Il y a beaucoup de choses intéressantes à dire sur cette suite.
Déjà, j'ai trouvé le jeu splendide. Chaque quartier y va de sa subtile coloration, qui s'imbrique parfaitement dans l'écrin aseptisé de la ville. C'est propre, beau, et c'est taillé pour servir le gameplay. La réalisation est impeccable, pensée dans les moindres détails.
Malgré tout, l'open world n'est pas aussi instinctif qu'on le voudrait. Après plus d'une dizaine d'heures de jeu, j'avais encore du mal à me déplacer proprement. Il faut dire que l'aire de jeu est assez grande. La mort dans l'âme, j'ai dû épouser le sens urbain, et digérer les indicateurs de mission, au détriment de l'immersion. A vrai dire, je ne vois pas comment faire sans, si on veut être un tant soit peu efficace sur le parcours. Au bout d'un moment, on intègre tout ça sans problème, ce n'est pas un point négatif.
Beaucoup de missions principales (et les gridnodes) ne m'ont pas passionnées plus que ça en terme de gameplay. Il faut observer l'environnement pour progresser d'une plateforme à une autre, à la manière d'une Lara Croft un peu plus souple. Ce n'est pas ce qui m'intéresse dans un Mirror's Edge.
Les missions de livraison, de diversion, ou de fuite, sont déjà plus chouettes et dans l'esprit du jeu.
Je n'ai pas eu le temps de faire les courses, et comme je considère qu'il s'agit de la partie la plus intéressante, on va dire que je recommande le jeu timidement, mais que je n'hésiterai à mettre un bon gros tampons "Jouez-y sans faute" si les courses sont chouettes.