Je reprend l'op si vous voulez
Tu quittes le Forum ?
Ma LudothèqueDo not fear me. Ours is a peaceful race, and we must live in harmony...
Nope, il me rend le topic que j'avais piqué à je-ne-sais-plus-qui-et-je-m'en-tape parce qu'il est sous le charme de mon OP super propre.
Ou alors il change l'illustration parce que Noël c'est terminé depuis des mois et qu'il faudrait se mettre à jour.
"Le topic marvel et des champignons plantaires"
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La SF a-t-elle échoué ?
https://www.youtube.com/watch?v=yCDb9Cqa2oo
Très intéressant même si un chouya trop léger, c'est une bonne vidéo du fossoyeur
Aarghlb lub blohrub je pourtant clair, ne pas ?
CA : SW-7075-4159-1225 - Steam : mickakun - https://twitter.com/mickakun
Ceci n'est pas un drapal.
Je suis très sérieux, d'ailleurs j'ai déjà posté plus haut.
Bon ça parle pas beaucoup de films pour l'instant.
J'attaque avec Baby Driver.
Pendant les pubs et les bande annonces qui précèdent le film, j'ai remarqué qu'il y avait un pixel défectueux juste au milieu de l'image, un sale point rouge qui ne changeait pas de couleur et qui se voyait bien trop. Heureusement, quelques minutes dans le film et je n'y ai plus fait attention, parce qu'il y a trop à écouter et à (essayer) de regarder, ça va dans tous les sens et à toute vitesse.
La première partie de Baby Driver est quasiment parfaite ; le film démarre sur les chapeaux de roue mais réussit très bien à ralentir son rythme effréné pour introduire correctement les 3-4 personnages importants du film. Il y a un peu d'action, mais elle est limitée à quelques séquences courtes et intenses. Il y a peu de dialogues, mais ils sonnent justes et éloquents. La musique, quant à elle, est omniprésente, accompagne les faits et gestes de tous les personnages, surtout le héros, quasiment mutique. Jusque là, le film s'attache plus à créer une atmosphère qu'autre chose et tous les éléments fonctionnent à merveille. Malheureusement il reste 50 minutes...
Les Islandais ont une manie particulièrement chiante au cinéma : ils coupent systématiquement tous les films qui font plus d'une heure quarante en deux parties égales. Comme si imposer une coupure de dix minutes pour un film de moins de deux heures n'était pas assez pénible, ils ne prennent aucune précaution et tu peux te retrouver avec la coupure au beau milieu d'une scène importante ou presque...
Mais, du coup, ça permet aussi de constater à quel point la deuxième heure de Baby Driver est pauvre et décevante comparée à la première moitié du film.
Les personnages pénibles prennent de l'ampleur, les bons personnages deviennent incohérents. L'action devient omniprésente et le rythme monotone. Les lourdeurs de la réalisation qu'on tolérait avec indulgence deviennent assez insupportables.
C'est con, j'ai vraiment l'impression qu'il y a plein de choses qui auraient pu être infiniment meilleures en coupant un peu de-ci, de-là. C'est presque comme si Edward Wright avait tourné trop de trucs mais voulu tout garder. Je pense qu'il faut arrêter de prendre le spectateur pour un con et de tout vouloir expliciter à tout prix. Montrer de manière à faire comprendre et deviner, c'est à la fois économique pour le réalisateur et chouette pour le public qui a l'impression d'être un génie.
Quelques impressions :
Spoiler Alert!
Déception pourSpoiler Alert!
J'ai passé un vrai bon moment, même si la deuxième partie était un poil répétitive, et c'est d'autant plus triste et décevant de voir le film manquer de tenir son potentiel jusqu'au bout. Ca commençait de manière fraîche, légère et inventive, avec une énergie débordante et beaucoup de bonne humeur. Dommage que le film ne tienne pas la distance.
Au final ça reste quand même bien, je ne déconseille pas du tout, hein.
L'acteur principal fait le job, Jon Hamm est très bon, Kevin Spacey comme d'habitude, Lily James, très mignonne et la mexicaine, indécente.
Et j'imagine que quelqu'un avec une bonne culture musicale peut vraiment prendre son pied à identifier tous les morceaux qui sont associés à chaque moment du film. Moi je suis un inculte total dans le domaine...
Ceci dit pour la findans le fond j'étais content que ce soit la pour apporter un minimum de moral sur la conclusion. Trop minimum d'ailleurs au point que ça deviens obsolète mais dans l'idée j'étais content de ce passage. Même si Dans la forme c'est à la fois poussif et vite expédié.Spoiler Alert!
Aarghlb lub blohrub je pourtant clair, ne pas ?
CA : SW-7075-4159-1225 - Steam : mickakun - https://twitter.com/mickakun
Je m'étais posé la question en effet et c'est le genre de truc qui a tendance à me gonfler fortement.
Le spectateur suit Baby tout au long du film. On le saitSpoiler Alert!
Ça me fait un peu penser au Getaway de Peckinpah, sauf que ce dernier fait tout beaucoup mieux pour la conclusion.
Hier soir j'ai vu Creature from the Black Lagoon (1954) de Jack Arnold à qui on doit notamment It came from outer space, également avec Richard Carlson d'ailleurs.
Le film a pour sujet la période du Dévonien, et plus particulièrement le lien entre les animaux marins et terrestres.
Après avoir trouvé un bras fossilisé rappelant étrangement un hybride homme/poisson, le Dr Maria fait financer une expédition plus importante dans l'espoir de trouver le reste du corps fossilisé. Ils décident d'explorer le "Black Lagoon", situé plus bas sur l'Amazone, où des fossiles détachés de la roche auraient terminé leur route. Là-bas, ils tombent évidemment sur une créature, et le pic-nic au bord du lac s'en retrouve donc invariablement raté.
Le film est un classique, notamment grâce à son monstre qui est entré au panthéon des monstres d'Universal (mais en tant que monstre secondaire ; il a tout de même droit à un petit rôle dans Monster Squad (1987) dont j'ai déjà parlé ici) dont le costume est très propre. C'était pas évident car il devait permettre à l'acteur de nager parfaitement avec, mais il remplit son rôle et son visage a un petit côté mélancolique qui peut rappeler Boris Karlov en créature. Mais l'acteur ayant moins de marge de manœuvre (le visage est fixe à l'exception de la bouche), on s'attache moins à lui.
Évidemment le film est ancré dans son époque et nous livre son lot de misogynie puisque la (charmante) Julie Adams passe son temps à crier et qu'on passe son temps à lui dire de rester en arrière pendant que les hommes font le boulot Cela dit, les personnages ne sont pas antipathiques et même s'ils sont caricaturaux, je me suis attaché à eux.
Le meilleur reste les scènes sous-marine qui sont assez angoissantes et claustrophobiques (bon je n'aime pas les profondeurs, du coup ça marche facilement sur moi).
En revanche, il lui manque le petit quelque chose qui fait de The Mummy, The Wolf-Man et Frankenstein des classiques. Probablement leur atmosphère noire et pesante qui est remplacée ici par de l'action un peu trop présente.
Ça reste un très bon film
On grandit au milieu des rōnins.
C'est obligatoire de le regarder ? Ca donne pas envie.