosse, qui tient donc pour l'instant. Je renonce à bombarder les républicains en repli pour me concentrer sur le Pays basque, mais je lance immédiatement une contre-offensive sur Teruel, qui a été attaquée depuis Madrid. A Calatayud, Garcia-Velino a repoussé une bande rebelle, qui est partie assiéger Soria à l'Ouest. Je vais d'abord dégager Teruel avec Garcia renforcé d'un bataillon de Requetes et d'artillerie, avant de me tourner vers Soria. Ainsi je reste à portée de Saragosse en cas de besoin.

  21. #51
    Ah, enfin le retour du feuilleton de l'hiver !
    Félicitations pour réussir à revenir de la neige et du froid intact (en espérant que cela soit le cas!) Contrairement à tes soldats

  22. #52
    Citation Envoyé par Seymos Voir le message
    Il dit que c'est mon alliée dans le sens où ça va pénaliser le camp républicain (de son point de vue).
    Oaip, Staline il s'en fout de l'Espagne, ce qui l'intéresse c'est de consolider son alliance de 1934 avec la France, c'est-à-dire de rameter aussi les Anglais, qui eux veulent tout sauf une révolution en Espagne. Donc Staline va continuer en plus dur la politique républicaine espagnole anti-Barcelone, empêchant les anarchistes de progresser, et s'il le faut en perdant la guerre. Il joue faux-jeton, en moins hypocrite que Madrid, mais avec beaucoup plus de mauvaise foi.
    L'Angleterre (qui avait des affaires importantes en Espagne), d'abord horrifiée de la venue de l'URSS, en sera probablement en fait doublement contente: Staline assure que la révolution soit liquidée (réinstalle les grands propriétaires), tout en dédouanant une intervention de l'Angleterre (et de la France) en s'opposant mal aux fascisme étrangers (mal: si les cocos si proches étaient compétents, ils feraient trop peur).

    Durruti, fin Juillet 36: "Ne consentir aux accords [de 'collaboration' avec la république] que jusqu'à la libération de Saragosse, qui en ouvrant la route du Nord assurerait le triomphe de la révolution."
    Durruti, début Octobre 36: "(...) notre action sur les fronts d'Aragon et du Levant. Les places fortes de l'ennemi, Huesca, Saragosse et Teruel, tomberont dès que les miliciens auront un armement suffisant pour passer à l'attaque. Lorsque cela se produira, le fascisme aura perdu la guerre."
    Pas d'armes, pas de chocolat.
    En gros, si Durruti est juste, la condition de victoire républicaine semble passer par l'acceptation de la révolution. Pas de révolution, pas de victoire. Évidemment ça ne serait qu'une demie-victoire pour les républicains, partagée. Mais ils n'ont pas voulu, ils ont voulu continuer la soumission acceptée de Barcelone, afin d'en profiter pour forcer cette soumission; quoi qu'il en coûte.
    Dernière modification par ERISS ; 07/03/2018 à 02h26.

  23. #53
    Je ne sais pas si c'est pertinent de chercher des explications complexes à la défaite historique des républicains alors que ce sont des volontaires enthousiastes affrontant une armée professionnelle.

    Par contre InGame Seymos peut tout à fait perdre
    Général de canapé : Jamais devant, toujours vivant !

  24. #54
    Citation Envoyé par Stelteck Voir le message
    ce sont des volontaires enthousiastes affrontant une armée professionnelle
    Pendant un an seulement. A la main-mise des républico-staliniens sur les milices, 50% des volontaires désertent (entre 75% et 25% suivant les colonnes) et l'enthousiasme est mort.

    . Décembre 36 en Russie la Pravda annonce l'élimination prochaine des anarchistes espagnols,
    . Mai 37 les républico-staliniens avec le concours de la bureaucratie CNT, prennent le contrôle de Barcelone,
    . Septembre 37, pour conjurer l'humiliation de n'avoir pas fait mieux que ces incapables d'anars sur Saragosse, les républico-staliniens nettoient traitreusement ce qu'il reste du pays intérieur de Catalogne;
    . Mars 39, ça se mange froid: Mera écrase les staliniens enfin lâchés par les républicains.

    La Catalogne avait tenu 2 ans sans aucune aide (ni armement ni munitions, tout était pour Madrid, sauf quelques camions des anars français grâce à la connaissance de douaniers sympathisants). L' "aide" tardive madrilène ne lui a pas porté chance:
    Franco a pu conquérir la Catalogne pré-anéantie, Barcelone comprise, en un mois et demi, à la surprise hypocrite de Madrid.
    En fait dès fin 37, Franco aurait pu prendre Barcelone, 9 mois plus tôt, au lieu de s'obnubiler sur Madrid.
    Dernière modification par ERISS ; 14/03/2018 à 16h37.

  25. #55
    Citation Envoyé par Stelteck Voir le message
    Je ne sais pas si c'est pertinent de chercher des explications complexes à la défaite historique des républicains
    Même si on ne s'attache pas aux raisons de fond, Madrid avait l'opérationnel et le matériel, mais n'a pas voulu s'allier avec Barcelone, qui avait la stratégie et la tactique, au sein de ses 'incontrôlés'. Madrid la républicaine ne voulait pas d'une victoire partagée, elle voulait une soumission totale de Barcelone la démocrate. Une fois contrôlée, détruisant ceux qui avaient la stratégie et faisaient la tactique, la guerre était perdue.

    Citation Envoyé par interview_José_Peirats
    Pour battre les franquistes, il aurait sans doute fallu employer la guerre de guérillas, mais la condition nécessaire était de s’y être préparés. La guerre de guérillas, ça suppose une très forte discipline et une grande capacité stratégique. Attaquer l’ennemi par l’arrière et s’enfuir, cela suppose qu’on possède des refuges, des bases de ravitaillement, des agents de liaison, une forte organisation.
    En Espagne, s’il avait existé une coalition des forces de la CNT et de l’UGT, et si la CNT s'était préparée à se lancer dans une lutte de cette envergure, une action autrement efficace aurait pu se développer ...
    Il aurait fallu jouer sur les deux tableaux : celui de la guerre classique et celui des infiltrations de combattants bien entraînés sur les lignes arrières de l’ennemi. Le principe était, d’ailleurs, retenu. Ainsi il existait le Service d’information périphérique (SIEP) - chargé du renseignement en territoire ennemi, mais si cela constituait une aide pour l’état-major, les Renseignements, ce n’était pas dans le but de préparer une guérilla. On aurait pu entraîner des groupes de personnes capables d’intervenir en terrain connu et former des équipes aptes à se mouvoir sur les arrières de l’ennemi et d’y accomplir des actions de diversion. Pourvus du matériel nécessaire, ces groupes auraient constitué un complément indispensable à la guerre classique. Le problème c’est que la République s’est mise en tête de battre l’armée franquiste frontalement, en lui opposant un conglomérat de forces équivalant. C’était une idée prétentieuse et gratuite.
    Au début du conflit, les milices pratiquèrent ce genre d’infiltration en zone ennemie, mais cette période dura fort peu de temps. Ensuite, si les commandements émanent encore des milices, l’encadrement est militaire. Sous peine de risquer un conseil de guerre, il n’était plus question d’attaquer où et quand on voulait. Les ordres arrivaient par écrit. Sans consigne de ceux d’en haut, c’est-à-dire de ceux qui ne savaient rien de ce qui se passait en bas, on ne pouvait plus bouger le petit doigt. Le temps était bien fini où des miliciens, fins connaisseurs du terrain, passaient, de leur propre initiative, en territoire ennemi pour y récupérer des prisonniers ou des compagnons cachés et les ramener dans notre zone. Ces infiltrations étaient, alors, courantes, de même que l’organisation de sabotages ou de coups de main à l’arrière des troupes ennemies... A partir de la militarisation, cette activité est allée en diminuant. Plus aucune spontanéité, intuition ou inspiration des combattants n’était, désormais, acceptée. Le front d’Aragon a été complètement paralysé...
    Les armes n’arrivaient pas, mais pas seulement. Nous étions au centre d’un jeu d’intrigues politiques. Le gouvernement central n’avait aucun intérêt à approvisionner un front contrôlé par les anarchistes et, ce faisant, à leur donner les moyens de s’imposer sur le théâtre des hostilités comme étant les meilleurs combattants. Le front d’Aragon devait être maintenu dans un état rachitique. Un tel front doit obligatoirement s’effondrer, et il s’effondra. Cet échec doit être mis à l’actif de la stratégie adoptée. Il existe trois causes principales à notre défaite : la première, c’est que nous n’avions pas les moyens de construire une armée à la hauteur de celle qui était en face de nous ; la deuxième, que les conditions internationales nous étaient défavorables : poussée des totalitarismes et lâcheté des 'démocraties' ; la troisième, que le prolétariat international n’a pas joué son rôle. Les partisans de la militarisation ont fait prévaloir leurs thèses sur l’Armée populaire, mais ils étaient incapables d’en faire quoi que ce soit. Les fronts étaient totalement laissés à l’abandon et l’ennemi le savait, ce qui fait que, quand il le décidait, il les enfonçait. Toutes les lignes du front étaient coupées, il y avait des ornières partout, seule la fuite était possible. Au front, on a fusillé des soldats pour des peccadilles ; en revanche, on n’a passé par les armes aucune des têtes pensantes qui portaient la responsabilité de ce désastre.
    La bataille de l’Èbre s’est passé de la même façon, une catastrophe totale du point de vue de la stratégie. Nous y avons tout laissé, les forces de réserve qui nous restaient et le matériel. L’Èbre fut le plus grand désastre de la guerre, des militaires. Qu’on ne dise pas, alors, que les milices, les anarchistes et le peuple espagnol étaient indisciplinés. Ce qui manquait le plus, c’était l’intelligence stratégique au niveau du commandement. Peut-être y en eût-il en certaines occasions, mais, en règle générale, elle manqua, comme le désir de vaincre.
    Dernière modification par ERISS ; 11/03/2018 à 14h58.

  26. #56
    16-21 septembre 1936

    1ère grande victoire de l'Espagne face aux rebelles communistes ! Santander est tombé ! Nous faisons 200 prisonniers, et plus de 300 morts côté rebelles, alors que les pertes sont minimes de notre côté !


    Dans la foulée, je décide de lancer l'offensive sur San Sébastien, afin de profiter du bombardement précédent. La bataille risque d'être sanglante face à la colonne Donosti qui défend la ville et alignerait plus de 7 unités. Mais j'ai confiance dans Ponte Manso, qui aligne 7 bataillons d'infanterie, dont 2 tercios de requetes et 3 bataillons d'infanterie de montagne, et 3 batteries d'artillerie.
    Je décide de renforcer mon contrôle de la région de Santander avant de lancer une offensive sur Gijon ou Bilbao, qui seront les prochaines cibles. Une réorganisation des forces sera nécessaire avant toute chose.


    Andalousie


    Ici aussi les choses se passent bien, même si la pression autour de Grenade est de plus en plus forte. Je décide néanmoins de ne pas dévier de ma stratégie, et je poursuis le siège de Malaga avec le Caudillo, tout en renforçant son armée. Une fois la ville prise, il sera temps de se frotter à la puissante colonne républicaine qui assiège Grenade. Pour divertir les rebelles, je lance toutefois une puissante attaque concentrique sur Jean, qui n’apparaît pas défendue, et qui est directement au Nord de Grenade. Une dizaine de bataillons, appuyés par de l'artillerie et des blindés vont faire route depuis les provinces limitrophes, et formeront une 2e armée aux ordres du général Munoz Castellanos.


    Catalogne


    Grâce à l'intervention de Garcia-Valino, les rebelles sont mis en déroute à Teruel. Ils assiègent toujours Soria mais sans résultat, je peux donc prendre le temps de sécuriser Teruel avant de secourir la garnison. D'autre part, j'ordonne un bombardement de l'armée républicaine à l'Est de Saragosse, pour éviter qu'elle ne revienne mettre le siège devant la ville trop vite.

  27. #57
    22-30 septembre 1936

    Andalousie

    L'inéluctable est arrivé : malgré une défense acharnée, Marzo a dû se replier de Grenade face à la force du nombre. Je ne compte pas lancer une offensive immédiatement, car ma position n'est pas mauvaise. L'armée républicaine est concentrée en un point, et je suis en train d’assiéger deux de ses villes : Jean et Malaga. Pour les dégager, il va devoir séparer son armée, ce qui me permettra de me battre à armes égales, voire en supériorité du fait que j'ai une 3e armée en préparation. Et je continue de grapiller du terrain, en sécurisant mes arrières.

    Nord

    Pour une raison que j'ignore, l'offensive prévue sur San Sébastien n'a pas eu lieu. Je redonne donc l'ordre à la colonne Ponte Manso de relancer l'action, alors que Mota et ses cinq bataillons vont tenter de reprendre Durango et ainsi couvrir Ponte face à Bilbao. Je renforce ma position à Santander, et là aussi je poursuis la conquête du pays.

    Catalogne

    Après avoir libéré Teruel du siège républicain, Garcia-Valino lance une offensive pour dégager Soria, au Nord-Ouest. J'ordonne également un bombardement préliminaire sur l'armée républicaine à l'Est de Saragosse, pour essayer de la perturber si elle veut reprendre l'offensive.

  28. #58

  29. #59
    Ton adversaire semble tout émoustillé par sa "victoire" à Grenade, on attend ta réponse avec impatience

  30. #60
    Citation Envoyé par farfrael Voir le message
    Ton adversaire semble tout émoustillé par sa "victoire" à Grenade, on attend ta réponse avec impatience
    Surtout qu'il a fallu que je lui dise qu'il avait gagné, il pensait que mon armée s'était accrochée sur place du fait du nul.

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