Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
j'ai regardé les 2 premières minutes, le mec en fait des tonnes et insiste sur le fait que le film n'est QUE divertissant. Soit.
Mais juste avant il t'explique que le Cinquième Élément lui a fait aimé le cinéma, que c'est quasiment son film favori.
Suis je le seul à y voir un paradoxe ?
Roger Rabbit, je l'avais revu au cinoche il y a quelques années. (diffusion à 4h du mat' sur un mini festival, j'avais mis le reveil exprès pour ça ).
J'avais trouvé ça super
Il n'y a pas que les centimètres, il y a les sentiments.
https://i.giphy.com/3o7TKGaUbZUGawbeZq.gif
Ouais le type qui se fait éclater par la bagnole... j'étais pas très à l'aise
C'était une autre époque, l'autre jour je me suis revu Die Hard 2 (mon premier DVD, fonctionne encore par miracle) et ça saigne.
Durendal1 :
"Vous en avez pas marre de voir des films qui coutent 200 millions pour juste se dire "c'est joli !" ? (...) encore heureux que le film avec un bon budget arrive à avoir de belles scènes. " Dunkerque de Nolan
"C'est ... juste divertissant (...) mais allez le voir il y a de belles scènes !" Valérian de Besson
Du coup, on fait quoi ? On massacre les films beaux mais creux ou on les défend ?
psn/steam/gog: chameaufou/ Hearthstone: chameaufou#2336/ Switch: chameaufou 8061-6627-4614
C'est parce que leur film a une portée sociologique et politique tu vois, ils n'ont pas voulu faire une comédie lisse et aseptisée.
Et là, imaginez on a droit à une scène post-générique avec Idris Elba qui vient recruter les gamins. King cinematic universe bitches !
Bon du coup, j'ai pas résisté : je suis allé voir Valérian...en vf car moins cher.
Et franchement...j'ai bien aimé.
Alors, je vais évacuer les points faibles relevés par tout le monde : la musique n'est pas mémorable
Le scénario n'est pas forcément inintéressant ou difficile à suivre, Valérian souffre d'une histoire un peu "RPG" avec une quête principale qui passe par de nombreuse quêtes secondaires. Il y a des péripéties un peu gratuites mais sur le coup, pour être un amateur de la bd, c'est un peu le rythme de la bd. ça peux être très handicapant mais perso je suis resté indifférent.
Pour l'intrigue en soi, c'est du très classique et les thématiques sont dans la même veine de la bd, j'ai été surpris de voir que l'aspect un peu "doux fascistes" des humains a été respecté...après ça reste très pulp et grand public dans l'esprit même si il y a un coté "série télé" dans les 15 dernières minutes.
La où ça pèche c'est sur certaines dialogues, trop explicatifs, pathos ou niais. Notamment le dialogue sur l'amour qui est un peu chiant même si il reste moins idiot que celui d'Interstellar.
Les acteurs, Laureline est plutôt classe quoi qu'un peu ronchonne et Valérian est effectivement en sous-jeu, du coup ça se répercute sur la relation qui n'est pas franchement des plus intéressantes à suivre. Le jeu d'acteur passe, ça ne m'a pas ruiné l’expérience alors que je m'attendais à une catastrophe.
Ethan Hawke et Clive Owen, c’était vraiment sympathique et j'ai bien aimé Rihanna pour une fois.
Quelques maladresses dans le montage, notamment sur la gestion des flashback que je ne trouve pas toujours pertinente.
Sinon le film est dépaysant.
Difficile de vraiment retranscrire mais j'avais l'impression de voir la SF pulp un peu retro prendre vie. De voir un véritable univers de Space-opera s'animer devant mes yeux ébahis.
Visuellement, j'avais les yeux accaparés par les costumes, les décors, les effets visuels...c'était magique ! J'avais l'impression de retrouver mon âme d'enfant ! C'est généreux et en plus certains plans sont somptueux. Il y a pas mal de trouvailles, d'imagination et d'inventivité.
C'est un peu pour ça que le rythme de l'intrigue ne m'a pas dérangé : J'étais littéralement hypnotisé par l'atmosphère dégagée par le visuel.
J'avais l'impression de voir ma bd Valérian et Laureline au ciné et j'ai pris un immense plaisir à regarder ce film.
Voilà, c'était étrange et je pense que mon avis sera minoritaire mais pour ma part, je trouve que ses qualités visuelles éclipsent ses faiblesses narratives. J'ai passé un très bon moment et j'ai envie de le revoir, histoire de confirmer mes impressions.
PS : L'intro est vraiment agréable ! L'histoireSpoiler Alert!
Dernière modification par Ruadir ; 28/07/2017 à 00h43.
Ouais enfin Lucy ça se laisse tomber au bout de 10 minutes tandis qu'Inception se laisse regarder.
Signature Merde !
Non mais Lucy même expurgé de toute considération scénaristique ça reste de la belle grosse merde.
Vu L'enfance d'Ivan de Tarkovski (1962).
C'est l'histoire d'un petit enfant orphelin de guerre qui travaille pour les renseignements russes pendant la seconde guerre mondiale.
Le film entier tourne autour du thème du deuil de l'enfance et la place des mineurs dans un monde d'adultes où l'horreur et la peur écrivent le quotidien.
Partagé entre les flashbacks d'une vie heureuse et la vie au jour le jour proprement sordide des soldats russes, le film met en scène la collision brutale entre ces deux mondes.
Que ce soit les séquences oniriques prémonitoires, les scènes de huit clos de confrontation, les scènes de guerre extérieures marécageuses apocalyptiques ou l'élipse qui conclut le film de façon brutale à bien des égards (changement d'échelle, rapport frontal à la mort et décors incroyables), tout a fait l'objet d'un soin maniaque. La photographie (noir et blanc) est sublime, tant sur le plan de la composition que du contraste, la mise en scène tout en mouvement contraste avec les films plus occidentaux contemporains beaucoup plus statiques.
Le rôle titre est très bien interprété, mettant particulièrement en relief les aspects de la personnalité d'Ivan, orphelin qui voulait être soldat. Son passage précipité à l'âge adulte en fait un personnage fort, attachant mais plein de failles.
Les rôles secondaires, un peu en retrait, incarnent des figures tutélaires déboussolées, désemparées devant ce petit bonhomme brisé. Tour à tour lâches, protecteurs et substitut paternels, ils contribuent à mettre en évidence l'explosion des rapports sociaux et l'effacement progressif des valeurs morales en situation de crise globale.
C'était l'occasion ou jamais pour moi d'aller voir un Tarkovski au cinéma, je ne suis pas déçu du déplacement.
Pareil
Je suis très indulgent car c'est un film de fan, fan de Valérian, fan de Bowie, bref Besson fait du Tarantino.
Mais Besson a trop grande confiance en son écriture, et on arrive à des plans un peu trop clichés mais surtout à des effets de manche prévisible depuis le débutnon franchement c'est dommage, ca pue du cul)Spoiler Alert!
J'ai été mal à l'aise devant certaines danses de Rihanna que je trouvais un peu ridicule mais on s'en branle, c'est le turfu, comme la diva dance du 5eme élément. Mais franchement les effets spécieux sur ce numéro sont superbes.
Perso je me suis attaché à ce personnage, contrairement à toutes les critiques.
Ce qui me chagrine dans le scénar aussi, c'est pourquoiSpoiler Alert!
Oui on a un peu de happy ending même siSpoiler Alert!
Les courses poursuites sont un peu baclées, trop clichées, et assez mal faitesSpoiler Alert!
Alors Valérian en VO a une voix assez curieuse qui est en décalage avec sa tête de puceau, en VF ca dépend des scènes. Mais dans mon souvenir Valérian n'était pas un petit con prétentieux, mais plutôt un mec comme Han Solo, le baroudeur qui en a vu et qui n'a peur de rien (et donc un peu de prétention). Mais cette histoire avec Laureline je sais pas comment la décrire (et je trouve dommage de ne pas avoir commencé par la rencontre entre les deux... d'autant plus que ça justifiait le côté "temporel" d'agents spacio-temporels... là toutes les critiques se foutent de la gueule du film à cause de ça alors qu'ils ont pas lu la BD)
Mais visuellement ça claque, ça ne prendra pas une ride comme le 5eme élément (non mais sérieux, il a pas vieilli d'un pouce, ce qui a vieilli, c'est la pellicule)