En ce qui concerne VI et consort, il y a sûrement moyen d'obtenir un truc quasi équivalent à un IDE moderne, mais l'effort nécessaire pour avoir ne serait-ce que le minimum vitale ne me parait pas vraiment en valoir le coup.
Et pour ceux qui ne jurent que par les raccourcis claviers ('si si regarde pour effacer 23 lignes je tape 23 d c'est super rapide !!!') il y a même des plugins exprès dans les IDE jetbrains.
Pour en revenir sur la différence d'esprit et de vision sur la programmation en général, je me rappel que pendant mes études (IUT puis DESS de 1998-2003) , aucun prof ne nous a parlé de qualité de code, de bonnes pratiques ou de tests unitaires. Le manifeste agile circulait dans la classe pendant mes dernières années de fac, mais j'avais pas vraiment compris de quoi il s'agissait...
Si certains profs insistaient sur le découpage en petits blocs, beaucoup d'autres voulaient de la "bonne grosse méthode qui fait tout". Je m'étais pris plusieurs fois des réflexions à ce sujet.
Je ne savais même pas ce qu'était un gestionnaire de version en sortant de la fac, et le seul prof qui nous a montré un IDE était un intervenant externe qui nous a sorti Eclipse. Et en 2003 c'était déjà tout pourri Eclipse, j'avais déjà découvert Intellij
!
Et faire du refactoring avec nedit (époque IUT) ou autre éditeur de texte basique, ou même un vi / emacs bien maîtrisé c'est pénible et dangereux comme renommer une fonction ou en changer les paramètres ! Naviguer dans le code aussi !
La - fausse - solution: garder les choses le plus simples possible et éviter la 'prolifération' des petites méthodes...
Du coup je me suis pris un grosse claque lors de mon premier job, et j'ai bien apprécié des outils comme 'checkstyle' qui valorisait la brièveté (un peu trop parfois !) avec des warnings dès qu'une méthode fait plus de 20 lignes ou quand la complexité (nombre d'instruction de contrôle/boucle) est trop forte.